Blogue

Par Audrey Mallet avec la participation de Manon Beauchemin

Photo de couverture : © Audrey Mallet pour Exeko

 

Du 20 mars au 30 mai 2017, Exeko proposait une série d’ateliers Biblio-libre, en partenariat avec la BAnQ, dans six lieux liés à l’itinérance. Sept thèmes ont été abordés : le rêve, la fête, la mémoire, les étoiles, la mort, les monstres. Et puis la nuit, juste la nuit,thème transversal de tous nos ateliers.

Ces ateliers de lecture puis d’écriture étaient en fait de véritables moments d’échanges, de rencontres, où médiatrices, bénévoles, bibliothécaires et participants réfléchissaient ensemble à partir de fragments de textes et d’images. Des textes et des images choisis avec soin par les médiatrices d’Exeko, parfois aussi proposés spontanément et avec une grande pertinence par les participant.e.s. Audrey, bénévole ayant participé aux ateliers à l’Itinéraire, témoigne de cette expérience enrichissante :

À rebours. J’ai envie de vous parler d’abord de la fin, de ce dernier atelier émouvant où Yves, l’un des participant.e.s, a les mots justes pour décrire ce que je ressens si fort depuis que je suis bénévole pour Exeko : « c’est essentiel, cette présomption de l’égalité des intelligences. Exeko, c’est la renaissance d’une posture que j’essaye d’avoir depuis toujours. » 

Cette égale capacité à interroger le réel quand on nous donne les bonnes armes pour le saisir, en extirper le sens, en débattre. Nous nous ressemblons beaucoup, autour de la table du café de l’Itinéraire. Nous avons ce même regard curieux et un appétit insatiable. Apprendre, s’abreuver aux racines d’autres arbres, ces grands arbres que nous sommes tous dans la forêt touffue du savoir. Tour à tour, avec beaucoup de respect et de bienveillance, on s’écoute et se raconte (oui, les arbres ont la parole), puis tout imprégnés de ce que les autres nous livrent de ces extraits de livres, on grandit, s’étire vers la lumière.

© Audrey Mallet pour Exeko

La nuit, que l’on décrit, rêve et interroge au prétexte de la littérature. À chacun de nos ateliers demeure cette dichotomie, elle est simple je crois, un peu naïve mais si juste pourtant. La nuit, le jour, deux faces inverses dans le miroir. Cela revient si souvent dans nos conversations, et toujours l’on s’en étonne, on s’attache à trouver toutes les nuances de gris entre ce qui trop souvent s’oppose, le sombre à la lumière, le sommeil et le rêve, le bien, le mal, le silence et le bruit. J’aime cette attention aux détails, nos longues errances communes autour d’un mot, d’une tournure qui semble changer le ton. 

Que nous dit-on, et que lit-on ? Est-ce que l’un de nous ou l’auteur a raison ? On apprend à saisir les subtiles étapes, entre ce que l’un pense, et puis ce qu’il en dit, entre ce qu’il en reste après des décennies, des siècles parfois, et comment on le saisit plongé dans l’aujourd’hui, nos cerveaux imprégnés de cette distance, de notre époque, de notre histoire singulière aussi. On se réjouit de la diversité de nos regards, de ce qu’on est capable de décrire à partir d’un même texte. Et c’est si beau, de décortiquer ensemble ces couches-là, de s’étonner de ce que l’on ne comprend pas, et puis de rebondir, de rêver, de repartir, parce qu’un des camarades a tendu le flambeau, éclairant tout à coup le texte obscur de la lumière de l’esprit.

Sentinelles. C’est drôle. Quand je découvre que vous avez choisi ce nom-là pour le livre de vos écrits, mes ami.e.s camelots, je me dis qu’on est en plein dedans, et je vois briller vos lanternes, ces étoiles qu’au bout de nos bras on se passe et l’on tend, dans la nuit justement. Je reconnais bien là aussi ce qu’Exeko repousse : l’obscur, c’est-à-dire la peur, l’intolérance ou juste le ténébreux continent de ce que l’on ne sait pas.

© Audrey Mallet pour Exeko

La matière de base de ces écrits porteurs et le médium de nos échanges ? Le français, notre langue commune. Le français riche et multiple, lien profond entre toutes nos étrangetés. Mustafa est né au Maroc, Cindy au Québec, moi en France. « Le français, si je le parle, si je l’adopte, cela devient ma langue aussi, c’est un butin » assure Mustafa en citant Kateb Yacine. Kateb Yacine, me voilà touchée en plein coeur. L’un de mes auteurs préférés. On lit aussi des textes de Sarraute, de Réjean Ducharme évidemment, d’Éluard, d’Hector de Saint-Denys Garneau, de Cioran, on récuse ensemble l’apparente simplicité d’Épicure et se moque des contradictions de Nietzsche, on se soutient pour traverser le torrent de la langue, la déferlante, atterrissant souvent périlleusement mais sans glisser jamais sur les pierres immortelles que sont les œuvres des autres, ces pages qui nous marquent, qui nous portent, et que l’on porte à notre tour.

Alors on ne peut pas tout à fait fermer la porte, après tout ça. Des liens se sont tissés. Josée et Manon participent à un projet de correspondance intergénérationnelle que j’ai lancé entre des femmes francophones. J’ai commencé la lecture d’Une éducation sans école, le formidable livre dont Mustafa m’avait parlé et dont le sujet me parle tant. Yves m’a appelé pour s’assurer qu’on se reverrait bientôt. Et puis mardi dernier nous étions à nouveau réunis pour le lancement de Sentinelles, le livre qui revient sur 25 ans d’écriture dans le journal l’Itinéraire. Des liens se sont tissés, et si discrète notre petite galaxie scintille encore dans la nuit.

© Audrey Mallet pour Exeko

Par Alexis Penaud

Photo de couverture : © Exeko

Vendredi dernier, j'ai ôté ma casquette d'agent aux communications à Exeko pour revêtir une chaleureuse tuque : celle de bénévole, les ambassadeurs de la pensée Exekienne. Ma tuque et moi nous nous sommes ainsi rendus à la Maison du Père afin de participer à un atelier Biblio-Libre autour du fragment. Le thème du jour : les personnages de la nuit, ces êtres incontournables de la littérature mondiale qui peuplent notre imaginaire.

© Exeko

Nous étions six à participer à ce nouvel atelier, Alain, Michel et Yvon, tous trois résidents de la Maison du Père, mais aussi Isabelle, médiatrice d'Exeko, Tiffanie et moi, bénévoles. Regroupé.es dans la salle Oasis, vous vous doutez bien que les discussions ne pouvaient être que fertiles... Aussi mystérieux et inquiétants soient ces êtres de la nuit, il en faut plus pour effrayer les participants qui avec une grande vivacité d'esprit ont déplié le sens de ces fragments et trouver des résonnances de ces personnages dans nos existences et nos sociétés.

Qu'il était bon de les écouter s'exprimer et s'enthousiasmer sur ces textes. Ma tuque et moi n'osions pas les interrompre de peur de les couper dans leurs élans parfois lyriques, parfois polémiques, mais toujours respectueux de la pensée de son voisin. J'ai préféré me faire discret, pour mieux enregistrer ce qu'ils racontaient. Éventuellement, lorsque la discussion s'apaisait, je me risquais à poser une timide question mais c'était pour mieux les observer s'envoler à nouveau. Je les écoutais avec attention et j’étais heureux d'observer leurs mots se bousculer dans la salle Oasis. Un moment retint particulièrement mon attention, me toucha tout particulièrement. En tout début d'atelier. Lorsque chacun partagea son coup de cœur littéraire.

© Exeko

Isabelle souhaitait en effet avant de plonger dans ces textes de la nuit, que les participants nous partagent un livre qui les marqua afin de les faire figurer ensuite sur des marque-pages Biblio-Libre. Un exercice que chacun aborda différemment. Il se révéla difficile pour Michel, un habitué du programme Biblio-Libre, qui a préféré nous partager non pas un, non pas deux mais bien trois coups de cœur (oui monsieur !) car, avec le temps, nous dit-il, les goûts changent et les coups de cœur aussi. Pour Alain et Yvon l'exercice fut plus facile. Alain a décidé de nous parler de Mon Combat d'Adolf Hitler car, bien que « [son] seul point commun avec Hitler, soit sa date de naissance », il voyait en cette œuvre un outil historique remarquable pour comprendre les mécanismes du nazisme et ce qui a conduit à révéler notre plus infâme visage. Et enfin il y eut le choix d'Yvon : Les Chasseurs de mammouths. Je ne connaissais pas cette œuvre mais je compte bien cesser de l'ignorer très prochainement. Je ne sais pas si Yvon s'est rendu compte à quel point sa manière de raconter l'histoire de cette jeune Ayla, héroïne de cette saga littéraire à laquelle il s'identifia très vite, me toucha. Je percevais une belle émotion dans sa voix. Une émotion communicative. Il m'a donné envie de plonger dans ce monde préhistorique qui « déniaise le cerveau », finit-il par dire avec un beau sourire.

Ma tuque et moi sommes sortis de l'atelier à 19h30, enthousiasmés par cette fin d'après-midi littéraire et philosophique. Heureux d'avoir assisté à ce beau moment de partage, de m'être nourri de paroles sages et sauvages à la fois. S'il est important pour les résidents de la Maison du Père de s'exprimer sur des sujets aussi littéraires et philosophiques que ceux abordés ce jour-là, il m'a également fait du bien d'observer les mouvements de leurs pensées. Lundi j'ai repris ma casquette d'agent aux communications... mais il est évident que ma tuque ne fait que dormir paisiblement dans un coin, encore bercée par les histoires des participants...

© Mouna Imad-eddine pour Exeko

Par Clara Déry

Photo de couverture : © Émily Laliberté pour Exeko

Les ateliers Biblio-Libre tirent à leur fin et…

Je trouve ça un peu dommage. Dans mon petit quotidien d’étudiante, c’était comme la classe la plus riche à laquelle j’assistais, celle où j’apprenais le plus chaque semaine. C’était mon petit bonheur hebdomadaire. 

Ce qu’on faisait pendant les ateliers Biblio-Libre, c’était de prendre, un par un, des fragments : des extraits de textes, des peintures, des films. Par après, la démarche était très simple, mais loin d’être anodine; on en discutait, on partageait nos impressions sur le vif et on tentait d’approfondir les contenus, de les contextualiser, de les lier entre eux.

À tous coups, ce qui me plaisait, c’était l’authenticité de chaque idée qui était amenée à la discussion.

Personne n’avait de connaissances absolues; personne n’avait la Vérité. Les jugements n’avaient pas du tout leur place. C’était une question de dialogues, de critiques, de points de vue partagés ou non.

Et pour toi, Le Cri de Munch, ça t’évoque quoi ? Et pour toi, cet extrait de L’Art de la guerre, de Sun Tzu ? Et pour toi, la démarche d’Hannah Arendt ?

© Gaëtan Nerincx pour Exeko

Il y avait, derrière ces discussions, un tout autre rapport à la connaissance et à la culture de celui que j’avais appris à entretenir par le biais des institutions scolaires.

Évidemment, mon propos n’est pas du tout de dire que les institutions comme les universités n’ont pas leur place, qu’elles ne remplissent jamais leur rôle, qu’elles sont gangrenées, loin de là. Je ne fais peut-être tout simplement pas partie des personnes qui cadrent dans ce modèle éducatif.

L’idée qui me trotte dans la tête n’est pas dans la critique, mais dans le questionnement. Se pourrait-il que les connaissances qu’on cultive, on les cultive en vase clos ? Il me semble qu’on chérit le savoir, oui, mais qu’on le garde bien opaque. Qu’on valorise la connaissance, mais à travers le cadre d’institutions, au sein de cercles fermés, dans un vocabulaire abracadabrant.

À quoi bon écrire des centaines et des centaines de pages, si ce n’est, finalement, que pour pouvoir en parler avec quatre ou cinq personnes sur Terre ? Bref, à quoi bon savoir, si on est plus capable de le rendre audible à quelqu’un.e d’autre ?

Alors… toute cette culture, toutes ces connaissances, à quoi c’est censé servir finalement ? À diviser les gens qui savent décrypter les livres, et ceux qui ne savent pas ?

C’est exactement là, à ce point-là du problème, que les ateliers d’Exeko entrent en scène.

Sur la base du principe selon lequel toutes les intelligences sont égales, les médiatrices et médiateurs mènent à bien des séances qui incarnent une autre conception du savoir et de la culture.

Ils et elles sont porteurs et porteuses d’une vision qui considère tous les points de vue sur un même pied d’égalité, et qui refuse de sous-estimer les bagages culturels de chacun.e.s. Un exercice collectif où les livres, les théories, les arts, l’Histoire, la sociologie deviennent de vraies plateformes à partir desquelles on peut engager un dialogue.

Les ateliers Biblio-Libre, c’était un foisonnement intellectuel riche sur tous les plans. C’était la découverte d’une culture des-encarcanée et créative qui résonne davantage, qui rassemble. Ça commence là, la valorisation du savoir et de la culture.

© Francesca Ferrari pour Exeko

Photo d'en-tête : © Ezra Bridgman pour Exeko

Cet article est une retranscription du témoignage de Martin lors du 10e anniversaire d'Exeko en mars dernier.

« Il y a 2 ans, j’ai commencé à me questionner sur ma vie. Je suis ingénieur en informatique, j’ai 4 enfants, j’habite en banlieue, j’ai commencé à me dire “c’est bien beau mais comment faire pour aller plus loin  dans ma vie ?” Et puis, j’ai eu la chance de tomber par hasard sur Exeko, sur l’organisme, sur ce qu’ils font. La première fois que je suis rentré dans les bureaux, j’ai senti tellement de passion émanant de tous les gens qui travaillent là, c’est contagieux. J’ai commencé à rouler avec la van, à participer aux ateliers en refuges et toutes ces connexions-là, tous ces liens-là que j’ai créés, ça me nourrit tous les jours. J’y pense tout le temps, que ça soit dans mon travail, que ça soit avec mes enfants.

© Exeko

Mais je me pose la question depuis tout ce temps-là : “mais pourquoi il y a des bénévoles chez Exeko, qu’est-ce qu’on fait ?” Parce que dans le fond, il y a déjà des médiateurs et des médiatrices, une équipe qui fait toutes sortes de choses et je me suis posé la question “mais qu’est-ce que je fais là moi, autre que ce que ça m’apporte à moi ?”

Et puis, j’ai eu une partie de réponse à ça la semaine passée dans un événement pour Exeko. Il y a des gens qui ont fait un projet en partenariat avec les Métissages Urbains d’Exeko, qui ont présenté leur fin de projet, ont présenté aux gens ce qu’ils avaient fait. Comme ce sont des gens qui ont travaillé avec Exeko, ils ont fait ça lors d’une communauté de pratique philosophique et on a réfléchi ensemble à différents enjeux. Un des participants à la conversation a alors expliqué que lui avait, dans le cadre de ce projet-là, formé un lien super fort avec une personne en situation d’itinérance et qu’il était désemparé parce qu’il avait formé ce lien-là mais que depuis il n’avait plus de nouvelles de lui et qu’il s’inquiétait pour lui. Alors je me suis dit :

“C’est ça,

c’est ce lien-là.”

Tout à coup cette personne-là avait une sensibilité et un intérêt pour un autre être humain avec qui il n’a jamais eu de lien. Et que lui parle de ça et propage ça autour de lui, à ses amis, à sa famille, qui eux, tout à coup, vont peut-être s’arrêter pour parler avec quelqu’un avec qui ils n’auraient pas parlé, que ce soit une personne en situation d’itinérance, une personne artiste avec qui ils n’auraient pas parlé normalement et qu’ils créent ce lien-là...

© Chloé Charbonnier @ Exeko

Pour moi maintenant, les bénévoles on est un peu comme un réseau de champignons souterrains [nb: Martin lit en ce moment un livre sur les champignons en fôret] dans les arbres et dans la forêt, qui permettent à différents réseaux de racines de communiquer entre eux et de se nourrir les uns des autres et pour que, espérons, il y ait un peu moins d’arbres qui souffrent à l’ombre, tout seul. »

 

                                                                                                                   Martin Chabbert, bénévole à Exeko depuis janvier 2015.

Pages

 

 

Nous recherchons une personne afin de développer et suivre nos projets de médiation et nos activités en ville, plus...

Nous sommes à la recherche de plusieurs mediateurices pour les projets en collaboration avec les Premières Nations et Inuit !

Nous cherchons un.e responsable de l’administration afin d’offrir aux membres de l’organisation soutien et formation en matière de comptabilité,...

Au début du mois de novembre, j'ai accompagné David pour une sortie avec IdAction mobile. Après avoir fait face à un peu de trafic et discuté de nos...
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral