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(c) Audrey Lise Mallet

 

Nellie Soland a rejoint l'équipe cet automne en tant qu'agente de projet, dans le cadre de son stage en Intervention sociale. Depuis cet hiver, elle accompagne James Galwey, médiateur de la caravane idAction Mobile, deux fois par mois principalement au centre-ville. A travers ses rencontres, elle nous confie ses impressions sur cet itinéraire hors du commun.

 

Je vous partage ici quelques fragments de mes pensées en lien avec les sorties d’idAction mobile. À l’intérieur d’une minute, de quelques heures, au courant des semaines, les plus vieilles pensées mijotent, se mélangent avec de nouvelles qui, elles, entrent à cent kilomètre-heure dans mon cerveau trop petit et trop grand, qui aimerait tant pouvoir tout écrire, mais qui se limite à ce qu’il arrive à mettre en mots ou en images pour le moment. Il faut que je commence quelque part pour éviter le syndrome de la page blanche, que je connais trop bien !

Nous nous donnons généralement rendez-vous à la van, dans le stationnement de l’Église catholique Saint-Enfant-Jésus. Dans mon expérience, dès ces premiers moments, les discussions s’enchaînent.

C’est autant excitant d’apprendre à connaître la personne avec qui nous allons rouler ou avec qui nous avons l’habitude de rouler, que les personnes que nous allons rencontrer au courant de la sortie. 

Exeko encourage et inspire les médiatrices.teurs (ainsi que l’équipe de bureau) à cultiver ce qui les rend uniques, ainsi qu’à chercher cela chez les personnes que l’on rencontre pendant les sorties. Il y a quelque chose de magique à se demander quelles seront les belles rencontres que je ferais aujourd’hui ou ce soir, ou bien quel lien déjà existant entre une personne et moi sera renforcé, et ce, autant avec les personnes médiatrices que les personnes avec qui nous initions des conversations.  Ça me rappelle le sentiment que j’avais lorsque, toute petite, je rentrais le vendredi soir, dans un Blockbuster pour choisir les films que j’allais écouter au courant de la fin de semaine. Je pense que, sans m’en rendre compte, c’était quelque chose qui me manquait : d’entrer dans un univers, puis un autre, puis un autre... Je remarque avoir malheureusement perdu cette habitude en vieillissant. J’ai aussi un tempérament un peu timide et réservé, ce qui a sans doute créé le réflexe chez moi de me renfermer aux autres, même si j’adore faire de nouvelles rencontres. À cela s’ajoutent les échanges étant faits de plus en plus de manière virtuelle, qui participent à ma mauvaise habitude de me diriger et de me contenter de ce qui est plus confortable socialement. Toutefois, les réflexions que j’ai depuis que je fais de la médiation me poussent à vouloir m’ouvrir à ceux et celles qui ne sont pas mes ami.e.s proches ou des membres de ma famille. Cette ouverture qui se développe chez moi depuis que j’ai commencé la médiation m’inspire et me touche.

  Bref, c’est ça, les sorties avec la van : entrer dans un univers, puis un autre, puis un autre, sans craindre l’inconnu et l’inconfort. C’est vouloir échanger, partager, rire, argumenter, et le tout en le respect et les limites de chacun.e. Un autre aspect que j’aime des sorties mobiles, c’est que l’itinéraire de chaque médiatrices.teurs est unique et il se transforme avec le temps et avec l’expérience des sorties; pour eux comme pour moi.  L’itinéraire est important à la médiation mobile, mais il faut savoir ne pas le suivre à la lettre. C’est une des nombreuses dualités de la médiation! C’est-à-dire que c’est facile de se perdre dans toute la liberté qu’offrent les sorties, comme c’est facile de perdre l’authenticité des sorties à l’intérieur d’un moule trop rigide. Et il va de soi qu’un itinéraire peut rester le même de semaine en semaine, mais le voyage, lui, est toujours unique.

Par « itinéraire », je fais référence à une méthode choisie pour aller à la rencontre des gens. Choisir de s’arrêter n’importe où sur son passage est autant un itinéraire qu’une suite prévue d’arrêts.  L’habitude aide beaucoup à déterminer quand il est bien de se laisser aller et quand il faut être un peu plus rigide. Je remarque et admire ce "skill" chez les médiatrices.teurs expérimentés que j’accompagne. Pour autant, il n’y a pas de réponse précise à la question de quand se laisser aller et quand être plus rigide. C’est plutôt une réflexion perpétuelle qui est personnelle à chacun.e.

En parlant de rigidité, l’aspect que je trouve le plus difficile lors des sorties est de savoir quand « boucler la boucle » lors d’une discussion. Dans l’optique où l’on calcule le succès d’une sortie selon l’impact de celle-ci, est-ce que j’ai un moins gros ou un plus gros impact selon le nombre de personnes que je rejoins? Selon le temps que je leur accorde? …des questionnements sans réponses parfaites, et qui m’habitent. Ce qui me soulage est de faire confiance à mon feeling sur le moment. Je me force à me souvenir que, dans ma vie de tous les jours, que ce soit avec mes ami.es, ma famille, ou mes collègues de classes ou de travail, chacune des conversations que j’ai avec ses personnes se termine naturellement. Sans que j’y pense, mais surtout sans culpabilité.

La culpabilité. La culpabilité est un sentiment qui nous pousse à agir autant qu’il nous fait figer. J’ai longtemps eu une très mauvaise relation avec ce sentiment. Soit il m’habitait, soit je l’évitais. Je réalise « en vieillissant » que ce sentiment est tellement riche en information sur soi et sur le monde dans lequel nous vivons. Maintenant, je tente de l’accueillir, le questionner et même le remercier!  D’ailleurs, savoir approcher les gens est un art en soi, qui se pratique à mon avis à l’extérieur de la culpabilité et c’est ce qui m’a poussée à réellement changer ma perspective.  Il y a toujours une perspective plus intéressante que celle de la culpabilité. 

Savoir approcher les gens, c’est aussi savoir rester soi-même dans le respect de l’autre, malgré toutes les réactions possibles qu’approcher cette personne pourrait engendrer chez elle.  Facile à dire ! Mais avec le temps, on apprend à le faire. Je pense que c’est une question d’ego. Nous avons beau nous répéter qu’il ne faut pas le prendre personnel si quelqu’un refuse ou est insulté qu’on les approche, et nous avons beau y croire réellement, l’ego agit aussi dans l’inconscient. Et dans l’inconscient, je pense que la majorité des humains veulent non seulement être aimés de tous, mais que leurs (bonnes) intentions soient reconnues. C’est selon moi ce qui explique parfois la différence entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons, sur le coup. Et c’est surtout sur le coup, lorsque l’on est surpris, que l’inconscient refait surface! 

La médiation d’Exeko est un travail qui est si proche de soi. C’est une confrontation à soi-même à travers les réactions des autres, les siennes, et les discussions, certaines plus intéressantes que d’autres et certaines plus choquantes que d’autres.

Lors d’une de mes sorties avec James, nous avons discuté avec un homme à la station McGill. Il aimait le dessin et particulièrement dessiner des mondes fantastiques et l’architecture. Il s’inspirait beaucoup des jeux du genre Donjon et dragon. Il nous dit qu’après avoir utilisé des objets technologiques (ex. cellulaire), pour une raison précise et pratique, il les revend systématiquement. Il dit qu’ils ont leur propre manière de penser et qu’il n’aime pas la façon dont ils pensent, car ils tuent la créativité, sa créativité. Pour moi, le simple fait de personnifier ces objets que j’utilise tous les jours m’a fait réaliser l’impact qu’ils ont sur ma vie. 

Je vous laisse sur cette pensée.

Nellie

 

Nous tenons à remercier nos partenaires publics de contribuer au succès du projet idAction Mobile : Gouvernement du Canada, Gouvernement du QuébecVille de Montréal et Arrondissement de Ville-Marie.

Chloé Barrette-Bennington pour Exeko

Encore une fois, le groupe Exeko me met au défi de répondre à une de leurs questions tellement personnelle et vaste comme toujours. L’art sert à quoi et à qui ?

Pour moi, l’art sert à exprimer des émotions ainsi que des visions. Il sert à créer. Chaque jour, dès notre réveil, nous commençons à créer une nouvelle journée. Nous sommes donc tous artistes. Par exemple par les vêtements que l’on porte, notre humeur, nos mouvements et ce, même sans s’en rendre compte. Alors que notre routine commence, certaines personnes nous observent et font fonctionner leur créativité qui deviendra de l’art.

Nos mouvements peuvent inspirer un danseur, un sculpteur, un comédien. Nous faisons partie du processus de création sans le savoir. Regardez bien autour de vous, les vêtements d’hier deviendront ceux que l’on créera dans quelques années et c’est grâce à vous.

Votre lunch peut, pour quelqu’un, devenir de l’art culinaire seulement par sa simplicité. Ça peut même inspirer une nouvelle façon de se nourrir.

Donc, l’art sert à tous ceux qui veulent créer.

Et maintenant, il sert à quoi ?

Il sert à enseigner l’histoire, présente, passée et future. Il sert à divertir, réfléchir, confronter, discuter, critiquer. Il ne laisse personne indifférent.

L’art sert à enrichir nos connaissances, à notre évolution, à nous faire rire, pleurer et à exprimer plusieurs émotions. Même la déprime, la colère et la joie.

Un poème débute souvent par une boule dans la gorge. Le sentiment d’une injustice, d’un mal d’amour, mal du pays. Chaque artiste, dont nous-mêmes faisons partie, l’exprime différemment. Certains choisissent les mots et d’autres la peinture ou les notes de musique.

Soyez créatifs, soyez vous-mêmes et vous serez l’objet d’art le plus recherché et le plus précieux.

Gilles Lamarche

P.S. Pablo Picasso a dit que tout acte de création est d’abord un acte de destruction. Nous démolissons tout et nous recommençons à neuf. Qu’en pensez-vous ?

P.P.S. Moi, je ne suis pas d’accord. Les sculptures sont souvent faites avec des pièces recyclées.    

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible en partie grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

         

Note de la rédaction : Le 30 septembre 2021, le Canada a célébré la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Pour souligner cet événement, nous nous sommes questionnés sur les concepts de vérité et de réconciliation lors de notre atelier idAction à la Maison des amis du Plateau. À la suite de cette rencontre, Gilles a souhaité nous partager quelques-unes de ces réflexions.

 

Aujourd’hui [NDLR : le 30 septembre 2021], nous avons essayé, dans notre groupe d’Exeko de la Maison des amis, de discuter de ce nouveau concept de paix. Cette journée fériée n’était que pour le gouvernement seulement et non pour les gens ordinaires ou extraordinaires comme nous.

N’oublions pas qu’il [le gouvernement] est et était le problème et coupable de crimes odieux. Il n’était pas le seul. L’Église Catholique, les colonisateurs britanniques et français ont eu leur part de torts. Tout cela pour que ce peuple [les autochtones] soit assimilé à leur image – supposément civilisée – même si ce peuple respectait la nature et la vie selon leurs besoins et étaient les premières personnes éco responsables bien avant les gaz à effet de serre.

Soyons honnêtes envers la plupart d’entre nous. Nous ne nous sentons aucunement concernés par ces anciennes histoires. Faux ! Cela fait partie de notre héritage qu’on le que l’on veuille ou non. Agissons maintenant pour leur redonner leur fierté.

On m’a demandé si j’étais au courant de l’histoire des pensionnats et j’ai dit que ça m’avait été raconté quand j’étais à l’école primaire. Comme j’aimais l’histoire, j’ai continué à m’informer. J’ai toujours voulu voir plus loin que mon nombril. Pour mieux comprendre.

Nous ne pouvons pas effacer ou changer l’histoire ni simplement dire «désolé». Ça ne suffira jamais à comprendre ou alléger les souffrances. Porter un chandail orange pour célébrer, contester ou pour toutes autres raisons, c’est bien, mais le mieux serait de laisser ce peuple nous raconter leur histoire comme il l’ont vécu et nous obtiendrons une vérité : la leur. Avec celle du gouvernement et celle de l’Église, nous aurons trois vérités.

À qui allons-nous confier cette tâche ? Cette lourde tâche de récolter les différentes vérités ? À un historien, oui. Mais ces informations, d’où viendront-elles ? Des nations abusées ? Des documents gouvernementaux ou ecclésiastiques dont certains sont falsifiés ?

De quoi ce peuple a-t-il besoin ? Des excuses longtemps attendues ? Des compensations ? Ou de leur laisser reprendre leur place dans la société que nous continuons de considérer comme la nôtre ?

La réconciliation viendra, non pas des instances supérieures, mais seulement de notre conscience. Ce qui a été fait ne peut pas être défait. C’est à nous d’y voir individuellement et de poser un geste vers l’autre. C’est peu, mais très efficace. Arrêtons d’attendre après le gouvernement et ses promesses pour agir.

Nos ancêtres ont fermé les yeux. Ne faisons pas comme eux.

Merci.

P.S. Toutes les statues et monuments ne devraient aucunement être détruits car c’est aussi notre histoire. Je souhaiterais que l’on affiche les rectifications, tant aux événements qu’au parcours du personnage afin que les générations futures puissent essayer de comprendre et apprendre que chaque peuple, à travers l’histoire, a droit à sa vérité.

Arrêter de cacher la honte de ne pas avoir agi et ignorer ne devrait pas faire partie de notre vocabulaire. C’est à eux de vouloir nous pardonner.

Gilles Lamarche

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible en partie grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

    

Crédit : Ezra Bridgman

Cette question m’a été posée par une jeune dame à la Maison des amis. 

Ma première réponse, sans réfléchir et à froid, a été : oui, c’est nécessaire. Quelques jours plus tard, j’ai eu des doutes. J’ai donc vérifié la définition de désir. Elle est courte et simple. Trop simple pour moi.

Désir, définition abrégée : action de désirer, sentiment, objet de désir, se faire des illusions, appétit sexuel.

Désir et appétit sexuel vont de pair quand on pense au mot désir, mais qu’en est-il quand le désir, notre désir, n’est pas celui de l’autre partenaire. Il devient illusion. Il peut même devenir fantasme. Bon ou mauvais selon les situations ou relations. 

Le désir peut être pernicieux et nous faire perdre nos valeurs personnelles comme le fait de désirer la mort ou la maladie à une personne par vengeance. Faut-il donc y répondre ? À vous de décider car toute action engendre une réaction et c’est ce qui nous fait interagir avec ceux qui nous entourent.

Le désir n’est pas seulement illusions, il peut être concret : désirer apprendre une langue, danser, suivre des cours, faire du sport, etc.

Samedi, par hasard, étant assis sur un des rares bacs de parc de la rue Mont-Royal, j’ai rencontré une dame et son ami. En parlant de rencontres précédentes et du lot du Lotto Max étant à 70 millions de dollars, elle, lui et moi n’étions pas d’accord sur la somme et ce que cela représenterait pour nous. 

Elle ne prend jamais de billet tandis que j’en ai pris deux avec des connaissances de la pharmacie et lui en pris plusieurs. 

Son désir à lui est de pouvoir finalement s’offrir tout le luxe qu’il dit avoir manqué dans sa vie et être indépendant. 

Elle, sans moyen financier extravagant, n’avait que le seul désir de magasiner des vêtements qui lui plaisent dans des friperies.

Moi, mon désir était de partager avec deux semi inconnues car 70 millions c’est trop.

Comme le désir est illusoire et que rêver est permis, ma réponse à la question initiale est : non car certains désirs inassouvis sont plus importants pour notre bien-être que des désirs accomplis auxquels nous avons répondus. 

Désirer le bien, je suis pour. Désirer le mal, je suis contre. 

Gilles Lamarche

P.S. Jouez le jeu et demandez à votre entourage ce qu’il en pense. Discuter nous fait avancer.

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible en partie grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

    

 

 

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Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

 

 

Nous recherchons une personne afin de développer et suivre nos projets de médiation et nos activités en ville, plus...

Nous sommes à la recherche de plusieurs mediateurices pour les projets en collaboration avec les Premières Nations et Inuit !

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral