Qu’est-ce que l’identité ?

Qu’est-ce que l’identité ?

Bonjour, 

Cette fois-ci, je vous écris sur un sujet dont nous avons discuté et même débattu dans les deux derniers ateliers d’Exeko.

Qu’est-ce que l’identité ?

Dès le départ, je ne suis pas d’accord avec les deux chargé.es de l’atelier ainsi que les participant.es présent.es. 

L’identité d’une personne ne devrait inclure seulement que ce qui figure sur son passeport ou son permis de conduire. Ce qui nous définit physiquement : âge, taille, sexe.

Nous pourrions y rajouter nos racines. Exemple : frères, soeurs, père, mère. Mais le reste ne demeure que des qualificatifs. Exemples : gentil, compétent, habile, sociable, etc.

Ce que Mathieu et Valérie ont écrit sur le tableau n’était que ce que nous croyons être l’identité personnelle, car, selon moi, tout ce qui vient après l’identité physique n’est que l’accumulation de ce que l’on nous a appris. 

Soit par nos parents : être poli, respectueux, partager, participer, etc. Soit par la vie, nos professeurs, nos amis, nos voisins, nos amoureux, la communauté. Des personnes qui nous ont aidé à cheminer à travers chaque étape : enfance, adolescence, vie d’adulte. C’est notre personnalité qui évolue et non notre identité.

Moi je serai toujours, à part mon apparence physique, le même porteur d’ADN qu’au début de ma vie et, comme mes parents et ancêtres, j’en laisse à chaque génération ou descendance. Mais heureusement, dans mon cas, je suis le dernier de ma lignée.

C’est mon opinion et ma vision de l’identité, mais la vôtre peut diverger de la mienne, soit que la personnalité peut faire partie de l’identité. Dans ce cas, je me demande pourquoi nous agissons différemment avec nos amis, nos connaissances de travail, notre famille. Se peut-il que notre personnalité serve à protéger notre identité ?

Dans ce cas, qui sommes-nous et le savons-nous nous-mêmes ?

Gilles Lamarche

 

Représentation de l'identité par Gilles 

Représentation de l'identité par Gilles

 

 

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

    

 

Nouveaux arrivants en deux versions

Nouveaux arrivants en deux versions - Par Gille Lamarche

Bonjour, mon nom est Gilles Lamarche.

J’ai promis à Mme Valérie Richard d’écrire sur le sujet d’un projet que nous bâtissons depuis quelques mois avec des nouveaux arrivants.

À la suite de nos ateliers sur le sujet, j’ai rencontré et écouté deux personnes qui ont immigrées, une brigadière scolaire et un préposé aux bénéficiaires.

Première version – la leur (sans divulguer leurs noms)

D’abord, une dame, jeune quarantaine, originaire de la Belgique, petit pays situé entre la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Elle est arrivée au Québec il y a huit ans avec son mari et ses deux enfants. Son départ de la Belgique est dû au climat politique et social inadéquat pour élever sa famille. À leur arrivée au Québec, ils ont été dirigés vers Longueuil, une ville et des quartiers qui ne leur convenaient pas à cause du peu de contact avec leurs voisins. Ils déménagent sur le Plateau Mont-Royal au bout d’un an où l’adaptation est presque immédiate. Les enfants n’ont eu aucune difficulté. De son côté, elle a trouvé l’hiver dur au début, mais surtout les pluies printanières et automnales qu’elle trouve très désagréables et même insupportables. 

L’autre personne vient de Beyrouth au Liban, près de la mer méditerranée. Pays dévasté par les guerres. Il a d’ailleurs connu l’armée. Il est musulman et sa mère demeure toujours à Beyrouth. Arrivé il y a une treizaine d’années, il ne veut pas trop parler de ses débuts même si maintenant les jours sont meilleurs. Il soutient toujours sa mère et communique avec elle au Liban par internet.

Deuxième version : que représente un nouvel arrivant pour moi ?

Je me considère moi-même comme un nouvel arrivant ayant dû changer de quartier, de ville et d’école plus de 19 fois en 17 ans. Je les admire et je les comprends les nouveaux arrivants car l’adaptation n’est pas toujours évidente. Ils doivent laisser derrière eux parents et amis et rebâtir leurs valeurs sans offusquer les nôtres dans une nouvelle vie qui leur est presque inconnue. Bravo pour leur courage !

Gilles Lamarche.

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

   

Nouveaux arrivants en deux versions

Nouveaux arrivants en deux versions - Par Gille Lamarche

Bonjour, mon nom est Gilles Lamarche.

J’ai promis à Mme Valérie Richard d’écrire sur le sujet d’un projet que nous bâtissons depuis quelques mois avec des nouveaux arrivants.

À la suite de nos ateliers sur le sujet, j’ai rencontré et écouté deux personnes qui ont immigrées, une brigadière scolaire et un préposé aux bénéficiaires.

Première version – la leur (sans divulguer leurs noms)

D’abord, une dame, jeune quarantaine, originaire de la Belgique, petit pays situé entre la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Elle est arrivée au Québec il y a huit ans avec son mari et ses deux enfants. Son départ de la Belgique est dû au climat politique et social inadéquat pour élever sa famille. À leur arrivée au Québec, ils ont été dirigés vers Longueuil, une ville et des quartiers qui ne leur convenaient pas à cause du peu de contact avec leurs voisins. Ils déménagent sur le Plateau Mont-Royal au bout d’un an où l’adaptation est presque immédiate. Les enfants n’ont eu aucune difficulté. De son côté, elle a trouvé l’hiver dur au début, mais surtout les pluies printanières et automnales qu’elle trouve très désagréables et même insupportables. 

L’autre personne vient de Beyrouth au Liban, près de la mer méditerranée. Pays dévasté par les guerres. Il a d’ailleurs connu l’armée. Il est musulman et sa mère demeure toujours à Beyrouth. Arrivé il y a une treizaine d’années, il ne veut pas trop parler de ses débuts même si maintenant les jours sont meilleurs. Il soutient toujours sa mère et communique avec elle au Liban par internet.

Deuxième version : que représente un nouvel arrivant pour moi ?

Je me considère moi-même comme un nouvel arrivant ayant dû changer de quartier, de ville et d’école plus de 19 fois en 17 ans. Je les admire et je les comprends les nouveaux arrivants car l’adaptation n’est pas toujours évidente. Ils doivent laisser derrière eux parents et amis et rebâtir leurs valeurs sans offusquer les nôtres dans une nouvelle vie qui leur est presque inconnue. Bravo pour leur courage !

Gilles Lamarche.

 

 

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Nouveaux arrivants en deux versions

Nouveaux arrivants en deux versions - Par Gille Lamarche

Bonjour, mon nom est Gilles Lamarche.

J’ai promis à Mme Valérie Richard d’écrire sur le sujet d’un projet que nous bâtissons depuis quelques mois avec des nouveaux arrivants.

À la suite de nos ateliers sur le sujet, j’ai rencontré et écouté deux personnes qui ont immigrées, une brigadière scolaire et un préposé aux bénéficiaires.

Première version – la leur (sans divulguer leurs noms)

D’abord, une dame, jeune quarantaine, originaire de la Belgique, petit pays situé entre la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Elle est arrivée au Québec il y a huit ans avec son mari et ses deux enfants. Son départ de la Belgique est dû au climat politique et social inadéquat pour élever sa famille. À leur arrivée au Québec, ils ont été dirigés vers Longueuil, une ville et des quartiers qui ne leur convenaient pas à cause du peu de contact avec leurs voisins. Ils déménagent sur le Plateau Mont-Royal au bout d’un an où l’adaptation est presque immédiate. Les enfants n’ont eu aucune difficulté. De son côté, elle a trouvé l’hiver dur au début, mais surtout les pluies printanières et automnales qu’elle trouve très désagréables et même insupportables. 

L’autre personne vient de Beyrouth au Liban, près de la mer méditerranée. Pays dévasté par les guerres. Il a d’ailleurs connu l’armée. Il est musulman et sa mère demeure toujours à Beyrouth. Arrivé il y a une treizaine d’années, il ne veut pas trop parler de ses débuts même si maintenant les jours sont meilleurs. Il soutient toujours sa mère et communique avec elle au Liban par internet.

Deuxième version : que représente un nouvel arrivant pour moi ?

Je me considère moi-même comme un nouvel arrivant ayant dû changer de quartier, de ville et d’école plus de 19 fois en 17 ans. Je les admire et je les comprends les nouveaux arrivants car l’adaptation n’est pas toujours évidente. Ils doivent laisser derrière eux parents et amis et rebâtir leurs valeurs sans offusquer les nôtres dans une nouvelle vie qui leur est presque inconnue. Bravo pour leur courage !

Gilles Lamarche.

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

   

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
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    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News