Le Poète de rue

Ce soir-là, notre caravane philosophique a peu roulé. Nous étions pourtant en mai, les belles soirées commençaient à poindre le bout de leur nez, le temps était idéal pour vaquer de parc en parc et rejoindre ceux et celles qui les habitent et les animent. Mais ce soir, la camionnette était bien où elle était. Elle a senti que sa place était au milieu de cette ruelle qui longe l’entrée de la Old Brewery Mission (OBM).

Au départ, ce ne devait être qu’un arrêt minute. Il s’agissait de déposer 3 cartons de livres, distribuer quelques verres de Kombucha puis repartir illico presto. Mais les participants d’OBM sont arrivés par dizaine de tous côtés, la bouche remplie de mots et d’histoires. Feutres, crayons, feuilles à dessin, carnets d’écriture, ce que nous leur donnions ils le transformaient en matière à penser et à créer. Sous nos yeux, ce sont des morceaux de leurs vies qu’ils nous ont peints, ce sont leurs pensées en action que nous avons vu se dessiner petit bout par petit bout.

(c) Audrey-Lise Mallet

Et c’est au milieu de cette effervescence générale, parmi ces cerveaux en ébullition, qu’il est apparu. Une cerise sur le gâteau déjà bien gourmand de cette sortie IdAction Mobile. Sourire aux lèvres, une tulipe jaune dans la poche extérieure de son sac, c’était un poète de la rue, un homme-chat à sept vies. Il nous a raconté ses voyages autour du monde, son amour pour la ville et à quel point il aime en prendre soin. Il nous a partagé sa passion pour la pensée bouddhique, matérialisée par un petit livre de maximes dont il ne se sépare jamais. Le cœur au bord des lèvres, il nous en a lu ses aphorismes préférés avant de nous bombarder de sa poésie personnelle. C’était beau. Il est finalement reparti aussi discrètement qu’il est arrivé, comme s’il n’avait jamais vraiment était là.

La plus belle expérience idAction Mobile qu’il m’ait été donné de vivre jusqu’à présent. Pour la première fois, j’ai vu ces esprits brillants devant lesquels je suis longtemps passé sans jamais m’arrêter. J’ai constaté que ce sont ces esprits vigoureux qui donnent une âme à ce que nous pouvons déshumaniser sans nous en rendre compte. Et Exeko donne la possibilité à chacun.e de partir à la rencontre de ces êtres invisibles qui peuplent notre quotidien. Pour qu’ils et elles nous parlent des travers et des beautés de leur monde.

(c) Audrey-Lise Mallet

 

Ce projet est rendu possible en partie grâce au soutien de Jean Légaré. Merci à eux !

Aventures Tricksteresques de l'été

Autrice: Jani Greffe-Belanger

Cela faisait longtemps que les équipes Trickster n’avaient pas mis le nez dehors en période estival, voyageant souvent dans les communautés durant les saisons froides. Cet été pas une, ni deux, mais bien trois communautés ont été visitées dans le cadre de deux programmes différents.

L’équipe, composée d’Alessia et Josiane, a lancé le bal avec Val D’Or ce qui sonnait la fin de Raconte-moi ta langue 2016-2017 après avoir rencontré trois autres communautés (Nutashkuan, Lac Simon et Waswanipi). C’est au Centre d’Amitié Autochtone que les ateliers ont eu lieu donnant naissance à une magnifique toile, une présentation théâtrale devant public et, une nouvelle amitié entre Exeko et cet organisme. En plus des belles rencontres avec l’équipe et avec Minonik, une instructrice de langue inspirante, le projet se termine sur un « à bientôt » qui laisse présager beaucoup d’autres moments magiques à venir à Val D’Or.

(c) Exeko

Pendant ce temps, à Opitciwan, une équipe suivait de quelques jours le départ vers Val D’Or et c’est après beaucoup d’heures de voiture, dont 3h30 sur une route forestière que Kena et Jani rencontrent pour la première fois la communauté qui se trouve aux abords du Réserve Gouin. Cette fois, c’est avec le programme Les Jeunes s’Engagent que nous venons créer et réfléchir avec les jeunes. Après deux semaines d’ateliers et d’expéditions dans les lieux préférés des jeunes, nous présentons à la Maison des Jeunes le résultat du travail, un court métrage et une vidéo d’interviews sur l’avenir et la place de la jeunesse dans la communauté. Les moins de 35 ans représentant 75% de la communauté, la réflexion et le partage d’opinion fût bien accueillis

Ce projet est suivi de près par un autre dans le cadre de Les Jeunes s’Engagent, mais cette fois-ci à Mingan, avec Alessia et Jani. Ce n’est pas la première fois que Trickster passe un moment là-bas, mais une première expérience en été. L’équipe est accueillie à la Maison des Jeunes d’Ekuanitshit et rapidement les jeunes et intervenantes de l’espace nous partagent le désir de parler du territoire qui selon eux regroupe en soit les thèmes de la langue, la communauté, l’identité et la culture. GoPro, ateliers de médiation intellectuelle et poésie en main nous passons deux semaines à découvrir leur territoire et à le mettre en images, en mots et en interviews. Encore une fois, deux vidéos sont présentées à la fin du projet, mettant en images et sons tout ce processus parcouru par les jeunes.

(c) Josiane Proteau pour Exeko

En tout plus d’une centaine de jeunes ont participé de près ou de loin aux projets. Plus de 150 heures en ateliers ont été réalisées en majorité à l’extérieur, dans le bois, près des rivières, lacs ou le fleuve. C’est un tout nouveau format qui fut exploré et les équipes reviennent avec de nouveaux apprentissages en poche, mais surtout encore une fois, le cœur rempli de souvenirs et de sourires.

L’automne est paisible pour quelques semaines, mais sous peu nous retournons dans 5 autres communautés pour un Raconte-moi ta langue version 2, afin de pousser les réflexions entamées l’an passé et aussi nourrir encore plus cette banque d’outils développée au côté des instructrices.eurs de langues et culture. À l’agenda, des retours dans certaines communautés, mais aussi des rencontres avec de nouvelles. L’année s’annonce aussi riche de rencontre que celle derrière nous. C’est à suivre!

(c) Josiane Proteau pour Exeko

 

Ce projet est rendu possible en partie grâce au soutien du Secrétariat aux affaires autochtones. Merci à eux !

 

Aventures Tricksteresques de l'été

Autrice: Jani Greffe-Belanger

Cela faisait longtemps que les équipes Trickster n’avaient pas mis le nez dehors en période estival, voyageant souvent dans les communautés durant les saisons froides. Cet été pas une, ni deux, mais bien trois communautés ont été visitées dans le cadre de deux programmes différents.

L’équipe, composée d’Alessia et Josiane, a lancé le bal avec Val D’Or ce qui sonnait la fin de Raconte-moi ta langue 2016-2017 après avoir rencontré trois autres communautés (Nutashkuan, Lac Simon et Waswanipi). C’est au Centre d’Amitié Autochtone que les ateliers ont eu lieu donnant naissance à une magnifique toile, une présentation théâtrale devant public et, une nouvelle amitié entre Exeko et cet organisme. En plus des belles rencontres avec l’équipe et avec Minonik, une instructrice de langue inspirante, le projet se termine sur un « à bientôt » qui laisse présager beaucoup d’autres moments magiques à venir à Val D’Or.

(c) Exeko

Pendant ce temps, à Opitciwan, une équipe suivait de quelques jours le départ vers Val D’Or et c’est après beaucoup d’heures de voiture, dont 3h30 sur une route forestière que Kena et Jani rencontrent pour la première fois la communauté qui se trouve aux abords du Réserve Gouin. Cette fois, c’est avec le programme Les Jeunes s’Engagent que nous venons créer et réfléchir avec les jeunes. Après deux semaines d’ateliers et d’expéditions dans les lieux préférés des jeunes, nous présentons à la Maison des Jeunes le résultat du travail, un court métrage et une vidéo d’interviews sur l’avenir et la place de la jeunesse dans la communauté. Les moins de 35 ans représentant 75% de la communauté, la réflexion et le partage d’opinion fût bien accueillis

Ce projet est suivi de près par un autre dans le cadre de Les Jeunes s’Engagent, mais cette fois-ci à Mingan, avec Alessia et Jani. Ce n’est pas la première fois que Trickster passe un moment là-bas, mais une première expérience en été. L’équipe est accueillie à la Maison des Jeunes d’Ekuanitshit et rapidement les jeunes et intervenantes de l’espace nous partagent le désir de parler du territoire qui selon eux regroupe en soit les thèmes de la langue, la communauté, l’identité et la culture. GoPro, ateliers de médiation intellectuelle et poésie en main nous passons deux semaines à découvrir leur territoire et à le mettre en images, en mots et en interviews. Encore une fois, deux vidéos sont présentées à la fin du projet, mettant en images et sons tout ce processus parcouru par les jeunes.

(c) Josiane Proteau pour Exeko

En tout plus d’une centaine de jeunes ont participé de près ou de loin aux projets. Plus de 150 heures en ateliers ont été réalisées en majorité à l’extérieur, dans le bois, près des rivières, lacs ou le fleuve. C’est un tout nouveau format qui fut exploré et les équipes reviennent avec de nouveaux apprentissages en poche, mais surtout encore une fois, le cœur rempli de souvenirs et de sourires.

L’automne est paisible pour quelques semaines, mais sous peu nous retournons dans 5 autres communautés pour un Raconte-moi ta langue version 2, afin de pousser les réflexions entamées l’an passé et aussi nourrir encore plus cette banque d’outils développée au côté des instructrices.eurs de langues et culture. À l’agenda, des retours dans certaines communautés, mais aussi des rencontres avec de nouvelles. L’année s’annonce aussi riche de rencontre que celle derrière nous. C’est à suivre!

(c) Josiane Proteau pour Exeko

 

Ce projet est rendu possible en partie grâce au soutien du Secrétariat aux affaires autochtones. Merci à eux !

 

Aventures Tricksteresques de l'été

Autrice: Jani Greffe-Belanger

Cela faisait longtemps que les équipes Trickster n’avaient pas mis le nez dehors en période estival, voyageant souvent dans les communautés durant les saisons froides. Cet été pas une, ni deux, mais bien trois communautés ont été visitées dans le cadre de deux programmes différents.

L’équipe, composée d’Alessia et Josiane, a lancé le bal avec Val D’Or ce qui sonnait la fin de Raconte-moi ta langue 2016-2017 après avoir rencontré trois autres communautés (Nutashkuan, Lac Simon et Waswanipi). C’est au Centre d’Amitié Autochtone que les ateliers ont eu lieu donnant naissance à une magnifique toile, une présentation théâtrale devant public et, une nouvelle amitié entre Exeko et cet organisme. En plus des belles rencontres avec l’équipe et avec Minonik, une instructrice de langue inspirante, le projet se termine sur un « à bientôt » qui laisse présager beaucoup d’autres moments magiques à venir à Val D’Or.

(c) Exeko

Pendant ce temps, à Opitciwan, une équipe suivait de quelques jours le départ vers Val D’Or et c’est après beaucoup d’heures de voiture, dont 3h30 sur une route forestière que Kena et Jani rencontrent pour la première fois la communauté qui se trouve aux abords du Réserve Gouin. Cette fois, c’est avec le programme Les Jeunes s’Engagent que nous venons créer et réfléchir avec les jeunes. Après deux semaines d’ateliers et d’expéditions dans les lieux préférés des jeunes, nous présentons à la Maison des Jeunes le résultat du travail, un court métrage et une vidéo d’interviews sur l’avenir et la place de la jeunesse dans la communauté. Les moins de 35 ans représentant 75% de la communauté, la réflexion et le partage d’opinion fût bien accueillis

Ce projet est suivi de près par un autre dans le cadre de Les Jeunes s’Engagent, mais cette fois-ci à Mingan, avec Alessia et Jani. Ce n’est pas la première fois que Trickster passe un moment là-bas, mais une première expérience en été. L’équipe est accueillie à la Maison des Jeunes d’Ekuanitshit et rapidement les jeunes et intervenantes de l’espace nous partagent le désir de parler du territoire qui selon eux regroupe en soit les thèmes de la langue, la communauté, l’identité et la culture. GoPro, ateliers de médiation intellectuelle et poésie en main nous passons deux semaines à découvrir leur territoire et à le mettre en images, en mots et en interviews. Encore une fois, deux vidéos sont présentées à la fin du projet, mettant en images et sons tout ce processus parcouru par les jeunes.

(c) Josiane Proteau pour Exeko

En tout plus d’une centaine de jeunes ont participé de près ou de loin aux projets. Plus de 150 heures en ateliers ont été réalisées en majorité à l’extérieur, dans le bois, près des rivières, lacs ou le fleuve. C’est un tout nouveau format qui fut exploré et les équipes reviennent avec de nouveaux apprentissages en poche, mais surtout encore une fois, le cœur rempli de souvenirs et de sourires.

L’automne est paisible pour quelques semaines, mais sous peu nous retournons dans 5 autres communautés pour un Raconte-moi ta langue version 2, afin de pousser les réflexions entamées l’an passé et aussi nourrir encore plus cette banque d’outils développée au côté des instructrices.eurs de langues et culture. À l’agenda, des retours dans certaines communautés, mais aussi des rencontres avec de nouvelles. L’année s’annonce aussi riche de rencontre que celle derrière nous. C’est à suivre!

(c) Josiane Proteau pour Exeko

 

Ce projet est rendu possible en partie grâce au soutien du Secrétariat aux affaires autochtones. Merci à eux !

 

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En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News