Journée nationale des peuples autochtones 2018

Texte: Richard Sabeh

Le 21 juin dernier se tenait la Journée nationale des peuples autochtones. Pour l'occasion, des centaines d'événements et de célébrations se déroulaient à travers le Canada afin de souligner l'apport des Premières nations et rappeler l'état de la cohabitation sur leurs territoires ancestraux. Exeko était sur place afin de marquer son appui.

QUAI DE L’HORLOGE

La journée a débuté dans la fébrilité et l'anticipation. Aux coups de 11h au Quai de l'horloge, dans le Vieux-Montréal, on attendait avec impatience l'annonce de la mairesse de Montréal, pour lancer le coup d'envoi. Le lieu a été choisi à dessein, il s'agit de l’endroit prévu pour une future ambassade culturelle autochtone. Le projet est porté à bout de bras par DestiNATIONS : Carrefour international des arts et cultures des peuples autochtones depuis plusieurs années et les participant.e.s rassemblé.e.s espèrent une annonce de son support. D'ailleurs les responsables de l'événement – membres de Terre en Vue, Destinations, Tourisme Autochtone Québec et Présence Autochtone – étaient sur place, un casque de construction sur la tête, afin de lancer le message qu'ils/elles sont prêt.e.s pour la première pelletée de terre.

Des représentantes de la ville, ainsi que le ministre responsable des affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, étaient également présent.e.s et donnaient des entrevues aux médias alors que s'était réunie, autour de la scène, une foule diverse, composée de membres de la communauté autochtone, de nouveaux et de nouvelles arrivant.e.s, de familles et de jeunes auxquels se mêlaient quelques touristes curieux, attirés par l'effervescence ambiante.

Puis la nouvelle nous arrive, non seulement la ville s'engage-t-elle à soutenir le projet d'ambassade à hauteur de 10%, mais elle répond positivement à la demande du Conseil de bande de Kahnawake et s'engage à restituer les sépultures autochtones en sa possession. À cette annonce, un feu est allumé au rythme du tambour et on invite les participant.e.s à y déposer une poignée de tabac sacré.

C'est sur le thème de la réconciliation que les dignitaires ont ensuite entrepris l'érection d'un tipi afin de symboliser la construction d'une nouvelle maison pour l'art et la culture autochtone, mais également d'un monde meilleur que nous devons bâtir ensemble. M. Kelley, nous rappelle à cette occasion que l'histoire de Montréal précède largement sa date de fondation, mais qu'à travers toutes ces époques, elle aura été une terre de rencontre où les amitiés se forgent, un carrefour commercial où les ententes se concluent.

 

SQUARE CABOT

En milieu d'après-midi, les célébrations se poursuivaient au Square Cabot où une série d'artistes originaires des quatre coins de l'Amérique du Nord se produisaient en spectacle. Sur la scène, on a invité le parterre à initier une grande danse en cercle, main dans la main. Une longue file humaine s'est alors entortillée formant parfois des spirales, parfois des serpentins pendant que les artistes battaient la musique du pied. Chanteurs de pow-wow contemporain anishnabés, troupe composée de danseurs hopis, tewa et choctaw, compositrice inuk-mohawk du Nunavik, Dj originaire de l'Arctique se sont succédé.e.s pour partager un morceau de leur héritage.

Se joignaient à eux des organisations de terrains comme Projet Iskweu qui offrait sous sa tente des boucles d'oreilles confectionnées par les résidentes du foyer pour femme autochtone de Montréal; ainsi que Sim, Naka et Putilik qui donnaient un atelier de taille de pierre à savon où les participant.e.s s'entassaient pour apprendre à faire un Inuksuk.

BBQ au PAQ

Plus tard en soirée, Exeko s'est rendu au PAQ à l'occasion de son BBQ portes ouvertes afin de s'entretenir avec les participant.e.s. Pour l'un d'eux, descendant inca qui fréquente Projets Autochtones du Québec, afin de renouer avec ses frères et sœurs, il est impératif de vivre sa culture dans la modernité. Il nous révèle ainsi que lors de chaque pleine lune, il se rend au Mont-Royal afin de danser, iPod à la main. Cette tension entre un Québec contemporain et une culture ancestrale est tangible dans les témoignages que nous avons recueillis. Il s'agit pour ceux et celles qui le souhaitent de pouvoir incarner leurs origines ici et maintenant, sans pour autant avoir à faire des contorsions, sans se faire dévisager.

Le sentiment d'exclusion de leur propre terre est largement partagé. Plusieurs nous demandent comment nous nous sentirions si un autochtone venait nous serrer la main et nous dire: « Bienvenue chez nous. » Toutefois certaines initiatives, comme la salle de contemplation de l'hôpital Notre-Dame, sont accueillies positivement tout comme chaque manifestation de leur culture dans l'espace publique. Pour plusieurs d'entre eux, cette reconnexion avec leurs racines doit se faire par l'enseignement des langues autochtones. Des langues dont ils/elles furent éloigné.e.s par le passé, en toute connaissance de cause.

La journée s'est conclue aux lueurs d'un feu, alors que les participant.e.s, à tour de rôle, prenaient la parole pour partager avec l'assistance un conte de leur enfance, que des grands-pères, des tantes et des frères leur avaient transmis.

 

Ce projet est rendu possible grâce au soutien de la Ville de Montréal

Journée nationale des peuples autochtones 2018

Texte: Richard Sabeh

Le 21 juin dernier se tenait la Journée nationale des peuples autochtones. Pour l'occasion, des centaines d'événements et de célébrations se déroulaient à travers le Canada afin de souligner l'apport des Premières nations et rappeler l'état de la cohabitation sur leurs territoires ancestraux. Exeko était sur place afin de marquer son appui.

QUAI DE L’HORLOGE

La journée a débuté dans la fébrilité et l'anticipation. Aux coups de 11h au Quai de l'horloge, dans le Vieux-Montréal, on attendait avec impatience l'annonce de la mairesse de Montréal, pour lancer le coup d'envoi. Le lieu a été choisi à dessein, il s'agit de l’endroit prévu pour une future ambassade culturelle autochtone. Le projet est porté à bout de bras par DestiNATIONS : Carrefour international des arts et cultures des peuples autochtones depuis plusieurs années et les participant.e.s rassemblé.e.s espèrent une annonce de son support. D'ailleurs les responsables de l'événement – membres de Terre en Vue, Destinations, Tourisme Autochtone Québec et Présence Autochtone – étaient sur place, un casque de construction sur la tête, afin de lancer le message qu'ils/elles sont prêt.e.s pour la première pelletée de terre.

Des représentantes de la ville, ainsi que le ministre responsable des affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, étaient également présent.e.s et donnaient des entrevues aux médias alors que s'était réunie, autour de la scène, une foule diverse, composée de membres de la communauté autochtone, de nouveaux et de nouvelles arrivant.e.s, de familles et de jeunes auxquels se mêlaient quelques touristes curieux, attirés par l'effervescence ambiante.

Puis la nouvelle nous arrive, non seulement la ville s'engage-t-elle à soutenir le projet d'ambassade à hauteur de 10%, mais elle répond positivement à la demande du Conseil de bande de Kahnawake et s'engage à restituer les sépultures autochtones en sa possession. À cette annonce, un feu est allumé au rythme du tambour et on invite les participant.e.s à y déposer une poignée de tabac sacré.

C'est sur le thème de la réconciliation que les dignitaires ont ensuite entrepris l'érection d'un tipi afin de symboliser la construction d'une nouvelle maison pour l'art et la culture autochtone, mais également d'un monde meilleur que nous devons bâtir ensemble. M. Kelley, nous rappelle à cette occasion que l'histoire de Montréal précède largement sa date de fondation, mais qu'à travers toutes ces époques, elle aura été une terre de rencontre où les amitiés se forgent, un carrefour commercial où les ententes se concluent.

 

SQUARE CABOT

En milieu d'après-midi, les célébrations se poursuivaient au Square Cabot où une série d'artistes originaires des quatre coins de l'Amérique du Nord se produisaient en spectacle. Sur la scène, on a invité le parterre à initier une grande danse en cercle, main dans la main. Une longue file humaine s'est alors entortillée formant parfois des spirales, parfois des serpentins pendant que les artistes battaient la musique du pied. Chanteurs de pow-wow contemporain anishnabés, troupe composée de danseurs hopis, tewa et choctaw, compositrice inuk-mohawk du Nunavik, Dj originaire de l'Arctique se sont succédé.e.s pour partager un morceau de leur héritage.

Se joignaient à eux des organisations de terrains comme Projet Iskweu qui offrait sous sa tente des boucles d'oreilles confectionnées par les résidentes du foyer pour femme autochtone de Montréal; ainsi que Sim, Naka et Putilik qui donnaient un atelier de taille de pierre à savon où les participant.e.s s'entassaient pour apprendre à faire un Inuksuk.

BBQ au PAQ

Plus tard en soirée, Exeko s'est rendu au PAQ à l'occasion de son BBQ portes ouvertes afin de s'entretenir avec les participant.e.s. Pour l'un d'eux, descendant inca qui fréquente Projets Autochtones du Québec, afin de renouer avec ses frères et sœurs, il est impératif de vivre sa culture dans la modernité. Il nous révèle ainsi que lors de chaque pleine lune, il se rend au Mont-Royal afin de danser, iPod à la main. Cette tension entre un Québec contemporain et une culture ancestrale est tangible dans les témoignages que nous avons recueillis. Il s'agit pour ceux et celles qui le souhaitent de pouvoir incarner leurs origines ici et maintenant, sans pour autant avoir à faire des contorsions, sans se faire dévisager.

Le sentiment d'exclusion de leur propre terre est largement partagé. Plusieurs nous demandent comment nous nous sentirions si un autochtone venait nous serrer la main et nous dire: « Bienvenue chez nous. » Toutefois certaines initiatives, comme la salle de contemplation de l'hôpital Notre-Dame, sont accueillies positivement tout comme chaque manifestation de leur culture dans l'espace publique. Pour plusieurs d'entre eux, cette reconnexion avec leurs racines doit se faire par l'enseignement des langues autochtones. Des langues dont ils/elles furent éloigné.e.s par le passé, en toute connaissance de cause.

La journée s'est conclue aux lueurs d'un feu, alors que les participant.e.s, à tour de rôle, prenaient la parole pour partager avec l'assistance un conte de leur enfance, que des grands-pères, des tantes et des frères leur avaient transmis.

 

Ce projet est rendu possible grâce au soutien de la Ville de Montréal

Devenir adulte

On pourrait dire que la table est mise pour un grand moment d’échange. Nous sommes au Boulot vers, un organisme qui œuvre à l’insertion professionnelle auprès de jeunes. Simon et Bianca, médiateur.trice.s à Exeko, en sont au deuxième atelier d’un cycle de trois. Ils sont entourés de cinq jeunes adultes. Le sujet de la discussion aujourd’hui? « Qu’est-ce qu’un adulte. »

La pièce est le compte rendu d’un grand moment. Le partage entre sept individus qui se rencontre dans l’échange. Pourquoi devenir adulte? C’est une question que tout le monde se pose. Quand est-ce que je suis devenu adulte? Le suis-je vraiment? Et pourquoi ne serais-je pas un enfant dans un corps d’adulte? Ai-je toujours mon âme d’enfant? Durant deux heures, on a défini le concept d’adulte. Puis, on a pris en exemple des figures connues pour se questionner si ces adultes répondaient à nos critères. Est-ce que Bachelard, dont l’œuvre comprend des titres imaginaire comme «Poétique de la rêverie» et «L’eau et les rêves», qui a passé sa vie à réfléchir à l’imaginaire et aux rêves est un adulte sérieux? Est-ce qu’Amy Winehouse, dont les excès sont bien connus, prenait ses responsabilités d’adulte? Est-ce que Trump, dont les sautes d’humeurs sont notoires, est un adulte qui prend des décisions éclairées? Ce sont ses réflexions qui ont mené à la création du texte qui suit.

Merci à tous les participants et participantes. Votre ouverture d’esprit et votre partage ont été la bougie d’allumage de cette matinée philosophique.

Devenir adulte

On pourrait dire que la table est mise pour un grand moment d’échange. Nous sommes au Boulot vers, un organisme qui œuvre à l’insertion professionnelle auprès de jeunes. Simon et Bianca, médiateur.trice.s à Exeko, en sont au deuxième atelier d’un cycle de trois. Ils sont entourés de cinq jeunes adultes. Le sujet de la discussion aujourd’hui? « Qu’est-ce qu’un adulte. »

La pièce est le compte rendu d’un grand moment. Le partage entre sept individus qui se rencontre dans l’échange. Pourquoi devenir adulte? C’est une question que tout le monde se pose. Quand est-ce que je suis devenu adulte? Le suis-je vraiment? Et pourquoi ne serais-je pas un enfant dans un corps d’adulte? Ai-je toujours mon âme d’enfant? Durant deux heures, on a défini le concept d’adulte. Puis, on a pris en exemple des figures connues pour se questionner si ces adultes répondaient à nos critères. Est-ce que Bachelard, dont l’œuvre comprend des titres imaginaire comme «Poétique de la rêverie» et «L’eau et les rêves», qui a passé sa vie à réfléchir à l’imaginaire et aux rêves est un adulte sérieux? Est-ce qu’Amy Winehouse, dont les excès sont bien connus, prenait ses responsabilités d’adulte? Est-ce que Trump, dont les sautes d’humeurs sont notoires, est un adulte qui prend des décisions éclairées? Ce sont ses réflexions qui ont mené à la création du texte qui suit.

Merci à tous les participants et participantes. Votre ouverture d’esprit et votre partage ont été la bougie d’allumage de cette matinée philosophique.

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral