Blogue

Métissages Urbains, c’est reparti !

À partir du lundi 16 novembre, nous accueillerons une nouvelle artiste à bord de idAction Mobile, notre caravane philosophique. Et l’artiste invitée de cette résidence n’est autre que Lili Sohn.

Ce nom ne vous dit rien ?

Lili gagne pourtant à être connue.

Car Lili, en plus d’être une talentueuse illustratrice et dessinatrice de bd, est une battante qui a le super pouvoir de "transformer le caca en paillettes".

C’est-à-dire ?

En février 2014, elle est diagnostiquée d’un cancer du sein à seulement 29 ans. La nouvelle est dure à encaisser. D’autant plus que cette jeune française vit à l’époque à Montreal, loin de sa famille restée en France. Au lieu de se laisser abattre, elle décide alors de créer un blog afin de tenir informé ceux qui lui sont chers. Mais pas question de décrire avec pathos l’évolution de sa maladie. Non, au contraire. Celle qui aime "raconter des histoires, comprendre les trucs compliqués et rire des choses les plus horribles et absurdes", choisis de se livrer sous la forme d’une bd humoristique. Et elle commence par donner un nom au mal qui la ronge : sa tumeur s’appellera Gunther. Tchao Günther est né.

Pendant plus d’un an via son blog, elle croque et décrit avec humour son parcours, tout en informant sur la réalité du cancer. Puis, un éditeur la contacte et lui propose de publier sa bd. La Guerre des Tétons, tome 1 sort alors au Québec, en France, en Belgique et en Suisse. L’aventure ne s’arrête pas là, et le tome 2 est prévu pour janvier 2016. Et c’est comme ça que son « caca » s’est transformé en « paillettes ».

Alors vous me direz, "c’est très bien tout ça, mais quel est le lien avec l’inclusion sociale que défend Exeko ?"

 

Lili Sohn et nous, avons beaucoup de choses en commun.

D’abord, l’envie de raconter les histoires dont personne n’ose parler. Il faut en effet beaucoup de courage pour oser rire du cancer. Il en faut aussi pour donner l’opportunité à ceux qui vivent dans la rue de dessiner leur vie. À partir de lundi, Lili ira donc à la rencontre des personnes en situation d’itinérance, des personnes mises au banc de la société, pour leur proposer de créer ensemble des bds sur leurs expériences de vie. Le but de ces Portraits de rues est de permettre à un maximum de gens de se raconter. Toutes ces personnes que nous croisons quotidiennement dans les rues de Montréal ont tous une histoire qui leur est propre. Ils sont tous les fils et filles de quelqu’un, ont été aimés et ont aimé. Grâce aux bds qui seront créées pendant cette résidence, nous espérons ainsi contribuer modestement à faire changer le regard que nous portons sur les personnes en situation d’itinérance.

Et puis, nous croyons aussi que l’énergie créatrice de Lili et sa capacité de résilience pourront générer de belles rencontres. Parce que le projet Portraits de rues est empreint de la même envie de créer malgré l’adversité, de la même force, que Tchao Günther, nous pensons que de magnifiques choses peuvent jaillir de ces rencontres. Après tout, la transformation sociale passe d’abord par la transformation de l’individu.

Alors si vous croisez notre van, n’hésitez pas à vous arrêter pour venir rencontrer Lili et participer à votre façon à cette nouvelle aventure.

Au plaisir de fouler en votre compagnie les trottoirs de Montréal. 

 

Lili participe également l'exposition SEIN (S) une autre histoire du cancer, visible tous les jours terrasse Cointreau. 

Retrouver Lili sur sa page facebook.

Nous tenons à remercier Green Shield Canada pour son soutien à notre laboratoire d'innovation sociale et tout spécialement à notre projet d'accessibilité à la vue présentement en développement. 

La mission de Green Shield Canada repose sur une solide tradition de responsabilité sociale et de bienfaisance. Sa volonté de faciliter l’accès aux soins de santé pour tous les citoyens et leur investissement pour le bien de notre société et de sa population en font un partenaire de choix. Merci à eux!

 

Permettre de rêver, c’est permettre d’exister : nos rêves, nos idéaux, nos espoirs font partie de notre identité, surtout quand il s’agit de rêver un chez-soi, un lieu, un territoire où l’on se sent accueilli, reconnu, protégé. C’est plus qu’un toit, surtout qu’en celui-ci est une entrée de métro, un refuge, un logement subventionné ou une résidence pour soins médicaux. C’est plus qu’une maison, et ce n’est pas toujours une maison non plus, surtout quand on ouvre la porte aux possibles et qu’on reconnaît la diversité des existences, des manières de vivre. Si vous racontez votre chez-soi de rêve, vous en direz long sur vos valeurs et vos besoins, des questions personnelles bien sûr mais qui rejoignent inévitablement des enjeux de société, communs. Oser interroger les citoyens – sans oublier des personnes en situation d’itinérance, de précarité ou déplacées pour des raisons médicales qu’on entend moins – sur la question du chez-soi, c’est aussi leur donner une place dans ces réflexions qui construisent le monde.  

« Ma maison du rêve » (photo : Dorothée De Collasson)  

En se joignant à Exeko, les architectes professionnelles Colleen Lashuk et Suzanne Doucet ont souhaité renouveler la réflexion sur la notion de chez-soi de manière inclusive, avec les populations en situation d’exclusion que nous rejoignons, toujours en mode de rencontres improbables. Elles ont travaillé étroitement avec les médiateurs pour arrimer leur projet à travers des ateliers idAction à la Maison du Père et à l’Accueil Bonneau : est-ce que la question allait choquer dans ces lieux? Et au Module du Nord Québécois, résidence dans un YMCA pour Inuit qui viennent recevoir des soins à Montréal sans vraiment avoir choisi d’être là, eux qui proviennent d’une culture traditionnellement nomade? Avec des immigrants réfugiés, des femmes Chez Doris, des autochtones croisés au PAQ ou directement sur la rue à bord de idAction Mobile? La majorité des participants de leur projet n’ont pas choisi l’endroit où ils vivent et se sentent éloignés de l’idée de chez-soi, est-ce que ces questions n’allaient pas exacerber les difficultés de leur présent? Au contraire, les architectes ont été accueillies tout d’abord avec intérêt et curiosité pour leur profession, ainsi qu’avec enthousiasme : certains s’offraient ce rêve pour la première fois, d’autres l’avaient depuis toujours dans le revers de la manche et une certaine fébrilité accompagnait le partage.  

     

Colleen Lashuk et Suzanne Doucet (photo : Dorothée De Collasson)  

Environ quarante personnes se sont exprimées en dessins, maquettes ou mots, parfois de manières farfelues, parfois de manières poétiques, mais toujours en résonnance avec leur réalité, et toujours avec ingéniosité. Les déclinaisons sont nombreuses, mais reviennent quelques fois le contact avec la nature, l’importance de l’environnement et d’éco-énergie, d’une certaine indépendance et d’une connexion profonde avec ses valeurs et ses passions. Le projet des architectes a permis de prendre la mesure de toutes les idées qui habitaient les participants, et en les mettant ensemble, en les réunissant dans l’exposition (processus qui s’est voulu inclusif en invitant aussi les participants à réfléchir le pourquoi et l’orientation de l’exposition, et non pas d’imposer un discours sur leurs créations), le projet donne à voir un éventail de possibilités architecturales, et surtout, un éventail de rêves qui nous engagent à notre tour dans la réflexion...

 

Espace de rêve – Dream Home

Exposition : du 3 au 17 novembre 2015 Vernissage : mardi 3 novembre, 17h à 20h

@YMCA Centre-ville 1440 Rue Stanley, Montréal, QC H3A 1P7

 

Événement Facebook : cliquez sur l'image ▼

 

10

C’est le nombre de « résidences artistiques » qu’Exeko a mis en place au cours de la dernière année. De septembre 2014 à septembre 2015, ce sont 10 projets de co-création qui ont été développés un peu partout dans Montréal (Jardin botanique, Square Cabot, Quartier des spectacles…). 10 artistes aux profils variés pour, au total, 100 fois plus de participants. 1 000 personnes donc, qui ont, de près ou de pas trop loin, conduit des voitures téléguidées, dessiné sur les murs du Quartier des spectacles, tenu entre leurs mains des os de baleines, listé les « j’aime » de leur vie, tissé de fil rouge leur silhouettes… et j’en passe. 

En savoir plus : les 10 résidences artistiques en textes et en images

 

10 + 5

À Exeko, on aime ça les affaires qui roulent (surtout à bord d’une caravane philosophique); impossible de s’arrêter en si bon chemin. Des rapports aux demandes de subvention, en passant par le design de projet, l’appel à talents, la sélection de projets, reste que le meilleur moment est le suivant : "Hey salut, ça va bien? Tu te souviens, tu avais déposé un projet pour une future résidence, beh le jury a bien trippé sur ta proposition pis si ça te dit tu es le/la bienvenu(e) à bord". C’est ainsi que Suzanne, Colleen, Lili, Guillaume, Alexandra et Patsy seront les prochains magiciens/facilitateurs de l’art pour tous et par tous dans Ville-Marie pour les 6 prochains mois, à bord de notre caravane idAction mobile.

Vous l’aurez compris, ces nouveaux projets sont l’objet de cet article, et c’est avec grand enthousiasme que je vous les annonce. Mesdames, Messieurs, un tonnerre d’applaudissement pour... (roulement de tambour)

  • Colleen et Suzanne avec Espace de rêve : 2 architectes + 1 question "Si je pouvais habiter n’importe où ce serait…" = une expo avec une série de maquettes et de dessins à découvrir à partir du 3 novembre au YMCA du centre-ville. L'événement Facebook, c'est par ici.
  • Lili Sohn avec Portraits de rue : une tournée rencontre, en utilisant la BD comme médium. Une transmission de connaissance, un échange de savoirs pour un portait de quartier commun mêlant dessin et humour.
  • Guillaume Vermette avec Le chemin le plus court, comme le disait Chaplin en parlant du rire. L‘artiste, clown dans la vie, va inviter les citoyens à partager un fou rire. Le tout filmé, sera diffusé style vidéo virale sur les internets.
  • Alexandra Pastena avec Little Roses. La fabrication en pliage et la distribution de roses rouges qui chacune contient un message personnalisé. Tels des paysagistes urbains ambulants, les artistes aménageront petit à petit un champ témoignant de la puissance du symbole de la rose –féminité, beauté, force, amour.
  • Patsy Van Roost avec Hommage sur trottoir. Un projet poétique qui permet aux citoyens partageant le même quartier de se rendre hommage mutuellement et individuellement. À l’aide de pochoirs, d’une bombe à la craie et de quelques mots doux, la tendresse sera ainsi cultivée sur les trottoirs de l’arrondissement dans lequel on regarde davantage ses pieds que ses voisins. 

 

       

Suzanne et Colleen, deux architectes engagées

 

       

Le rire : l'arme de Lili et Guillaume

Photo de Guillaume Vermette par (c) Sylvain Mayer - La Presse

 

       

Alexandra et Patsy ("La fée du Mile-End") dans leur terrain de jeu, les rues de Montréal

 

10 + 5 + un nouveau nom

Oui. Un nouveau nom pour les « résidences artistiques » : Métissages Urbains. Wikipédia nous expliquerait ça par l’origine latine de métis, Mixitus, pour mêlé, mélangé... Ensemble et à la ville. Nous, on expliquerait ça en parlant d’initiatives artistiques et citoyennes, sorte d’imbrication entre la médiation intellectuelle et culturelle. Un mouvement de convection favorisant la cohabitation, permise ici grâce à des rencontres improbables. Un « faire ensemble » géant et réel. Tellement réel que le prochain artiste, c’est peut-être vous.

 

Le projet Métissages Urbains et notre caravane idAction Mobile sont soutenus par l'Arrondissement de Ville-Marie.

Pages

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

 

 

Nous recherchons une personne afin de développer et suivre nos projets de médiation et nos activités en ville, plus...

Nous sommes à la recherche de plusieurs mediateurices pour les projets en collaboration avec les Premières Nations et Inuit !

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral