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Mikaël Theimer

Retranscription du témoignage de Charles-Eric Lavéry lors du lancement de idAction Mobile 2.0, chargé de projet à l'Itinéraire, bénévole et partenaire d'Exeko. Un gros merci à toi Charles-Eric pour ce partage et surtout de faire partie de notre communauté depuis toutes ces années...

" En fait un peu partout on a tendance à hiérarchiser les intelligences dans notre société, à hiérarchiser les connaissances et on le voit même à l’Itinéraire où c’est des gens qui prennent la parole mais autrement qui n’auraient pas la chance de prendre la parole dans les médias et même à la limite dans la vie. Dans la rue personne ne leurs demande [aux personnes vivant une situation d'itinérance ou à risque d'itinérance] simplement si ça va bien, personne ne leurs demande le chemin, personne ne leurs demande rien.

Si il n’y avait pas Exeko et son projet de caravane culturelle idAction Mobile, si il n’y avait pas l’Itinéraire, ces personnes-là n’auraient pas la chance de s’exprimer, d’avoir une voix. C’est pour ça que cette présomption-là [la présomption d’égalité des intelligences] je la trouve très importante parce que tout le monde est sur un pied d’égalité et à mon sens c’est ce que ça devrait être, on devrait tous être sur un pied d’égalité en tant qu’être humain et ne pas avoir d’étiquettes ou de préjugés. 

La version 2 de idAction Mobile, lors de son lancement (cred)Robin Beninca pour Exeko

 

J’ai eu la chance de grandir dans une famille qui valorise beaucoup la culture, ma mère a travaillé dans une bibliothèque pendant 35 ans, mon père était un artiste multi-disciplinaire, j’étais dans un milieu un peu aisé, peut-être que des gens vont dire que ça ne permet pas de connaître la précarité des gens qui vivent dans la rue, qui ont des problématiques très fondamentale de logement, d’alimentation que lorsqu’on vit dans notre maison on ne comprend pas nécessairement ces problématiques. Pourtant ça nous permet de comprendre aussi la valeur de cette culture-là, ce qu’elle nous apporte en tant qu’être humain. Ça m’a beaucoup interpellé, au-delà de l’alimentation, au-delà du logement, quand on parle de l'itinérance c’est très rare qu’on regarde d’autre chose que ces problématiques pourtant notre besoin de culture, de nourriture pour l’esprit il est là et tout aussi essentiel."

Nous remercions la Fondation J.Armand Bombardier et la Fondation Jeunes en Tête qui nous permettent, grâce à leurs soutien à notre mission, de déployer cette posture éthique qu'est la présomption d'égalité des intelligences et de la partager avec les participant.e.s à nos projets, nos bénévoles, nos partenaires, collaborateurs et collaboratrices.

 

Nous remercions également la Fondation Charles Cusson pour son soutien qui nous a permis de compléter le financement de la toute nouvelle idAction Mobile qui continuera, chaque semaine, à Montréal, de distribuer sa nouriture pour l'esprit. 

 

             

(c)Exeko

Cela faisait un long moment qu’Exeko n’avait pas foulé les routes du Québec en temps automnal. Cette année deux équipes ont traversé le parc Lavérendrye en plein mois d’octobre, accueillies par les feuillus et les conifères qui faisaient tout un festival de couleurs d’air frais. 

La première équipe s’est arrêtée au Lac Simon… pour une 6ième année… pour approximativement 10 collaborations en tout et partout au cours des années. Pour une troisième fois en 2 ans c’est dans la classe de Theresa Maranda que se pose l’équipe composée de Kena, Tiphaine et Jani. Au menu, une expédition des ateliers, des quizz, des compétitions de dictionnaires et des ateliers sur l’identité avec un groupe en formation professionnelle.  Encore une fois, Raconte- moi ta langue a créé prétextes et rencontres autour de la langue et de la culture. 

Premières neiges à Val d'or
premières neiges à Val d'or (c)Exeko

Une grande joie cette année pour les équipes, celle de Lac Simon et Val d’Or se sont croisées pour se raconter leur projet respectif et se donner de l’énergie pour continuer dans le cas du Lac Simon ou pour commencer l’aventure pour Alessia et Daniel qui se sont dirigés pour deux semaines vers le Centre d’Amitié Autochtone de Val d’Or, pour donner des ateliers idAction de développement de la pensée critique, d’analyse sociale et de participation citoyenne aux jeunes adultes du programme de développement de compétences, Odabi. L’équipe y est accueillie chaleureusement par le Centre d’Amitié Autochtone et logée, à leur grand plaisir à Kinawit, site culturel et traditionnel, de la communauté autochtone de Val d’Or. C’est avec joie que nous retrouvons notre grand allié et ami Étienne Gignac qui met la main à la pâte, partageant sa passion et ses connaissances du milieu. 

En plein atelier avec Fred Péloquin (c)Exeko

Le projet avec les jeunes d’Odabi se déroule tranquillement, on se rencontre, on se parle, on apprend à se comprendre, on se raconte, on s’exprime, on prend position et on se surprend de plus en plus à revendiquer sa place dans l’espace, dans la salle et puis dans la discussion. Ce sont deux cerveaux qui réfléchissent la pratique depuis longue date qui se rencontrent afin pour la première fois dans le duo, Alessia et Daniel. La médiation intellectuelle en mouvement et en animation d’Alessia s’allie à la mémoire, au récit et la philosophie de Daniel. 

Les deux équipes en Abitibi en même temps, ont eu la chance d’apercevoir les premiers flocons de neige avant les gens de la grande métropole. Maintenant  de retour à Montréal, les valises à peine déposées, on en remplit de nouvelles en prévision du départ à Wemotaci pour un idAction de 3 semaines. À bord, Alessia, Frédéric et Jani, iront joindre leurs forces à celles de Clode Jalette, pour une 3ième année, afin de développer et penser des espaces d’expression et de prises de décision par, pour et avec les jeunes de la communauté. 

Cet automne se fait sous le signe de la collaboration et toute l’équipe tient à remercier tout particulièrement les partenaires terrain qui sont les pierres angulaires de nos actions et qui rendent le tout possible.  Chacun de ces projets n’aurait pas lieu sans le support de nos allié.e.s qui suivent et appuient les projets autochtones depuis plusieurs années. 

Nous tenons à remercier le Secrétariat à la Jeunesse qui soutient l'ensemble de nos projets autochtones ainsi que la Fondation Marcelle et Jean Coutu et Telus Rimouski pour leur appui de longue date à notre programme Trickster en communauté. 

 

Francesca Ferrari

Un témoignage de Maggie Kogut

 

Cet été, j’ai eu l’occasion d’assister à quelques ateliers Biblio-libres, notamment ceux qui ont eu lieu au PAS de la rue et dont le but était la création d’un balado ayant pour thème la littérature.

Pourquoi lit-on ? Qu’est-ce qui nous empêche de lire ? Qu’est-ce qu’on lit ? La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? Ce sont les quatre questions qui animaient les discussions tout au long du programme.

crédit photo: Exeko

Travaillant et étudiant dans un contexte académique, je passe mes journées à lire et à écrire, mais je suis entourée de gens qui, comme moi, sont constamment débordés de travaux. Drôlement, on n’a pas généralement le temps de discuter de la littérature entre nous. Pour ma part, je n’exprime presque jamais mon amour pour les livres. Ceux-ci rappelant le travail, lorsqu’on se rejoint pour prendre une petite pause, on préfère parler d’autre chose. Je les adore pourtant ! J’ai donc sauté sur l’occasion de parler de la lecture avec des gens qui se présentent pour faire de même.

À la finale, je n’ai pas souvent pris parole pendant les ateliers, pour diverses raisons. Je suis pas mal gênée, mon accent en français n’aidant pas, mais aussi parce que ce que les participant.es avaient à raconter était d’une telle ampleur et tellement riche que la discussion n’y manquait jamais.

 

C’était tellement une joie d’arriver tous les mercredis matin et entendre tant de belles histoires, des frustrations et des critiques sur la littérature, son rôle dans notre société. Je sortais de ces rencontres avec une abondance de nouvelles façons de concevoir la littérature et avec un esprit plus ouvert et nuancé par rapport aux rôles que la lecture peut jouer dans nos vies.

Pour moi, cette expérience a surtout remis en valeur l’importance d’être à l’écoute de toutes les voix. Passant une grande partie de mon temps dans un environnement où la compétition risque trop souvent de dominer, où qui porte la parole relève souvent d’un choix sélectif encombré de rapports de pouvoir, cela a fait du bien de passer du temps à entendre ceux et celles qui parlaient parce qu’ils et elles en avaient envie et le revendiquaient.

Les choses qu’on apprend ce faisant ! Les traumatismes qu’ont vécus certain.es au sein de nos systèmes scolaires d’hier et d’aujourd’hui ; la valeur qu'a prise la lecture dans la vie d’un monsieur qui s’en est servi pour aider son père à comprendre un livre que ce dernier avait reçu pour Noël ; la passion pour l’astrophysique qu’a cultivée Serge en lisant (à ce sujet voir « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre ? » de Tiphaine Barrailler) ; la manière dont un autre monsieur lit non seulement les mots, mais la musique et la nature aussi.

Se donner le temps, être à l’écoute de tout.es ceux et celles que nous croisons dans la vie de tous les jours est tellement important et enrichissant. Je suis reconnaissante à l’Exeko d’avoir conçu un espace permettant à ces histoires d’être partagées et de m’avoir laissée participer à ces échanges dynamiques.

 

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

Mikaël Theimer

Un témoignage de Tiphaine Barrailler, médiatrice pour le programme Biblio-Libre

 

« À moins d’avoir une organisation comme nous autres, ce qu’on fait ici, je vois pas comment rencontrer quelqu’un sur la lecture. Que je sois à la bibliothèque, que je sois dans le métro, la personne qui lit un livre, admettons, sur les planètes, je m’en vais pas lui sacrer une claque dans le dos « hey! À quelle planète tu es rendu? ». La personne elle me répondra pas. La personne qui lit elle est rendue sur la planète Pluton – pas Crypton, la planète de superman, Pluton – elle me répondra pas ça. Éventuellement, pour rencontrer des gens, il faut pouvoir faire des organisations comme vous autres. Sinon, oubliez-ça. » Serge, spécialiste de l’astrophysique rencontré dans le cadre des ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, tire son savoir des documentaires de la BANQ, niveau 2, rayon 523.

En répondant à la question « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre? », il nous livre à quels besoins, selon lui, répondent nos activités. Serge ne nous a certainement pas attendu pour être instruit, ni passionné. Ce qu’il semble en revanche trouver avec Exeko, c’est l’opportunité de partager son savoir, d’apprendre de ceux des autres, et de se mettre à l’épreuve de leurs réflexions. Les ateliers Biblio-Libre sont les seuls, dit-il, auxquels Serge participera cet été au PAS de la rue. Présent du début à la fin, il est d’une aide précieuse pour la médiation, et nourrit la réflexion collective de ses points de vue qui ouvrent et élargissent les perspectives communes. Certes on lit de littérature, mais Serge nous rappelle qu’on lit plein d’autres choses, pour des raisons tout à fait utilitaires et légitimes : on lit pour faire une recette de cuisine, ou une notice pour monter un mobilier. Il recentre la compréhension de la lecture, dans une conception plus ouverte. Certes grâce à la généralisation de la scolarisation, la lecture est de plus en plus à la portée de tous.te.s. Serge nous rappelle toutefois qu’il n’en a pas toujours été de même, et qu’il fut un temps où on privilégiait le travail à l’instruction des enfants. Ces personnes allée au primaire par intermittence et drop out du secondaire n’étaient pas stupides faute de savoir lire, elles ont développé leur intelligence par d’autres moyens. Lorsque Présence-Absence, un participant portant la voix des métaphysiciens du temps de Thomas d’Aquin, se lance dans une analyse spéculative, Serge lui propose obstinément et patiemment de sortir un des nombreux livres de son sac et d’en lire le titre. Présence-Absence, en hommage au domaine de spécialisation de Serge, sort un livre écrit par Jeff Foster, qu’il décrit comme un « astrophysicien qui a tout lâché ». Serge s’y plonge et nous lit le sommaire, constatant la multiplicité des thématiques. L’échange se poursuit.

Voici, à travers l’esquisse du portrait de Serge, quelques moments choisis des ateliers au PAS de la rue. Y être aurait permis de l’apprécier pleinement, mais j’espère que ces quelques lignes fournissent un aperçu, une petite fenêtre sur les moments de plaisir que nous y avons vécu.

 

Alors que se terminent les ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, de surprenants portraits littéraires à plusieurs voix prennent vie à l’Accueil Bonneau. Du côté de l’Auberge Madeleine, les femmes prolongent chaque lundi l’exploration créative de multiples genres littéraires, du roman historique aux correspondances littéraires, tout en mettant à l’épreuve de ces genres leur vision du monde et d’elles-mêmes. À suivre sur notre blog !

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral