Nouveaux arrivants en deux versions

Nouveaux arrivants en deux versions - Par Gille Lamarche

Bonjour, mon nom est Gilles Lamarche.

J’ai promis à Mme Valérie Richard d’écrire sur le sujet d’un projet que nous bâtissons depuis quelques mois avec des nouveaux arrivants.

À la suite de nos ateliers sur le sujet, j’ai rencontré et écouté deux personnes qui ont immigrées, une brigadière scolaire et un préposé aux bénéficiaires.

Première version – la leur (sans divulguer leurs noms)

D’abord, une dame, jeune quarantaine, originaire de la Belgique, petit pays situé entre la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Elle est arrivée au Québec il y a huit ans avec son mari et ses deux enfants. Son départ de la Belgique est dû au climat politique et social inadéquat pour élever sa famille. À leur arrivée au Québec, ils ont été dirigés vers Longueuil, une ville et des quartiers qui ne leur convenaient pas à cause du peu de contact avec leurs voisins. Ils déménagent sur le Plateau Mont-Royal au bout d’un an où l’adaptation est presque immédiate. Les enfants n’ont eu aucune difficulté. De son côté, elle a trouvé l’hiver dur au début, mais surtout les pluies printanières et automnales qu’elle trouve très désagréables et même insupportables. 

L’autre personne vient de Beyrouth au Liban, près de la mer méditerranée. Pays dévasté par les guerres. Il a d’ailleurs connu l’armée. Il est musulman et sa mère demeure toujours à Beyrouth. Arrivé il y a une treizaine d’années, il ne veut pas trop parler de ses débuts même si maintenant les jours sont meilleurs. Il soutient toujours sa mère et communique avec elle au Liban par internet.

Deuxième version : que représente un nouvel arrivant pour moi ?

Je me considère moi-même comme un nouvel arrivant ayant dû changer de quartier, de ville et d’école plus de 19 fois en 17 ans. Je les admire et je les comprends les nouveaux arrivants car l’adaptation n’est pas toujours évidente. Ils doivent laisser derrière eux parents et amis et rebâtir leurs valeurs sans offusquer les nôtres dans une nouvelle vie qui leur est presque inconnue. Bravo pour leur courage !

Gilles Lamarche.

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

   

Nouveaux arrivants en deux versions

Nouveaux arrivants en deux versions - Par Gille Lamarche

Bonjour, mon nom est Gilles Lamarche.

J’ai promis à Mme Valérie Richard d’écrire sur le sujet d’un projet que nous bâtissons depuis quelques mois avec des nouveaux arrivants.

À la suite de nos ateliers sur le sujet, j’ai rencontré et écouté deux personnes qui ont immigrées, une brigadière scolaire et un préposé aux bénéficiaires.

Première version – la leur (sans divulguer leurs noms)

D’abord, une dame, jeune quarantaine, originaire de la Belgique, petit pays situé entre la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Elle est arrivée au Québec il y a huit ans avec son mari et ses deux enfants. Son départ de la Belgique est dû au climat politique et social inadéquat pour élever sa famille. À leur arrivée au Québec, ils ont été dirigés vers Longueuil, une ville et des quartiers qui ne leur convenaient pas à cause du peu de contact avec leurs voisins. Ils déménagent sur le Plateau Mont-Royal au bout d’un an où l’adaptation est presque immédiate. Les enfants n’ont eu aucune difficulté. De son côté, elle a trouvé l’hiver dur au début, mais surtout les pluies printanières et automnales qu’elle trouve très désagréables et même insupportables. 

L’autre personne vient de Beyrouth au Liban, près de la mer méditerranée. Pays dévasté par les guerres. Il a d’ailleurs connu l’armée. Il est musulman et sa mère demeure toujours à Beyrouth. Arrivé il y a une treizaine d’années, il ne veut pas trop parler de ses débuts même si maintenant les jours sont meilleurs. Il soutient toujours sa mère et communique avec elle au Liban par internet.

Deuxième version : que représente un nouvel arrivant pour moi ?

Je me considère moi-même comme un nouvel arrivant ayant dû changer de quartier, de ville et d’école plus de 19 fois en 17 ans. Je les admire et je les comprends les nouveaux arrivants car l’adaptation n’est pas toujours évidente. Ils doivent laisser derrière eux parents et amis et rebâtir leurs valeurs sans offusquer les nôtres dans une nouvelle vie qui leur est presque inconnue. Bravo pour leur courage !

Gilles Lamarche.

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

   

Nouveaux arrivants en deux versions

Nouveaux arrivants en deux versions - Par Gille Lamarche

Bonjour, mon nom est Gilles Lamarche.

J’ai promis à Mme Valérie Richard d’écrire sur le sujet d’un projet que nous bâtissons depuis quelques mois avec des nouveaux arrivants.

À la suite de nos ateliers sur le sujet, j’ai rencontré et écouté deux personnes qui ont immigrées, une brigadière scolaire et un préposé aux bénéficiaires.

Première version – la leur (sans divulguer leurs noms)

D’abord, une dame, jeune quarantaine, originaire de la Belgique, petit pays situé entre la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Elle est arrivée au Québec il y a huit ans avec son mari et ses deux enfants. Son départ de la Belgique est dû au climat politique et social inadéquat pour élever sa famille. À leur arrivée au Québec, ils ont été dirigés vers Longueuil, une ville et des quartiers qui ne leur convenaient pas à cause du peu de contact avec leurs voisins. Ils déménagent sur le Plateau Mont-Royal au bout d’un an où l’adaptation est presque immédiate. Les enfants n’ont eu aucune difficulté. De son côté, elle a trouvé l’hiver dur au début, mais surtout les pluies printanières et automnales qu’elle trouve très désagréables et même insupportables. 

L’autre personne vient de Beyrouth au Liban, près de la mer méditerranée. Pays dévasté par les guerres. Il a d’ailleurs connu l’armée. Il est musulman et sa mère demeure toujours à Beyrouth. Arrivé il y a une treizaine d’années, il ne veut pas trop parler de ses débuts même si maintenant les jours sont meilleurs. Il soutient toujours sa mère et communique avec elle au Liban par internet.

Deuxième version : que représente un nouvel arrivant pour moi ?

Je me considère moi-même comme un nouvel arrivant ayant dû changer de quartier, de ville et d’école plus de 19 fois en 17 ans. Je les admire et je les comprends les nouveaux arrivants car l’adaptation n’est pas toujours évidente. Ils doivent laisser derrière eux parents et amis et rebâtir leurs valeurs sans offusquer les nôtres dans une nouvelle vie qui leur est presque inconnue. Bravo pour leur courage !

Gilles Lamarche.

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

   

Qu’est-ce que la conscience pour vous ?

Qu’est-ce que la conscience pour vous ? Par Gilles Lamarche

Une jeune dame de la Maison des amis du Plateau m’a demandé, lorsque je l’ai interrogé sur un sujet d’écriture : « C’est quoi la conscience ?» et « En as-tu une ?» Je lui ai répondu que j’essaierai de répondre.

Il existe, selon moi, plusieurs sortes de consciences – morale, éthique, professionnelle, etc. - alors qu’il devrait n’y en avoir qu’une seule : la nôtre.

J’ai fait, comme vous tous, des choix de conscience dans ma vie et je m’en suis quand même bien sorti, mais en y pensant bien avec un certain recul, mes choix ont nécessairement affectés d’autres personnes autour et ils vont toujours le faire même si je ne sens aucun regret. J’ai, comme on dit, la conscience tranquille.

J’ai comme image de la conscience, un personnage sur chaque épaule – un ange et un diable. Je suis devant un gâteau. Le premier me dit, «Ne le mange pas, c’est de la luxure». L’autre dit, «Mange-le, tu le mérites». Lequel a raison ?

L’ange et le diable c’est ma conscience et, que je le mange ou pas, j’aurai toujours un doute sur mon choix. Donc la conscience est un choix entre le bien et le mal ou le vrai et le faux, mais ce choix nous le faisons consciencieusement (sérieusement). Je ne crois pas [en Dieu], et d’une certaine façon c’est ce qui est bien car nous continuions à poser des questions sur presque tous nos gestes. Ne pas se poser de questions c’est ne pas avoir de conscience, ne pas avoir à répondre de nos paroles et de nos gestes.

Exemple de la conscience professionnelle chez un médecin. Deux patients arrivent à l’urgence en même temps. L’un est son voisin et l’autre un homme avec un dossier criminel très chargé. Les deux sont mourants. Il doit faire un choix selon sa conscience professionnelle – plus critique et sans discernement – et sa conscience personnelle qui ira probablement vers son voisin. Cela restera toujours son choix l’un comme l’autre, malgré qu’il devra répondre de son geste envers ceux qui le questionneront. Il se posera toujours des questions. 

Qu’est-ce que la conscience ? D’après moi, c’est un choix que l’on fait avec le meilleur de nos connaissances au moment même où la décision doit être prise malgré les conséquences, mais que nous assumerons quel que soit le dénouement.

J’espère que toujours vous vous poserez des questions sur vos actes et gestes, incluant vos paroles, car votre conscience est une notion qui vous appartient. Bien la gérer est possible car nous la questionnerons toujours.

Bonne chance avec votre petit ange et votre petit diable.

Gilles Lamarche

P.S. Se libérer la conscience en avouant un geste ou une parole entendue peut nous faire du bien, mais aussi causer beaucoup de tort. Cela reste un choix.

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

    

 

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  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
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    Bulletin des YMCA
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    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
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  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
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  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
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