Rassembler nos forces pour un avenir prometteur

Par Marie-Paule Grimaldi, Médiatrice

Si Exeko en était à sa quatrième collaboration avec le Club des Petits Déjeuners, la nouveauté était au rendez-vous pour tous dans cette aventure pionnière: pour la première fois, le Camp de Leadership était dédié uniquement à des jeunes des Premières Nations. En provenance d’une vingtaine de communautés de sept nations à travers le Québec, 43 jeunes, de 10 à 14 ans ont été accueillis à Quyon, au Club des Voyageurs Tim Horton, par une équipe déterminée à valoriser leur potentiel de leaders positifs et à leur faire passer un séjour inoubliable. Cette promesse silencieuse (et tenue) était dans le cœur de tous les partenaires impliqués, particulièrement la Commission de la santé et de services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador, la Fondation Nouveaux Sentiers et le Conseil en Éducation des Premières Nations.

Un an de travail a précédé cet événement, afin d’arrimer la vision et les objectifs du camp, une préparation à laquelle Exeko a participé, fort de notre expérience en communauté à travers le programme idAction dédié aux jeunes citoyens marginalisés, mais surtout grâce à Trickster qui rejoint des jeunes du même âge. Il fallait s’assurer que la réalité autochtone soit comprise par tous les partenaires, et que le programme des activités soit culturellement adapté et aussi sensible aux parcours parfois difficiles de ces jeunes tous liés d’une manière ou d’une autre à la CSSSPNQL. L’équipe fut constituée d’intervenants de diverses provenances, allochtones et autochtones, des animateurs et accompagnatrices expérimentées du Club et de la Fondation Nouveaux Sentiers, des intervenants de la CSSSPNQL et des Centres d’amitiés, et trois animateurs d’Exeko, les médiateurs Maxime Goulet-Langlois et Marie-Paule Grimaldi, ainsi que l’artiste-intervenant Maxime Larose, co-fondateur du programme Trickster. Tout ce beau monde si fébrile à l’idée de rencontrer les enfants étaient sous la direction de Cathia Riopel du Club des Petits Déjeuners et de Karine Awashish de la CSSSPNQL, toutes deux incroyablement et passionnément dévouées à la cause des jeunes.

© Exeko

Animé en français et en anglais, ce camp innovateur présentait de nombreux défis. L’équipe était prête, mais l’épanouissement des jeunes et le sentiment de communauté créé en 6 petits jours ont certainement transformé les espoirs initiaux en certitudes et confiance. Confiance envers les jeunes, résilients, allumés et généreux – ils ont beaucoup à offrir au futur. Certitude que l’énergie et le temps investis en eux afin de favoriser leur développement nous permet de les voir rayonner fiers de leur identité et prêts à réaliser leurs rêves. Pour des cercles de parole en fin de soirée, Karine Awashish avait choisi le thème du passage pour accompagner ces jeunes en pleine transformation, et l’aventure du camp fut une grande traversée, tant pour eux que pour l’équipe.

En 6 petits jours, nous sommes passés de la timidité et d’une fermeture aux éclats de joie, aux confidences, aux larmes du départ, nous sommes passés de la peur à la solidarité dans cette communauté spontanée et métissée. Les jeunes en ont profité pour découvrir et partager les distinctions entre les nations (du territoire innu de Pakuashipi de la Basse Côte-Nord à celui anishnabe de Lac-Simon en Abitibi, il y a de la place pour la différence!), améliorer l’apprentissage du français, de l’anglais ou de leur langue maternelle, démontrer leurs savoir-faire et leurs talents, et laisser éclore leur potentiel de leaders. Afin de les encourager et de les inspirer, ils ont aussi reçu la visite de deux figures actuelles importantes : le Dr Stanley Vollant, premier chirurgien autochtone du Québec, et le rappeur Samian. Le premier est venu à pied vers eux à travers le projet Innu Meshkenu, le deuxième en leur offrant son dernier album Enfant de la Terre avec ses paroles essentielles et ses rythmes envoûtants, très populaire auprès de tous. Chacun témoignait de son propre parcours afin d’encourager les jeunes à se réaliser, à croire en leur rêve, et à prendre soin d’eux et de leur feu intérieur.

 

© Exeko

Si l’intensité du contexte s’est moins prêtée à la médiation intellectuelle, Maxime et Marie-Paule ont tout de même pu faire jaillir quelques étincelles de la réflexion dans un atelier sur le leadership qui a permis d’établir quelques grandes lignes du concept mais peut-être surtout de le questionner. Qu’est-ce qu’un leader? Est-ce qu’un leader peut être à la fois positif et négatif? Est-ce que chaque personne peut faire preuve de leadership? Des questions comme autant de semences pour accompagner les jeunes dans le regard qu’ils posent sur le monde et eux-mêmes. Toutefois, l’ensemble du camp convenait mieux à l’approche Trickster qui stimule à la fois l’expression, la confiance en soi et l’engagement à travers divers jeux et exercices théâtraux. L’expertise de Maxime Larose avec les communautés autochtones a été déterminante tout au long du séjour, dans le respect offert, la compréhension des codes culturels et la foi en la capacité de dépassement et d’accomplissement de chacun, et ce, dans les rires et l’amusement.

Tout en offrant un environnement sécuritaire et bienveillant aux jeunes qui leur permettait de vivre des jours dans une belle insouciance, cette expérience a tenté de contribuer à les forger pour prendre leur place dans les lendemains qui les attendent. Si l’équipe d’Exeko a pu être à la fois un soutient aux différents acteurs en présence et un point de jonction flexible dans la rencontre de diverses réalités, nous n’avons été qu’une partie d’une mobilisation hors de l’ordinaire envers les jeunes. Leur épanouissement fut émouvant et les liens qui ont été créés perdurent. D’une manière ou d’une autre, ils joueront tous un rôle plus tard dans leur communauté, et nous pouvons tous ensemble contribuer à l’émergence de ces leaders nécessaires aux Premières Nations et à l’ensemble de la société. Des Camp de Leadership, il en faut plus!

Découvrez le Camp en images ici:

 

 

Une vidéo réalisée par Tewekan Vision.

exeko.org/trickster

Rassembler nos forces pour un avenir prometteur

Par Marie-Paule Grimaldi, Médiatrice

Si Exeko en était à sa quatrième collaboration avec le Club des Petits Déjeuners, la nouveauté était au rendez-vous pour tous dans cette aventure pionnière: pour la première fois, le Camp de Leadership était dédié uniquement à des jeunes des Premières Nations. En provenance d’une vingtaine de communautés de sept nations à travers le Québec, 43 jeunes, de 10 à 14 ans ont été accueillis à Quyon, au Club des Voyageurs Tim Horton, par une équipe déterminée à valoriser leur potentiel de leaders positifs et à leur faire passer un séjour inoubliable. Cette promesse silencieuse (et tenue) était dans le cœur de tous les partenaires impliqués, particulièrement la Commission de la santé et de services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador, la Fondation Nouveaux Sentiers et le Conseil en Éducation des Premières Nations.

Un an de travail a précédé cet événement, afin d’arrimer la vision et les objectifs du camp, une préparation à laquelle Exeko a participé, fort de notre expérience en communauté à travers le programme idAction dédié aux jeunes citoyens marginalisés, mais surtout grâce à Trickster qui rejoint des jeunes du même âge. Il fallait s’assurer que la réalité autochtone soit comprise par tous les partenaires, et que le programme des activités soit culturellement adapté et aussi sensible aux parcours parfois difficiles de ces jeunes tous liés d’une manière ou d’une autre à la CSSSPNQL. L’équipe fut constituée d’intervenants de diverses provenances, allochtones et autochtones, des animateurs et accompagnatrices expérimentées du Club et de la Fondation Nouveaux Sentiers, des intervenants de la CSSSPNQL et des Centres d’amitiés, et trois animateurs d’Exeko, les médiateurs Maxime Goulet-Langlois et Marie-Paule Grimaldi, ainsi que l’artiste-intervenant Maxime Larose, co-fondateur du programme Trickster. Tout ce beau monde si fébrile à l’idée de rencontrer les enfants étaient sous la direction de Cathia Riopel du Club des Petits Déjeuners et de Karine Awashish de la CSSSPNQL, toutes deux incroyablement et passionnément dévouées à la cause des jeunes.

© Exeko

Animé en français et en anglais, ce camp innovateur présentait de nombreux défis. L’équipe était prête, mais l’épanouissement des jeunes et le sentiment de communauté créé en 6 petits jours ont certainement transformé les espoirs initiaux en certitudes et confiance. Confiance envers les jeunes, résilients, allumés et généreux – ils ont beaucoup à offrir au futur. Certitude que l’énergie et le temps investis en eux afin de favoriser leur développement nous permet de les voir rayonner fiers de leur identité et prêts à réaliser leurs rêves. Pour des cercles de parole en fin de soirée, Karine Awashish avait choisi le thème du passage pour accompagner ces jeunes en pleine transformation, et l’aventure du camp fut une grande traversée, tant pour eux que pour l’équipe.

En 6 petits jours, nous sommes passés de la timidité et d’une fermeture aux éclats de joie, aux confidences, aux larmes du départ, nous sommes passés de la peur à la solidarité dans cette communauté spontanée et métissée. Les jeunes en ont profité pour découvrir et partager les distinctions entre les nations (du territoire innu de Pakuashipi de la Basse Côte-Nord à celui anishnabe de Lac-Simon en Abitibi, il y a de la place pour la différence!), améliorer l’apprentissage du français, de l’anglais ou de leur langue maternelle, démontrer leurs savoir-faire et leurs talents, et laisser éclore leur potentiel de leaders. Afin de les encourager et de les inspirer, ils ont aussi reçu la visite de deux figures actuelles importantes : le Dr Stanley Vollant, premier chirurgien autochtone du Québec, et le rappeur Samian. Le premier est venu à pied vers eux à travers le projet Innu Meshkenu, le deuxième en leur offrant son dernier album Enfant de la Terre avec ses paroles essentielles et ses rythmes envoûtants, très populaire auprès de tous. Chacun témoignait de son propre parcours afin d’encourager les jeunes à se réaliser, à croire en leur rêve, et à prendre soin d’eux et de leur feu intérieur.

 

© Exeko

Si l’intensité du contexte s’est moins prêtée à la médiation intellectuelle, Maxime et Marie-Paule ont tout de même pu faire jaillir quelques étincelles de la réflexion dans un atelier sur le leadership qui a permis d’établir quelques grandes lignes du concept mais peut-être surtout de le questionner. Qu’est-ce qu’un leader? Est-ce qu’un leader peut être à la fois positif et négatif? Est-ce que chaque personne peut faire preuve de leadership? Des questions comme autant de semences pour accompagner les jeunes dans le regard qu’ils posent sur le monde et eux-mêmes. Toutefois, l’ensemble du camp convenait mieux à l’approche Trickster qui stimule à la fois l’expression, la confiance en soi et l’engagement à travers divers jeux et exercices théâtraux. L’expertise de Maxime Larose avec les communautés autochtones a été déterminante tout au long du séjour, dans le respect offert, la compréhension des codes culturels et la foi en la capacité de dépassement et d’accomplissement de chacun, et ce, dans les rires et l’amusement.

Tout en offrant un environnement sécuritaire et bienveillant aux jeunes qui leur permettait de vivre des jours dans une belle insouciance, cette expérience a tenté de contribuer à les forger pour prendre leur place dans les lendemains qui les attendent. Si l’équipe d’Exeko a pu être à la fois un soutient aux différents acteurs en présence et un point de jonction flexible dans la rencontre de diverses réalités, nous n’avons été qu’une partie d’une mobilisation hors de l’ordinaire envers les jeunes. Leur épanouissement fut émouvant et les liens qui ont été créés perdurent. D’une manière ou d’une autre, ils joueront tous un rôle plus tard dans leur communauté, et nous pouvons tous ensemble contribuer à l’émergence de ces leaders nécessaires aux Premières Nations et à l’ensemble de la société. Des Camp de Leadership, il en faut plus!

Découvrez le Camp en images ici:

 

 

Une vidéo réalisée par Tewekan Vision.

exeko.org/trickster

La Nuit des Sans-Abris

Par Jani Greffe Bélanger, médiatrice
 

Par une première nuit froide d’octobre, l’équipe féminine d’Exeko arrive au Square Philips, camp de départ de la Nuit des Sans-Abris.

 

Alexandra, Alessia et Jani stationnent rapidement notre caravane culturelle et intellectuelle idAction Mobile à proximité de celle de Médecins du Monde, nos compagnons de marche pour la soirée.

© Exeko

Le Square est déjà grandement animé, de la nourriture est distribuée, des organismes et des participants offrent les pancartes qu’ils ont confectionnées pour la marche et d’autres se préparent à une nuit humide, mais haute en couleurs.La foule restera juste assez longtemps à cette base pour mobiliser des personnes afin de marcher, regarder le spectacle de gumboot et manger un peu, avant de partir sur Ste-Catherine vers le quartier latin.

© Exeko

La caravane de Médecins du Monde et idAaction Mobile ferment la marche, juste à la suite de quelques membres des Buffalo Hat Singers et d’autres drummers du PAQ. Entre slogans et cris de joie, on entend le tambour de la troupe et les voix de ces chanteurs autochtones s’élever dans la foule, rappelant que l’itinérance est aussi un enjeu présent dans la communauté autochtone de Montréal.

La marche se termine sur St-Denis entre Ste-Catherine et Ontario où les participants s’installeront pour passer la nuit. Aussitôt stationnée, la caravane se fait entourer d’habitués, de bénévoles venus nous dire bonjour et de curieux. Crayons à la main, Carl, un bénévole, venu danser le gumboot pour l’événement, s’approprie une des activités qui consiste à écrire, sur la caravane, ce que nous voulons dans cette société en tant que citoyens. Rapidement, le devant d’idAction Mobile est recouvert de revendications allant de « accessibilité à des services de soins en santé mentale » à « plus de bélugas !!! » Pendant ce temps, les trois médiatrices sur place ont déjà investi l’espace à grands coups de craies, en répandant des livres et du matériel créatif sur le trottoir et dans la rue. C’est ainsi qu'en plein milieu de l’espace nait une scène où chaque passant qui ose mettre le pied dessus se verra offrir le droit de crier dans un porte voix tout ce qu’il a envie de partager.

© Exeko

Au fil de la soirée, nous entendrons des cris, des slogans, des revendications, des poèmes, des textes engagés et des blagues. La scène est en continuelle évolution, puisque dessinée au sol. Mario, artiste connu du projet, mettra son talent de dessinateur au profit de cette action créatrice et spontanée.

Les Buffalo Hats Singers et leurs comparses s’approcheront de l’équipe de médiation pour leur offrir une dernière chanson. C’est alors que Denis Coderre se joint aux chanteurs qui acceptent de partager ce moment avec lui. Les membres du groupe sont ravis et amusés de voir le maire tenter de les suivre. Tradition voulant, tout le monde est bienvenu autour du tambour.

© Exeko

La caravane quittera le camp de nuit vers 10h30 sous la musique envoûtante de Bernard Adamus qui malgré le temps froid et humide faisait danser les participants. Encore une fois, la Nuit des Sans-abris fût un franc succès où les échanges, les rencontres et la création étaient au rendez-vous.

exeko.org/idaction-mobile

La Nuit des Sans-Abris

Par Jani Greffe Bélanger, médiatrice
 

Par une première nuit froide d’octobre, l’équipe féminine d’Exeko arrive au Square Philips, camp de départ de la Nuit des Sans-Abris.

 

Alexandra, Alessia et Jani stationnent rapidement notre caravane culturelle et intellectuelle idAction Mobile à proximité de celle de Médecins du Monde, nos compagnons de marche pour la soirée.

© Exeko

Le Square est déjà grandement animé, de la nourriture est distribuée, des organismes et des participants offrent les pancartes qu’ils ont confectionnées pour la marche et d’autres se préparent à une nuit humide, mais haute en couleurs.La foule restera juste assez longtemps à cette base pour mobiliser des personnes afin de marcher, regarder le spectacle de gumboot et manger un peu, avant de partir sur Ste-Catherine vers le quartier latin.

© Exeko

La caravane de Médecins du Monde et idAaction Mobile ferment la marche, juste à la suite de quelques membres des Buffalo Hat Singers et d’autres drummers du PAQ. Entre slogans et cris de joie, on entend le tambour de la troupe et les voix de ces chanteurs autochtones s’élever dans la foule, rappelant que l’itinérance est aussi un enjeu présent dans la communauté autochtone de Montréal.

La marche se termine sur St-Denis entre Ste-Catherine et Ontario où les participants s’installeront pour passer la nuit. Aussitôt stationnée, la caravane se fait entourer d’habitués, de bénévoles venus nous dire bonjour et de curieux. Crayons à la main, Carl, un bénévole, venu danser le gumboot pour l’événement, s’approprie une des activités qui consiste à écrire, sur la caravane, ce que nous voulons dans cette société en tant que citoyens. Rapidement, le devant d’idAction Mobile est recouvert de revendications allant de « accessibilité à des services de soins en santé mentale » à « plus de bélugas !!! » Pendant ce temps, les trois médiatrices sur place ont déjà investi l’espace à grands coups de craies, en répandant des livres et du matériel créatif sur le trottoir et dans la rue. C’est ainsi qu'en plein milieu de l’espace nait une scène où chaque passant qui ose mettre le pied dessus se verra offrir le droit de crier dans un porte voix tout ce qu’il a envie de partager.

© Exeko

Au fil de la soirée, nous entendrons des cris, des slogans, des revendications, des poèmes, des textes engagés et des blagues. La scène est en continuelle évolution, puisque dessinée au sol. Mario, artiste connu du projet, mettra son talent de dessinateur au profit de cette action créatrice et spontanée.

Les Buffalo Hats Singers et leurs comparses s’approcheront de l’équipe de médiation pour leur offrir une dernière chanson. C’est alors que Denis Coderre se joint aux chanteurs qui acceptent de partager ce moment avec lui. Les membres du groupe sont ravis et amusés de voir le maire tenter de les suivre. Tradition voulant, tout le monde est bienvenu autour du tambour.

© Exeko

La caravane quittera le camp de nuit vers 10h30 sous la musique envoûtante de Bernard Adamus qui malgré le temps froid et humide faisait danser les participants. Encore une fois, la Nuit des Sans-abris fût un franc succès où les échanges, les rencontres et la création étaient au rendez-vous.

exeko.org/idaction-mobile

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En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News