Comme quoi le n’importe quoi peut parfois être libérateur...

Crédit photo: © Joëlle Sarrailh et Annick Davignon

 

[...]celui qui a écrit en plein centre: je veux vivre ma vie au maximum ! Je ne pourrais pas expliquer pourquoi cette phrase écrite m’a spécialement touchée, mais elle était là, entouré de colle or brillante ! - Annick Davignon

 

Bourses Art, philo et communautés: Improvisation Libre, les premiers pas d'un projet.

 

Entretien avec Annick Davignon et Joëlle Sarrailh, étudiantes à l’Université Laval en philosophie pour enfant et à l’Université de Montréal en théâtre, récipiendaires de la bourse CSQ en Art, philo et communautés, suite à leur premier atelier à l'école secondaire d'Anjou.

 

Improvisation libre, le titre mais aussi le fil conducteur d'une série de présences au sein d'un groupe de jeunes de 12 à 20 ans avec troubles du spectre autistique TSA dans le cadre de leur projet qui leur a mérité l’une des premières Bourses Art, philo et communautés.

Improvisation libre, c’est un premier contact positif, chaleureux pour les boursières et pour les jeunes. Un espace d’ouverture sur tous le fronts; professeurs, élèves et intervenants et boursières, tous et toutes y ont pris plaisir. Les boursières, après avoir expliqué le déroulement des ateliers, ont plongé directement dans un premier jeu de découverte de soi et de l’autre. Les jeux ont été accueillis avec beaucoup d’enthousiasme d’autant plus qu’ils sortaient définitivement du cadre scolaire traditionnel. Pour la deuxième heure d’atelier, on enchaîne avec une activité créative autour de l’identité et comment savoir si l’on connaît bien l’autre. Suivi d’un collage individuel pour que chacun puisse se présenter à travers celui-ci :

 

“ Nous avons terminé avec une présentation des différents dessins, ils ont presque tous présenté devant le reste du groupe. Tous les participants écoutaient attentivement ce que leurs collègues avaient à dire. [...] Un des constats est qu’il a fallu vraiment encourager les jeunes à faire ressortir leur unicité, ils avaient tendance à suivre soit le modèle donné soit ce que les autres jeunes proposaient. Dans les jeux d’improvisation, nous avons vu qu’ils étaient justement fiers quand ils proposaient quelque chose de différent des autres ”

 

Le bilan de fin d’atelier a mis en lumière beaucoup de fierté chez les jeunes, des moments fort et des moments drôles. Contents d’avoir tout essayé au moins une fois, s’encourageant les uns et les autres, et heureux d’avoir vécu quelque chose de différent, les jeunes sont perspicaces et il en ressort des informations précieuses pour les boursières:

 

    “ Un jeune a dit à un certain moment “ C’est du grand n’importe quoi ”, mais tout en continuant l’activité et en y prenant plein de plaisir. Comme quoi le n’importe quoi peut parfois être libérateur…”

 

Un bilan motivant pour ce premier atelier, les boursières retiennent la réceptivité des participants, étant la différence au sein du groupe, jamais elles ne se sont senties à part, exclues, ou jugées. Le respect, l’authenticité, la participation et surtout l’accueil chaleureux des membres du projet teintent cette première expérience.

 

Un beau lien se tisse déjà avec plusieurs participants et cette complicité ne pourra que grandir. Reste à suivre cette belle aventure !

© Joëlle Sarrailh et Annick Davignon

Improvisation Libre est un projet dans le cadre des Bourses Art, philo et communautés, le premier cycle de bourses Exeko pour projets sociaux innovant en partenariat avec la CSQ, l'Esplanade, le pôle IDEOS du HEC Montréal et Rise Kombucha.

Suivez les boursières sur notre blogue et sur les réseaux sociaux, #BoursesExeko #ImproLibre

 

Comme quoi le n’importe quoi peut parfois être libérateur...

Crédit photo: © Joëlle Sarrailh et Annick Davignon

 

[...]celui qui a écrit en plein centre: je veux vivre ma vie au maximum ! Je ne pourrais pas expliquer pourquoi cette phrase écrite m’a spécialement touchée, mais elle était là, entouré de colle or brillante ! - Annick Davignon

 

Bourses Art, philo et communautés: Improvisation Libre, les premiers pas d'un projet.

 

Entretien avec Annick Davignon et Joëlle Sarrailh, étudiantes à l’Université Laval en philosophie pour enfant et à l’Université de Montréal en théâtre, récipiendaires de la bourse CSQ en Art, philo et communautés, suite à leur premier atelier à l'école secondaire d'Anjou.

 

Improvisation libre, le titre mais aussi le fil conducteur d'une série de présences au sein d'un groupe de jeunes de 12 à 20 ans avec troubles du spectre autistique TSA dans le cadre de leur projet qui leur a mérité l’une des premières Bourses Art, philo et communautés.

Improvisation libre, c’est un premier contact positif, chaleureux pour les boursières et pour les jeunes. Un espace d’ouverture sur tous le fronts; professeurs, élèves et intervenants et boursières, tous et toutes y ont pris plaisir. Les boursières, après avoir expliqué le déroulement des ateliers, ont plongé directement dans un premier jeu de découverte de soi et de l’autre. Les jeux ont été accueillis avec beaucoup d’enthousiasme d’autant plus qu’ils sortaient définitivement du cadre scolaire traditionnel. Pour la deuxième heure d’atelier, on enchaîne avec une activité créative autour de l’identité et comment savoir si l’on connaît bien l’autre. Suivi d’un collage individuel pour que chacun puisse se présenter à travers celui-ci :

 

“ Nous avons terminé avec une présentation des différents dessins, ils ont presque tous présenté devant le reste du groupe. Tous les participants écoutaient attentivement ce que leurs collègues avaient à dire. [...] Un des constats est qu’il a fallu vraiment encourager les jeunes à faire ressortir leur unicité, ils avaient tendance à suivre soit le modèle donné soit ce que les autres jeunes proposaient. Dans les jeux d’improvisation, nous avons vu qu’ils étaient justement fiers quand ils proposaient quelque chose de différent des autres ”

 

Le bilan de fin d’atelier a mis en lumière beaucoup de fierté chez les jeunes, des moments fort et des moments drôles. Contents d’avoir tout essayé au moins une fois, s’encourageant les uns et les autres, et heureux d’avoir vécu quelque chose de différent, les jeunes sont perspicaces et il en ressort des informations précieuses pour les boursières:

 

    “ Un jeune a dit à un certain moment “ C’est du grand n’importe quoi ”, mais tout en continuant l’activité et en y prenant plein de plaisir. Comme quoi le n’importe quoi peut parfois être libérateur…”

 

Un bilan motivant pour ce premier atelier, les boursières retiennent la réceptivité des participants, étant la différence au sein du groupe, jamais elles ne se sont senties à part, exclues, ou jugées. Le respect, l’authenticité, la participation et surtout l’accueil chaleureux des membres du projet teintent cette première expérience.

 

Un beau lien se tisse déjà avec plusieurs participants et cette complicité ne pourra que grandir. Reste à suivre cette belle aventure !

© Joëlle Sarrailh et Annick Davignon

Improvisation Libre est un projet dans le cadre des Bourses Art, philo et communautés, le premier cycle de bourses Exeko pour projets sociaux innovant en partenariat avec la CSQ, l'Esplanade, le pôle IDEOS du HEC Montréal et Rise Kombucha.

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Camp de Leadership des Premières-Nations

Crédit photo : @TofuLapierre [Les prénoms des personnes citées ont été modifiés]

Par Alessia De Salis

Dans une pile de fiches, de noms, de photos nous devons choisir notre équipe. Le hasard joue le rôle principal dans cette étape. Jenny est une des 6 qui composent mon équipe. 

 @TofuLapierre

À l’aéroport, nous attendons notre groupe de la Côte-Nord, puis de Kenesataké et de Listigouche. Les autres, on les rencontrera au camp. Notre premier groupe arrive. Rapidement, on découvre Rachel, qui retire aussitôt ses bottes pour aller à la découverte du lieu. Puis, dans un moment de fantaisie offert par Simon qui imite avec talent le velociraptor, Rachel s’approprie rapidement la maitrise de cet art. Elle part à la rencontre des passants en incarnant l’animal et son cri absurde. Nous sommes pliés en deux et impressionnés par cette absurdité brute. Puis, la gang de la Côte-Nord arrive. Geneviève, une jeune fille que j’avais rencontrée à Nutashkuan, quelques semaine plus tôt, m’enveloppe d’un câlin si puissant qu’il me fait remonter les larmes aux yeux. Finalement, le reste de nos jeunes arrivent. C’est un départ pour le camp ! 3 heures plus tard et des énigmes, des discussions, des jeux de dessins pour passer le temps. Enfin, nous y sommes ! Rapidement, on joue, on mange, on joue encore…  C’est là que je rencontre pour la première fois Jenny.  - Pourquoi tu veux pas jouer ? - Je participe pas moué, je suis un TUG. - HAhAHAHA. Ça tombe bien, moi aussi. Jenny fait partie de mon équipe : les vampire-castors. Nom brillamment proposé par Jean-Simon. Jenny est celle qui ne participe jamais, c’est ce qu’elle me précise à répétition. Elle ne veut surtout pas se faire surprendre à sourire. Mais c’est plus fort qu’elle. Ses joues craquent malgré elle. Elle se reprend aussitôt, avec un regard qui tue. Clairement, ça fait longtemps qu’elle pratique son look de tueuse.

