De Belgique en France: Exeko fait son périple estival.

La pratique de la médiation intellectuelle prépare son baluchon en vue d’une traversée de l’Atlantique ! Nos réflexions et nos imaginations ont soif de voyage.

Cet été, du 20 au 23 juillet, Exeko présentera son projet Biblio-Libre lors du Forum Mondiale de la langue française  à Liège. N’hésitez pas à venir nous y rencontrer si vous passez dans ce coin de la Belgique. Par la suite, du 25 juillet au 10 août, notre cher collègue Maxime

G.Langlois (médiateur, chargé de recherche et transfert) sillonnera la Belgique et la France afin de rencontrer une diversité d’acteurs et d’organisations. Il y a tant de projets inventifs et inspirants dont Exeko voudrait apprendre. En ce sens, nous cherchons activement à créer des échanges et à proposer des outils en lien avec la pratique de la médiation intellectuelle.

 

(c)Exeko

 

Nous qui appartenons à celles et ceux qui désirent non seulement relever les défis que posent nos sociétés, mais également devancer ces défis et les transformer en vue de plus de justice sociale, pensons que le partage des idées et des pratiques est crucial. Nous croyons qu’il ne faut pas hésiter à susciter de riches collaborations.

Dans cet esprit, nous souhaitons nous nourrir et échanger au sujet des enjeux suivants :

  • Comment faire émerger de nouveaux lieux où s’expriment les paroles citoyennes? Comment multiplier les accès à de tels lieux et comment multiplier les lieux eux-mêmes ?
  • Comment mieux travailler à la reconnaissance sociale des citoyennes et citoyens marginalisés comme êtres de savoirs essentiels pour nos sociétés?
  • Comment donner de meilleurs accès à la pratique créative et artistique de la philosophie ?
  • Explorer la pertinence d’une approche philosophique comme la médiation intellectuelle en complémentarité avec les autres formes d’actions et d’intervention.
  • Discuter la pertinence de l’adoption, pour les praticiens, d’une posture éthique respectant la présomption d’égalité des intelligences.
  • En plus de lutter activement contre les formes d’exclusions sociales, examiner l’importance de lutter spécifiquement contre les formes de marginalisation intellectuelle.
  • Comment développer des collaborations solides et innovantes entre des organisations appartenant à des secteurs différents?
  • Comment conduire l’évaluation des impacts des pratiques dans les milieux associatifs ?
  • Comment développer des stratégies de financement et des alliances permettant des actions sur le long terme ?

 

 

Médiation intellectuelle et rencontre improbable dans les rues de Montréal (c)Exeko

 

Ces enjeux étant complexes et protéiformes nous rencontrerons des acteurs œuvrant dans plusieurs secteurs et milieux différents : milieux associatifs (Personnes sans domicile fixe, santé mentale, toxicomanie, personnes criminalisées, jeunes à risques), milieux scolaires et pédagogiques, milieux des nouvelles pratiques philosophiques, milieux de l’innovation sociale, milieux académiques (recherche en sciences humaines et sociales).

Au-delà de tous ces questionnements qui animent vivement Exeko au quotidien, nous cherchons avant tout à faire de ce passage estival une opportunité unique de découvrir le travail passionné des actrices et acteurs qui contribuent avec persévérance et ingéniosité, par-delà les frontières, les langues et les cultures, à faire advenir un monde un peu plus solidaire; un monde où chacune et chacun puisse se sentir capable de participer à l’incessante négociation des normes du vivre ensemble. 

C’est donc une invitation lancée à vous chère lectrices et lecteurs ! N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des idées ou des suggestions à nous faire au sujet de rencontres fécondes à provoquer. Nous sommes joignables au +1 514 528-9706 ou à [email protected].

Nous ne manquerons pas de laisser le voyage former notre jeunesse.

 

Bon été 2015.

Plus d'info sur nos pratiques : exeko.org/remue-meninges-approches-et-reflexions

 

Un été au Square Cabot

Bien des années ont passé depuis que la ville a acheté en 1870 le terrain de l'actuel Square Cabot au Séminaire de Saint-Sulpice, un parc appelé à l’époque Western Square. Le 8 juillet prochain, le square rouvre ses portes deux ans après avoir subi une cure de rafraichissement.

Voilà plus de 20 ans que le Square Cabot est un lieu de rassemblement et de rapprochement pour plusieurs Inuits (proximité du Children Hospital et du Module du Nord Québécois, entre autres). La population en situation d’itinérance y est également élevée, une trentaine de personnes fréquentent les abords du square de façon régulière. Le square incarne une forme de « chez soi ».

Pendant des années, le lieu a connu une hausse du taux de criminalité, causant son délaissement par les usagers. Sa réappropriation sous la forme d’une cohabitation harmonieuse est donc l’un des objectifs principaux de Ville-Marie. Pour son dévoilement, l’arrondissement souhaite offrir une programmation diversifiée, novatrice, accessible à tous. Des cours de swing aux projections de films, en passant par des bibliothèques éphémères, ou une programmation autochtone, l’été s’annonce festif. C’est dans ce cadre que l’Arrondissement de Ville-Marie a confié à nos équipes le mandat de mettre en place trois résidences de création durant 6 semaines.

3 artistes, 3 résidences, 3 démarches artistiques

Depuis trois ans, Exeko a su tisser des liens avec les usagers du square grâce aux échanges suscités par sa caravane philosophique et l’atelier idAction qui a lieu toutes les semaines depuis 7 mois au Module du Nord Québécois. C’est donc naturellement qu’Exeko se retrouve acteur des animations d’inclusion sociale prévues cet été pour la réouverture du square. L’objectif est de provoquer un dialogue citoyen où chacun – usager du square, habitant du quartier ou simple passant – aura le droit à la parole via une forme d’expression innovante et inclusive, et la possibilité de se rencontrer et d'imaginer cette cohabitation ensemble.

Ainsi, trois projets de collaboration verront le jour du 13 juillet au 19 août 2015. Ce sont trois démarches artistiques différentes toutes portées par une formation préalable en médiation intellectuelle. Toutes les

résidences ont lieu les lundi, mardi et mercredi, de 10h30 à 13h30. 1ère résidence : Élise Hardy - De fil en aiguilles 13, 14, 15 et 20, 21, 22 juillet 

« L’objectif du projet est de collecter et de rassembler les traces de tous les passages. Quelque soit le temps passé dans l’espace, la provenance ou la direction, chaque passant pourra laisser la marque de sa présence grâce à sa silhouette (sorte de signature anonyme) déssinée sur un tissu blanc. »

2ème résidence : Soufia Bensaïd - Fruits du jour 27, 28, 29 juillet et 3, 4, 5 août

« Un projet afin de mettre en lumière ce qui anime ou enthousiasme le quotidien. Articulé par des listes « j’aime / j’aime pas » puisées dans un matériel biographique, le défi est de pointer l’éclat de l’ordinaire. Ateliers d’écriture sur des tissus, papiers, panneaux, Fruits du jour se veut un espace de rencontre et d’échange sur ce qu’on apprécie et ce qui nous met au défi dans le quotidien.»

3ème résidence : Nicolas Rivard - Liaisons improbables 10, 11, 12 août et 17, 18, 19 août 

« Cela consiste en une installation interactive qui a pour but d’échanger sur l’amérindianité, l’inclusion et la diversité citoyenne dans un contexte d’hétérogénéité sociale. L’installation est une boîte à l’échelle humaine, sur laquelle est disposée une porte. Tout l’extérieur est noir permettant ainsi sa transformation créative au fil des échanges grâce à un collage collectif influencé de l’image que l’on a de nous-même à l’intérieur. Les participants seront ainsi invités à tracer le trajet émotif de leur provenance (physique, culturelle, familiale, quotidienne...) jusqu’au square. »

Nous vous attendons nombreux cet été!

Les résidences artistiques de l'été dernier, un rendez-vous créatif entre les citoyens de Montréal

Crédits photos : Exeko, Flickr/Jereremiahandrews (photo en tête)

Tandem Créatif et la trace qui reste

En 2014-2015, Tandem Créatif, notre projet de médiation culturelle pour la reconnaissance des artistes stigmatisés comme ayant une déficience intellectuelle, célébrait sa 4ème édition. Cet espace d’échanges créatifs, provocateur de rencontres improbables, a rassemblé pendant 9 mois 4 duos d'artistes professionnels et émergents. L'exposition finale s'est déroulée du 30 mai au 7 juin au centre d'artistes autogéré article.

Marven Clerveau, en duo avec Danielle Domon, est un passionné de mode, le croquis affûté et l'inspiration sans limite. Pendant 8 jours, Il présentait "La Robe" qui trônait au milieu du centre d'artiste autogéré, maculée de visages représentants la diversité et les inspirantes différences de l'homme.

Lucila Guerrero est une artiste, auteure et photographe avertie et engagée pour la diversité et la neurodiversité comme elle aime le dire. Elle a collaboré avec Daniel Jodoin pour cette édition de Tandem Créatif dont elle dit qu'elle « admire sa simplicité dans la création, fidèle à sa perception, à son intérieur ».

Tous deux nous livre, en quelques mots, leurs impressions sur les 9 mois de co-création aux côtés de leurs acolytes...

 

— Marven Clerveau

« Tandem créatif m'a donné un rêve que je voulais réaliser depuis longtemps. C'etait une expérience inoubliable et je suis fier d'avoir accompli une oeuvre collective avec Danielle Domon et de l'exposer à la galerie. Je souhaite continuer Tandem Créatif. Ma mère, ma famille et mes entourages sont fiers de moi! »  

     

La Robe et Marven Clerveau, co-créée en duo avec Danielle Domon (c) Exeko  

Marven Clerveau était également l'invité de l'émission « Catherine et Laurent » sur CIBL, le 2 juin 2015. L'artiste émergent, accompagné de la médiatrice-coordinatrice de Tandem Créatif Claude Chapleau-Champagne, nous raconte plus en détails son expérience de création et ses aspirations futures, notamnment devenir créateur de mode.  

 

 

 

— Lucila Guerrero, « Tandem Créatif et la trace qui reste »

« Donnez des crayons à Daniel. Ou des pinceaux et la peinture (les conventionnels ou les numériques). Il va créer. Simplement, fidèle à sa perception, à son intérieur. C'est la qualité de lui que j'ai admirée le plus dans cette merveilleuse expérience d'échange artistique.

Autistes les deux, nous avons nos particularités individuelles mais probablement un esprit semblable, j'ai trouvé très facile de travailler avec lui depuis le premier jour.

Pas besoin de trop de mots quand on crée. On crée le lien humain et l’œuvre en même temps. Des mouvements, une danse, une photo, la musique, même séquence, l'ordinateur, Daniel à son tour, Lucila ensuite. Le rituel a nourri le lien.  

Lucila Guerrero & Daniel Jodoin, un duo complice et créatif (c) Lucila Guerrero  

Dans notre dernière rencontre nous avons parlé de notre expérience en mots :

Par rapport à l'expérience de création : Daniel : Génial, Défi Lucila : Apprendre

Daniel pour décrire Lucila : F (la lettre) Lucila pour décrire Daniel : Découverte

Daniel pour décrire le travail : Familiarité Lucila pour décrire le travail : Inspiration

Daniel pour Lucila : N (la lettre), Dessin Lucila pour Daniel : Authentique

 

Ma gratitude toujours pour Exeko, l'organisme initiateur du projet Tandem Créatif, qui m'a permis de participer. Un projet qui devrait encore continuer. Il s'agit du jumelage d'un artiste professionnel et un artiste émergent, ce dernier ayant été déclaré avec une variation intellectuelle. Nous avons été quatre équipes avec le soutien de médiateurs enthousiastes et respectueux de notre démarche.

L'exposition continue jusqu’au 7 juin à articule. Je remercie aussi l'accueil des merveilleux artistes dans leur local. Le détails dans l'organisation du vernissage et les gens qui sont venus nous encourager. Surtout merci Daniel Jodoin!

La trace reste dans le cœur. »

(Témoignage publié à l'origine sur le blogue de Lucila Guerrero)

 

 

En savoir plus sur Tandem Créatif 4 :

- l'entrevue radio sur CKUT dans l'émission « Art Scene & Heard » : avec le duo d'artistes Danielle Matte - Bismark Villacrés et la médiatrice Claude Chapleau-Champagne

les photos de l'exposition finale sur Flickr

Les masques de Danielle Matte & Bismark Villacrés (c) Exeko

La sculpture de Guillaume Lapierre & Simon Talbott (c) Exeko

 

idAction à l'Accueil Bonneau : regard d'un bénévole enthousiaste

Par Clément Willer

Clément Willer est bénévole à Exeko. Le mercredi 27 mai 2015, il a participé à l'atelier idAction hebdomadaire de l'Accueil Bonneau, qui portait cette semaine sur le thème de l'invention. Il était accompagné des médiateurs Daniel Blémur et Maxime Goulet-Langlois.

L'ouverture d'un espace de débat d'idées est une chose essentielle, et pourtant peu fréquente. En participant à l'atelier idAction à l'Accueil Bonneau ce matin, j'ai compris que dans la pratique cela n'était pas si facile et demandait un certain art. Il ne suffit pas d'apporter simplement un thème ou une question : il faut trouver un ancrage commun, à partir duquel on pourra creuser certaines pistes, ouvrir le débat.

C'est ce que Daniel et Maxime ont fait en projetant quelques extraits de films, dont celui sur un inventeur d'instruments de musique hétéroclites, ce qui a permis aux participants de réfléchir sur un même exemple. Alors que l'atelier avait commencé avec seulement deux ou trois participants, peu à peu une dynamique commune donnait son orientation à la discussion et les participants qui la rejoignaient pouvaient suivre le même fil directeur naissant.

C'est ce que j'ai trouvé de très intéressant dans cette expérience : au bout d'un certain temps, on pouvait assister à de véritables échanges, différents points de vue tendant vers les mêmes interrogations. Bien sûr, comme probablement dans toute discussion, ces moments de partage n'étaient pas constants. Mais ils n'en étaient pas moins réjouissants, accompagnés parfois de ces remarques pertinentes qui parlent à tous :

« La plus belle œuvre dans la société, c'est nous mêmes. »

« Inventer, c'est casser l'ennui. »

« Chaque humain est un peu créateur. »

« L'invention, c'est la vie. »

(c) Mikaël Theimer

Pages

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral