Pourquoi lit-on ?

Un témoignage de Maggie Kogut

 

Cet été, j’ai eu l’occasion d’assister à quelques ateliers Biblio-libres, notamment ceux qui ont eu lieu au PAS de la rue et dont le but était la création d’un balado ayant pour thème la littérature.

Pourquoi lit-on ? Qu’est-ce qui nous empêche de lire ? Qu’est-ce qu’on lit ? La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? Ce sont les quatre questions qui animaient les discussions tout au long du programme.

crédit photo: Exeko

Travaillant et étudiant dans un contexte académique, je passe mes journées à lire et à écrire, mais je suis entourée de gens qui, comme moi, sont constamment débordés de travaux. Drôlement, on n’a pas généralement le temps de discuter de la littérature entre nous. Pour ma part, je n’exprime presque jamais mon amour pour les livres. Ceux-ci rappelant le travail, lorsqu’on se rejoint pour prendre une petite pause, on préfère parler d’autre chose. Je les adore pourtant ! J’ai donc sauté sur l’occasion de parler de la lecture avec des gens qui se présentent pour faire de même.

À la finale, je n’ai pas souvent pris parole pendant les ateliers, pour diverses raisons. Je suis pas mal gênée, mon accent en français n’aidant pas, mais aussi parce que ce que les participant.es avaient à raconter était d’une telle ampleur et tellement riche que la discussion n’y manquait jamais.

 

C’était tellement une joie d’arriver tous les mercredis matin et entendre tant de belles histoires, des frustrations et des critiques sur la littérature, son rôle dans notre société. Je sortais de ces rencontres avec une abondance de nouvelles façons de concevoir la littérature et avec un esprit plus ouvert et nuancé par rapport aux rôles que la lecture peut jouer dans nos vies.

Pour moi, cette expérience a surtout remis en valeur l’importance d’être à l’écoute de toutes les voix. Passant une grande partie de mon temps dans un environnement où la compétition risque trop souvent de dominer, où qui porte la parole relève souvent d’un choix sélectif encombré de rapports de pouvoir, cela a fait du bien de passer du temps à entendre ceux et celles qui parlaient parce qu’ils et elles en avaient envie et le revendiquaient.

Les choses qu’on apprend ce faisant ! Les traumatismes qu’ont vécus certain.es au sein de nos systèmes scolaires d’hier et d’aujourd’hui ; la valeur qu'a prise la lecture dans la vie d’un monsieur qui s’en est servi pour aider son père à comprendre un livre que ce dernier avait reçu pour Noël ; la passion pour l’astrophysique qu’a cultivée Serge en lisant (à ce sujet voir « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? » de Tiphaine Barrailler) ; la manière dont un autre monsieur lit non seulement les mots, mais la musique et la nature aussi.

Se donner le temps, être à l’écoute de tout.es ceux et celles que nous croisons dans la vie de tous les jours est tellement important et enrichissant. Je suis reconnaissante à l’Exeko d’avoir conçu un espace permettant à ces histoires d’être partagées et de m’avoir laissée participer à ces échanges dynamiques.

 

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

Pourquoi lit-on ?

Un témoignage de Maggie Kogut

 

Cet été, j’ai eu l’occasion d’assister à quelques ateliers Biblio-libres, notamment ceux qui ont eu lieu au PAS de la rue et dont le but était la création d’un balado ayant pour thème la littérature.

Pourquoi lit-on ? Qu’est-ce qui nous empêche de lire ? Qu’est-ce qu’on lit ? La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? Ce sont les quatre questions qui animaient les discussions tout au long du programme.

crédit photo: Exeko

Travaillant et étudiant dans un contexte académique, je passe mes journées à lire et à écrire, mais je suis entourée de gens qui, comme moi, sont constamment débordés de travaux. Drôlement, on n’a pas généralement le temps de discuter de la littérature entre nous. Pour ma part, je n’exprime presque jamais mon amour pour les livres. Ceux-ci rappelant le travail, lorsqu’on se rejoint pour prendre une petite pause, on préfère parler d’autre chose. Je les adore pourtant ! J’ai donc sauté sur l’occasion de parler de la lecture avec des gens qui se présentent pour faire de même.

À la finale, je n’ai pas souvent pris parole pendant les ateliers, pour diverses raisons. Je suis pas mal gênée, mon accent en français n’aidant pas, mais aussi parce que ce que les participant.es avaient à raconter était d’une telle ampleur et tellement riche que la discussion n’y manquait jamais.

 

C’était tellement une joie d’arriver tous les mercredis matin et entendre tant de belles histoires, des frustrations et des critiques sur la littérature, son rôle dans notre société. Je sortais de ces rencontres avec une abondance de nouvelles façons de concevoir la littérature et avec un esprit plus ouvert et nuancé par rapport aux rôles que la lecture peut jouer dans nos vies.

Pour moi, cette expérience a surtout remis en valeur l’importance d’être à l’écoute de toutes les voix. Passant une grande partie de mon temps dans un environnement où la compétition risque trop souvent de dominer, où qui porte la parole relève souvent d’un choix sélectif encombré de rapports de pouvoir, cela a fait du bien de passer du temps à entendre ceux et celles qui parlaient parce qu’ils et elles en avaient envie et le revendiquaient.

Les choses qu’on apprend ce faisant ! Les traumatismes qu’ont vécus certain.es au sein de nos systèmes scolaires d’hier et d’aujourd’hui ; la valeur qu'a prise la lecture dans la vie d’un monsieur qui s’en est servi pour aider son père à comprendre un livre que ce dernier avait reçu pour Noël ; la passion pour l’astrophysique qu’a cultivée Serge en lisant (à ce sujet voir « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? » de Tiphaine Barrailler) ; la manière dont un autre monsieur lit non seulement les mots, mais la musique et la nature aussi.

Se donner le temps, être à l’écoute de tout.es ceux et celles que nous croisons dans la vie de tous les jours est tellement important et enrichissant. Je suis reconnaissante à l’Exeko d’avoir conçu un espace permettant à ces histoires d’être partagées et de m’avoir laissée participer à ces échanges dynamiques.

 

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

Pourquoi lit-on ?

Un témoignage de Maggie Kogut

 

Cet été, j’ai eu l’occasion d’assister à quelques ateliers Biblio-libres, notamment ceux qui ont eu lieu au PAS de la rue et dont le but était la création d’un balado ayant pour thème la littérature.

Pourquoi lit-on ? Qu’est-ce qui nous empêche de lire ? Qu’est-ce qu’on lit ? La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? Ce sont les quatre questions qui animaient les discussions tout au long du programme.

crédit photo: Exeko

Travaillant et étudiant dans un contexte académique, je passe mes journées à lire et à écrire, mais je suis entourée de gens qui, comme moi, sont constamment débordés de travaux. Drôlement, on n’a pas généralement le temps de discuter de la littérature entre nous. Pour ma part, je n’exprime presque jamais mon amour pour les livres. Ceux-ci rappelant le travail, lorsqu’on se rejoint pour prendre une petite pause, on préfère parler d’autre chose. Je les adore pourtant ! J’ai donc sauté sur l’occasion de parler de la lecture avec des gens qui se présentent pour faire de même.

À la finale, je n’ai pas souvent pris parole pendant les ateliers, pour diverses raisons. Je suis pas mal gênée, mon accent en français n’aidant pas, mais aussi parce que ce que les participant.es avaient à raconter était d’une telle ampleur et tellement riche que la discussion n’y manquait jamais.

 

C’était tellement une joie d’arriver tous les mercredis matin et entendre tant de belles histoires, des frustrations et des critiques sur la littérature, son rôle dans notre société. Je sortais de ces rencontres avec une abondance de nouvelles façons de concevoir la littérature et avec un esprit plus ouvert et nuancé par rapport aux rôles que la lecture peut jouer dans nos vies.

Pour moi, cette expérience a surtout remis en valeur l’importance d’être à l’écoute de toutes les voix. Passant une grande partie de mon temps dans un environnement où la compétition risque trop souvent de dominer, où qui porte la parole relève souvent d’un choix sélectif encombré de rapports de pouvoir, cela a fait du bien de passer du temps à entendre ceux et celles qui parlaient parce qu’ils et elles en avaient envie et le revendiquaient.

Les choses qu’on apprend ce faisant ! Les traumatismes qu’ont vécus certain.es au sein de nos systèmes scolaires d’hier et d’aujourd’hui ; la valeur qu'a prise la lecture dans la vie d’un monsieur qui s’en est servi pour aider son père à comprendre un livre que ce dernier avait reçu pour Noël ; la passion pour l’astrophysique qu’a cultivée Serge en lisant (à ce sujet voir « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? » de Tiphaine Barrailler) ; la manière dont un autre monsieur lit non seulement les mots, mais la musique et la nature aussi.

Se donner le temps, être à l’écoute de tout.es ceux et celles que nous croisons dans la vie de tous les jours est tellement important et enrichissant. Je suis reconnaissante à l’Exeko d’avoir conçu un espace permettant à ces histoires d’être partagées et de m’avoir laissée participer à ces échanges dynamiques.

 

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

«La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre?»

Un témoignage de Tiphaine Barrailler, médiatrice pour le programme Biblio-Libre

 

« À moins d’avoir une organisation comme nous autres, ce qu’on fait ici, je vois pas comment rencontrer quelqu’un sur la lecture. Que je sois à la bibliothèque, que je sois dans le métro, la personne qui lit un livre, admettons, sur les planètes, je m’en vais pas lui sacrer une claque dans le dos « hey! À quelle planète tu es rendu? ». La personne elle me répondra pas. La personne qui lit elle est rendue sur la planète Pluton – pas Crypton, la planète de superman, Pluton – elle me répondra pas ça. Éventuellement, pour rencontrer des gens, il faut pouvoir faire des organisations comme vous autres. Sinon, oubliez-ça. » Serge, spécialiste de l’astrophysique rencontré dans le cadre des ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, tire son savoir des documentaires de la BANQ, niveau 2, rayon 523.

En répondant à la question « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre? », il nous livre à quels besoins, selon lui, répondent nos activités. Serge ne nous a certainement pas attendu pour être instruit, ni passionné. Ce qu’il semble en revanche trouver avec Exeko, c’est l’opportunité de partager son savoir, d’apprendre de ceux des autres, et de se mettre à l’épreuve de leurs réflexions. Les ateliers Biblio-Libre sont les seuls, dit-il, auxquels Serge participera cet été au PAS de la rue. Présent du début à la fin, il est d’une aide précieuse pour la médiation, et nourrit la réflexion collective de ses points de vue qui ouvrent et élargissent les perspectives communes. Certes on lit de littérature, mais Serge nous rappelle qu’on lit plein d’autres choses, pour des raisons tout à fait utilitaires et légitimes : on lit pour faire une recette de cuisine, ou une notice pour monter un mobilier. Il recentre la compréhension de la lecture, dans une conception plus ouverte. Certes grâce à la généralisation de la scolarisation, la lecture est de plus en plus à la portée de tous.te.s. Serge nous rappelle toutefois qu’il n’en a pas toujours été de même, et qu’il fut un temps où on privilégiait le travail à l’instruction des enfants. Ces personnes allée au primaire par intermittence et drop out du secondaire n’étaient pas stupides faute de savoir lire, elles ont développé leur intelligence par d’autres moyens. Lorsque Présence-Absence, un participant portant la voix des métaphysiciens du temps de Thomas d’Aquin, se lance dans une analyse spéculative, Serge lui propose obstinément et patiemment de sortir un des nombreux livres de son sac et d’en lire le titre. Présence-Absence, en hommage au domaine de spécialisation de Serge, sort un livre écrit par Jeff Foster, qu’il décrit comme un « astrophysicien qui a tout lâché ». Serge s’y plonge et nous lit le sommaire, constatant la multiplicité des thématiques. L’échange se poursuit.

Voici, à travers l’esquisse du portrait de Serge, quelques moments choisis des ateliers au PAS de la rue. Y être aurait permis de l’apprécier pleinement, mais j’espère que ces quelques lignes fournissent un aperçu, une petite fenêtre sur les moments de plaisir que nous y avons vécu.

 

Alors que se terminent les ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, de surprenants portraits littéraires à plusieurs voix prennent vie à l’Accueil Bonneau. Du côté de l’Auberge Madeleine, les femmes prolongent chaque lundi l’exploration créative de multiples genres littéraires, du roman historique aux correspondances littéraires, tout en mettant à l’épreuve de ces genres leur vision du monde et d’elles-mêmes. À suivre sur notre blog !

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

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En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News