Dialogue pour la vie: quand médiation rime avec prévention

Mercredi 26 novembre, Mélanie, Daniel, Jani et moi même animions durant 3h une présentation et un atelier (créé pour l'occasion) à Dialogue pour la Vie, un colloque en prévention suicide chez les Autochtones. Une thématique épineuse, à laquelle nous nous retrouvons parfois confrontés à travers nos actions (idAction, idAction Mobile, Trickster) et tâchons de répondre avec les outils dont nous disposons dans nos bagages, en favorisant le mieux être des jeunes.

Rapidement la salle se remplit : "enfin une présentation pour les jeunes", entend-on dans les rangs. Un petit tour de présentation nous permet de réaliser l'étendue des communautés et des Nations représentées dans le groupe. De tous âges, de toutes origines, de toutes langues. 

Après une présentation des programmes d'Exeko - et un partage de témoignages de situations vécues relatives au suicide par nos médiateurs - arrive le temps d'illustrer par la pratique des pistes de solutions pour répondre à des questions chargées en émotion.

Nous invitons les participants à dessiner individuellement sur une feuille blanche leur portrait,

leur animal totem, ou encore quelque chose qui symbolise leur identité. L'exercice semble plus ardu pour certains que pour d'autres, les traits sont un peu hésitants, on se reprend à plusieurs reprises, l'inspiration n'est pas toujours au rendez vous. Nous récoltons néanmoins une pile conséquente de plus d'une vingtaine de dessins. Les participants restent sur leur faim et devront patienter 30 longues minutes avant de connaitre le sort de leurs portraits.

 

(C) Exeko

Retour de la pause. Une table, 4 personnages, masqués, pleins de cérémonial, incarnant respectivement "les évènements", "les autres", "l'Histoire", et "soi-même".

Sur une musique rythmée par des bruits d'usine, les allégories que nous sommes se lèvent et, mécaniquement, entament un processus de destruction des portraits.

Jani (les évènements), entreprend de rajouter des éléments au feutre, des collants, avant de passer les feuilles à Mélanie (les autres) qui les poinçonne, sciemment. Dorothée (l'Histoire) enchaine en aspergeant de quelques gouttes les portraits, dont les traits colorés commencent à baver, à se délaver. Enfin, Daniel (soi-même), chiffonne, et écrase du pied les dessins. Un bref coup d'oeil dans l'assemblée me dissuade immédiatement de les regarder pendant ce processus terrible. En une fraction de seconde je vois des faces en état de choc, des larmes, ds sourcils froncés, de l'incompréhension. Ca me fait peur, mais on ne doit pas flancher. La réalité, dure à affronter, peut être cathartique et l'exercice en vaut la chandelle. 

(C) Exeko

Un rapide retour sur l'action destructrice nous permet de confirmer avec les participants que ceux-ci ont saisi l'idée. Ces dessins chiffonnés, abimés par la vie, donnent presque le goût de les expédier tout droit à la poubelle. Pourtant, nous cherchons une solution, et offrons aux participants de récupérer chacun un dessin qui ne leur appartient pas et, à l'aide d'une panoplie d'outils créatifs (paillettes, collants, tape, ficelle, ciseaux, papiers colorés...)...

nous les invitons à réparer, à guérir l'identité qu'ils ont entre les mains

On n'effacera pas toutes ces marques que la vie a laissé, mais pourrait-t-on s'en servir de tremplin? Unanimement et assidument (à notre ravissement), les participants, visiblement très inspirés, se lancent dans cette opération de sauvetage. On se jase les uns les autres pour quérir des conseils, on rapièce, on complète, on transforme, on panse les plaies, on solidifie

Rapiéçage, guérison (C) Exeko

C'est désormais le temps de récupérer son dessin initial, et de discuter ensemble de ce qui s'est produit, de ce processus de guérison créatif. Kristel demande qui est l'auteur de cette deuxième version de son dessin. De son nom, écrit en gros et en noir, la feuille s'est recouvert de brillants et Kristel, non sans émotion et sans remerciements, annonce à tous qu'elle désire afficher ce dessin sur le mur de sa chambre. Un autre participant demeure bouche bée: sur son animal totem - un serpent - une main créative a dessiné un calumet identique à celui de son Grand Père. Un ajout qui semble lourd de sens. Ce même participant explique la transformation qu'il a lui même appliquée au dessin d'une femme, auquel Jani avait ajouté une bouteille. "Je ne peux pas enlever le passé, alors j'ai calqué avec l'aide de la lumière son dessin, en enlevant simplement la bouteille, et en ajoutant des collants de limitation de vitesse, pour dire qu'il faudra faire attention par moments". Plusieurs collants ont été ajoutés, chacun dans un but bien précis de prévention. Un jeune garçon semble également très surpris: le loup qu'il avait représenté vient de se voir affublé d'un chapeau de diplomé. Pour ce jeune, la coincidence est d'autant plus marquante qu'il est dans son année de graduation.  

Kristel (C) Exeko

Les témoignages se poursuivent ainsi. L'expérience semble avoir porté ses fruits. Plusieurs dessins ont été découpés, et recollés sur des papiers plus solides, comme "backés". Beaucoup scintillent, désormais.

Un participant soulève l'unité entre les différentes Nations que l'activité a permis, le dialogue qu'elle a ouvert. D'autres saluent chaleureusement le nouvel outil que représente cette activité dans leur travail d'intervention.

On peut désormais confier l'angoisse que nous avons eue en detruisant leurs dessins, et certains participants avouent le stress vécu de voir leurs dessins amochés. Des solutions sont nées, la créativité est à l'honneur et a permis aujourd'hui une fois de plus d'illustrer ces petits gestes simples que nous pouvons faire pour aider notre prochain. 

Le serpent au calumet (C) Exeko

Découvrez nos ateliers comme si vous étiez! 

Quand le travail rencontre l'esprit critique de la rue 

Qu'est-ce que le pouvoir?

La publicité c'est...

Dialogue pour la vie: quand médiation rime avec prévention

Mercredi 26 novembre, Mélanie, Daniel, Jani et moi même animions durant 3h une présentation et un atelier (créé pour l'occasion) à Dialogue pour la Vie, un colloque en prévention suicide chez les Autochtones. Une thématique épineuse, à laquelle nous nous retrouvons parfois confrontés à travers nos actions (idAction, idAction Mobile, Trickster) et tâchons de répondre avec les outils dont nous disposons dans nos bagages, en favorisant le mieux être des jeunes.

Rapidement la salle se remplit : "enfin une présentation pour les jeunes", entend-on dans les rangs. Un petit tour de présentation nous permet de réaliser l'étendue des communautés et des Nations représentées dans le groupe. De tous âges, de toutes origines, de toutes langues. 

Après une présentation des programmes d'Exeko - et un partage de témoignages de situations vécues relatives au suicide par nos médiateurs - arrive le temps d'illustrer par la pratique des pistes de solutions pour répondre à des questions chargées en émotion.

Nous invitons les participants à dessiner individuellement sur une feuille blanche leur portrait,

leur animal totem, ou encore quelque chose qui symbolise leur identité. L'exercice semble plus ardu pour certains que pour d'autres, les traits sont un peu hésitants, on se reprend à plusieurs reprises, l'inspiration n'est pas toujours au rendez vous. Nous récoltons néanmoins une pile conséquente de plus d'une vingtaine de dessins. Les participants restent sur leur faim et devront patienter 30 longues minutes avant de connaitre le sort de leurs portraits.

 

(C) Exeko

Retour de la pause. Une table, 4 personnages, masqués, pleins de cérémonial, incarnant respectivement "les évènements", "les autres", "l'Histoire", et "soi-même".

Sur une musique rythmée par des bruits d'usine, les allégories que nous sommes se lèvent et, mécaniquement, entament un processus de destruction des portraits.

Jani (les évènements), entreprend de rajouter des éléments au feutre, des collants, avant de passer les feuilles à Mélanie (les autres) qui les poinçonne, sciemment. Dorothée (l'Histoire) enchaine en aspergeant de quelques gouttes les portraits, dont les traits colorés commencent à baver, à se délaver. Enfin, Daniel (soi-même), chiffonne, et écrase du pied les dessins. Un bref coup d'oeil dans l'assemblée me dissuade immédiatement de les regarder pendant ce processus terrible. En une fraction de seconde je vois des faces en état de choc, des larmes, ds sourcils froncés, de l'incompréhension. Ca me fait peur, mais on ne doit pas flancher. La réalité, dure à affronter, peut être cathartique et l'exercice en vaut la chandelle. 

(C) Exeko

Un rapide retour sur l'action destructrice nous permet de confirmer avec les participants que ceux-ci ont saisi l'idée. Ces dessins chiffonnés, abimés par la vie, donnent presque le goût de les expédier tout droit à la poubelle. Pourtant, nous cherchons une solution, et offrons aux participants de récupérer chacun un dessin qui ne leur appartient pas et, à l'aide d'une panoplie d'outils créatifs (paillettes, collants, tape, ficelle, ciseaux, papiers colorés...)...

nous les invitons à réparer, à guérir l'identité qu'ils ont entre les mains

On n'effacera pas toutes ces marques que la vie a laissé, mais pourrait-t-on s'en servir de tremplin? Unanimement et assidument (à notre ravissement), les participants, visiblement très inspirés, se lancent dans cette opération de sauvetage. On se jase les uns les autres pour quérir des conseils, on rapièce, on complète, on transforme, on panse les plaies, on solidifie

Rapiéçage, guérison (C) Exeko

C'est désormais le temps de récupérer son dessin initial, et de discuter ensemble de ce qui s'est produit, de ce processus de guérison créatif. Kristel demande qui est l'auteur de cette deuxième version de son dessin. De son nom, écrit en gros et en noir, la feuille s'est recouvert de brillants et Kristel, non sans émotion et sans remerciements, annonce à tous qu'elle désire afficher ce dessin sur le mur de sa chambre. Un autre participant demeure bouche bée: sur son animal totem - un serpent - une main créative a dessiné un calumet identique à celui de son Grand Père. Un ajout qui semble lourd de sens. Ce même participant explique la transformation qu'il a lui même appliquée au dessin d'une femme, auquel Jani avait ajouté une bouteille. "Je ne peux pas enlever le passé, alors j'ai calqué avec l'aide de la lumière son dessin, en enlevant simplement la bouteille, et en ajoutant des collants de limitation de vitesse, pour dire qu'il faudra faire attention par moments". Plusieurs collants ont été ajoutés, chacun dans un but bien précis de prévention. Un jeune garçon semble également très surpris: le loup qu'il avait représenté vient de se voir affublé d'un chapeau de diplomé. Pour ce jeune, la coincidence est d'autant plus marquante qu'il est dans son année de graduation.  

Kristel (C) Exeko

Les témoignages se poursuivent ainsi. L'expérience semble avoir porté ses fruits. Plusieurs dessins ont été découpés, et recollés sur des papiers plus solides, comme "backés". Beaucoup scintillent, désormais.

Un participant soulève l'unité entre les différentes Nations que l'activité a permis, le dialogue qu'elle a ouvert. D'autres saluent chaleureusement le nouvel outil que représente cette activité dans leur travail d'intervention.

On peut désormais confier l'angoisse que nous avons eue en detruisant leurs dessins, et certains participants avouent le stress vécu de voir leurs dessins amochés. Des solutions sont nées, la créativité est à l'honneur et a permis aujourd'hui une fois de plus d'illustrer ces petits gestes simples que nous pouvons faire pour aider notre prochain. 

Le serpent au calumet (C) Exeko

Découvrez nos ateliers comme si vous étiez! 

Quand le travail rencontre l'esprit critique de la rue 

Qu'est-ce que le pouvoir?

La publicité c'est...

Dialogue pour la vie: quand médiation rime avec prévention

Mercredi 26 novembre, Mélanie, Daniel, Jani et moi même animions durant 3h une présentation et un atelier (créé pour l'occasion) à Dialogue pour la Vie, un colloque en prévention suicide chez les Autochtones. Une thématique épineuse, à laquelle nous nous retrouvons parfois confrontés à travers nos actions (idAction, idAction Mobile, Trickster) et tâchons de répondre avec les outils dont nous disposons dans nos bagages, en favorisant le mieux être des jeunes.

Rapidement la salle se remplit : "enfin une présentation pour les jeunes", entend-on dans les rangs. Un petit tour de présentation nous permet de réaliser l'étendue des communautés et des Nations représentées dans le groupe. De tous âges, de toutes origines, de toutes langues. 

Après une présentation des programmes d'Exeko - et un partage de témoignages de situations vécues relatives au suicide par nos médiateurs - arrive le temps d'illustrer par la pratique des pistes de solutions pour répondre à des questions chargées en émotion.

Nous invitons les participants à dessiner individuellement sur une feuille blanche leur portrait,

leur animal totem, ou encore quelque chose qui symbolise leur identité. L'exercice semble plus ardu pour certains que pour d'autres, les traits sont un peu hésitants, on se reprend à plusieurs reprises, l'inspiration n'est pas toujours au rendez vous. Nous récoltons néanmoins une pile conséquente de plus d'une vingtaine de dessins. Les participants restent sur leur faim et devront patienter 30 longues minutes avant de connaitre le sort de leurs portraits.

 

(C) Exeko

Retour de la pause. Une table, 4 personnages, masqués, pleins de cérémonial, incarnant respectivement "les évènements", "les autres", "l'Histoire", et "soi-même".

Sur une musique rythmée par des bruits d'usine, les allégories que nous sommes se lèvent et, mécaniquement, entament un processus de destruction des portraits.

Jani (les évènements), entreprend de rajouter des éléments au feutre, des collants, avant de passer les feuilles à Mélanie (les autres) qui les poinçonne, sciemment. Dorothée (l'Histoire) enchaine en aspergeant de quelques gouttes les portraits, dont les traits colorés commencent à baver, à se délaver. Enfin, Daniel (soi-même), chiffonne, et écrase du pied les dessins. Un bref coup d'oeil dans l'assemblée me dissuade immédiatement de les regarder pendant ce processus terrible. En une fraction de seconde je vois des faces en état de choc, des larmes, ds sourcils froncés, de l'incompréhension. Ca me fait peur, mais on ne doit pas flancher. La réalité, dure à affronter, peut être cathartique et l'exercice en vaut la chandelle. 

(C) Exeko

Un rapide retour sur l'action destructrice nous permet de confirmer avec les participants que ceux-ci ont saisi l'idée. Ces dessins chiffonnés, abimés par la vie, donnent presque le goût de les expédier tout droit à la poubelle. Pourtant, nous cherchons une solution, et offrons aux participants de récupérer chacun un dessin qui ne leur appartient pas et, à l'aide d'une panoplie d'outils créatifs (paillettes, collants, tape, ficelle, ciseaux, papiers colorés...)...

nous les invitons à réparer, à guérir l'identité qu'ils ont entre les mains

On n'effacera pas toutes ces marques que la vie a laissé, mais pourrait-t-on s'en servir de tremplin? Unanimement et assidument (à notre ravissement), les participants, visiblement très inspirés, se lancent dans cette opération de sauvetage. On se jase les uns les autres pour quérir des conseils, on rapièce, on complète, on transforme, on panse les plaies, on solidifie

Rapiéçage, guérison (C) Exeko

C'est désormais le temps de récupérer son dessin initial, et de discuter ensemble de ce qui s'est produit, de ce processus de guérison créatif. Kristel demande qui est l'auteur de cette deuxième version de son dessin. De son nom, écrit en gros et en noir, la feuille s'est recouvert de brillants et Kristel, non sans émotion et sans remerciements, annonce à tous qu'elle désire afficher ce dessin sur le mur de sa chambre. Un autre participant demeure bouche bée: sur son animal totem - un serpent - une main créative a dessiné un calumet identique à celui de son Grand Père. Un ajout qui semble lourd de sens. Ce même participant explique la transformation qu'il a lui même appliquée au dessin d'une femme, auquel Jani avait ajouté une bouteille. "Je ne peux pas enlever le passé, alors j'ai calqué avec l'aide de la lumière son dessin, en enlevant simplement la bouteille, et en ajoutant des collants de limitation de vitesse, pour dire qu'il faudra faire attention par moments". Plusieurs collants ont été ajoutés, chacun dans un but bien précis de prévention. Un jeune garçon semble également très surpris: le loup qu'il avait représenté vient de se voir affublé d'un chapeau de diplomé. Pour ce jeune, la coincidence est d'autant plus marquante qu'il est dans son année de graduation.  

Kristel (C) Exeko

Les témoignages se poursuivent ainsi. L'expérience semble avoir porté ses fruits. Plusieurs dessins ont été découpés, et recollés sur des papiers plus solides, comme "backés". Beaucoup scintillent, désormais.

Un participant soulève l'unité entre les différentes Nations que l'activité a permis, le dialogue qu'elle a ouvert. D'autres saluent chaleureusement le nouvel outil que représente cette activité dans leur travail d'intervention.

On peut désormais confier l'angoisse que nous avons eue en detruisant leurs dessins, et certains participants avouent le stress vécu de voir leurs dessins amochés. Des solutions sont nées, la créativité est à l'honneur et a permis aujourd'hui une fois de plus d'illustrer ces petits gestes simples que nous pouvons faire pour aider notre prochain. 

Le serpent au calumet (C) Exeko

Découvrez nos ateliers comme si vous étiez! 

Quand le travail rencontre l'esprit critique de la rue 

Qu'est-ce que le pouvoir?

La publicité c'est...

Rassembler nos forces pour un avenir prometteur

Par Marie-Paule Grimaldi, Médiatrice

Si Exeko en était à sa quatrième collaboration avec le Club des Petits Déjeuners, la nouveauté était au rendez-vous pour tous dans cette aventure pionnière: pour la première fois, le Camp de Leadership était dédié uniquement à des jeunes des Premières Nations. En provenance d’une vingtaine de communautés de sept nations à travers le Québec, 43 jeunes, de 10 à 14 ans ont été accueillis à Quyon, au Club des Voyageurs Tim Horton, par une équipe déterminée à valoriser leur potentiel de leaders positifs et à leur faire passer un séjour inoubliable. Cette promesse silencieuse (et tenue) était dans le cœur de tous les partenaires impliqués, particulièrement la Commission de la santé et de services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador, la Fondation Nouveaux Sentiers et le Conseil en Éducation des Premières Nations.

Un an de travail a précédé cet événement, afin d’arrimer la vision et les objectifs du camp, une préparation à laquelle Exeko a participé, fort de notre expérience en communauté à travers le programme idAction dédié aux jeunes citoyens marginalisés, mais surtout grâce à Trickster qui rejoint des jeunes du même âge. Il fallait s’assurer que la réalité autochtone soit comprise par tous les partenaires, et que le programme des activités soit culturellement adapté et aussi sensible aux parcours parfois difficiles de ces jeunes tous liés d’une manière ou d’une autre à la CSSSPNQL. L’équipe fut constituée d’intervenants de diverses provenances, allochtones et autochtones, des animateurs et accompagnatrices expérimentées du Club et de la Fondation Nouveaux Sentiers, des intervenants de la CSSSPNQL et des Centres d’amitiés, et trois animateurs d’Exeko, les médiateurs Maxime Goulet-Langlois et Marie-Paule Grimaldi, ainsi que l’artiste-intervenant Maxime Larose, co-fondateur du programme Trickster. Tout ce beau monde si fébrile à l’idée de rencontrer les enfants étaient sous la direction de Cathia Riopel du Club des Petits Déjeuners et de Karine Awashish de la CSSSPNQL, toutes deux incroyablement et passionnément dévouées à la cause des jeunes.

© Exeko

Animé en français et en anglais, ce camp innovateur présentait de nombreux défis. L’équipe était prête, mais l’épanouissement des jeunes et le sentiment de communauté créé en 6 petits jours ont certainement transformé les espoirs initiaux en certitudes et confiance. Confiance envers les jeunes, résilients, allumés et généreux – ils ont beaucoup à offrir au futur. Certitude que l’énergie et le temps investis en eux afin de favoriser leur développement nous permet de les voir rayonner fiers de leur identité et prêts à réaliser leurs rêves. Pour des cercles de parole en fin de soirée, Karine Awashish avait choisi le thème du passage pour accompagner ces jeunes en pleine transformation, et l’aventure du camp fut une grande traversée, tant pour eux que pour l’équipe.

En 6 petits jours, nous sommes passés de la timidité et d’une fermeture aux éclats de joie, aux confidences, aux larmes du départ, nous sommes passés de la peur à la solidarité dans cette communauté spontanée et métissée. Les jeunes en ont profité pour découvrir et partager les distinctions entre les nations (du territoire innu de Pakuashipi de la Basse Côte-Nord à celui anishnabe de Lac-Simon en Abitibi, il y a de la place pour la différence!), améliorer l’apprentissage du français, de l’anglais ou de leur langue maternelle, démontrer leurs savoir-faire et leurs talents, et laisser éclore leur potentiel de leaders. Afin de les encourager et de les inspirer, ils ont aussi reçu la visite de deux figures actuelles importantes : le Dr Stanley Vollant, premier chirurgien autochtone du Québec, et le rappeur Samian. Le premier est venu à pied vers eux à travers le projet Innu Meshkenu, le deuxième en leur offrant son dernier album Enfant de la Terre avec ses paroles essentielles et ses rythmes envoûtants, très populaire auprès de tous. Chacun témoignait de son propre parcours afin d’encourager les jeunes à se réaliser, à croire en leur rêve, et à prendre soin d’eux et de leur feu intérieur.

 

© Exeko

Si l’intensité du contexte s’est moins prêtée à la médiation intellectuelle, Maxime et Marie-Paule ont tout de même pu faire jaillir quelques étincelles de la réflexion dans un atelier sur le leadership qui a permis d’établir quelques grandes lignes du concept mais peut-être surtout de le questionner. Qu’est-ce qu’un leader? Est-ce qu’un leader peut être à la fois positif et négatif? Est-ce que chaque personne peut faire preuve de leadership? Des questions comme autant de semences pour accompagner les jeunes dans le regard qu’ils posent sur le monde et eux-mêmes. Toutefois, l’ensemble du camp convenait mieux à l’approche Trickster qui stimule à la fois l’expression, la confiance en soi et l’engagement à travers divers jeux et exercices théâtraux. L’expertise de Maxime Larose avec les communautés autochtones a été déterminante tout au long du séjour, dans le respect offert, la compréhension des codes culturels et la foi en la capacité de dépassement et d’accomplissement de chacun, et ce, dans les rires et l’amusement.

Tout en offrant un environnement sécuritaire et bienveillant aux jeunes qui leur permettait de vivre des jours dans une belle insouciance, cette expérience a tenté de contribuer à les forger pour prendre leur place dans les lendemains qui les attendent. Si l’équipe d’Exeko a pu être à la fois un soutient aux différents acteurs en présence et un point de jonction flexible dans la rencontre de diverses réalités, nous n’avons été qu’une partie d’une mobilisation hors de l’ordinaire envers les jeunes. Leur épanouissement fut émouvant et les liens qui ont été créés perdurent. D’une manière ou d’une autre, ils joueront tous un rôle plus tard dans leur communauté, et nous pouvons tous ensemble contribuer à l’émergence de ces leaders nécessaires aux Premières Nations et à l’ensemble de la société. Des Camp de Leadership, il en faut plus!

Découvrez le Camp en images ici:

 

 

Une vidéo réalisée par Tewekan Vision.

exeko.org/trickster

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral