Participez à la réflexion sur les enjeux de la médiation intellectuelle et du travail social !

Le Groupe de recherche en objectivité(s) sociale(s) - GROS - a lancé avec succés la semaine passée son nouveau cycle de réflexions autour des enjeux liant et distinguant la médiation intellectuelle et le travail social recherche devant plus d'une quarantaine de personnes.

 

Grand succès pour le lancement du cycle de réflexion du GROS, partenaire d'Exeko - (c) Dorothée de Collasson @ Exeko

 

À travers une présentation de la médiation intellectuelle, pratique émergente développée dans le cadre des activités d'Exeko, Daniel Blémur, Maxime Langlois et William J. Beauchemin, trois de nos médiateurs sur idAction et idAction mobile, ont souligné le caractère novateur et méconnu de cette pratique à caractère philosophique. Déployée en 2013 par Exeko, elle se trouve être dans un état de recherche permanente et s’inscrit pleinement dans l’axe de recherche « histoire des pratiques philosophiques et nouvelles pratiques philosophiques » développé par le GROS.

Ces rencontres hebdomadaires sont gratuites et ouvertes à tous. Elles sont une véritable opportunité de participer à une communauté multidisciplinaire de recherche et ainsi, de réfléchir et d’objectiver ce champs d’action et de réflexion par des études de cas concrets et la présence d’invités issus de la philosophie, du travail social, de la recherche, du terrain…

 

La médiation intellectuelle vue à travers la pratique des médiateurs d'Exeko Maxime G.Langlois et William-J. Beauchemin - (C) Dorothée de Collasson @ Exeko

Ce cycle est l'occasion de (re) découvrir la médiation intellectuelle, poser vos questions, apporter vos commentaires, critiques et suggestions lors d’une des rencontres thématiques qui se tiennent tous les mardis du 14 janvier au 15 avril.

Ce soir à 19h (salle A-2580, du pavillon Hubert-Aquin de l’UQAM), Jean-Vincent Bergeron propose un tour d’horizon des enjeux contemporains du travail social. Venez nous voir nombreux !

 

objectivites-sociales.info/

exeko.org/idaction

exeko.org/idaction-mobile

Car leur joie est contagieuse…

Par Marie Pierre Gadoua, médiatrice idAction Mobile

 

« L’autre jour, alors que j’étais assis ici et que je quêtais, un groupe d’enfants est passé. J’ai tout de suite arrêté de quêter, et je les ai plutôt salués un à un, en souriant. Ils m’ont tous regardé droit dans les yeux, et m’ont salué en retour. En souriant eux aussi. Puis l’un d’entre eux a fait marche arrière, et m’a tendu une pièce de 1$. Évidemment, je l’ai refusée ! Je ne veux pas qu’un enfant me donne de l’argent.»  - Jonassie, participant IdAction Mobile.

 

Mais que devrait donner un enfant à une personne en situation d’itinérance qu’il croise sur son chemin ? Nous avons posé la question à Jonassie. En guise de réponse, il nous a raconté un rêve qu’il a fait dernièrement, au cours duquel il se trouvait au paradis, entouré d’enfants qui lui posaient des tas de questions, sur tout et sur rien. « C’était merveilleux ! », nous a-t-il confié. Nina, bénévole à bord ce soir-là, lui a alors demandé si c’était ça, pour lui, le paradis. D’être ainsi bien entouré. Sa réponse fut un immense sourire, les yeux dans l’eau.

 

Jonassie est Inuk. Dans la culture inuite, les enfants sont au centre de l’attention, ils sont chéris sans retenue par tous les membres de la communauté. Alors qu’ils grandissent et apprennent à devenir adultes, ils sont appelés à se référer aux aînés détenteurs de connaissance et de sagesse. Jonassie est l’un d’entre eux. Il est artiste-sculpteur, mais c’est surtout un chasseur d’expérience. Le plus beau souvenir qu’il a de sa vie au Nunavik, nous a-t-il dit, est de partir à la chasse au phoque et de ramener assez de nourriture pour la partager avec tout le village – surtout avec les enfants.

 

Ce genre d’histoires heureuses, où les enfants jouent un rôle clé, nous en entendons régulièrement lors d’échanges avec les participants d’IdAction Mobile. Et elles appellent au défi d’amener à bord cette magie dont seuls les enfants détiennent le secret. Hélas, l’univers de la rue à Montréal n’est pas toujours propice aux rencontres entre ces tout-petits curieux et avides de contacts humains, et les personnes en situation d’itinérance. Et pourtant, de tels contacts apporteraient tant à ces jeunes citoyens et aux personnes marginalisées.

 

Heureusement, ce type de défi est justement ce à quoi carbure la caravane de médiation intellectuelle d’Exeko! Les deux mondes ont été réunis durant le temps des fêtes, à la demande d’un petit lutin de 7 ans qui a insisté auprès de sa maman-médiatrice pour qu’elle distribue des cadeaux lors de sa route le soir du 25 décembre. Et c’est ainsi qu’IdAction Mobile s’est retrouvé dans une classe de première année du primaire, afin d’y mener un atelier de dessins de Noël destinés aux participants.

Pauline et Marie Pierre (C) Exeko

Avant la production des petits chefs-d’œuvre, nous nous sommes interrogés avec les élèves sur ‘les sans-abris’ : « Qui sont les itinérants ? », « Que font-ils là ? », « Pourquoi n’ont-ils pas de maison ? », « Pourquoi demandent-t-ils des sous ? », « Devrions-nous leurs en donner ? ». Tant de questions à répondre avec tact, et surtout avec cette impression que chaque réponse allait potentiellement faire une grande différence pour ces jeunes et vifs esprits si malléables, mais Ô combien déjà critiques.  

 

Une heure de création frénétique et une quarantaine de dessins plus tard, les enfants nous ont confié avoir aimé cette expérience « gros comme la Terre »,  « gros comme le Soleil », « à l’infini » et même « plus loin que l’infini ! ».

 

Le soir du 25 décembre, nous avons donc distribué les cadeaux à bord de la caravane d’Exeko, en prenant soin de bien préciser leur origine. Chaque enfant avait signé son œuvre, et attendait de pied ferme à savoir qui aurait reçu la sienne.

 

Il est difficile de trouver les mots justes pour décrire l’effet que ces dessins ont eut auprès des participants. Chaleur, réconfort et joie, sans doute. Étonnement, aussi, de voir que des enfants inconnus pensent à eux. Et surtout, une grande reconnaissance envers ces derniers. Plusieurs participants ont affirmé spontanément qu’ils garderaient pour toujours ces précieux cadeaux. Et de fait, en les recroisant ces jours-ci, près d’un mois plus tard, ils nous en parlent encore.

Artiste à l'oeuvre (C) Exeko

« Je l’ai donné à mon fils ! Il l’a adoré. » Un participant rencontré au Métro Atwater.

 

« Je l’ai mis sur mon frigo, il ne bouge pas de là ! Je le regarde souvent.» Un intervenant au refuge du PAQ.

 

« Je l’ai pris en photo et montré à ma mère qui habite la Nouvelle-Écosse, et dont je m’ennuie beaucoup. Elle était impressionnée de ce beau cadeau que j’ai reçu. » Calvin, un de nos participants les plus assidus.

 

La semaine dernière, nous avons offert un des quelques dessins restants à Jonassie. Très reconnaissant, il nous a confié qu’il ne s’en séparerait jamais lui non plus. Pour sa part, son ami Benjamin s’en est inspiré pour nous dessiner son coin de pays sur la Terre de Baffin, et pour nous parler un peu de chasse au phoque sur la banquise.

Benjamin (C) Exeko

Dans quelques jours, nous retournerons dans la classe des petits artistes, afin de leur raconter les chemins qu’ont pris leurs dessins. Sans doute ne verront-ils plus jamais les ‘sans-abris’ de la même façon, et qu’ils sauront communiquer leur joie contagieuse quand leurs chemins se croiseront.

 

exeko.org/idaction-mobile

Car leur joie est contagieuse…

Par Marie Pierre Gadoua, médiatrice idAction Mobile

 

« L’autre jour, alors que j’étais assis ici et que je quêtais, un groupe d’enfants est passé. J’ai tout de suite arrêté de quêter, et je les ai plutôt salués un à un, en souriant. Ils m’ont tous regardé droit dans les yeux, et m’ont salué en retour. En souriant eux aussi. Puis l’un d’entre eux a fait marche arrière, et m’a tendu une pièce de 1$. Évidemment, je l’ai refusée ! Je ne veux pas qu’un enfant me donne de l’argent.»  - Jonassie, participant IdAction Mobile.

 

Mais que devrait donner un enfant à une personne en situation d’itinérance qu’il croise sur son chemin ? Nous avons posé la question à Jonassie. En guise de réponse, il nous a raconté un rêve qu’il a fait dernièrement, au cours duquel il se trouvait au paradis, entouré d’enfants qui lui posaient des tas de questions, sur tout et sur rien. « C’était merveilleux ! », nous a-t-il confié. Nina, bénévole à bord ce soir-là, lui a alors demandé si c’était ça, pour lui, le paradis. D’être ainsi bien entouré. Sa réponse fut un immense sourire, les yeux dans l’eau.

 

Jonassie est Inuk. Dans la culture inuite, les enfants sont au centre de l’attention, ils sont chéris sans retenue par tous les membres de la communauté. Alors qu’ils grandissent et apprennent à devenir adultes, ils sont appelés à se référer aux aînés détenteurs de connaissance et de sagesse. Jonassie est l’un d’entre eux. Il est artiste-sculpteur, mais c’est surtout un chasseur d’expérience. Le plus beau souvenir qu’il a de sa vie au Nunavik, nous a-t-il dit, est de partir à la chasse au phoque et de ramener assez de nourriture pour la partager avec tout le village – surtout avec les enfants.

 

Ce genre d’histoires heureuses, où les enfants jouent un rôle clé, nous en entendons régulièrement lors d’échanges avec les participants d’IdAction Mobile. Et elles appellent au défi d’amener à bord cette magie dont seuls les enfants détiennent le secret. Hélas, l’univers de la rue à Montréal n’est pas toujours propice aux rencontres entre ces tout-petits curieux et avides de contacts humains, et les personnes en situation d’itinérance. Et pourtant, de tels contacts apporteraient tant à ces jeunes citoyens et aux personnes marginalisées.

 

Heureusement, ce type de défi est justement ce à quoi carbure la caravane de médiation intellectuelle d’Exeko! Les deux mondes ont été réunis durant le temps des fêtes, à la demande d’un petit lutin de 7 ans qui a insisté auprès de sa maman-médiatrice pour qu’elle distribue des cadeaux lors de sa route le soir du 25 décembre. Et c’est ainsi qu’IdAction Mobile s’est retrouvé dans une classe de première année du primaire, afin d’y mener un atelier de dessins de Noël destinés aux participants.

Pauline et Marie Pierre (C) Exeko

Avant la production des petits chefs-d’œuvre, nous nous sommes interrogés avec les élèves sur ‘les sans-abris’ : « Qui sont les itinérants ? », « Que font-ils là ? », « Pourquoi n’ont-ils pas de maison ? », « Pourquoi demandent-t-ils des sous ? », « Devrions-nous leurs en donner ? ». Tant de questions à répondre avec tact, et surtout avec cette impression que chaque réponse allait potentiellement faire une grande différence pour ces jeunes et vifs esprits si malléables, mais Ô combien déjà critiques.  

 

Une heure de création frénétique et une quarantaine de dessins plus tard, les enfants nous ont confié avoir aimé cette expérience « gros comme la Terre »,  « gros comme le Soleil », « à l’infini » et même « plus loin que l’infini ! ».

 

Le soir du 25 décembre, nous avons donc distribué les cadeaux à bord de la caravane d’Exeko, en prenant soin de bien préciser leur origine. Chaque enfant avait signé son œuvre, et attendait de pied ferme à savoir qui aurait reçu la sienne.

 

Il est difficile de trouver les mots justes pour décrire l’effet que ces dessins ont eut auprès des participants. Chaleur, réconfort et joie, sans doute. Étonnement, aussi, de voir que des enfants inconnus pensent à eux. Et surtout, une grande reconnaissance envers ces derniers. Plusieurs participants ont affirmé spontanément qu’ils garderaient pour toujours ces précieux cadeaux. Et de fait, en les recroisant ces jours-ci, près d’un mois plus tard, ils nous en parlent encore.

Artiste à l'oeuvre (C) Exeko

« Je l’ai donné à mon fils ! Il l’a adoré. » Un participant rencontré au Métro Atwater.

 

« Je l’ai mis sur mon frigo, il ne bouge pas de là ! Je le regarde souvent.» Un intervenant au refuge du PAQ.

 

« Je l’ai pris en photo et montré à ma mère qui habite la Nouvelle-Écosse, et dont je m’ennuie beaucoup. Elle était impressionnée de ce beau cadeau que j’ai reçu. » Calvin, un de nos participants les plus assidus.

 

La semaine dernière, nous avons offert un des quelques dessins restants à Jonassie. Très reconnaissant, il nous a confié qu’il ne s’en séparerait jamais lui non plus. Pour sa part, son ami Benjamin s’en est inspiré pour nous dessiner son coin de pays sur la Terre de Baffin, et pour nous parler un peu de chasse au phoque sur la banquise.

Benjamin (C) Exeko

Dans quelques jours, nous retournerons dans la classe des petits artistes, afin de leur raconter les chemins qu’ont pris leurs dessins. Sans doute ne verront-ils plus jamais les ‘sans-abris’ de la même façon, et qu’ils sauront communiquer leur joie contagieuse quand leurs chemins se croiseront.

 

exeko.org/idaction-mobile

Car leur joie est contagieuse…

Par Marie Pierre Gadoua, médiatrice idAction Mobile

 

« L’autre jour, alors que j’étais assis ici et que je quêtais, un groupe d’enfants est passé. J’ai tout de suite arrêté de quêter, et je les ai plutôt salués un à un, en souriant. Ils m’ont tous regardé droit dans les yeux, et m’ont salué en retour. En souriant eux aussi. Puis l’un d’entre eux a fait marche arrière, et m’a tendu une pièce de 1$. Évidemment, je l’ai refusée ! Je ne veux pas qu’un enfant me donne de l’argent.»  - Jonassie, participant IdAction Mobile.

 

Mais que devrait donner un enfant à une personne en situation d’itinérance qu’il croise sur son chemin ? Nous avons posé la question à Jonassie. En guise de réponse, il nous a raconté un rêve qu’il a fait dernièrement, au cours duquel il se trouvait au paradis, entouré d’enfants qui lui posaient des tas de questions, sur tout et sur rien. « C’était merveilleux ! », nous a-t-il confié. Nina, bénévole à bord ce soir-là, lui a alors demandé si c’était ça, pour lui, le paradis. D’être ainsi bien entouré. Sa réponse fut un immense sourire, les yeux dans l’eau.

 

Jonassie est Inuk. Dans la culture inuite, les enfants sont au centre de l’attention, ils sont chéris sans retenue par tous les membres de la communauté. Alors qu’ils grandissent et apprennent à devenir adultes, ils sont appelés à se référer aux aînés détenteurs de connaissance et de sagesse. Jonassie est l’un d’entre eux. Il est artiste-sculpteur, mais c’est surtout un chasseur d’expérience. Le plus beau souvenir qu’il a de sa vie au Nunavik, nous a-t-il dit, est de partir à la chasse au phoque et de ramener assez de nourriture pour la partager avec tout le village – surtout avec les enfants.

 

Ce genre d’histoires heureuses, où les enfants jouent un rôle clé, nous en entendons régulièrement lors d’échanges avec les participants d’IdAction Mobile. Et elles appellent au défi d’amener à bord cette magie dont seuls les enfants détiennent le secret. Hélas, l’univers de la rue à Montréal n’est pas toujours propice aux rencontres entre ces tout-petits curieux et avides de contacts humains, et les personnes en situation d’itinérance. Et pourtant, de tels contacts apporteraient tant à ces jeunes citoyens et aux personnes marginalisées.

 

Heureusement, ce type de défi est justement ce à quoi carbure la caravane de médiation intellectuelle d’Exeko! Les deux mondes ont été réunis durant le temps des fêtes, à la demande d’un petit lutin de 7 ans qui a insisté auprès de sa maman-médiatrice pour qu’elle distribue des cadeaux lors de sa route le soir du 25 décembre. Et c’est ainsi qu’IdAction Mobile s’est retrouvé dans une classe de première année du primaire, afin d’y mener un atelier de dessins de Noël destinés aux participants.

Pauline et Marie Pierre (C) Exeko

Avant la production des petits chefs-d’œuvre, nous nous sommes interrogés avec les élèves sur ‘les sans-abris’ : « Qui sont les itinérants ? », « Que font-ils là ? », « Pourquoi n’ont-ils pas de maison ? », « Pourquoi demandent-t-ils des sous ? », « Devrions-nous leurs en donner ? ». Tant de questions à répondre avec tact, et surtout avec cette impression que chaque réponse allait potentiellement faire une grande différence pour ces jeunes et vifs esprits si malléables, mais Ô combien déjà critiques.  

 

Une heure de création frénétique et une quarantaine de dessins plus tard, les enfants nous ont confié avoir aimé cette expérience « gros comme la Terre »,  « gros comme le Soleil », « à l’infini » et même « plus loin que l’infini ! ».

 

Le soir du 25 décembre, nous avons donc distribué les cadeaux à bord de la caravane d’Exeko, en prenant soin de bien préciser leur origine. Chaque enfant avait signé son œuvre, et attendait de pied ferme à savoir qui aurait reçu la sienne.

 

Il est difficile de trouver les mots justes pour décrire l’effet que ces dessins ont eut auprès des participants. Chaleur, réconfort et joie, sans doute. Étonnement, aussi, de voir que des enfants inconnus pensent à eux. Et surtout, une grande reconnaissance envers ces derniers. Plusieurs participants ont affirmé spontanément qu’ils garderaient pour toujours ces précieux cadeaux. Et de fait, en les recroisant ces jours-ci, près d’un mois plus tard, ils nous en parlent encore.

Artiste à l'oeuvre (C) Exeko

« Je l’ai donné à mon fils ! Il l’a adoré. » Un participant rencontré au Métro Atwater.

 

« Je l’ai mis sur mon frigo, il ne bouge pas de là ! Je le regarde souvent.» Un intervenant au refuge du PAQ.

 

« Je l’ai pris en photo et montré à ma mère qui habite la Nouvelle-Écosse, et dont je m’ennuie beaucoup. Elle était impressionnée de ce beau cadeau que j’ai reçu. » Calvin, un de nos participants les plus assidus.

 

La semaine dernière, nous avons offert un des quelques dessins restants à Jonassie. Très reconnaissant, il nous a confié qu’il ne s’en séparerait jamais lui non plus. Pour sa part, son ami Benjamin s’en est inspiré pour nous dessiner son coin de pays sur la Terre de Baffin, et pour nous parler un peu de chasse au phoque sur la banquise.

Benjamin (C) Exeko

Dans quelques jours, nous retournerons dans la classe des petits artistes, afin de leur raconter les chemins qu’ont pris leurs dessins. Sans doute ne verront-ils plus jamais les ‘sans-abris’ de la même façon, et qu’ils sauront communiquer leur joie contagieuse quand leurs chemins se croiseront.

 

exeko.org/idaction-mobile

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En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News