Sur un pied d’égalité

Retranscription du témoignage de Charles-Eric Lavéry lors du lancement de idAction Mobile 2.0, chargé de projet à l'Itinéraire, bénévole et partenaire d'Exeko. Un gros merci à toi Charles-Eric pour ce partage et surtout de faire partie de notre communauté depuis toutes ces années...

" En fait un peu partout on a tendance à hiérarchiser les intelligences dans notre société, à hiérarchiser les connaissances et on le voit même à l’Itinéraire où c’est des gens qui prennent la parole mais autrement qui n’auraient pas la chance de prendre la parole dans les médias et même à la limite dans la vie. Dans la rue personne ne leurs demande [aux personnes vivant une situation d'itinérance ou à risque d'itinérance] simplement si ça va bien, personne ne leurs demande le chemin, personne ne leurs demande rien.

Si il n’y avait pas Exeko et son projet de caravane culturelle idAction Mobile, si il n’y avait pas l’Itinéraire, ces personnes-là n’auraient pas la chance de s’exprimer, d’avoir une voix. C’est pour ça que cette présomption-là [la présomption d’égalité des intelligences] je la trouve très importante parce que tout le monde est sur un pied d’égalité et à mon sens c’est ce que ça devrait être, on devrait tous être sur un pied d’égalité en tant qu’être humain et ne pas avoir d’étiquettes ou de préjugés. 

La version 2 de idAction Mobile, lors de son lancement (cred)Robin Beninca pour Exeko

 

J’ai eu la chance de grandir dans une famille qui valorise beaucoup la culture, ma mère a travaillé dans une bibliothèque pendant 35 ans, mon père était un artiste multi-disciplinaire, j’étais dans un milieu un peu aisé, peut-être que des gens vont dire que ça ne permet pas de connaître la précarité des gens qui vivent dans la rue, qui ont des problématiques très fondamentale de logement, d’alimentation que lorsqu’on vit dans notre maison on ne comprend pas nécessairement ces problématiques. Pourtant ça nous permet de comprendre aussi la valeur de cette culture-là, ce qu’elle nous apporte en tant qu’être humain. Ça m’a beaucoup interpellé, au-delà de l’alimentation, au-delà du logement, quand on parle de l'itinérance c’est très rare qu’on regarde d’autre chose que ces problématiques pourtant notre besoin de culture, de nourriture pour l’esprit il est là et tout aussi essentiel."

Nous remercions la Fondation J.Armand Bombardier et la Fondation Jeunes en Tête qui nous permettent, grâce à leurs soutien à notre mission, de déployer cette posture éthique qu'est la présomption d'égalité des intelligences et de la partager avec les participant.e.s à nos projets, nos bénévoles, nos partenaires, collaborateurs et collaboratrices.

 

Nous remercions également la Fondation Charles Cusson pour son soutien qui nous a permis de compléter le financement de la toute nouvelle idAction Mobile qui continuera, chaque semaine, à Montréal, de distribuer sa nouriture pour l'esprit. 

 

             

Automne en communautés

Cela faisait un long moment qu’Exeko n’avait pas foulé les routes du Québec en temps automnal. Cette année deux équipes ont traversé le parc Lavérendrye en plein mois d’octobre, accueillies par les feuillus et les conifères qui faisaient tout un festival de couleurs d’air frais. 

La première équipe s’est arrêtée au Lac Simon… pour une 6ième année… pour approximativement 10 collaborations en tout et partout au cours des années. Pour une troisième fois en 2 ans c’est dans la classe de Theresa Maranda que se pose l’équipe composée de Kena, Tiphaine et Jani. Au menu, une expédition des ateliers, des quizz, des compétitions de dictionnaires et des ateliers sur l’identité avec un groupe en formation professionnelle.  Encore une fois, Raconte- moi ta langue a créé prétextes et rencontres autour de la langue et de la culture. 

Premières neiges à Val d'or
premières neiges à Val d'or (c)Exeko

Une grande joie cette année pour les équipes, celle de Lac Simon et Val d’Or se sont croisées pour se raconter leur projet respectif et se donner de l’énergie pour continuer dans le cas du Lac Simon ou pour commencer l’aventure pour Alessia et Daniel qui se sont dirigés pour deux semaines vers le Centre d’Amitié Autochtone de Val d’Or, pour donner des ateliers idAction de développement de la pensée critique, d’analyse sociale et de participation citoyenne aux jeunes adultes du programme de développement de compétences, Odabi. L’équipe y est accueillie chaleureusement par le Centre d’Amitié Autochtone et logée, à leur grand plaisir à Kinawit, site culturel et traditionnel, de la communauté autochtone de Val d’Or. C’est avec joie que nous retrouvons notre grand allié et ami Étienne Gignac qui met la main à la pâte, partageant sa passion et ses connaissances du milieu. 

En plein atelier avec Fred Péloquin (c)Exeko

Le projet avec les jeunes d’Odabi se déroule tranquillement, on se rencontre, on se parle, on apprend à se comprendre, on se raconte, on s’exprime, on prend position et on se surprend de plus en plus à revendiquer sa place dans l’espace, dans la salle et puis dans la discussion. Ce sont deux cerveaux qui réfléchissent la pratique depuis longue date qui se rencontrent afin pour la première fois dans le duo, Alessia et Daniel. La médiation intellectuelle en mouvement et en animation d’Alessia s’allie à la mémoire, au récit et la philosophie de Daniel. 

Les deux équipes en Abitibi en même temps, ont eu la chance d’apercevoir les premiers flocons de neige avant les gens de la grande métropole. Maintenant  de retour à Montréal, les valises à peine déposées, on en remplit de nouvelles en prévision du départ à Wemotaci pour un idAction de 3 semaines. À bord, Alessia, Frédéric et Jani, iront joindre leurs forces à celles de Clode Jalette, pour une 3ième année, afin de développer et penser des espaces d’expression et de prises de décision par, pour et avec les jeunes de la communauté. 

Cet automne se fait sous le signe de la collaboration et toute l’équipe tient à remercier tout particulièrement les partenaires terrain qui sont les pierres angulaires de nos actions et qui rendent le tout possible.  Chacun de ces projets n’aurait pas lieu sans le support de nos allié.e.s qui suivent et appuient les projets autochtones depuis plusieurs années. 

Nous tenons à remercier le Secrétariat à la Jeunesse qui soutient l'ensemble de nos projets autochtones ainsi que la Fondation Marcelle et Jean Coutu et Telus Rimouski pour leur appui de longue date à notre programme Trickster en communauté. 

 

Pourquoi lit-on ?

Un témoignage de Maggie Kogut

 

Cet été, j’ai eu l’occasion d’assister à quelques ateliers Biblio-libres, notamment ceux qui ont eu lieu au PAS de la rue et dont le but était la création d’un balado ayant pour thème la littérature.

Pourquoi lit-on ? Qu’est-ce qui nous empêche de lire ? Qu’est-ce qu’on lit ? La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? Ce sont les quatre questions qui animaient les discussions tout au long du programme.

crédit photo: Exeko

Travaillant et étudiant dans un contexte académique, je passe mes journées à lire et à écrire, mais je suis entourée de gens qui, comme moi, sont constamment débordés de travaux. Drôlement, on n’a pas généralement le temps de discuter de la littérature entre nous. Pour ma part, je n’exprime presque jamais mon amour pour les livres. Ceux-ci rappelant le travail, lorsqu’on se rejoint pour prendre une petite pause, on préfère parler d’autre chose. Je les adore pourtant ! J’ai donc sauté sur l’occasion de parler de la lecture avec des gens qui se présentent pour faire de même.

À la finale, je n’ai pas souvent pris parole pendant les ateliers, pour diverses raisons. Je suis pas mal gênée, mon accent en français n’aidant pas, mais aussi parce que ce que les participant.es avaient à raconter était d’une telle ampleur et tellement riche que la discussion n’y manquait jamais.

 

C’était tellement une joie d’arriver tous les mercredis matin et entendre tant de belles histoires, des frustrations et des critiques sur la littérature, son rôle dans notre société. Je sortais de ces rencontres avec une abondance de nouvelles façons de concevoir la littérature et avec un esprit plus ouvert et nuancé par rapport aux rôles que la lecture peut jouer dans nos vies.

Pour moi, cette expérience a surtout remis en valeur l’importance d’être à l’écoute de toutes les voix. Passant une grande partie de mon temps dans un environnement où la compétition risque trop souvent de dominer, où qui porte la parole relève souvent d’un choix sélectif encombré de rapports de pouvoir, cela a fait du bien de passer du temps à entendre ceux et celles qui parlaient parce qu’ils et elles en avaient envie et le revendiquaient.

Les choses qu’on apprend ce faisant ! Les traumatismes qu’ont vécus certain.es au sein de nos systèmes scolaires d’hier et d’aujourd’hui ; la valeur qu'a prise la lecture dans la vie d’un monsieur qui s’en est servi pour aider son père à comprendre un livre que ce dernier avait reçu pour Noël ; la passion pour l’astrophysique qu’a cultivée Serge en lisant (à ce sujet voir « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? » de Tiphaine Barrailler) ; la manière dont un autre monsieur lit non seulement les mots, mais la musique et la nature aussi.

Se donner le temps, être à l’écoute de tout.es ceux et celles que nous croisons dans la vie de tous les jours est tellement important et enrichissant. Je suis reconnaissante à l’Exeko d’avoir conçu un espace permettant à ces histoires d’être partagées et de m’avoir laissée participer à ces échanges dynamiques.

 

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

«La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre?»

Un témoignage de Tiphaine Barrailler, médiatrice pour le programme Biblio-Libre

 

« À moins d’avoir une organisation comme nous autres, ce qu’on fait ici, je vois pas comment rencontrer quelqu’un sur la lecture. Que je sois à la bibliothèque, que je sois dans le métro, la personne qui lit un livre, admettons, sur les planètes, je m’en vais pas lui sacrer une claque dans le dos « hey! À quelle planète tu es rendu? ». La personne elle me répondra pas. La personne qui lit elle est rendue sur la planète Pluton – pas Crypton, la planète de superman, Pluton – elle me répondra pas ça. Éventuellement, pour rencontrer des gens, il faut pouvoir faire des organisations comme vous autres. Sinon, oubliez-ça. » Serge, spécialiste de l’astrophysique rencontré dans le cadre des ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, tire son savoir des documentaires de la BANQ, niveau 2, rayon 523.

En répondant à la question « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre? », il nous livre à quels besoins, selon lui, répondent nos activités. Serge ne nous a certainement pas attendu pour être instruit, ni passionné. Ce qu’il semble en revanche trouver avec Exeko, c’est l’opportunité de partager son savoir, d’apprendre de ceux des autres, et de se mettre à l’épreuve de leurs réflexions. Les ateliers Biblio-Libre sont les seuls, dit-il, auxquels Serge participera cet été au PAS de la rue. Présent du début à la fin, il est d’une aide précieuse pour la médiation, et nourrit la réflexion collective de ses points de vue qui ouvrent et élargissent les perspectives communes. Certes on lit de littérature, mais Serge nous rappelle qu’on lit plein d’autres choses, pour des raisons tout à fait utilitaires et légitimes : on lit pour faire une recette de cuisine, ou une notice pour monter un mobilier. Il recentre la compréhension de la lecture, dans une conception plus ouverte. Certes grâce à la généralisation de la scolarisation, la lecture est de plus en plus à la portée de tous.te.s. Serge nous rappelle toutefois qu’il n’en a pas toujours été de même, et qu’il fut un temps où on privilégiait le travail à l’instruction des enfants. Ces personnes allée au primaire par intermittence et drop out du secondaire n’étaient pas stupides faute de savoir lire, elles ont développé leur intelligence par d’autres moyens. Lorsque Présence-Absence, un participant portant la voix des métaphysiciens du temps de Thomas d’Aquin, se lance dans une analyse spéculative, Serge lui propose obstinément et patiemment de sortir un des nombreux livres de son sac et d’en lire le titre. Présence-Absence, en hommage au domaine de spécialisation de Serge, sort un livre écrit par Jeff Foster, qu’il décrit comme un « astrophysicien qui a tout lâché ». Serge s’y plonge et nous lit le sommaire, constatant la multiplicité des thématiques. L’échange se poursuit.

Voici, à travers l’esquisse du portrait de Serge, quelques moments choisis des ateliers au PAS de la rue. Y être aurait permis de l’apprécier pleinement, mais j’espère que ces quelques lignes fournissent un aperçu, une petite fenêtre sur les moments de plaisir que nous y avons vécu.

 

Alors que se terminent les ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, de surprenants portraits littéraires à plusieurs voix prennent vie à l’Accueil Bonneau. Du côté de l’Auberge Madeleine, les femmes prolongent chaque lundi l’exploration créative de multiples genres littéraires, du roman historique aux correspondances littéraires, tout en mettant à l’épreuve de ces genres leur vision du monde et d’elles-mêmes. À suivre sur notre blog !

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News