MBOTE, BONJOUR 

Cela fait déjà deux moments privilégiés que l’équipe d’Exeko partage avec les gens d’ALPA (Accueil liaison pour arrivants). C’est à travers des ateliers d’IdAction que se déroulent ces partages.

 

Cela fait plus d’un mois que j’ai intégré l’équipe d’Exeko à titre d’agente de recherche et déjà, je m’y sens un peu comme chez moi. L’équipe de recherche, de bureau ainsi que de médiateur.rice.s, par leur ouverture, leur curiosité et leur générosité sur leurs expériences me donnent l’occasion d’approfondir la thématique choisie pour terminer ma maîtrise en sociologie, à savoir, la médiation interculturelle.

 

Chez Exeko, l’alliance entre la théorie et la pratique est loin d’être nouvelle : le Laboratoire Culture Inclusive, en marche depuis plus de deux ans, en est un bon exemple. Recherches-création, observations participantes et recherches partenariales, qui sont des types de recherches innovantes, moins typiques, et visant le changement social, sont les bienvenues dans l’organisme.

 

L’objectif de ma recherche est d’abord d’étoffer la théorie exekienne sur la médiation interculturelle et ses enjeux. Ensuite, en prenant pour phare les compétences interculturelles des médiateurs d’Exeko dans la pratique, un autre objectif est de répertorier et de reconnaître la diversité de ces compétences interculturelles pour la mettre au service de la médiation interculturelle, en faisant par exemple des transferts de connaissances.

En ayant ces objectifs en tête, c’est dans cet environnement stimulant que prend forme ma première sortie à titre d’agente de recherche : ALPA (Accueil liaison pour arrivants).

 

Premier atelier, jeudi après-midi de mai.

 

Nous sommes trois dans la salle, aux bureaux d’ALPA : Janie et Simon, les médiateur.rice.s, ainsi que moi-même. Encore très fébrile à l’idée de faire mon premier terrain exploratoire, je suis également emballée de m’allier à Janie et Simon, qui m’ont fait confiance d’emblée et qui m’intègrent avec respect dans leur espace de création d’atelier.

Le premier participant à l'atelier arrive, curieux et heureux de pouvoir discuter sur le thème du jour : le crédit. Depuis trois semaines seulement au Québec, l’envie d’apprendre est palpable chez lui. Cependant, il ne s’agira pas d’une séance d’informations, mais plutôt d’un atelier de réflexion critique sur le crédit en Occident. Que peut-on en comprendre si on s’intéresse à son histoire ? Qui bénéficie du crédit ? Qui l’offre, et qui en a besoin ?

 

Suite à ces réflexions critiques, par une discussion organique entre participant.e.s et médiateur.rice.s, l’atelier nous amène dans le partage des différents types de crédit, selon les pays et même d’après des continents différents. Ainsi nous découvrons ensemble des points communs entre les types de crédits utilisés ailleurs, qui se trouvent être à plus petite échelle et autogérés.

Il ressort que ces types différents de crédit sont à nouveau utilisés au Québec, par certain.e.s participant.e.s. J’ai trouvé ça très intéressant, puisqu’il s’agit d’une manière de s’approprier le crédit, crédit qui peut sembler intimidant pour plusieurs, voire synonyme d’anxiété et de problèmes. Aussi, ce type de crédit non-occidental demeure indépendant des grandes institutions financières, permet de créer une interdépendance communautaire et me semble un genre de pied-de-nez au capitalisme. Bref, j’ai été impressionnée de voir qu’en peu de temps, la subjectivité des expériences prend le pas sur l’apparente objectivité d’une notion : le crédit.

Le partage interculturel battait son plein alors que des points communs sont relevés sur les systèmes de crédits non-occidentaux, et que les rires de surprise explosent chez les participant.e.s quant aux différentes conceptions de l’utilisation de l’argent, par exemple, pour le mariage.

 

Deuxième atelier, mercredi avant-midi de juin.

 

C’est le sourire aux lèvres et par un matin ensoleillé que je vais rejoindre Janie et Simon, toujours remplis d’un entrain contagieux pour cet atelier chez ALPA. Le thème cette fois-ci ? La politique québécoise et la langue francophone.

Le premier participant arrive, avec son jeune garçon de 5 ans qui ne fait ni un ni deux, et se précipite sur ses jouets, créant une ambiance ludique et légère, avec les bruits émanant de ses jeux.

Les discussions avant l’atelier sont essentielles pour créer des liens de confiance et un environnement agréable, c’est donc tout naturellement que nous discutons de nos parcours de vie, de nos voyages à l’étranger et du parcours migratoire du participant assis à la table avec nous.

Suite à une brève histoire des partis politiques principaux du Québec faite par les médiateur.rice.s, la loi 101 est abordée. Cet atelier sur la langue francophone au Québec éveille rapidement des réflexions critiques chez les participant.e.s quant aux langues autochtones. Pourquoi ne sont-elles pas davantage reconnues ? Des parallèles avec les contextes coloniaux internationaux et la situation de l’autochtonie dans les pays d’origine des participant.e.s de l’atelier sont faits, et enrichissent les échanges.

Certain.e.s participant.e.s parlent de l’histoire des langues officielle de leur pays d’origine et les médiateur.rice.s ainsi que moi-même sommes très intéressé.e.s. Cela nous nourrit en connaissances et nous permet de remettre en question notre propre rapport à la langue française. Comment le Québec navigue-t-il entre la loi 101 et son application ? Les promesses d’un français inclusif pour les immigrants francophones se matérialisent-t-elles sur le marché du travail ?

C’est sur le thème des langues et de leur portée que se clôt ce deuxième atelier chez ALPA. Ainsi, les médiateurs proposent que, chacun son tour, les personnes autour de la table écrivent et nous racontent son mot préféré, dans la langue de son choix. Notamment ressortent le mot « Mbote », un « Bonjour » qui se fait rassembleur partout au pays d’une participante, ainsi que l’appellation « Pays des collines », surnom du pays d'origine d’une des participantes. L’histoire et les raisons pour le choix des mots permettent d’en apprendre les uns sur les autres, mais aussi sur les cultures de chacun de mots.

J’ai dans le cœur des moments précieux partagés avec Janie et Simon ainsi qu’avec les participant.e.s des ateliers, et dans la tête, un bouillonnement fertile pour l’avancement de ma recherche.

 

À bientôt ALPA !

 

 

Frédérique

Jeunes leaders déterminé.e.s [partie 1]

En partenariat avec le Club des Petits Déjeuners du Canada, Exeko est présent dans des camps de Leadership dédié aux jeunes bénévoles du club.

En 2019, trois camps se dérouleront et un au Manitoba. Voici une histoire du premier camp de l’année.

Par Simon Chalifoux, médiateur et coordonateur de la caravane

 

Simon et des jeunes du camps

Les camps de Leadership sont des intensifs de six jours durant lesquels entre 30 et 40 jeunes se réunissent pour une panoplie d’activités sur le thème du leadership. L’une des activités est conçu pour réfléchir sur les défis et les enjeux que les jeunes, qui sont bénévoles dans leur club, rencontre le matin lorsqu’ielles servent les petits déjeuners. Durant cette activité, qui est constitué de trois blocs, ielles réfléchiront à des problèmes qu’ils vivent dans leurs clubs, trouverons des solutions à ces problèmes et finalement élaboreront un plan qui leur permettra d’améliorer un aspect de leur club. Ielles devront par la suite présenter un pitch devant tout le camp pour décrire leur projet. Ce pitch est un moment pour ielles de se costumer, de jouer, de créer un moment flamboyant.

Quelques semaines après la fin du camp, les animateur.rice.s du camp vont à la rencontre des jeunes, dans leurs écoles, pour faire un suivi sur leurs projets. J’ai eu la chance d’aller en Outaouais récemment pour rencontrer deux clubs. Et voir comment chaque club s’y prend pour rendre leur projet le plus fantastique possible.

Notre premier arrêt était vers les 11h. Josiane et moi avons reçu un accueil chaleureux. La responsable du club nous guide vers la salle des déjeuners où nous revoyons ces magique leaders qui nous ont tant inspirées durant nos six jours au camp. Elles sont rayonnantes, nous racontent leur retour du camp, leur projet qui s’est concrétisé et même réinventé. Lors du camp, elles désiraient mettre de l’avant des déjeuners plus santé et avoir plus de fruits et des smoothies. Finalement, elles ont nous ont flabergasté.e.s en nous faisant déguster leur popsicle au yoghourt, leurs barres glacées yoghourt granola, leurs plateaux de fruits artistiques. Et en nous montrant des photos de leurs gaufres arc-en-ciel, de leurs oeufs bleus et de leurs crêpes!!!! Mission réussie pour ces filles énergiques avec qui on a conclu la visite par une performance de Firework devant toute l’école.

Notre deuxième arrêt était vers les 13h. L’accueil était tout aussi chaleureux. Encore une fois, nous avons été accueilli.e.s par la responsable local du club qui nous a fait visiter l’école puis nous a amené dans les locaux des déjeuners dans lesquels nous attendait nos leaders préféré.e.s. On s’assoit et on partage notre lunch en leur compagnie. Ielles nous racontent aussi leur retour, leurs bons moments du camp et ce qu’ielles ont fait depuis. Lorsqu’on leur demande comment va leur projet, on reçoit une réponse bien différente toutefois. Les jeunes nous racontent que c’est impossible de mener leur projet à terme car le temps entre le moment où l’école ouvre et le moment où les élèves doivent être prêt à commencer les cours est de 15 minutes. 15 MINUTES?!?!?!

15 minutes pour entrer dans l’école, se dévêtir (et l’hiver au Québec, c’est pas juste enlever sa casquette), monter au local, se laver les mains, faire la queue, recevoir son déjeuner, s’asseoir, manger, aller porter son plateau, jeter ses déchets, laver son assiettes et ses ustensils, descendre en classe et sortir ses effets personnels.

15 MINUTES!!!

Leur projet était de mettre des décorations dans le local une fois par mois, de se déguiser et de mettre de la musique. De rendre le déjeuner festif. Changement de plan pour notre rencontre. On sort papier et crayon et on s’attelle. Comment peut-on trouver plus de temps. Réponse : convaincre le directeur de l’école de laisser un battement de 10 minutes pour les jeunes qui déjeune à l’école. Plan d’action : Écrire une pétition qui sera signer par tous les professeurs puis tous les élèves. Faire une liste d’arguments. S’allier à deux professeurs. Leur présenter les arguments. Convoquer le directeur à une rencontre, dans laquelle les leaders présenteront les arguments et seront appuyé.e.s par les professeur.e.s et par nul autre que la mairesse de la ville. WOAH! Josiane et moi sommes flabergasté de leur détermination. Ielles couchent sur papier une liste de dix arguments, très convaincants, et la mairesse s’engage à venir défendre leur cause avec ielles lors de la rencontre.

Quelle journée! Et quelle inspiration! Voir deux groupes de jeunes leaders s’activer, chacun à sa manière. Et voir les germes d’un militantisme qui est supporté par les adultes autour d’ielles.  

Un jour, il faudra arrêter de dire que nos jeunes ne s’engagent pas, car j’en cotoie qui déjà, au primaire, convainquent la mairesse de leur village de venir les supporter pour faire changer le fonctionnement de leur école.

 

 

Ce billet emploie l'écriture inclusive afin de reconnaître et déjouer la discrimination par le genre dans la langue française.

Des paillettes plein les yeux

Le 31 mars dernier, Exeko était à la Maison Théâtre avec la Maison de la Syrie pour voir un spectacle haut en couleur, ce qui nous a donné envie de vous en raconter un peu plus…

Dans le cadre du projet du Laboratoire Culture Inclusive, plusieurs membres, petits et grands (mais surtout petits…) de la Maison de la Syrie sont allés voir la pièce Edgar Paillettes à la Maison Théâtre.

Edgard, c’est un petit garçon qui se déguise tous les jours, c’est vraiment un petit garçon pas comme les autres, plein de surprises, tout un personnage. Du moins c’est ce que disent les gens, ses parents, sa professeure de théâtre, son école spécialisée... C’est ce que pense aussi son frère, Henri, parfois un peu amer. “Pourquoi Edgard a le droit de n’être pas comme les autres, et même de faire des bêtises, et pas moi ?” se demande Henri qui se sent invisible. “Est-ce que Edgard est mieux que moi ? Pourquoi, moi qui ne me déguise pas et qui suis parfois plus sage que lui, on ne me félicite pas ?” Mais Henri découvre au fur de l’histoire que tout n’est pas tout noir ou tout blanc. Et si Edgard brille de mille feu du dehors, Henri finira par comprendre que lui, il scintille en dedans.

 

 

Comme les questions dans la tête de Henri, le sujet de la pièce était loin d’être simple : comment parler de l’autisme d’un enfant ? comment parler de l’autisme et de la neurodiversité à des enfants ? C’est tout en nuances que le spectacle abordait ces thèmes, et il a visiblement captivé notre groupe !

 

Mais au juste, c’est quoi le théâtre ? Un théâtre ? Une pièce de théâtre ? Comment le comprendre quand on ne va pas souvent au théâtre ? Quand on est enfant ? Isabelle, médiatrice à Exeko, a proposé aux enfants et aux familles de se poser ces questions avec elle avant de voir le spectacle. 

 

Et quel meilleur endroit que la Maison Théâtre, qui se consacre au théâtre jeune public, pour se aborder ces questions ! Alors, si on a appris les codes et les règles à respecter dans une salle de théâtre (C’est quoi une scène ? Qu’est-ce qui s’y passe ? Que peut-on faire dans la salle ? est-ce qu’il est permis d’y manger ? De se lever ? D’aimer et de ne pas aimer ? De rire ? De jouer à un jeu vidéo ? De nager dans les rangées ? (????)), on s’est aussi rappelé que parfois les règles étaient faites pour être brisées…

 

La matinée s’est terminée par un atelier de philo pour enfant pour continuer à réfléchir aux thèmes abordés par la pièce. Cette fois avec Christine, qui anime régulièrement des activités à la Maison Théâtre, et qui n’a pas peur de poser de grandes questions aux plus petits, on s’est demandé : C’est quoi l’identité ? C’est quoi mon identité ? Comment je sais que je suis moi ? Qu’est-ce qui me défini ? Mes vêtements, comme Edgar et Henri ? Mes ami.e.s ? Ma famille ? Mon école ? Mon visage ? Pour Amir, Sarah, Nadine et les autres, parfois c’est oui, parfois c’est non. Parfois c’est autre chose. Par exemple, aider les autres nous aiderait à nous définir.

 

Et comme souvent, les échanges prennent des tournures inattendues, mais toujours plus riches que ce que l’on pensait. Ce qui est sûr, par contre, c’est que petits ou grands, nous sommes tou.te.s ressorti.e.s de la Maison Théâtre avec plein de nouveaux apprentissages, de nouvelles couleurs dans nos palettes pour comprendre le monde qui nous entoure. 

 

Plus d'infos sur la programmation de la Maison Théâtre, partenaire du Lab Culture Inclusive:

maisontheatre.com/spectacle/edgar-paillettes/

exeko.org/fr/culture-inclusive

Le "plateau d'objets" des bénévoles

Pour le moins que l'on puisse dire, notre communauté de bénévole est inspirée et inspirante. Dans un projet de storytelling commun, le goupe a exploré une technique de médiation intellectuelle, le brise glace ‘’plateau d’objet’’ : Un plateau contenant plusieurs objets hétéroclites et intrigants a été confectionné. Les participant.e.s sont invités à prendre un objet de leur choix qui illustre leur perception ou opinion sur l'enjeu ou le thème ou l'activité du jour. Ces objets servent ainsi de prétextes et d'amorce pour entrer dans un contexte de discussion et de réflexion.  

Choisissez un objet qui représente/symbolise pour vous l’inclusion sociale.

 

(c) Robin Beninca

Ficelle rouge en laine : J’ai choisi un bout de ficelle, je pense que ça représente l’inclusion sociale en permettant aux gens de faire des liens, créer des liens avec des ficelles.

(c) Robin Beninca

Gel douche :J’ai choisi le gel douche car je sais qu’en l'occurrence sur Saint-Laurent, y'a des bains qui sont publics pour ceux qui ne peuvent pas se permettre de prendre une douche parce qu’ils en ont pas et donc ça inclut beaucoup de gens parce qu'ils sont marginalisés et ils n’ont pas la possibilité de prendre soin de leur hygiène.

(c) Robin Beninca

Ours brun : j'ai choisi un ours brun, j’ai choisi ça parce qu’un ours c’est beau. C’est intéressant , ça permet aux gens de voir de belles choses et c’est un animal assez curieux, du coup, ça fait parler les gens, du coup, ça les rapproche, ca inclut les gens.

(c) Robin Beninca

Fleur : J’ai choisi la fleur parce qu’en fait pour moi l’inclusion sociale c’est d’aider les autres à faire fleurir leur force donc fleurir tous ensemble, puis créer un beau jardin fleuri, c’est très poétique.

(c) Robin Beninca

Photo : J’ai pris une photo, parce que je pense que l'inclusion, travailler à l’inclusion sociale c’est rendre aux gens un peu une dignité et la photo participe aussi à rendre la dignité et si elle est bien faite et si elle valorise les personnages, qui sont très beaux en plus donc je trouve que c’est une photo qui met bien en valeur , j’imagine, les participants d’exeko peut-être.

(c) Robin Beninca

Cadre : J’ai choisi un cadre c'est plus pour symboliser le fait que dans la société aujourd’hui y’a des personnes qui sont à l’extérieur du cadre et d’autres à l’intérieur et que l’idée de l’inclusion, c'est de ramener tout le monde à l'intérieur.

(c) Robin Beninca

Lunette marrante :  J’ai choisi des lunettes, parce que je bossais dans une association en France où on essayait de mieux vivre la diversité et on avait un petit exercice qui consistait à filmer les évènements dans notre vie où ça avait été un peu compliqué. Après, il fallait ajouter un élément magique qui fait que ça s'est résolver. Je me souviens d’un jeune homme qui avait utilisé des lunettes de cette forme là, mais qui étaient plus grosses et roses, mais c’était les mêmes petites moustaches comme ça, et qui symbolisait un génie qui pouvait exaucer des voeux pour que ca aille mieux dans la vie.

(c) Robin Beninca

Pinceau : J’ai choisi un pinceau, c’est un outils de médiation artistique, c’est une manière d’exprimer, de s’exprimer, d’exprimer ses émotions et puis aussi c’est pour partager avec les autres ce qu’on peut exprimer par la peinture.

(c) Robin Beninca
(c) Robin Beninca

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Balle rebondissante double face : J’ai choisi une balle rebondissante avec deux visages, un visage heureux et un autre triste. Je trouve que c’est un peu comme la vie, c'est-à-dire que quand on la lance ça rebondit, c’est plein de rebondissements. Il y a  des hauts et des bas, des moments heureux, d’autres moins. Je pense qu’on a tous le droit d’avoir plus de côtés heureux que de côtés malheureux et on n’a pas tous la même chance face à ça, on devrait tous s’entraider pour faire rebondir la balle dans le sens où l’on veut pour être heureux et avoir un petit sourire.

 

(c) Robin Beninca

Batterie : J’ai choisi une batterie  parce qu’il y a un point positif et un point négatif. Ce qui m'intéresse c'est que le négatif et puis le positif font que c'est une énergie. Sur le plan social, souvent la première perception qu'on a c'est du négatif, mais maudit qu’on est capable de fabriquer autre chose que du négatif ! Pour moi c'est une métaphore, ça charge aussi une batterie, ça se décharge, comme nous autres.

(c) Robin Beninca

Crayon : J’ai pris un crayon. Un crayon ça peut permettre à des gens d’écrire, ça peut permettre de dessiner, ça peut faire pleins de choses. C’est l’un des médiums pour des personnes qui n’ont pas accès a la parole, un médium pour des personnes qui n’ont pas accès à l’écriture. C’est à la portée de presque tout le monde.

(c) Robin Beninca

Rubans multicolores : Pleins de rubans de différentes tailles et de couleurs rattachées ensemble. Ca me fait penser à l’inclusion sociale, on fait tous partie d’une même société, tous les membres ont le droit d'y particper pleinement, activement, peut importe les différences.

(c) Robin Beninca

Album de musique : Ça symbolise la musique. Je pense que c’est une langue universelle. Personnellement c'est comme cela que j’ai appris l’anglais, première langue autre que la mienne. Ça m’a permis de savoir beaucoup de choses, la musique partout au monde il y a des types de musique différente. C’est une façon d’unir tout le monde.

(c) Robin Beninca

Chaussure : L’inclusion pour moi, c’est marcher ensemble. C’est avancer, c’est emboîter le pas ensemble, peut importe ou l’on se prend dans toutes les émotions, positives ou négatives. Emboîter le pas, on s’prend la route avec des carrefours et voilà !

Pages

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News