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Chaque semaine, les médiateurs disposent de pistes de réflexions, visuelles et philosophiques, afin de monter sur mesure des ateliers éveillant l'esprit critique et la participation citoyenne de nos participants. Nous vous partageons aujourd'hui les coulisses d'un atelier, depuis sa conception jusqu'à sa mise en oeuvre.

Par Daniel Blémur, médiateur idAction Mobile

L’atelier est structuré comme suit : 3 œuvres, peintures et photographies, sont offertes au regard et à l’analyse des participants, et sujettes à la discussion.

Imprimée en grand format, placardée à un panneau de liège, l’œuvre de Gustave Courbet, « Les casseurs de pierre » (1849), lance la médiation : que voyez-vous ?

Les Casseurs de pierre, Gustave Courbet, 1849

« Des mineurs! » « Ils recherchent de l’argent, non? » « Ils travaillent fort… » Ce tableau a fait scandale lors de sa parution. Étonnant, non? Aujourd’hui ça ne choquerait personne… Mais peux-tu deviner pourquoi? « Je le sais pas… » « Ah ouais, ÇA, ça a fait scandale ? » « Des gens ordinaires… » Oui! Des gens ordinaires, précisément. Courbet a fait scandale en faisant descendre la peinture de son piédestal, en lui faisant peindre autre chose que des rois et des reines, autre chose que des cardinaux et des aristocrates, autre chose que des grands évènements historiques ou bibliques. Sa révolution dans la peinture, c’était de peindre des travailleurs : c’était de dire « les travailleurs aussi sont des sujets dignes d’être peints ». « Eille, intéressant… » « Ouais parce que dans c’temps-là, on peignait juste les ‘grands de ce monde’, mais pas les petits… »

Sur papier glacé cartonné, une photographie d’une gravure sur pierre. Au centre, un homme placé sur un dispositif de torture, le tripalium. Autour, en Espagnol, « Bendito sea el trabajo. Dad gracias al Señor. » (« Béni soit le travail. Rendez grâce au Seigneur. ») Saviez-vous que ce qui est là, cet instrument de torture s’appelait le tripalium, et que « tripalium » est l’origine étymologique du mot travail ? Drôle d’association, non, entre le travail et la torture ?

Le tripalium

Sur le même support, une dernière photographie : l’entrée d’Auschwitz, avec l’inscription « Arbeit macht frei » (« le travail rend libre »). Qu’en pensez-vous? C’est plutôt sinistre non, comme ironie ? Mais en dehors de l’ironie, que pensez-vous de la phrase en tant que telle ? Est-elle vraie ? Et comment combiner cette association travail/liberté avec l’association travail/torture de l’image précédente?

L’atelier a été conçu, d’abord en se référant à la thématique de la semaine proposée par Dorothée, puis en puisant dans des contenus déjà élaborés dans le cadre d’idAction (Courbet avait été utilisé pour des ateliers « Art et changement social » à Listuguj), et enfin en proposant aux bénévoles d’y joindre leurs réfléxions (c’est la bénévole Maxine qui suggère « tripalium », cette origine particulière du mot travail). Cette conception de l’atelier avec les bénévoles permet déjà d’établir une chimie, une ligne commune, une compréhension des objectifs et des pistes thématiques possibles pour la médiation du jour. La confiance va déjà bon train.

Premier arrêt Atwater. Les premiers participants demandent des chaussettes, s’intéressent aux bouquins. « What do you think of this painting ? » Réaction mitigée du participant, d’origine jamaïcaine. Pour lui, ce sont des trucs d’Européens, non susceptibles de l’intéresser. Savais-tu que Courbet avait été un militant socialiste, qui avait notamment été député dans la Commune de Paris, ce grand soulèvement ouvrier et tentative d’auto-organisation ? Non, il ne le savait pas, mais déjà Courbet est un peu moins une affaire de white people, de colonisateurs jugés comme le mal tout court. Peut-être que la culture européenne n’est pas exclusivement une affaire de vainqueurs ?

Dans le métro, un participant croit reconnaître des mineurs du Yukon, me semble-t-il. Pourquoi pas? Auschwitz lui parle beaucoup. « My grandmother was there. » On échange sur les horreurs du nazisme. Mais cette phrase sur le travail, qu’en penses-tu ? « I think it’s true. I think working makes you free, but it is also a form of slavery, or torture. It’s difficult to say. » La philosophie est là, dans cette difficulté, dans cette impossibilité de trancher tout uniment, avec facilité. Pas pour notre prochain participant, par contre, assis dans l’escalier au niveau du métro : « Working makes you free ? I don’t think so. This is freedom right here, what you’re seeing now, that’s freedom. » Ça fait 20 ans qu’il est dans la rue, dans le secteur précisément. Il en a suivi les évolutions, les bouleversements. Est-ce que ça a changé ? « Oh yes, it has changed. » Plus de drogues, plus de violences : le secteur est devenu un peu plus difficile.

 

"Le travail rend libre", Auschwitz

Prochain arrêt, Ste-Catherine. Assis sur le coin, un monsieur est rapidement entouré du musée mobile. Courbet ? Intéressant, mais c’était vraiment d’époque, aujourd’hui ça ne choquerait plus personne. Mais c’est quelque chose de montrer les petits. Le travail ? Il a travaillé longtemps, oui. Ça rend libre ? En quelque sorte, de nos jours, il faut de l’argent pour s’acheter des trucs, et il faut travailler pour en obtenir. Mais lui, ça fait 20 ans (lui aussi!) qu’il est dans la rue, et il se considère beaucoup plus libre qu’à l’époque où il travaillait comme un déchaîné. Il y a beaucoup de jobs de merde, et une job de merde, c’est pas la liberté. Pas mal plus proche de la torture, en fait.

Daniel Blémur (C)Exeko

Arrêt suivant, toujours sur Ste-Catherine. Un monsieur d’origine arabe, en chaise roulante ; il lui manque une jambe. La journée est difficile, il n’a pas trop envie de participer. On lui présente le projet idAction mobile, ses options et disponibilités. « Quand vous voulez monsieur, un livre, un cahier de notes… » « Non merci, pas cette fois, mais peut-être une autre fois… » La sollicitude et le respect témoigné à son égard semble déjà amenuiser la souffrance initialement apparente. Une minute après c’est la rigolade.

En face de la rue, assis devant le AppleStore, un tout jeune homme. Courbet ? Vraiment intéressant! Ça l’allume… Tripalium, origine tortueuse et torturante du mot travail ? « C’est drôle, ça me fait penser à… t’sais là, sur les portes d’entrée des camps de concentration… » Éclat de rire et de joie collectif. Je montre la troisième photo. « Ayoye! Malade! Avouez que j’suis pas pire, hein? J’suis pas pire à faire des liens ? » On acquiesce tous en riant. Son voisin de cellule en prison était allé visiter Auschwitz, et lui avait conté la chose. Ils avaient même décidé de graver la phrase célèbre sur le mur de leur cellule.

Dernier participant, un peu plus loin sur Ste-Catherine. « C’est vraiment intéressant… » La phrase revient à deux ou trois reprises, marquant à chaque fois le plaisir de la découverte. « Eille merci beaucoup, merci beaucoup de venir m’apprendre ces choses-là… » La force vivifiante de l’exercice de l’esprit…

http://exeko.org/idaction-mobile

Par Vincent Gosselin, bénévole sur idAction Mobile

Au moment d’écrire ces lignes, je me rends compte à quel point une prise de note après chaque séance de médiation aurait été utile, car j’ai oublié dans quel état d’esprit je me trouvais en débutant. Quelles étaient mes appréhensions, mes incompréhensions? Je ne m’en rappelle plus. J’ai toutefois des réflexions concernant la réalité des Autochtones dans les rues de Montréal, j’espère qu’elles vous seront utiles! Chaque anecdote contée se termine par une idée censée faire spinner votre mental.

Deux Inuit assis dans le portique d’un établissement fermé calent une bouteille de bière king-size, un Nunavummiut « Y » nouvellement arrivé à Montréal et une Nunavimmiute « X » vivant ici depuis plusieurs années. L’atmosphère est plutôt tendue et Y, en état d’ébriété, insiste avec agressivité pour que nous lui donnions 5 dollars et bouscule fréquemment X. X est accueillante et souriante, nous discutons de tout et rien et nous lui offrons du matériel artistique. Dans notre quotidien, nous avons tendance à ignorer ces personnes, car avant d’établir un contact avec elles, leurs comportements nous semblent antisociaux. Pourtant, on sentait chez Y un fort besoin de sortir de sa carapace, de converser de personne à personne. Mon désir d’apprendre l’inuktitut, un peu d’intérêt pour ses origines et la coordination du travail en équipe avec Daniel et un autre bénévole ont d’abord fait passer cet homme à un mélange de rejet, d’acceptation et d’hésitation. Ultimement, nous avons complètement désamorcé son agressivité. Son regard s’est adouci et il a laissé entendre qu’il aurait préféré être sobre pour entretenir une conversation authentique. Merci les Grands-mamans tricoteuses, je vous accorde une grande partie du crédit. Vos bas de laine en ont réconforté plus d’un!

Un Inuk que nous avons rencontré sait sculpter la pierre à savon, fabriquer des meubles et pratiquer certaines activités traditionnelles de son peuple. Son attitude est amicale, mais l’enfer qu’il vit l’a complètement désillusionné. Il tient à nous rappeler, de temps en temps, qu’il n’est pas naïf : « Tu veux voler notre langue pour nous prendre nos ressources, notre territoire et faire une tonne de fric à notre détriment. » Ouille! Matière à sérieuse réflexion pour chaque parti concerné.

(c) Eric Armet

Un soir de semaine, nous passons à la station de métro Atwater pour socialiser, faire de l’art et philosopher. Toutes les personnes en situation d’itinérance de l’endroit sont éfouèrées en groupes de deux à différents points et on ne sait pas trop s’ils sont amorphes, intoxiqués ou fatigués. Pendant cette nuit, la socialisation est brève et superficielle, on leur offre un café avant de partir. Au même endroit, mais durant une autre semaine, ils viennent nombreux autour de nous, on dessine, on échange et on discute vivement. C’est presque une fête et on se sent particulièrement apprécié. Dans la plupart des cas, s’intéresser à leur langue et à leur culture accélère la prise de contact et on se sent plutôt privilégié.

Pendant cette même journée, une partie de notre médiation s’est déroulée auprès de … policiers! Ils voulaient d’abord nous sermonner sur l’importance de ne pas oublier de déchets par terre, mais Mathieu a habilement détourné la conversation vers la complémentarité des rôles du policier et du médiateur. En fait, la police et le personnel de la STM nous apprécient particulièrement, car en notre présence, les personnes agitées cessent d’intimider les passants et de casser des bouteilles, ils deviennent calmes et on peut leur parler de personne à personne. Vous l’aurez compris, nous ne recourrons à aucune force ni à aucune autorité. J’espère sincèrement que cette complémentarité des rôles se développera et que ce genre d’observation en aidera plusieurs à réaliser que l’usage de la force est faible et de portée limitée.

De toutes ces situations, il ressort clairement que les Inuit de Montréal ont besoin qu’on les reconnaisse comme personnes et en tant que collectivité avec ses valeurs distinctes. À mon avis, cela signifie concrètement que notre société devra leur accorder un espace pour fonctionner exclusivement à leur manière ou presque, dans un cadre qu’ils définiront entre eux. Je crois aussi que cet espace devra être conçu pour court-circuiter les possibles incompatibilités avec notre société.

 

En savoir plus sur idAction Mobile, la Médiation intellectuelle et sur comment devenir bénévole

 

Vendredi passé, nous réunissions pour la première fois dans nos bureaux 9 bénévoles particulièrement actifs sur le terrain aux côtés de nos médiateurs, pour une formation d'initiation à la médiation telle que pratiquée par Exeko, abordant notamment l'énnoncé éthique de l'organisme - la présomption d'égalité des intelligences et des cultures- ainsi que le concept de médiation intellectuelle, développé par Exeko.

Nadia questionne autour de l'ennoncé ethique d'Exeko (c) Exeko

Durant 3h et à travers quelques petites animations créatives et ludiques, Julie, Loic, Serge Yvan, Emma, James, Marine, Nina, Eric et Mélanie ont pu découvrir quelques unes des techniques d'approches utilisées par les médiateurs qu'ils accompagnent souvent à travers les ateliers idAction et sorties idAction Mobile, telles que la rumeur, le flash back, ou encore la traduction simultanée.

Amenés à réfléchir aux forces qu'ils usent déjà sur le terrain mais aussi à celles qu'ils gardent encore en réserve et qui pourraient complémenter celles de leurs co équipiers, les bénévoles ont pu faire connaissance les uns avec les autres, mettre en lumière leurs talents créatifs, sujets de prédilection de réflexion.

Des talents complémentaires (c) Exeko

Ensemble le groupe a pu questionner les spécifités de l'inclusion sociale, en confrontation avec les termes d'intégration ou encore d'insertion, réfléchir aux différentes formes d'itinérance existantes, ainsi qu'aux sphères d'implication et aux possibilités de mixité sociale générées par la médiation intellectuelle et culturelle. Que se passerait-il si nous apprenions tous dès notre plus jeune âge à présumer de l'égalité des intelligences et des cultures de tous? Comment maintenir en place ce postulat, notamment par le regard, le dialogue, la posture?

Speed dating bénévole! (c) Exeko

On devinait sur les visages de nos bénévoles, très éveillés et visiblement intéressés par le sujet, de beaux parallèles avec des situations vécues sur le terrain. Un belle complémentarité entre la théorie et la pratique, qui prennent leur sens lorsque mises en commun. Enfin, nos 9 supers bénévoles ont pu découvrir un peu de l'envers du décor du programme idAction, à travers le cartable des ateliers, sa structure, son utilisation. Une information qui aide à mieux comprendre comment nos médiateurs parviennent à créer de la magie et une alchimie intellectuelle au contact de nos fantastiques participants.

Ambiance studieuse du côté de la médiation intellectuelle (c) Exeko

Une belle séance de partage, que nous souhaitons voir se développer plus souvent, en élargissant notre communauté de pratique à davantage de nos brillants bénévoles!

James et Mélanie se découvrent (c) Exeko

 

Devenez bénévole!  

Vous aussi vous souhaitez en savoir plus sur la pratique de la médiation intellectuelle? Retrouvez Exeko au 82e Congrès de l'ACFAS le 12 mai 2014 ou lors du 5@7 organisé le même jour. Tous les détails ici

Par Marie Nowak, assistante de projet

Il y a un mois tout juste, D’un oeil différent se terminait avec l’activité Couleurs et Brioches. Presque 2000 personnes ont assisté aux différentes activités ! La programmation multidisciplinaire a attiré plus de 1500 personnes à l’Écomusée du Fier Monde et plus de 360 personnes ont participé aux Hors les Murs, une nouveauté cette année!

 

Couleurs et Brioches (c) Rouba Hamadi

Retour sur ces deux semaines d’art mixte et inclusif !

D'un oeil différent 2014, c’était tout d’abord 650 sourires qui ont rempli à ras bord les murs de l'Écomusée ! La Gang à Rambrou, les Bonnimenteurs et Les remixés ont animé cette belle soirée tandis que nos présidents d’honneurs Geneviève Morin-Dupont et Jean-Marie Lapointe ouvraient ces deux semaines en remettant notamment les prix Janine Sutto.

 

(c) Eric Armet

Tout au long de l’événement, les visites guidées ont intéressé petits et grands, écoles du quartier ou public venu de plus loin ! Plusieurs artistes ont co-animé les visites avec les médiatrices et même fait la promotion de l’événement sur différents médias.

Marven Clerveau (c) Carl Archambault 

On se souviendra notamment des activités familiales comme le conte présenté par Sans Oublier Le Sourire traduit en langue des signes en partenariat avec La Bibliothèque Père-Ambroise et quelques jours plus tard de La gang à Rambrou qui jouait un festival de contes haut en couleurs. Les deux activités ont totalisé près de 130 spectateurs !

 

Les ateliers scolaires ont été très populaires, organisés par la Gang à Rambrou, l’AMDI et Sans oublier le Sourire, ils ont rassemblé plus de 100 élèves des écoles du quartier.

 

Cadavre exquis réalisé lors de la journée scolaire de l'AMDI (c) Écomusée du Fier Monde 

Pour cette première année de Hors Les Murs, plus de 360 personnes ont participé aux 5 activités proposées par nos 4 partenaires de réalisation ! Les classes ouvertes aux Muses, la pièce AVALe au Théâtre aux Écuries ou encore l’exposition Les Chroniques du C.A.F.É aux Compagnons de Montréal ont connu un bon succès.

  

Exposition photo Les Chroniques du C.A.F.É par les Compagnons de Montéal (c) Paolo Jean & Manon Lefebvre

Pour cette belle édition, merci à tous nos partenaires : l’Écomusée du fier Monde, Le Support - Fondation de la déficience intellectuelle, la Ville de Montréal, l’Office des personnes handicapées du Québec, le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Merci à nos 31 bénévoles pour leur temps et leur énergie !

Merci à nos merveilleux photographes, bénévoles au comité inclusion, au buffet, à la table de vente d’oeuvres etc.

Merci à tous ceux qui ont soutenu D’un oeil différent par leur présence, leurs mots et leurs sourires, à vous spectateurs avec qui tout a été et sera possible l’an prochain!

Le livre d’or déborde de messages comme :

 

- Je suis toujours partante lorsqu’il s’agit de briser les préjugés et de soutenir la créativité et l’imagination débordante. Vive DOD !!!

- Merci pour cette belle exposition remplie de talents, d’amour et d’optimisme. Bravo à tous les artistes, les organisateurs mais surtout merci de l’amour qui flotte dans cette salle.

-L’expo est extraordinaire ! Ses artistes lumineux et explosifs ont mis du soleil dans ma journée.

Toute l’équipe de D’un oeil différent vous donne rendez-vous en mars prochain !

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral