Le printemps des résidences artistiques

Photo : Kate Ter Haar Texte de : Sofia Ramos

Ce printemps, Exeko a le plaisir d’accompagner quatre artistes montréalaises dans le cadre du programme “Métissages Urbains”. Ayant pour mission de faire de Montréal une ville plus inclusive via la mixité sociale, ce programme permet la rencontre de la médiation intellectuelle et la création artistique. Ainsi, la pensée critique et/ou philosophique se joint à l’acte créatif, ce dernier étant partagé par des personnes en situation ou à risque d’exclusion sociale, ainsi que par les citoyen.ne.s, passant.e.s ou engagé.e.s. Nous remercions l’Arrondissement Ville-Marie pour son appui aux résidences de Patsy Van Roost et Alexandra Pastena.

Quand le non-dit devient visible...

Marie-Pierre Gadoua © Marie-Pierre Gadoua @Exeko

Topoésie est un projet artistique de Marie-Claude de Souza, poète nomade à la recherche des “lieux-dits”, des lieux surnommés par leurs usagers contemporains qui par leur nom, témoignent de la créativité, la culture et les habitudes des citoyens s’appropriant l’espace public qu’ils habitent. En cartographiant ces lieux-dits, Marie-Claude rend visible l’environnement symbolique qui nous entoure et qui est en constante métamorphose. À bord de la caravane idAction mobile, Marie-Claude et Marie-Pierre Gadoua, médiateure d’Exeko, cherchent des histoires de rue qui utilisent un vocabulaire géoréférencé à même de révéler un autre regard ainsi qu’une autre expérience de la ville de Montréal.

« On s'est fait raconter les Blocs des Foufs (il y a définitivement 2 lieux distincts qui furent nommés ainsi), le Parc des Foufs, la Dalle (1-2-3), le Squelette, le Château, le Squat de l'Église, le Project, le Tunnel… Autant de lieux que de toponymes et cultures underground, de mémoires, d'histoires, et de mélancolie heureuse à l'évocation d'une jeunesse folle et un peu sauvage. On m'a entre autres raconté "la fois où Me Mom and Morgentaler avait fait un show gratis au Parc Berri"... J'imagine le tableau ! »

- Marie-Pierre Gadoua

Depuis la fin avril et jusqu’à la mi-juin, Marie-Claude et Marie-Pierre vont cartographier les lieux-dits, reconstruisant ainsi un autre imaginaire de la ville.

Une ville inclusive où les trottoirs rendent hommage

​© Patsy Van Roost @Exeko

Dans une même perspective d’appropriation de l’espace public, Patsy Van Roost aussi connue comme la Fée du Mile-End, propose de cultiver l’amitié et la tendresse qui habitent déjà les rues de Montréal. À l’aide de phrases imprimés au pochoir dans l’espace public, les participant.e.s peuvent se rendre hommage via des messages qui marquent (temporairement) un territoire avec les histoires et les liens qui les unissent. Pendant le mois de mai, les trottoirs, les bancs, les murs de l’espace public deviennent ainsi un médium d’expression pour chaque individu qui souhaite offrir une pensée à un être aimé.

« Daniel, la première chose qu'il m'a dit c'est qu'il est autochtone, et puis il m'a demandé une craie et il s'est penché pour écrire. Il aime la vie, il s'y accroche... malgré tout. Ses yeux étaient tout plein d'eau quand, après l'avoir remercié pour l'ouverture de son coeur, il m'a dit « J'avais une fenêtre sur mon coeur. Je l'ai enlevée et j'ai mis une porte patio à la place ! ». Merci pour ces rencontres privilégiées Exeko ! »

- Patsy Van Roost

Un champ de 1000 roses éclore cet été

​© Maïlis Burgaud @Exeko

Après un long chemin rempli de belles et diverses rencontres, Alexandra Pastena, accompagnée par des médiateur.e.s et des bénévoles d’Exeko depuis février, s’apprête à finir une cueillette de 1000 roses faites à la main par les participant.e.s ! Le projet Roses s’agit donc d’une oeuvre collective où chaque participant.e crée sa propre rose, qui devient par la suite un objet de réflexion sur sa signification en tant que symbole à travers les cultures, ou sur sa relation à la condition de la femme au travers ces différentes cultures. C’est pourquoi ce champ de roses porte aussi une pensée particulière pour les femmes autochtones disparues au Canada. Le champ va fleurir cet été dans l’espace public, restez attentifs !

Murale sonore

​© Sofia Ramos @Exeko

Finalement, Isabelle Anguita dirige la co-création d’une murale de 8 pieds x 8 pieds, un assemblage de 81 petits panneaux en bois dont l’ensemble représente une “courtepointe de la paix”. Ornée d’une étoile à 8 branches, cette oeuvre est un hybride de la culture des premières nations, la culture québécoise et celle des nouveaux arrivants. La murale se veut donc un échange en symbole de paix, un échange qui souligne l’importance de l’héritage de la culture autochtone et affirme sa place dans la culture contemporaine du Québec. Chaque participant.e est donc créateur d’un des 81 panneaux, où le processus créatif du choix des couleurs, des images et des mots encouragent la discussion sur ce que la paix pourrait signifier pour chacun.e d’entre elles et eux. La murale sera accompagnée d’un volet sonore avec le mot choisi en signe de paix par chaque participant.e. L’échange entre le savoir autochtone et allochtone est encouragé, comme la prise de conscience de la proximité et de l’hybridité de nos cultures diverses, capable d’engendrer une reconnaissance culturelle et intellectuelle de chaque individu de notre société. Comme un.e participant.e l’a exprimé :

“You make us do something, it’s elevating, it’s what I needed at this point in my life”

La murale, dont la production a débuté avec le mois de mai, sera dévoilée le 21 juin dans un lieu qui sera annoncé prochainement...on a hâte !

Citoyen.ne.s de Montréal, soyez donc attentifs dans les rues ! Vous pourriez être à même de devenir des co-créateur.e.s d’un de ces quatre projets qui oeuvrent pour une ville plus inclusive, créative et réflexive !  

Merci à la Ville de Montréal qui soutient les projets Métissages Urbains 2016.

 

Le printemps des résidences artistiques

Photo : Kate Ter Haar Texte de : Sofia Ramos

Ce printemps, Exeko a le plaisir d’accompagner quatre artistes montréalaises dans le cadre du programme “Métissages Urbains”. Ayant pour mission de faire de Montréal une ville plus inclusive via la mixité sociale, ce programme permet la rencontre de la médiation intellectuelle et la création artistique. Ainsi, la pensée critique et/ou philosophique se joint à l’acte créatif, ce dernier étant partagé par des personnes en situation ou à risque d’exclusion sociale, ainsi que par les citoyen.ne.s, passant.e.s ou engagé.e.s. Nous remercions l’Arrondissement Ville-Marie pour son appui aux résidences de Patsy Van Roost et Alexandra Pastena.

Quand le non-dit devient visible...

Marie-Pierre Gadoua © Marie-Pierre Gadoua @Exeko

Topoésie est un projet artistique de Marie-Claude de Souza, poète nomade à la recherche des “lieux-dits”, des lieux surnommés par leurs usagers contemporains qui par leur nom, témoignent de la créativité, la culture et les habitudes des citoyens s’appropriant l’espace public qu’ils habitent. En cartographiant ces lieux-dits, Marie-Claude rend visible l’environnement symbolique qui nous entoure et qui est en constante métamorphose. À bord de la caravane idAction mobile, Marie-Claude et Marie-Pierre Gadoua, médiateure d’Exeko, cherchent des histoires de rue qui utilisent un vocabulaire géoréférencé à même de révéler un autre regard ainsi qu’une autre expérience de la ville de Montréal.

« On s'est fait raconter les Blocs des Foufs (il y a définitivement 2 lieux distincts qui furent nommés ainsi), le Parc des Foufs, la Dalle (1-2-3), le Squelette, le Château, le Squat de l'Église, le Project, le Tunnel… Autant de lieux que de toponymes et cultures underground, de mémoires, d'histoires, et de mélancolie heureuse à l'évocation d'une jeunesse folle et un peu sauvage. On m'a entre autres raconté "la fois où Me Mom and Morgentaler avait fait un show gratis au Parc Berri"... J'imagine le tableau ! »

- Marie-Pierre Gadoua

Depuis la fin avril et jusqu’à la mi-juin, Marie-Claude et Marie-Pierre vont cartographier les lieux-dits, reconstruisant ainsi un autre imaginaire de la ville.

Une ville inclusive où les trottoirs rendent hommage

​© Patsy Van Roost @Exeko

Dans une même perspective d’appropriation de l’espace public, Patsy Van Roost aussi connue comme la Fée du Mile-End, propose de cultiver l’amitié et la tendresse qui habitent déjà les rues de Montréal. À l’aide de phrases imprimés au pochoir dans l’espace public, les participant.e.s peuvent se rendre hommage via des messages qui marquent (temporairement) un territoire avec les histoires et les liens qui les unissent. Pendant le mois de mai, les trottoirs, les bancs, les murs de l’espace public deviennent ainsi un médium d’expression pour chaque individu qui souhaite offrir une pensée à un être aimé.

« Daniel, la première chose qu'il m'a dit c'est qu'il est autochtone, et puis il m'a demandé une craie et il s'est penché pour écrire. Il aime la vie, il s'y accroche... malgré tout. Ses yeux étaient tout plein d'eau quand, après l'avoir remercié pour l'ouverture de son coeur, il m'a dit « J'avais une fenêtre sur mon coeur. Je l'ai enlevée et j'ai mis une porte patio à la place ! ». Merci pour ces rencontres privilégiées Exeko ! »

- Patsy Van Roost

Un champ de 1000 roses éclore cet été

​© Maïlis Burgaud @Exeko

Après un long chemin rempli de belles et diverses rencontres, Alexandra Pastena, accompagnée par des médiateur.e.s et des bénévoles d’Exeko depuis février, s’apprête à finir une cueillette de 1000 roses faites à la main par les participant.e.s ! Le projet Roses s’agit donc d’une oeuvre collective où chaque participant.e crée sa propre rose, qui devient par la suite un objet de réflexion sur sa signification en tant que symbole à travers les cultures, ou sur sa relation à la condition de la femme au travers ces différentes cultures. C’est pourquoi ce champ de roses porte aussi une pensée particulière pour les femmes autochtones disparues au Canada. Le champ va fleurir cet été dans l’espace public, restez attentifs !

Murale sonore

​© Sofia Ramos @Exeko

Finalement, Isabelle Anguita dirige la co-création d’une murale de 8 pieds x 8 pieds, un assemblage de 81 petits panneaux en bois dont l’ensemble représente une “courtepointe de la paix”. Ornée d’une étoile à 8 branches, cette oeuvre est un hybride de la culture des premières nations, la culture québécoise et celle des nouveaux arrivants. La murale se veut donc un échange en symbole de paix, un échange qui souligne l’importance de l’héritage de la culture autochtone et affirme sa place dans la culture contemporaine du Québec. Chaque participant.e est donc créateur d’un des 81 panneaux, où le processus créatif du choix des couleurs, des images et des mots encouragent la discussion sur ce que la paix pourrait signifier pour chacun.e d’entre elles et eux. La murale sera accompagnée d’un volet sonore avec le mot choisi en signe de paix par chaque participant.e. L’échange entre le savoir autochtone et allochtone est encouragé, comme la prise de conscience de la proximité et de l’hybridité de nos cultures diverses, capable d’engendrer une reconnaissance culturelle et intellectuelle de chaque individu de notre société. Comme un.e participant.e l’a exprimé :

“You make us do something, it’s elevating, it’s what I needed at this point in my life”

La murale, dont la production a débuté avec le mois de mai, sera dévoilée le 21 juin dans un lieu qui sera annoncé prochainement...on a hâte !

Citoyen.ne.s de Montréal, soyez donc attentifs dans les rues ! Vous pourriez être à même de devenir des co-créateur.e.s d’un de ces quatre projets qui oeuvrent pour une ville plus inclusive, créative et réflexive !  

Merci à la Ville de Montréal qui soutient les projets Métissages Urbains 2016.

 

Le printemps des résidences artistiques

Photo : Kate Ter Haar Texte de : Sofia Ramos

Ce printemps, Exeko a le plaisir d’accompagner quatre artistes montréalaises dans le cadre du programme “Métissages Urbains”. Ayant pour mission de faire de Montréal une ville plus inclusive via la mixité sociale, ce programme permet la rencontre de la médiation intellectuelle et la création artistique. Ainsi, la pensée critique et/ou philosophique se joint à l’acte créatif, ce dernier étant partagé par des personnes en situation ou à risque d’exclusion sociale, ainsi que par les citoyen.ne.s, passant.e.s ou engagé.e.s. Nous remercions l’Arrondissement Ville-Marie pour son appui aux résidences de Patsy Van Roost et Alexandra Pastena.

Quand le non-dit devient visible...

Marie-Pierre Gadoua © Marie-Pierre Gadoua @Exeko

Topoésie est un projet artistique de Marie-Claude de Souza, poète nomade à la recherche des “lieux-dits”, des lieux surnommés par leurs usagers contemporains qui par leur nom, témoignent de la créativité, la culture et les habitudes des citoyens s’appropriant l’espace public qu’ils habitent. En cartographiant ces lieux-dits, Marie-Claude rend visible l’environnement symbolique qui nous entoure et qui est en constante métamorphose. À bord de la caravane idAction mobile, Marie-Claude et Marie-Pierre Gadoua, médiateure d’Exeko, cherchent des histoires de rue qui utilisent un vocabulaire géoréférencé à même de révéler un autre regard ainsi qu’une autre expérience de la ville de Montréal.

« On s'est fait raconter les Blocs des Foufs (il y a définitivement 2 lieux distincts qui furent nommés ainsi), le Parc des Foufs, la Dalle (1-2-3), le Squelette, le Château, le Squat de l'Église, le Project, le Tunnel… Autant de lieux que de toponymes et cultures underground, de mémoires, d'histoires, et de mélancolie heureuse à l'évocation d'une jeunesse folle et un peu sauvage. On m'a entre autres raconté "la fois où Me Mom and Morgentaler avait fait un show gratis au Parc Berri"... J'imagine le tableau ! »

- Marie-Pierre Gadoua

Depuis la fin avril et jusqu’à la mi-juin, Marie-Claude et Marie-Pierre vont cartographier les lieux-dits, reconstruisant ainsi un autre imaginaire de la ville.

Une ville inclusive où les trottoirs rendent hommage

​© Patsy Van Roost @Exeko

Dans une même perspective d’appropriation de l’espace public, Patsy Van Roost aussi connue comme la Fée du Mile-End, propose de cultiver l’amitié et la tendresse qui habitent déjà les rues de Montréal. À l’aide de phrases imprimés au pochoir dans l’espace public, les participant.e.s peuvent se rendre hommage via des messages qui marquent (temporairement) un territoire avec les histoires et les liens qui les unissent. Pendant le mois de mai, les trottoirs, les bancs, les murs de l’espace public deviennent ainsi un médium d’expression pour chaque individu qui souhaite offrir une pensée à un être aimé.

« Daniel, la première chose qu'il m'a dit c'est qu'il est autochtone, et puis il m'a demandé une craie et il s'est penché pour écrire. Il aime la vie, il s'y accroche... malgré tout. Ses yeux étaient tout plein d'eau quand, après l'avoir remercié pour l'ouverture de son coeur, il m'a dit « J'avais une fenêtre sur mon coeur. Je l'ai enlevée et j'ai mis une porte patio à la place ! ». Merci pour ces rencontres privilégiées Exeko ! »

- Patsy Van Roost

Un champ de 1000 roses éclore cet été

​© Maïlis Burgaud @Exeko

Après un long chemin rempli de belles et diverses rencontres, Alexandra Pastena, accompagnée par des médiateur.e.s et des bénévoles d’Exeko depuis février, s’apprête à finir une cueillette de 1000 roses faites à la main par les participant.e.s ! Le projet Roses s’agit donc d’une oeuvre collective où chaque participant.e crée sa propre rose, qui devient par la suite un objet de réflexion sur sa signification en tant que symbole à travers les cultures, ou sur sa relation à la condition de la femme au travers ces différentes cultures. C’est pourquoi ce champ de roses porte aussi une pensée particulière pour les femmes autochtones disparues au Canada. Le champ va fleurir cet été dans l’espace public, restez attentifs !

Murale sonore

​© Sofia Ramos @Exeko

Finalement, Isabelle Anguita dirige la co-création d’une murale de 8 pieds x 8 pieds, un assemblage de 81 petits panneaux en bois dont l’ensemble représente une “courtepointe de la paix”. Ornée d’une étoile à 8 branches, cette oeuvre est un hybride de la culture des premières nations, la culture québécoise et celle des nouveaux arrivants. La murale se veut donc un échange en symbole de paix, un échange qui souligne l’importance de l’héritage de la culture autochtone et affirme sa place dans la culture contemporaine du Québec. Chaque participant.e est donc créateur d’un des 81 panneaux, où le processus créatif du choix des couleurs, des images et des mots encouragent la discussion sur ce que la paix pourrait signifier pour chacun.e d’entre elles et eux. La murale sera accompagnée d’un volet sonore avec le mot choisi en signe de paix par chaque participant.e. L’échange entre le savoir autochtone et allochtone est encouragé, comme la prise de conscience de la proximité et de l’hybridité de nos cultures diverses, capable d’engendrer une reconnaissance culturelle et intellectuelle de chaque individu de notre société. Comme un.e participant.e l’a exprimé :

“You make us do something, it’s elevating, it’s what I needed at this point in my life”

La murale, dont la production a débuté avec le mois de mai, sera dévoilée le 21 juin dans un lieu qui sera annoncé prochainement...on a hâte !

Citoyen.ne.s de Montréal, soyez donc attentifs dans les rues ! Vous pourriez être à même de devenir des co-créateur.e.s d’un de ces quatre projets qui oeuvrent pour une ville plus inclusive, créative et réflexive !  

Merci à la Ville de Montréal qui soutient les projets Métissages Urbains 2016.

 

" C’est la vie d’être Innu, notre vie pour être Innu, la vie d’un voyage "

Crédit photo : © Jani Greffe Bélanger @Exeko Texte de : Bruno Gagnon

Pour la troisième année, le programme Trickster propose des ateliers de théâtre et de cirque dans la belle communauté innue de Mingan.

‘’ Je me réveille un beau matin sous la tente de mes ancêtres. Je vois un loup et mon cœur bat plus vite que le vent. ’’

En arrivant à Mingan sur la Côte-nord, la Maison de la Culture Innue nous accueille, pleine de promesses et de trésors culturels à partager. C’est autour d’un thé avec Rita Mestokosho que nous discutons du concept de transmission des savoirs. Elle-même écrivaine et poète reconnu, elle nous propose de stimuler la créativité des jeunes de la communauté sous forme d’un atelier d’écriture.

Rita nous présente alors Manon Nolin, une autre force tranquille de la communauté qui va publier un livre au mois de mai. C’est elle qui nous a guidés dans l’écriture lors d’un atelier riche en idées et qui a inspiré les jeunes à inventer une histoire propre à eux. Quelques extraits :  

‘’ Je suis allée à Nutshimit dans le bois, Nunushum est venu, il m’a enseigné ce que les Innus faisaient avant. ’’

 

‘’ Un pas de mocassin, sur la route du Teuikan, me chante les traces de mon grand-père. Petit fruit, petite baie, suis la route du boréal. Du Caribou, qui s’élance sur le lichen. ’’

 

‘’ C’est la vie d’être Innu, notre vie pour être Innu, la vie d’un voyage. ’’

 

‘’ À contre-courant, la mission est claire, l’eau est claire, et le poisson est habile. La force de l’eau nous transforme, et l’eau glisse sur ma peau. Mais parfois, pour un instant, je me laisse porter, et je vais là où la rivière me mène. Dans le sens du courant, parfois on va plus loin. ’’

 

‘’ Je suis né sur le territoire de mes ancêtres, à la recherche des traces de mes ancêtres. Je voudrais être vieux, et avoir voyagé avec eux. ’’  

À l’heure où on parle des problèmes rencontrés par les Premières-Nations presque quotidiennement dans les médias, il est important de dire qu’il y a aussi beaucoup de gens inspirants et forts dans les communautés. Ils ont une vie au quotidien, un humour fou et des langues vivantes. Leurs initiatives, leurs connaissances et leur fierté pour leur milieu montre le chemin pour l’avenir.  

Le programme Trickster est soutenu par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Fondation Québec Jeunes.

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral