[FERMÉ] Appel de candidature autochtone au conseil d'administration

Les réalités entourant les populations autochtones en milieu urbain comme en communautés sont parmi les enjeux prioritaires adressés par Exeko. C’est à ce titre que l’organisation a développé et déployé depuis 10 ans un ensemble de programmes et projets culturellement adaptés et innovants en milieu autochtone, soit plus 75 projets complétés dans 17 communautés majoritairement au Québec, 8 nations et plus de 3000 participant(e)s.

Notre conseil d’administration, outre ses fonctions morale et légale, a pour principaux mandats et défis, de nourrir et statuer les orientations et choix stratégiques, développer la viabilité et les capacités financières et organisationnelles, ainsi que de développer le positionnement de l’organisme et d’en être ambassadeur.

Qui plus est, notre organisation souhaite profondément renforcer la participation autochtone à son leadership et sa gouvernance. C’est à ce titre que nous sommes actuellement à la recherche d’un ou une nouvel(le) administrateur(trice) autochtone voulant contribuer de façon significative à relever ces défis.

Date limite de soumission des candidatures début aout 2016.

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Le printemps des résidences artistiques

Photo : Kate Ter Haar Texte de : Sofia Ramos

Ce printemps, Exeko a le plaisir d’accompagner quatre artistes montréalaises dans le cadre du programme “Métissages Urbains”. Ayant pour mission de faire de Montréal une ville plus inclusive via la mixité sociale, ce programme permet la rencontre de la médiation intellectuelle et la création artistique. Ainsi, la pensée critique et/ou philosophique se joint à l’acte créatif, ce dernier étant partagé par des personnes en situation ou à risque d’exclusion sociale, ainsi que par les citoyen.ne.s, passant.e.s ou engagé.e.s. Nous remercions l’Arrondissement Ville-Marie pour son appui aux résidences de Patsy Van Roost et Alexandra Pastena.

Quand le non-dit devient visible...

Marie-Pierre Gadoua © Marie-Pierre Gadoua @Exeko

Topoésie est un projet artistique de Marie-Claude de Souza, poète nomade à la recherche des “lieux-dits”, des lieux surnommés par leurs usagers contemporains qui par leur nom, témoignent de la créativité, la culture et les habitudes des citoyens s’appropriant l’espace public qu’ils habitent. En cartographiant ces lieux-dits, Marie-Claude rend visible l’environnement symbolique qui nous entoure et qui est en constante métamorphose. À bord de la caravane idAction mobile, Marie-Claude et Marie-Pierre Gadoua, médiateure d’Exeko, cherchent des histoires de rue qui utilisent un vocabulaire géoréférencé à même de révéler un autre regard ainsi qu’une autre expérience de la ville de Montréal.

« On s'est fait raconter les Blocs des Foufs (il y a définitivement 2 lieux distincts qui furent nommés ainsi), le Parc des Foufs, la Dalle (1-2-3), le Squelette, le Château, le Squat de l'Église, le Project, le Tunnel… Autant de lieux que de toponymes et cultures underground, de mémoires, d'histoires, et de mélancolie heureuse à l'évocation d'une jeunesse folle et un peu sauvage. On m'a entre autres raconté "la fois où Me Mom and Morgentaler avait fait un show gratis au Parc Berri"... J'imagine le tableau ! »

- Marie-Pierre Gadoua

Depuis la fin avril et jusqu’à la mi-juin, Marie-Claude et Marie-Pierre vont cartographier les lieux-dits, reconstruisant ainsi un autre imaginaire de la ville.

Une ville inclusive où les trottoirs rendent hommage

​© Patsy Van Roost @Exeko

Dans une même perspective d’appropriation de l’espace public, Patsy Van Roost aussi connue comme la Fée du Mile-End, propose de cultiver l’amitié et la tendresse qui habitent déjà les rues de Montréal. À l’aide de phrases imprimés au pochoir dans l’espace public, les participant.e.s peuvent se rendre hommage via des messages qui marquent (temporairement) un territoire avec les histoires et les liens qui les unissent. Pendant le mois de mai, les trottoirs, les bancs, les murs de l’espace public deviennent ainsi un médium d’expression pour chaque individu qui souhaite offrir une pensée à un être aimé.

« Daniel, la première chose qu'il m'a dit c'est qu'il est autochtone, et puis il m'a demandé une craie et il s'est penché pour écrire. Il aime la vie, il s'y accroche... malgré tout. Ses yeux étaient tout plein d'eau quand, après l'avoir remercié pour l'ouverture de son coeur, il m'a dit « J'avais une fenêtre sur mon coeur. Je l'ai enlevée et j'ai mis une porte patio à la place ! ». Merci pour ces rencontres privilégiées Exeko ! »

- Patsy Van Roost

Un champ de 1000 roses éclore cet été

​© Maïlis Burgaud @Exeko

Après un long chemin rempli de belles et diverses rencontres, Alexandra Pastena, accompagnée par des médiateur.e.s et des bénévoles d’Exeko depuis février, s’apprête à finir une cueillette de 1000 roses faites à la main par les participant.e.s ! Le projet Roses s’agit donc d’une oeuvre collective où chaque participant.e crée sa propre rose, qui devient par la suite un objet de réflexion sur sa signification en tant que symbole à travers les cultures, ou sur sa relation à la condition de la femme au travers ces différentes cultures. C’est pourquoi ce champ de roses porte aussi une pensée particulière pour les femmes autochtones disparues au Canada. Le champ va fleurir cet été dans l’espace public, restez attentifs !

Murale sonore

​© Sofia Ramos @Exeko

Finalement, Isabelle Anguita dirige la co-création d’une murale de 8 pieds x 8 pieds, un assemblage de 81 petits panneaux en bois dont l’ensemble représente une “courtepointe de la paix”. Ornée d’une étoile à 8 branches, cette oeuvre est un hybride de la culture des premières nations, la culture québécoise et celle des nouveaux arrivants. La murale se veut donc un échange en symbole de paix, un échange qui souligne l’importance de l’héritage de la culture autochtone et affirme sa place dans la culture contemporaine du Québec. Chaque participant.e est donc créateur d’un des 81 panneaux, où le processus créatif du choix des couleurs, des images et des mots encouragent la discussion sur ce que la paix pourrait signifier pour chacun.e d’entre elles et eux. La murale sera accompagnée d’un volet sonore avec le mot choisi en signe de paix par chaque participant.e. L’échange entre le savoir autochtone et allochtone est encouragé, comme la prise de conscience de la proximité et de l’hybridité de nos cultures diverses, capable d’engendrer une reconnaissance culturelle et intellectuelle de chaque individu de notre société. Comme un.e participant.e l’a exprimé :

“You make us do something, it’s elevating, it’s what I needed at this point in my life”

La murale, dont la production a débuté avec le mois de mai, sera dévoilée le 21 juin dans un lieu qui sera annoncé prochainement...on a hâte !

Citoyen.ne.s de Montréal, soyez donc attentifs dans les rues ! Vous pourriez être à même de devenir des co-créateur.e.s d’un de ces quatre projets qui oeuvrent pour une ville plus inclusive, créative et réflexive !  

Merci à la Ville de Montréal qui soutient les projets Métissages Urbains 2016.

 

" C’est la vie d’être Innu, notre vie pour être Innu, la vie d’un voyage "

Crédit photo : © Jani Greffe Bélanger @Exeko Texte de : Bruno Gagnon

Pour la troisième année, le programme Trickster propose des ateliers de théâtre et de cirque dans la belle communauté innue de Mingan.

‘’ Je me réveille un beau matin sous la tente de mes ancêtres. Je vois un loup et mon cœur bat plus vite que le vent. ’’

En arrivant à Mingan sur la Côte-nord, la Maison de la Culture Innue nous accueille, pleine de promesses et de trésors culturels à partager. C’est autour d’un thé avec Rita Mestokosho que nous discutons du concept de transmission des savoirs. Elle-même écrivaine et poète reconnu, elle nous propose de stimuler la créativité des jeunes de la communauté sous forme d’un atelier d’écriture.

Rita nous présente alors Manon Nolin, une autre force tranquille de la communauté qui va publier un livre au mois de mai. C’est elle qui nous a guidés dans l’écriture lors d’un atelier riche en idées et qui a inspiré les jeunes à inventer une histoire propre à eux. Quelques extraits :  

‘’ Je suis allée à Nutshimit dans le bois, Nunushum est venu, il m’a enseigné ce que les Innus faisaient avant. ’’

 

‘’ Un pas de mocassin, sur la route du Teuikan, me chante les traces de mon grand-père. Petit fruit, petite baie, suis la route du boréal. Du Caribou, qui s’élance sur le lichen. ’’

 

‘’ C’est la vie d’être Innu, notre vie pour être Innu, la vie d’un voyage. ’’

 

‘’ À contre-courant, la mission est claire, l’eau est claire, et le poisson est habile. La force de l’eau nous transforme, et l’eau glisse sur ma peau. Mais parfois, pour un instant, je me laisse porter, et je vais là où la rivière me mène. Dans le sens du courant, parfois on va plus loin. ’’

 

‘’ Je suis né sur le territoire de mes ancêtres, à la recherche des traces de mes ancêtres. Je voudrais être vieux, et avoir voyagé avec eux. ’’  

À l’heure où on parle des problèmes rencontrés par les Premières-Nations presque quotidiennement dans les médias, il est important de dire qu’il y a aussi beaucoup de gens inspirants et forts dans les communautés. Ils ont une vie au quotidien, un humour fou et des langues vivantes. Leurs initiatives, leurs connaissances et leur fierté pour leur milieu montre le chemin pour l’avenir.  

Le programme Trickster est soutenu par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Fondation Québec Jeunes.

Comme quoi le n’importe quoi peut parfois être libérateur...

Crédit photo: © Joëlle Sarrailh et Annick Davignon

 

[...]celui qui a écrit en plein centre: je veux vivre ma vie au maximum ! Je ne pourrais pas expliquer pourquoi cette phrase écrite m’a spécialement touchée, mais elle était là, entouré de colle or brillante ! - Annick Davignon

 

Bourses Art, philo et communautés: Improvisation Libre, les premiers pas d'un projet.

 

Entretien avec Annick Davignon et Joëlle Sarrailh, étudiantes à l’Université Laval en philosophie pour enfant et à l’Université de Montréal en théâtre, récipiendaires de la bourse CSQ en Art, philo et communautés, suite à leur premier atelier à l'école secondaire d'Anjou.

 

Improvisation libre, le titre mais aussi le fil conducteur d'une série de présences au sein d'un groupe de jeunes de 12 à 20 ans avec troubles du spectre autistique TSA dans le cadre de leur projet qui leur a mérité l’une des premières Bourses Art, philo et communautés.

Improvisation libre, c’est un premier contact positif, chaleureux pour les boursières et pour les jeunes. Un espace d’ouverture sur tous le fronts; professeurs, élèves et intervenants et boursières, tous et toutes y ont pris plaisir. Les boursières, après avoir expliqué le déroulement des ateliers, ont plongé directement dans un premier jeu de découverte de soi et de l’autre. Les jeux ont été accueillis avec beaucoup d’enthousiasme d’autant plus qu’ils sortaient définitivement du cadre scolaire traditionnel. Pour la deuxième heure d’atelier, on enchaîne avec une activité créative autour de l’identité et comment savoir si l’on connaît bien l’autre. Suivi d’un collage individuel pour que chacun puisse se présenter à travers celui-ci :

 

“ Nous avons terminé avec une présentation des différents dessins, ils ont presque tous présenté devant le reste du groupe. Tous les participants écoutaient attentivement ce que leurs collègues avaient à dire. [...] Un des constats est qu’il a fallu vraiment encourager les jeunes à faire ressortir leur unicité, ils avaient tendance à suivre soit le modèle donné soit ce que les autres jeunes proposaient. Dans les jeux d’improvisation, nous avons vu qu’ils étaient justement fiers quand ils proposaient quelque chose de différent des autres ”

 

Le bilan de fin d’atelier a mis en lumière beaucoup de fierté chez les jeunes, des moments fort et des moments drôles. Contents d’avoir tout essayé au moins une fois, s’encourageant les uns et les autres, et heureux d’avoir vécu quelque chose de différent, les jeunes sont perspicaces et il en ressort des informations précieuses pour les boursières:

 

    “ Un jeune a dit à un certain moment “ C’est du grand n’importe quoi ”, mais tout en continuant l’activité et en y prenant plein de plaisir. Comme quoi le n’importe quoi peut parfois être libérateur…”

 

Un bilan motivant pour ce premier atelier, les boursières retiennent la réceptivité des participants, étant la différence au sein du groupe, jamais elles ne se sont senties à part, exclues, ou jugées. Le respect, l’authenticité, la participation et surtout l’accueil chaleureux des membres du projet teintent cette première expérience.

 

Un beau lien se tisse déjà avec plusieurs participants et cette complicité ne pourra que grandir. Reste à suivre cette belle aventure !

© Joëlle Sarrailh et Annick Davignon

Improvisation Libre est un projet dans le cadre des Bourses Art, philo et communautés, le premier cycle de bourses Exeko pour projets sociaux innovant en partenariat avec la CSQ, l'Esplanade, le pôle IDEOS du HEC Montréal et Rise Kombucha.

Suivez les boursières sur notre blogue et sur les réseaux sociaux, #BoursesExeko #ImproLibre

 

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En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News