Premiers mois d'idAction au Module du Nord Québécois

Début octobre débutait une nouvelle collaboration du programme idAction avec le Module du Nord Québécois. Dans ce contexte tout à fait particulier, un trio de médiatrices constitué d’Alexandra, Marie-Paule et Marie-Pierre ont mis en place des ateliers chaque mardi soir.

Au Module du Nord, plusieurs centaines d’Inuit sont hébergés chaque année lorsqu’ils  viennent chercher des soins médicaux. Aussi, leur séjour peut varier de quelques jours à plusieurs semaines. Beau défi pour notre trio, qui rencontrent quasiment chaque semaine une salle pleine de nouveaux visages. De ce défi est née l’idée de réaliser une grande bannière collective, sur laquelle chacun peut, tout en discutant, laisser une petite trace de son passage. Après plusieurs semaines de peinture est venu le temps de coudre, et c’est avec humilité et curiosité que nos médiatrices ont mis la main à la pâte, en apprenant les rudiments de la couture, appuyées par Jrène, une bénévole aux doigts de fée.

 

« Nous apprenons à chaque semaine à adapter notre proposition de médiation au MNQ. Il aurait été bien prétentieux de savoir ce dont les gens avaient besoin en arrivant. Notre première présence au MNQ en a été une de découverte, d'apprentissage, d'écoute du terrain et d'essais. »

Marie-Paule Grimaldi, médiatrice

Dans ces ateliers qui réunissent de 10 à 30 participants de tous âges chaque semaine, le trio de médiatrice a mis en place des projections de films portant sur divers aspects de cultures autochtones.  Ces films  et la fresque créent un référent, un objet autour duquel peuvent venir se greffer et graviter les discussions. « Rencontres intergenerationnelles et positives sur toute la ligne et beaucoup de conscientisation autour de sujets difficiles comme les déportations forcées de familles Inuit dans les années 60, sujet du film Martha of the North. », raconte Alexandra à son retour de l’atelier de cette semaine. Ainsi s’opère la magie de la médiation…  Marie-Paule  décrit l’appropriation naturelle de la bannière par les petites mains qui y contribue. Les participants ont même réussi à obtenir l’autorisation de continuer l’ouvrage après le départ de l’équipe.

 

Travail autour de la bannière (C) Exeko

« Nous faisons trois choses au MNQ: de l'empowerment culturel, aider à créer des espaces d'échange intergénérationnels et participer à un dialogue allochtone-inuit basé sur l'hospitalité. Ce sont trois actions majeures en prévention. Je suis persuadée qu'un fort sentiment d'appartenance et de fierté à sa communauté et la perspective dans un monde où il est possible de prendre sa place en co-construction sont des dispositifs qui aident un être humain à s'épanouir. Notre intérêt envers les Inuit et notre souci de réfléchir à leur accueil à Montréal est nécessaire pour faire tomber certains préjugés, une ignorance et une méfiance qui ne servent personne. »

Marie-Paule Grimaldi, médiatrice

 

 

Ce mois-ci, dans le cadre d’un autre contrat, Marie-Pierre était en déplacement au Nunavik, à Inukjuak! Aussi, quelle belle surprise pour notre médiatrice de retrouver quelques participants rencontrés dans le cadre des ateliers! « Ce voyage m'a fait réaliser à quel point le YMCA est un lieu commun et habituel pour les inuit du Nunavik. C'est un séjour obligé et régulier pour le monde. Et leurs réaction quand je leur expliquait ce qu'on y fait: "Wow! When is this? I want to come!", avec les yeux pétillants et tout. Il y en a même un qui veut se faire envoyer le coffret DVD chez lui. Il ne peut attendre de venir au Sud. », nous partage-t-elle. Marie Pierre nous raconte ses discussions dans le Nord au sujet des participants d’idAction Mobile en situation d’itinérance. Elle décrit l’empathie et la sympathie de ses interlocuteurs, à l’issue de la discussion, au sujet de leurs concitoyens marginalisés de Montréal. Plusieurs lui mentionnent leur intérêt à venir participer aux ateliers du Module du Nord lors de leur passage à Montréal

La semaine prochaine, une sortie aura lieu avec un groupe du Module du Nord au Musée Mc Cord. Début mars, une journée de pêche blanche dans le Vieux Montréal permettra à chacun de partager ses savoirs… A suivre!

 

 

 

Premiers mois d'idAction au Module du Nord Québécois

Début octobre débutait une nouvelle collaboration du programme idAction avec le Module du Nord Québécois. Dans ce contexte tout à fait particulier, un trio de médiatrices constitué d’Alexandra, Marie-Paule et Marie-Pierre ont mis en place des ateliers chaque mardi soir.

Au Module du Nord, plusieurs centaines d’Inuit sont hébergés chaque année lorsqu’ils  viennent chercher des soins médicaux. Aussi, leur séjour peut varier de quelques jours à plusieurs semaines. Beau défi pour notre trio, qui rencontrent quasiment chaque semaine une salle pleine de nouveaux visages. De ce défi est née l’idée de réaliser une grande bannière collective, sur laquelle chacun peut, tout en discutant, laisser une petite trace de son passage. Après plusieurs semaines de peinture est venu le temps de coudre, et c’est avec humilité et curiosité que nos médiatrices ont mis la main à la pâte, en apprenant les rudiments de la couture, appuyées par Jrène, une bénévole aux doigts de fée.

 

« Nous apprenons à chaque semaine à adapter notre proposition de médiation au MNQ. Il aurait été bien prétentieux de savoir ce dont les gens avaient besoin en arrivant. Notre première présence au MNQ en a été une de découverte, d'apprentissage, d'écoute du terrain et d'essais. »

Marie-Paule Grimaldi, médiatrice

Dans ces ateliers qui réunissent de 10 à 30 participants de tous âges chaque semaine, le trio de médiatrice a mis en place des projections de films portant sur divers aspects de cultures autochtones.  Ces films  et la fresque créent un référent, un objet autour duquel peuvent venir se greffer et graviter les discussions. « Rencontres intergenerationnelles et positives sur toute la ligne et beaucoup de conscientisation autour de sujets difficiles comme les déportations forcées de familles Inuit dans les années 60, sujet du film Martha of the North. », raconte Alexandra à son retour de l’atelier de cette semaine. Ainsi s’opère la magie de la médiation…  Marie-Paule  décrit l’appropriation naturelle de la bannière par les petites mains qui y contribue. Les participants ont même réussi à obtenir l’autorisation de continuer l’ouvrage après le départ de l’équipe.

 

Travail autour de la bannière (C) Exeko

« Nous faisons trois choses au MNQ: de l'empowerment culturel, aider à créer des espaces d'échange intergénérationnels et participer à un dialogue allochtone-inuit basé sur l'hospitalité. Ce sont trois actions majeures en prévention. Je suis persuadée qu'un fort sentiment d'appartenance et de fierté à sa communauté et la perspective dans un monde où il est possible de prendre sa place en co-construction sont des dispositifs qui aident un être humain à s'épanouir. Notre intérêt envers les Inuit et notre souci de réfléchir à leur accueil à Montréal est nécessaire pour faire tomber certains préjugés, une ignorance et une méfiance qui ne servent personne. »

Marie-Paule Grimaldi, médiatrice

 

 

Ce mois-ci, dans le cadre d’un autre contrat, Marie-Pierre était en déplacement au Nunavik, à Inukjuak! Aussi, quelle belle surprise pour notre médiatrice de retrouver quelques participants rencontrés dans le cadre des ateliers! « Ce voyage m'a fait réaliser à quel point le YMCA est un lieu commun et habituel pour les inuit du Nunavik. C'est un séjour obligé et régulier pour le monde. Et leurs réaction quand je leur expliquait ce qu'on y fait: "Wow! When is this? I want to come!", avec les yeux pétillants et tout. Il y en a même un qui veut se faire envoyer le coffret DVD chez lui. Il ne peut attendre de venir au Sud. », nous partage-t-elle. Marie Pierre nous raconte ses discussions dans le Nord au sujet des participants d’idAction Mobile en situation d’itinérance. Elle décrit l’empathie et la sympathie de ses interlocuteurs, à l’issue de la discussion, au sujet de leurs concitoyens marginalisés de Montréal. Plusieurs lui mentionnent leur intérêt à venir participer aux ateliers du Module du Nord lors de leur passage à Montréal

La semaine prochaine, une sortie aura lieu avec un groupe du Module du Nord au Musée Mc Cord. Début mars, une journée de pêche blanche dans le Vieux Montréal permettra à chacun de partager ses savoirs… A suivre!

 

 

 

Maison de rêve...

Lundi, j’embarquais à bord de idAction Mobile pour la soirée. A mes côtés, un équipage de choc, une fois de plus. Simon Chalifoux, anciennement bénévole de longue date, médiateur depuis le début de l’année, effectuait sa première soirée officielle en temps que médiateur pilote ! L’équipe se voyait ce soir là bonifiée de la présence douce et exceptionnelle de Suzanne Doucet et Colleen Lashuk, deux architectes professionnelles venues proposer il y a quelques mois un projet, « maison de rêve », à Exeko.

« Maison de Rêve », c’est avant tout l’idée selon laquelle chacun à le droit de laisser voguer son imaginaire et de rêver au chez soi idéal. A son « home » parfait. Est-il dans un arbre ? Sous terre? A-t-il des murs en verre ? Qui sont les voisins ? Que voit-on par la fenêtre ? Autant de questions qui permettent de passionnantes discussions… Nous avons débuté la collaboration avec Colleen et Suzanne il y a plusieurs semaines. Très à l’écoute, les deux femmes sont allées observer le déroulement des ateliers de médiation sur idAction à la Maison du Père et à l'Accueil Bonneau, ainsi que sur idAction Mobile. Est née une série d’ateliers visant in fine la réalisation concrète de modèles de ces maisons de rêve. L’atelier - enrichi par les conseils de notre équipe des médiateurs - était fin prêt, et nos deux architectes sont allées l’inaugurer à la Maison du père.  Après un atelier plus réflexif, le second s’est tourné vers la création, avec réalisation de maquettes. Déjà les perceptions variaient : chez soi individuel, habitat naturel, refuge géant…

Lundi soir, nous abordions la 3e étape de ce beau projet, et allions récolter dans les rues de Montréal le feedback de nos participants idAction Mobile sur ces premières maquettes, afin de le rapporter à leurs créateurs ce jeudi. Premier arrêt au métro Place des Arts. L’heure tardive et le froid ambiant créent une ambiance un peu agitée, mais les maquettes, exposées à même les couloirs de métro, font naitre des commentaires. Plus d’animaux sur celle ci ! Celle là, je n’aimerais pas habiter dedans, ça manque de lumière ! La vue de cette maison là devrait être un village !

Expo métro (c)Dorothée De Collasson@Exeko

Nous prenons ensuite la route de Projets Autochtones du Québec. Là encore, nous exposons les maquettes, qui récoltent quelques commentaires. Mais c’est avant tout la participation de 3 hommes qui marquera cet arrêt de près de 2 heures !

Ancien architecte, Joshua s’empare de larges feuilles blanches et de feutres, et entreprend la réalisation de sa maison idéale Bungalow house, sur laquelle il inscrit nos prénoms en inuktitut, à notre ravissement. Je suis rebaptisée Tulutia, ça sonne tellement doux dans les oreilles…

Bungalow House (c)Dorothée De Collasson@Exeko

De son côté, Andy choisit de réaliser la maquette de sa propre maison de rêve. Suzanne s’installe à ses côtés, et débute un magnifique travail d’équipe, dirigé d’une main de maître par Andy, qui n’hésite pas à tout remettre à plat pour remodeler le terrain à son idée. Les arbres émergent, ainsi qu’un lac dans lequel on peut pêcher des poissons fantômes. Une maison longue / tente apparaît sur le terrain, que Andy identifie comme étant le «  Stewart Lake ». Son visage irradie de bonheur pendant l’activité, on est tous fascinés. Un participant regarde le travail achevé. Il reconnaît Stewart Lake, et Andy s’empresse de lui expliquer sa démarche de construction.

Stewart Lake (c)Dorothée De Collasson@Exeko

Nous terminons la soirée par une leçon de pêche au harpon donnée par Andy, improvisée autour de poissons fantômes – des mitaines ce soir là ! Les cuisses endolories par la posture d’attente, nous écoutons le récit d’Andy qui nous en enseigne les rudiments, transmis par son père. C’est à regret  et poussés par l’heure tardive que nous quittons les lieux, tandis que plusieurs personnes arrivent, intéressées par l’activité !

Leçon de pêche (c)Colleen Lashuk@Exeko

Jeudi, Suzanne et Colleen feront une nouvelle fois la liaison entre les participants d’idAction et d’idAction Mobile. L’objectif final ? Une exposition dans un lieu public, pour présenter les visions du chez soi qui leur seront partagées.

Découvrez les photos de Maison de rêve sur notre flickr !

Un grand merci à l'arrondissement de Ville-Marie, notre partenaire qui nous accompagne sur les différents projets de résidences artistiques.

 

Maison de rêve...

Lundi, j’embarquais à bord de idAction Mobile pour la soirée. A mes côtés, un équipage de choc, une fois de plus. Simon Chalifoux, anciennement bénévole de longue date, médiateur depuis le début de l’année, effectuait sa première soirée officielle en temps que médiateur pilote ! L’équipe se voyait ce soir là bonifiée de la présence douce et exceptionnelle de Suzanne Doucet et Colleen Lashuk, deux architectes professionnelles venues proposer il y a quelques mois un projet, « maison de rêve », à Exeko.

« Maison de Rêve », c’est avant tout l’idée selon laquelle chacun à le droit de laisser voguer son imaginaire et de rêver au chez soi idéal. A son « home » parfait. Est-il dans un arbre ? Sous terre? A-t-il des murs en verre ? Qui sont les voisins ? Que voit-on par la fenêtre ? Autant de questions qui permettent de passionnantes discussions… Nous avons débuté la collaboration avec Colleen et Suzanne il y a plusieurs semaines. Très à l’écoute, les deux femmes sont allées observer le déroulement des ateliers de médiation sur idAction à la Maison du Père et à l'Accueil Bonneau, ainsi que sur idAction Mobile. Est née une série d’ateliers visant in fine la réalisation concrète de modèles de ces maisons de rêve. L’atelier - enrichi par les conseils de notre équipe des médiateurs - était fin prêt, et nos deux architectes sont allées l’inaugurer à la Maison du père.  Après un atelier plus réflexif, le second s’est tourné vers la création, avec réalisation de maquettes. Déjà les perceptions variaient : chez soi individuel, habitat naturel, refuge géant…

Lundi soir, nous abordions la 3e étape de ce beau projet, et allions récolter dans les rues de Montréal le feedback de nos participants idAction Mobile sur ces premières maquettes, afin de le rapporter à leurs créateurs ce jeudi. Premier arrêt au métro Place des Arts. L’heure tardive et le froid ambiant créent une ambiance un peu agitée, mais les maquettes, exposées à même les couloirs de métro, font naitre des commentaires. Plus d’animaux sur celle ci ! Celle là, je n’aimerais pas habiter dedans, ça manque de lumière ! La vue de cette maison là devrait être un village !

Expo métro (c)Dorothée De Collasson@Exeko

Nous prenons ensuite la route de Projets Autochtones du Québec. Là encore, nous exposons les maquettes, qui récoltent quelques commentaires. Mais c’est avant tout la participation de 3 hommes qui marquera cet arrêt de près de 2 heures !

Ancien architecte, Joshua s’empare de larges feuilles blanches et de feutres, et entreprend la réalisation de sa maison idéale Bungalow house, sur laquelle il inscrit nos prénoms en inuktitut, à notre ravissement. Je suis rebaptisée Tulutia, ça sonne tellement doux dans les oreilles…

Bungalow House (c)Dorothée De Collasson@Exeko

De son côté, Andy choisit de réaliser la maquette de sa propre maison de rêve. Suzanne s’installe à ses côtés, et débute un magnifique travail d’équipe, dirigé d’une main de maître par Andy, qui n’hésite pas à tout remettre à plat pour remodeler le terrain à son idée. Les arbres émergent, ainsi qu’un lac dans lequel on peut pêcher des poissons fantômes. Une maison longue / tente apparaît sur le terrain, que Andy identifie comme étant le «  Stewart Lake ». Son visage irradie de bonheur pendant l’activité, on est tous fascinés. Un participant regarde le travail achevé. Il reconnaît Stewart Lake, et Andy s’empresse de lui expliquer sa démarche de construction.

Stewart Lake (c)Dorothée De Collasson@Exeko

Nous terminons la soirée par une leçon de pêche au harpon donnée par Andy, improvisée autour de poissons fantômes – des mitaines ce soir là ! Les cuisses endolories par la posture d’attente, nous écoutons le récit d’Andy qui nous en enseigne les rudiments, transmis par son père. C’est à regret  et poussés par l’heure tardive que nous quittons les lieux, tandis que plusieurs personnes arrivent, intéressées par l’activité !

Leçon de pêche (c)Colleen Lashuk@Exeko

Jeudi, Suzanne et Colleen feront une nouvelle fois la liaison entre les participants d’idAction et d’idAction Mobile. L’objectif final ? Une exposition dans un lieu public, pour présenter les visions du chez soi qui leur seront partagées.

Découvrez les photos de Maison de rêve sur notre flickr !

Un grand merci à l'arrondissement de Ville-Marie, notre partenaire qui nous accompagne sur les différents projets de résidences artistiques.

 

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News