 @TofuLapierre

Tous les matins, nous passons de chambre en chambre pour réveiller les jeunes. Tous les matins au réveil, Jenny m’offre un doux sourire. Quand je la complimente sur son sourire, elle m’offre un doigt d’honneur avec ce dernier. Les jours passent, les matins s’accumulent, les sourires se décoincent et lentement les fuck you deviennent facultatifs. Ce qui est fascinant avec Jenny c’est sa douceur. Malgré son tugness, il est impossible de ne pas être attendri par la tite TUG du Lac Simon. Sur l’heure du lunch les jeunes de mon équipe commencent à jouer à brin de jasette. Un petit pot dans lequel tu piges une question pour la poser aux amis à table. Patrick pige la question du jour : de quelle mauvaise habitude voudrais-tu te débarrasser ?  Rendu au tour de Jenny de répondre, elle répond sèchement.

- Non, man. Je joue pas moé ! Avec son fameux regard de tueuse. Après le repas, nous nous dirigeons vers la salle de musique. Jenny me prend par le bras et nous marchons, bras dessus, bras dessous. Elle me demande qu’elle était la question car elle ne l’avait pas compris.  - De quelle mauvaise habitude voudrais-tu te débarrasser ? - Ça veut dire quoi hen ? - Qu’est-ce que tu fais des fois que tu aimerais moins faire ? Un comportement… Une attitude… - J’aimerais ça moins niaiser tsé. Plus participer comme. Mais ici je participe déjà plus qu’à l’école. Mes profs me croiraient pas de tout ce qu’on fait comme. D’habitude je bouge pas tsé, je fais rien.  - Pourquoi tu penses que tu participes pas ? - Parce que man ! Je sais pas…? Trop gênée…. - Ben en tout cas moi je trouve que tu fais vraiment bien ça. Surtout quand tu souris. Je suis vraiment heureuse que tu sois dans mon équipe. Elle me lance son regard de tueuse en me tenant toujours par le bras. Elle sait maintenant que je n’y crois pas depuis longtemps.

C’est l’avant dernier jour du camp. Nous jouons tous ensemble à un grand jeu avec rallye, quizz et mimes !Jenny m’avertie d’avance - Je fais pas ça moé ! - Ok, c’est  comme tu veux mais j’aimerais vraiment que tu joue avec nous. Rendue au kiosque des mimes. Jenny pige son papier et mime une banane. Rapidement l’équipe devine et tous les jeunes des castors-vampires lui font un high-five.  Elle mime du fromage, un toast, un poulet. Jenny est en feu !! Le soir, nous devons présenter un spectacle par groupe. Les vampires-castors vont raconter la légende de comment le castor et la chauve-souris sont tombés en amour. Jenny suggère de jouer le prêtre qui va les marier avec des cherrios au lieu des bagues !  Sa prestation est incroyable. Elle se fait féliciter par tous les jeunes du camp. On entend dans le public : « Jenny est vraiment drôle, elle est vraiment bonne en théâtre »,  Jenny l’entend aussi.

 @TofuLapierre

Dernière journée. Les jeunes du Lac-Simon partent en voiture. Jenny reçoit un câlin de tous les jeunes qui lui rappellent son grand succès théâtral. Je la prends dans mes bras. Elle me dit : fuck je vais pleurer là.   - C’est correct, moi aussi. Ca veut dire qu’on a vécu quelque chose de beau et qu’on va s’en rappeler longtemps. - … Ses joues craquent,  son regard est celui d’une petite fille émue. Le mien aussi surement. 

Le programme Trickster est soutenu par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Fondation Québec Jeunes.

Camp de Leadership des Premières-Nations

Crédit photo : @TofuLapierre [Les prénoms des personnes citées ont été modifiés]

Par Alessia De Salis

Dans une pile de fiches, de noms, de photos nous devons choisir notre équipe. Le hasard joue le rôle principal dans cette étape. Jenny est une des 6 qui composent mon équipe. 

 @TofuLapierre

À l’aéroport, nous attendons notre groupe de la Côte-Nord, puis de Kenesataké et de Listigouche. Les autres, on les rencontrera au camp. Notre premier groupe arrive. Rapidement, on découvre Rachel, qui retire aussitôt ses bottes pour aller à la découverte du lieu. Puis, dans un moment de fantaisie offert par Simon qui imite avec talent le velociraptor, Rachel s’approprie rapidement la maitrise de cet art. Elle part à la rencontre des passants en incarnant l’animal et son cri absurde. Nous sommes pliés en deux et impressionnés par cette absurdité brute. Puis, la gang de la Côte-Nord arrive. Geneviève, une jeune fille que j’avais rencontrée à Nutashkuan, quelques semaine plus tôt, m’enveloppe d’un câlin si puissant qu’il me fait remonter les larmes aux yeux. Finalement, le reste de nos jeunes arrivent. C’est un départ pour le camp ! 3 heures plus tard et des énigmes, des discussions, des jeux de dessins pour passer le temps. Enfin, nous y sommes ! Rapidement, on joue, on mange, on joue encore…  C’est là que je rencontre pour la première fois Jenny.  - Pourquoi tu veux pas jouer ? - Je participe pas moué, je suis un TUG. - HAhAHAHA. Ça tombe bien, moi aussi. Jenny fait partie de mon équipe : les vampire-castors. Nom brillamment proposé par Jean-Simon. Jenny est celle qui ne participe jamais, c’est ce qu’elle me précise à répétition. Elle ne veut surtout pas se faire surprendre à sourire. Mais c’est plus fort qu’elle. Ses joues craquent malgré elle. Elle se reprend aussitôt, avec un regard qui tue. Clairement, ça fait longtemps qu’elle pratique son look de tueuse.

 @TofuLapierre

Tous les matins, nous passons de chambre en chambre pour réveiller les jeunes. Tous les matins au réveil, Jenny m’offre un doux sourire. Quand je la complimente sur son sourire, elle m’offre un doigt d’honneur avec ce dernier. Les jours passent, les matins s’accumulent, les sourires se décoincent et lentement les fuck you deviennent facultatifs. Ce qui est fascinant avec Jenny c’est sa douceur. Malgré son tugness, il est impossible de ne pas être attendri par la tite TUG du Lac Simon. Sur l’heure du lunch les jeunes de mon équipe commencent à jouer à brin de jasette. Un petit pot dans lequel tu piges une question pour la poser aux amis à table. Patrick pige la question du jour : de quelle mauvaise habitude voudrais-tu te débarrasser ?  Rendu au tour de Jenny de répondre, elle répond sèchement.

- Non, man. Je joue pas moé ! Avec son fameux regard de tueuse. Après le repas, nous nous dirigeons vers la salle de musique. Jenny me prend par le bras et nous marchons, bras dessus, bras dessous. Elle me demande qu’elle était la question car elle ne l’avait pas compris.  - De quelle mauvaise habitude voudrais-tu te débarrasser ? - Ça veut dire quoi hen ? - Qu’est-ce que tu fais des fois que tu aimerais moins faire ? Un comportement… Une attitude… - J’aimerais ça moins niaiser tsé. Plus participer comme. Mais ici je participe déjà plus qu’à l’école. Mes profs me croiraient pas de tout ce qu’on fait comme. D’habitude je bouge pas tsé, je fais rien.  - Pourquoi tu penses que tu participes pas ? - Parce que man ! Je sais pas…? Trop gênée…. - Ben en tout cas moi je trouve que tu fais vraiment bien ça. Surtout quand tu souris. Je suis vraiment heureuse que tu sois dans mon équipe. Elle me lance son regard de tueuse en me tenant toujours par le bras. Elle sait maintenant que je n’y crois pas depuis longtemps.

C’est l’avant dernier jour du camp. Nous jouons tous ensemble à un grand jeu avec rallye, quizz et mimes !Jenny m’avertie d’avance - Je fais pas ça moé ! - Ok, c’est  comme tu veux mais j’aimerais vraiment que tu joue avec nous. Rendue au kiosque des mimes. Jenny pige son papier et mime une banane. Rapidement l’équipe devine et tous les jeunes des castors-vampires lui font un high-five.  Elle mime du fromage, un toast, un poulet. Jenny est en feu !! Le soir, nous devons présenter un spectacle par groupe. Les vampires-castors vont raconter la légende de comment le castor et la chauve-souris sont tombés en amour. Jenny suggère de jouer le prêtre qui va les marier avec des cherrios au lieu des bagues !  Sa prestation est incroyable. Elle se fait féliciter par tous les jeunes du camp. On entend dans le public : « Jenny est vraiment drôle, elle est vraiment bonne en théâtre »,  Jenny l’entend aussi.

 @TofuLapierre

Dernière journée. Les jeunes du Lac-Simon partent en voiture. Jenny reçoit un câlin de tous les jeunes qui lui rappellent son grand succès théâtral. Je la prends dans mes bras. Elle me dit : fuck je vais pleurer là.   - C’est correct, moi aussi. Ca veut dire qu’on a vécu quelque chose de beau et qu’on va s’en rappeler longtemps. - … Ses joues craquent,  son regard est celui d’une petite fille émue. Le mien aussi surement. 

Le programme Trickster est soutenu par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Fondation Québec Jeunes.

Pages

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral