Blogue

J'avais une idée approximative du déroulement de ce camp organisé par le Breakfast Club of Canada, mais jamais je n'aurai cru passer un aussi beau moment avec ces 41 jeunes de 9 à 14 ans venus de l'Ouest canadien.
 
Maxime Larose et moi-même avions des groupes de sept jeunes avec qui nous avons passé quatre jours intenses, durant lesquels nous avons fait des dizaines d'activités, physiques, artistiques et intellectuelles!

 

chair on a chin

 

Maxime Larose en train de présenter le jeu des roches... 
et de nous étonner avec ses talents! (c) Exeko

 

Nous avons pu intégrer les programmes Trickster et idAction pendant le camp, principalement lors des pièces de théâtre d'un atelier d'énigmes et de visionnement.

 

 

 

thinking kids

 

 

Youssef Shoufan en train de présenter des énigmes. Il fallait voir les faces magiques des jeunes qui réussissaient à trouver les réponses! (c) Exeko

Plus de photos et de descriptions à venir sous peu sur notre blog!

 

 

 

 

 

 

 

Par Sébastien Gratoir. La Tribune ouverte:  Nous laissons désormais la parole à nos bénévoles sur notre blog, l'occasion de vivre l’expérience Exeko d'un autre point de vue. Sébastien est bénévole depuis quelques mois pour idAction et idAction Mobile, respectivement programme socio-éducatif et caravane de médiation philosophique et intellectuelle pour les autochtones en situation d'itinérance à Montréal.Découvrez Sébastien ici

 

 

 

Maxime, médiateur chez Exeko et moi-même, bénévole, arrivons dans le centre de jour de l’accueil Bonneau, organisme travaillant avec des personnes en situation d’itinérance. Daniel, également médiateur, est déjà installé dans le cercle formé de chaises au milieu d’une grande salle où certains jouent aux cartes, se reposent ou… discutent déjà avec lui. C’est lancé, on se présente et on propose le sujet du jour, « l’opinion publique » ! Cela fait débat, on discute et réfléchit à la différence entre « connaissance » et « opinion », la validité des sondages, … Maxime vient avec l’exemple des attentats de Boston. Qui et comment nomme-t-on cela du « terrorisme » ? Tout le monde a son mot à dire, les intervenants de l’accueil Bonneau nous aidant à gérer le temps et les demandes de parole de chacun. 
 
Maxime et Daniel, dans la salle commune de l'Accueil Bonneau (C) Dorothée de Collasson
 
 
Plusieurs personnes, intriguées, s’ajoutent au cercle. Daniel recentre le débat et Maxime propose une mise en situation : il demande qui souhaiterait être président d’un pays. Quelqu’un se propose. Comment ferait-il pour bien gérer son pays, correspondre aux attentes du peuple et donc pour bien avoir leur avis ? Pas facile… cela amène à encore d’autres nouvelles questions. Un homme, discret jusqu’alors, intervient : « Moi, quand j’étais jeune, je n’osais pas donner mon avis, or, c’est un droit, le droit à la parole ! C’est une question de dignité. » Est-ce une question de manque de lieux pour parler, de peur de parler? Une intervenante de l’accueil Bonneau demande ce qui lui a finalement permis de s’exprimer. Il répond : « C’est simple… Grâce à un regroupement avec des intervenants comme ici qui m’ont montré que je pouvais être considéré et avoir confiance en moi. C’est peut-être niaiseux ce que j’ai dit mais ce n’est pas grave, au moins, j’ai donné mon opinion ». Elle renchérit en demandant si ici les participants se sentent entendus. «Oui, je m’entends ! », réponds l’un. Rires. L’heure et demi est passée rapidement, tout le monde semble satisfait du moment passé ensemble et on se remercie mutuellement. Daniel et Maxime avouent qu’ils avaient un peu de stress avant d’arriver mais sont également très contents des échanges qu’il y a eu avec une vingtaine de personnes finalement au total.
 
 
Accueil Bonneau
 
 
Une semaine plus tard, je retrouve les deux mêmes médiateurs-animateurs dans un petit café avant notre deuxième atelier sur « la place de l’artiste dans la société ». Il me confie, en plus du rôle de scribe que j’avais tenu, celui de réaliser une « carte mentale » des convergences et divergences d’opinion, en écrivant et plaçant au milieu de la table des petits cartons avec les mots et questions clés. Avec cet outil ainsi que la structure des questions préparées, il y aura moins de risque d’aller dans tous les sens. Nous sommes cette fois installés dans le local d’art parmi des instruments, peintures et dessins. 
 
(C) Aurélien Chartendrault
Des nouvelles têtes mais aussi beaucoup de personnes déjà rencontrées, enthousiastes. On commence par un tour où chacun doit préciser comment il voit sa place comme artiste dans la société. Des années de musique, du spectacle, beaucoup d’écriture, de la peinture, …  Pour la plupart, c’est difficile de les arrêter ! Par contre, certains ne se disent pas « artiste », on y reviendra… J’écoute, écris et place silencieusement mes bouts de papier, parfois sous l’œil interrogateurs de certains. L’art comme résistance ? Comme miroir de la société ? Faut-il un talent pour être artiste ? L’art serait-il moins spontané aujourd’hui ? Trop canalisé par les médias ? Par l’argent ? L’art comme souffrance ou expression du bonheur ?  Les avis sur la place de l’artiste aujourd’hui dans la société ne sont pas très positifs… Mais un homme nuance… « Quand deux groupes se rencontrent, souvent ils se battent… quand deux personnes se rencontrent, elles peuvent «jammer » ensemble. » Je demande la parole quelques minutes avant la fin de l’atelier. Je fais un état des lieux des papiers que j’ai posé. Silence… 
 
Le mind mapping réalisé par Sébastien (C) Sebastien Gratoir
 
Les participants semblent satisfaits de la « photo » prise des différents avis et certains confirment ce qui a été dit. C’est un défi pour moi d’être scribe, d’essayer d’être fidèle à ce qui a été dit... Mais au final, je suis heureux d’être responsable de rassembler toutes les traces de tout ce qu’ils nous ont enseigné. Dans tous les cas, des traces, ils m’en auront laissées…
 
Par Ha-Loan Phan
Bénévole pour idAction et idAction Mobile à découvrir ici
 
Jeudi dernier, j’ai découvert la Maison du Père pour mon quart de bénévolat dans le cadre du programme idAction, qui offre toutes sortes d’ateliers « qui facilitent la construction d’une pensée libre par l’exploration d’outils réflexifs, l’appropriation des enjeux de la société et l’action citoyenne afin de favoriser l’inclusion sociale des participants ».  
La Maison du Père est un refuge du centre-ville de Montréal accueillant les hommes de plus de 25 ans, sans-
abri. « Refuge »… Ce simple mot prend tout son sens que lorsqu’on le vit, et c’est cette expérience que j’ai envie de partager avec vous à travers cet article.  
La Maison du Père
Arrivée avant Maxime, le médiateur d’idAction de la soirée, je pousse la porte de la Maison où Maurice m’accueille. La lueur du soleil couchant éclaire faiblement la salle d’attente où je m’installe confortablement, comme à la maison, dans un grand siège. Je remarque qu’il y a une odeur propre à cet endroit, une odeur que j’identifie maintenant comme « l’odeur de la Maison ». Un occupant fait la sieste sur sa chaise roulante en attendant le repas, l’autre feuillette, souriant, la presse. On se salue d’un signe de la tête.
 
Maxime arrivé, nous faisons le tour de la salle à manger et de la salle d’activités commune pour convier les gens à participer à notre atelier. Les réactions sont diverses : certains m’accueillent avec un sourire et de la curiosité, promettent de passer; d’autres sont trop fatigués pour interagir alors que certains ne comprennent pas l’objet de l’atelier. Il y a un monsieur avec des béquilles, il dit qu’il n’a pas envie de venir parce que c’est trop dur pour lui de se déplacer d’ici à l’avant du refuge, qu’il préfère rester assis ici. Il vient de se faire opérer du ménisque à l’Hôtel Dieu, après un an d’attente… Il touche du bout du doigt ma cicatrice au poignet. Il vient de Cuba et dit parler quatre langues. Il me dit « T’es jaune » en arabe, on rit, et il sait que je suis vietnamienne. Il me demande quel âge j’ai. Je lui demande de deviner. « Vingt-trois ».
Son ami qui ne comprend pas bien le français mais aimerait participer à la conversation dit « Cincuenta y nueve », on rit encore parce qu’il n’a rien compris à ce que j’ai dit (il pensait que je demandais l’âge de son ami), on finit par s’expliquer en trois langues. L’homme aux béquilles conclut notre entretien : « Perds pas ton sourire et surtout, reviens! ».
 
L’atelier commence. Nous sommes une douzaine de personnes qui ne nous connaissons pas, assises en cercle sur des chaises. Je demande aux participants si ça les dérange que je les enregistre en audio. Normand, le plaisantin, dit que ça ne dérange personne, sauf lui! et qu’il faudrait par conséquent que je coupe l’enregistrement à chaque fois qu’il interviendrait… Les hommes entrent et sortent à leur guise et la discussion prend forme. Je remarque que chacun se sent très à l’aise d’intervenir.
 
J’ai été particulièrement impressionnée par la qualité d’écoute et la convivialité de notre groupe. Chacun était très attentif (sauf un qui dormait et nous faisait rire à cause de ses ronflements!) : on ne se coupait pas la parole, on enrichissait chaque intervention. « L’opinion publique n’est pas monolithique » selon Robin le poète. Chacun a fini par s’approprier une définition de la « doxa vulgus » et de la démocratie « Vive le peuple! » et par se façonner sa propre critique sur les différents médias actuels. Comme dirait Guillermo, «Internet, c’est comme la Bible, tu peux y trouver Dieu ou tu peux aussi y trouver le Diable! »
 
Une discussion animée par un jeu de rôles, où Normand et moi-même étions « Présidents » d’un pays fictif. Lorsque j’ai mis ma tuque pour ressembler à Normand qui en portait une, il a dit : « Je peux aussi enlever la mienne ». C’est tout bête, mais c’est ça la délicatesse.
 
Nous avons abordé la dualité entre objectivité et subjectivité, quand Robin a fini par pointer mon enregistreuse en commentant « C’est ça l’objectivité ». Je leur ai finalement proposé pour conclure l’échange d’écrire chacun de notre côté ce qu’on avait retenu de cette soirée. Que moi-même j’allais écrire quelque chose et qu’on construirait ensemble un texte commun s’ils le souhaitaient. «Les paroles s’envolent, les écrits restent » confirme Michel. « Mais comment on va faire » s’inquiète Normand, « on n’a pas Internet ici ». Je lui réponds qu’il peut prendre un papier et un crayon et que moi, j’allais lui imprimer mon article pour qu’ils puissent tous le lire et le commenter.
 
(C) David Agagnier
 
Cependant, un non-dit subsistait. On venait de passer deux heures à parler d’opinion publique mais la question que j’avais envie de poser à ces hommes est la suivante : « Est-ce que vous, vous sentez écoutés?». La réponse tombe comme un couperet : « Ben ici oui, mais ailleurs, non. ».
 
Michel, Normand B., Andy K., Guillermo Ramirez, Nadih Charchan, Robin Edgar, Jean-Pierre, Sosii, Gilles T., Jonathan Marceau, Boris, Jeremy, Denis, Marc-André et les autres… Autant d’opinions, autant de voix que de noms signés de leur main dans mon carnet.
 
Si la Maison du Père répond principalement aux deux premiers paliers de la pyramide de Maslow, qui sont les besoins physiologiques et de sécurité en fournissant aux itinérants gîte, repas et plus, je crois que le programme idAction répond aux trois autres paliers, qui sont les besoins d’appartenance, d’estime et d’accomplissement de soi, en offrant, par le biais de ces ateliers, l’espace propice pour des moments simples et marquants d’échanges entre êtres sociaux.
 
« Est-ce que vous allez revenir la semaine prochaine? ». Oui, et je suis très curieuse de savoir ce que chacun a écrit.

exeko.org/idaction

Alana, Caroline², James, Clémence, Chloé, Mélanie, Samule, Emmanuelle, Annie, Joel, Edenne, Julie², Alice, Pascal, Sylviane, Loic, Marion², Laura, Robin, Karine, Sonia, Marie Luce, Souhar, Souhel, Emma, Pauline, Guillaume,Kevin², Claudia, Pierre Olivier, Lydie, Lydia, Henri, Aurélien, Emeline, Philippe, Maude, Aurélie, Raymond, Catherine², Elise², Fanny, Gaetan, Laetitia², Marie Claude, Stephen, Toni, Wesly, Yves, Marie Noelle, Sebastien, Marie Pierre, Andréanne, Margot, Ha-Loan, David, François, Marie Eve, Camille, André, Claire, Jonathan, Olivier, Maxime, Roxanne, Stéphanie, Carl, Lili, Zoe, Benjamin, Eleonora, Nawel, Marine, Ricardo...
 
Stéphanie (C) Gaetan Nerincx

 

A eux seuls, ces perles, ces anthropologues, ces vidéastes, ces artistes, ces étudiants, ces constructeurs de voiliers, ces conseillers en emploi, ces français, belges, québécois, ces policiers, ces musiciens, et autant de profils, ont offert depuis le mois de septembre dernier 1100 heures de bénévolat à Exeko, contribuant par la richesse de leurs profils, par la qualité de leurs réflexions, par la pertinence de leurs actions, au développement de l'organisme et de ses projets. 

 

 
Lydia et Sonia (C) Exeko
 
A l'occasion de la semaine de l'Action Bénévole, Exeko souhaite à remercier une fois de plus chacun des bénévoles qui ont rejoint l'équipe pour leur implication. 
 
Emma (C) Exeko

 

Vous êtes fantastiques!

 

 
 
A votre tour, devenez bénévoles!
 

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News