La promesse des muses

Par Richard Sabeh, bénévole depuis 2017.

Une paix des braves, c’est le renoncement à la lutte, la reconnaissance mutuelle des coûts de la guerre qui effacent les attraits du butin. Sans victoire décisive, l’affrontement se conclut en concessions et par l’établissement de lignes d’armistices qu’on promet de ne plus disputer. Dès lors, les armes sont posées et les coeurs, fatigués, s’agitent de conflits irrésolus.

C’est le sentiment qui émanait de nos échanges lors de récentes sorties d’IdAction Mobile tandis que nous demandions à nos participant.e.s quoi attendre des institutions. Les témoignages recueillis donnèrent le ton d’un récit plus profond, tissé de promesses rompues et du renoncement à l’espoir ; mais dont l’énergie ensevelie, pareil à un artefact surnaturel, s’est patiemment préservée.

Notre premier arrêt nous conduisit à nous entretenir avec Louis, un « régulier » qui alimente ses piles de lectures à même notre bibliothèque mobile. Il a l’habitude d’y piger quelques titres dont il explorera les univers à la lueur d’une fenêtre à carreau dans son cabanon. Assis en boule, pour conserver sa chaleur, il nous confie ne pas nourrir d’attentes envers les institutions publiques. Il aurait négocié une paix avec son désenchantement et se serait, depuis longtemps, délesté des aspirations collectives au profit de passions à partager, de discussions à poursuivre et d’apprentissages à réaliser au gré des rencontres. Sur ces mots, il lève la tête pour nous regarder, accroupis à ses côtés. Aujourd’hui, ce sont les relations humaines qui animent son esprit. Pourtant, à une autre époque, nous raconte-t-il difficilement, il a cru au changement, à la lutte et à l’engagement. C’est qu’il prit part au dévouement de sa génération pour le rêve d’un pays.

« Quand tes efforts sont rejetés, qu’ils sont même trahis. Quand le meilleur de ce que tu as à offrir ne te permet pas d’espérer… À un moment donné, tu laisses tomber… j’ai arrêté de vouloir. »

C’est tout ce qu’il nous en dira. Louis préfère oublier ces moments d’effervescence gâchée et regarder autour de lui pour des mains tendues. Au court de nos conversations thématiques, cette énergie restée en friche était dépeinte comme autant d’humiliations — la manifeste absence de contrôle sur leurs propres conditions d’existence — à l’origine de leur renoncement à entretenir les mêmes attentes que leurs paires.

la nouvelle idAction Mobile sur la route @Mikael Theimer

Poursuivant notre chemin, pour rejoindre le Cap Saint-Barnabé — refuge mixte proposant des solutions de dépannage alimentaire — nous sommes accostés par Marc, un intellectuel autodidacte à la culture débordante. Nous lui tirons une chaise qu’il drape de son duffle-coat avant de s’asseoir, jambe droite en équerre. Notre discussion l’amène alors à brosser le portrait des blessures subies aux prises avec un système judiciaire et un service psychiatrique dont les préjugés se sont infiltrés jusqu’à gêner ses relations familiales.

« Personne ne m’a pris au sérieux : ni le propriétaire de mon logement, ni la police, ni mon soutien psychologique, ni le juge. Ça leur a tous demandé cinq grosses minutes pour tamponner mon dossier, me ficher “problématique”, piétiner mes plaintes et me priver de mes droits. C’est une façon de dire : “ferme-la, on ne veut rien savoir de toi”. Ben, croyez-moi, j’ai compris le message. Ce sont les conséquences à prendre appui sur des institutions qui préfèrent nous ignorer. Coudonc, même si j’étais le cinglé qu’ils ont décrit, ce ne serait pas non plus une manière de me traiter. Ils doivent se retourner vers qui, les fous, pour trouver de l’aide et faire respecter leurs droits ? »

Il peut être difficile d’imaginer, pour celles et ceux qui n’en ont pas vécu l’expérience, que les institutions conduisent parfois aux antipodes de leur raison d’être et menacer les plus vulnérables. C’est pourtant un savoir qui court les rues aux foulées de ces histoires servant d’avertissement.

Deux semaines plus tard, en arpentant les mêmes trottoirs des promenades Ontario, nous rencontrons Jean-Paul, à tour de rôle entrepreneur, séducteur, incarcéré et en situation d’itinérance. Il nous décrivit comment ses excès présents palissent devant ceux de son passé et auxquels il attribue le succès qu’il a connu autant que la chute qui l’a mis à nu.

« J’avais tout ce qu’on te disait de chercher, j’avais des femmes, la cabane, de l’argent ; c’est mon épouse qui ne riait pas toujours. »

Après un divorce, « bien mérité », il a emménagé dans un petit logement, le premier qu’il a pu trouver, infesté de punaises de lit. « Le temps que je réalise ce qui arrivait, elles s’étaient répandues dans tous mes vêtements. Elles ont réussi à me retirer ce qui me restait, mon apparence, qui comptait beaucoup pour mon entreprise, parce que je vendais mes services d’entretien domiciliaire au porte-à-porte. » Sa société a pris la route de son moral et il a développé des problèmes de consommation qui le conduiront en prison. Aujourd’hui, il survit dans la rue, « depuis trop longtemps. »

« Je suis tombé et je n’ai jamais réussi à me relever. »

En retraçant son parcours avec nous, Jean-Paul remarque avec ironie se sentir hanté par toutes ses « belles promesses » ; mais qu’il a perdu confiance en lui, jusqu’à se méfier de ses propres désirs qui les ont menés, « [lui] et [son] cul, sur un morceau de carton. » Il n’a pas le goût de la lecture, ce sera pour une prochaine fois.

À quelques pas seulement, nous croisons de nouveau Louis, enchanté de nous revoir. C’est que sa plus récente trouvaille, faite lors de notre dernière rencontre, l’a énergisé, Les Contes de l’Alhambra, de Washington Irving. Il nous partage avec enthousiasme ses passages mémorables, les tribulations de son auteur, les découvertes occasionnées et les chemins à parcourir. En accueillant sa reconnaissance, nous lui rappelons que chez Platon, ce sentiment d’inspiration provient des muses. Qu’elles agissent comme autant de chaînes scintillantes descendues du ciel et qu’il n’eut qu’à en saisir une pour en vivre l’effervescence. Après une seconde de réflexion il répond, poète et tout sourire : « Il n’existe ni destin ni hasard, seulement des coïncidences qui rendent l’Univers aussi mystérieux que magique. »

Ce sera notre citation du jour. Mais en trainant notre coffre à outils mobile, recelant livres, lunettes de lecture, carnets et crayons sur un trottoir enneigé distinctement montréalais ; j’attends avec impatience les températures printanières pour prendre part aux possibilités offertes par la nouvelle caravane philosophique. Désormais chargée de mobiliers portatifs, d’un arsenal de dispositifs et de matériaux, en plus de sa sélection de livres en tout genre, elle saura faire jaillir, où qu’elle y trouve la soif, le mystère et l’énergie de l’inspiration : celle de penser, de créer et d’aspirer à mieux.

À mon sens, c’est la promesse honorée par Exeko… et nul doute à mon esprit : le monde ont soif !

exeko.org/fr/idaction-mobile

La promesse des muses

Par Richard Sabeh, bénévole depuis 2017.

Une paix des braves, c’est le renoncement à la lutte, la reconnaissance mutuelle des coûts de la guerre qui effacent les attraits du butin. Sans victoire décisive, l’affrontement se conclut en concessions et par l’établissement de lignes d’armistices qu’on promet de ne plus disputer. Dès lors, les armes sont posées et les coeurs, fatigués, s’agitent de conflits irrésolus.

C’est le sentiment qui émanait de nos échanges lors de récentes sorties d’IdAction Mobile tandis que nous demandions à nos participant.e.s quoi attendre des institutions. Les témoignages recueillis donnèrent le ton d’un récit plus profond, tissé de promesses rompues et du renoncement à l’espoir ; mais dont l’énergie ensevelie, pareil à un artefact surnaturel, s’est patiemment préservée.

Notre premier arrêt nous conduisit à nous entretenir avec Louis, un « régulier » qui alimente ses piles de lectures à même notre bibliothèque mobile. Il a l’habitude d’y piger quelques titres dont il explorera les univers à la lueur d’une fenêtre à carreau dans son cabanon. Assis en boule, pour conserver sa chaleur, il nous confie ne pas nourrir d’attentes envers les institutions publiques. Il aurait négocié une paix avec son désenchantement et se serait, depuis longtemps, délesté des aspirations collectives au profit de passions à partager, de discussions à poursuivre et d’apprentissages à réaliser au gré des rencontres. Sur ces mots, il lève la tête pour nous regarder, accroupis à ses côtés. Aujourd’hui, ce sont les relations humaines qui animent son esprit. Pourtant, à une autre époque, nous raconte-t-il difficilement, il a cru au changement, à la lutte et à l’engagement. C’est qu’il prit part au dévouement de sa génération pour le rêve d’un pays.

« Quand tes efforts sont rejetés, qu’ils sont même trahis. Quand le meilleur de ce que tu as à offrir ne te permet pas d’espérer… À un moment donné, tu laisses tomber… j’ai arrêté de vouloir. »

C’est tout ce qu’il nous en dira. Louis préfère oublier ces moments d’effervescence gâchée et regarder autour de lui pour des mains tendues. Au court de nos conversations thématiques, cette énergie restée en friche était dépeinte comme autant d’humiliations — la manifeste absence de contrôle sur leurs propres conditions d’existence — à l’origine de leur renoncement à entretenir les mêmes attentes que leurs paires.

la nouvelle idAction Mobile sur la route @Mikael Theimer

Poursuivant notre chemin, pour rejoindre le Cap Saint-Barnabé — refuge mixte proposant des solutions de dépannage alimentaire — nous sommes accostés par Marc, un intellectuel autodidacte à la culture débordante. Nous lui tirons une chaise qu’il drape de son duffle-coat avant de s’asseoir, jambe droite en équerre. Notre discussion l’amène alors à brosser le portrait des blessures subies aux prises avec un système judiciaire et un service psychiatrique dont les préjugés se sont infiltrés jusqu’à gêner ses relations familiales.

« Personne ne m’a pris au sérieux : ni le propriétaire de mon logement, ni la police, ni mon soutien psychologique, ni le juge. Ça leur a tous demandé cinq grosses minutes pour tamponner mon dossier, me ficher “problématique”, piétiner mes plaintes et me priver de mes droits. C’est une façon de dire : “ferme-la, on ne veut rien savoir de toi”. Ben, croyez-moi, j’ai compris le message. Ce sont les conséquences à prendre appui sur des institutions qui préfèrent nous ignorer. Coudonc, même si j’étais le cinglé qu’ils ont décrit, ce ne serait pas non plus une manière de me traiter. Ils doivent se retourner vers qui, les fous, pour trouver de l’aide et faire respecter leurs droits ? »

Il peut être difficile d’imaginer, pour celles et ceux qui n’en ont pas vécu l’expérience, que les institutions conduisent parfois aux antipodes de leur raison d’être et menacer les plus vulnérables. C’est pourtant un savoir qui court les rues aux foulées de ces histoires servant d’avertissement.

Deux semaines plus tard, en arpentant les mêmes trottoirs des promenades Ontario, nous rencontrons Jean-Paul, à tour de rôle entrepreneur, séducteur, incarcéré et en situation d’itinérance. Il nous décrivit comment ses excès présents palissent devant ceux de son passé et auxquels il attribue le succès qu’il a connu autant que la chute qui l’a mis à nu.

« J’avais tout ce qu’on te disait de chercher, j’avais des femmes, la cabane, de l’argent ; c’est mon épouse qui ne riait pas toujours. »

Après un divorce, « bien mérité », il a emménagé dans un petit logement, le premier qu’il a pu trouver, infesté de punaises de lit. « Le temps que je réalise ce qui arrivait, elles s’étaient répandues dans tous mes vêtements. Elles ont réussi à me retirer ce qui me restait, mon apparence, qui comptait beaucoup pour mon entreprise, parce que je vendais mes services d’entretien domiciliaire au porte-à-porte. » Sa société a pris la route de son moral et il a développé des problèmes de consommation qui le conduiront en prison. Aujourd’hui, il survit dans la rue, « depuis trop longtemps. »

« Je suis tombé et je n’ai jamais réussi à me relever. »

En retraçant son parcours avec nous, Jean-Paul remarque avec ironie se sentir hanté par toutes ses « belles promesses » ; mais qu’il a perdu confiance en lui, jusqu’à se méfier de ses propres désirs qui les ont menés, « [lui] et [son] cul, sur un morceau de carton. » Il n’a pas le goût de la lecture, ce sera pour une prochaine fois.

À quelques pas seulement, nous croisons de nouveau Louis, enchanté de nous revoir. C’est que sa plus récente trouvaille, faite lors de notre dernière rencontre, l’a énergisé, Les Contes de l’Alhambra, de Washington Irving. Il nous partage avec enthousiasme ses passages mémorables, les tribulations de son auteur, les découvertes occasionnées et les chemins à parcourir. En accueillant sa reconnaissance, nous lui rappelons que chez Platon, ce sentiment d’inspiration provient des muses. Qu’elles agissent comme autant de chaînes scintillantes descendues du ciel et qu’il n’eut qu’à en saisir une pour en vivre l’effervescence. Après une seconde de réflexion il répond, poète et tout sourire : « Il n’existe ni destin ni hasard, seulement des coïncidences qui rendent l’Univers aussi mystérieux que magique. »

Ce sera notre citation du jour. Mais en trainant notre coffre à outils mobile, recelant livres, lunettes de lecture, carnets et crayons sur un trottoir enneigé distinctement montréalais ; j’attends avec impatience les températures printanières pour prendre part aux possibilités offertes par la nouvelle caravane philosophique. Désormais chargée de mobiliers portatifs, d’un arsenal de dispositifs et de matériaux, en plus de sa sélection de livres en tout genre, elle saura faire jaillir, où qu’elle y trouve la soif, le mystère et l’énergie de l’inspiration : celle de penser, de créer et d’aspirer à mieux.

À mon sens, c’est la promesse honorée par Exeko… et nul doute à mon esprit : le monde ont soif !

exeko.org/fr/idaction-mobile

Quand l'action communautaire nous amène Caitlin

 

 

Originaire des Etats-Unis, Caitlin commence ses études à l’Université de McGill de Montréal avant de poursuivre à Birmingham en Angleterre où elle fait un doctorat sur les processus de cocréation des actions communautaires.

Sujet qui l'amènera à faire du terrain en France avant revenir à Montréal en mai 2018 pour faire une étude comparative entre les trois pays. Affiliée au Centre de recherche interdisciplinaire en études montréalaise des universités de McGill et Montréal.

L’occasion de poursuivre sa réflexion sur la manière dont les intervenants et acteurs de l’économie sociale et solidaire collaborent avec les citoyens pour la réalisation des projets dans les communautés.

Souhaitant découvrir davantage l'écosystème local,  elle choisit de s’engager chez Exeko en septembre, particulièrement intéressée par l’usage de l’art et la philosophie comme outils de médiation. Elle même utilise la photographie comme médium d’entretien, le Photo-Voice,  pour laisser la place aux participants s’exprimer.

Au delà de son sujet de recherche qui la passionne, Caitlin est aussi une courreuse  acharnée qui a déjà participé à plusieurs marathons. Et que soit en marchant ou en courant, elle prend un plaisir à redécouvrir Montréal sous un regard nouveau.

 

Merci pour ton engagement et bienvenue Caitlin!

Quand l'action communautaire nous amène Caitlin

 

 

Originaire des Etats-Unis, Caitlin commence ses études à l’Université de McGill de Montréal avant de poursuivre à Birmingham en Angleterre où elle fait un doctorat sur les processus de cocréation des actions communautaires.

Sujet qui l'amènera à faire du terrain en France avant revenir à Montréal en mai 2018 pour faire une étude comparative entre les trois pays. Affiliée au Centre de recherche interdisciplinaire en études montréalaise des universités de McGill et Montréal.

L’occasion de poursuivre sa réflexion sur la manière dont les intervenants et acteurs de l’économie sociale et solidaire collaborent avec les citoyens pour la réalisation des projets dans les communautés.

Souhaitant découvrir davantage l'écosystème local,  elle choisit de s’engager chez Exeko en septembre, particulièrement intéressée par l’usage de l’art et la philosophie comme outils de médiation. Elle même utilise la photographie comme médium d’entretien, le Photo-Voice,  pour laisser la place aux participants s’exprimer.

Au delà de son sujet de recherche qui la passionne, Caitlin est aussi une courreuse  acharnée qui a déjà participé à plusieurs marathons. Et que soit en marchant ou en courant, elle prend un plaisir à redécouvrir Montréal sous un regard nouveau.

 

Merci pour ton engagement et bienvenue Caitlin!

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral