Trickster au Nord du Manitoba... vu par Alessia de Salis

Par Alessia De Salis, Artiste-médiatrice @ Island Lake

Une équipe d'Exeko et du Club des petits déjeuners du Canada sont au Nord du Manitoba pour tenir des projets avec des jeunes de trois communautés Oji-Cree @ Island Lake du 2 au 21 mars 2015. 

Il y a chez nous un monde qu’on ignore, qu’on met de côté pour mieux continuer, chaque jour de se réveiller, de travailler, de consommer. Une terre ou des vies s’effritent et se frappent chaque jour à une histoire dont nous faisons tous partie. Un peuple qui porte une culture si grande et si belle que nous, jeunes québécois, on oublie ou on ignore. Une relation avec la terre, la nature et la spiritualité à l’image de notre Amérique et de ses différents peuples. Il y a, caché dans la mémoire de nos Aîné.e.s, des histoires qui nous aident à comprendre le monde et la vie. Y mettre le pied, ouvre les yeux, serre le cœur et questionne tout ce qu’on connaît.

Nous débarquons avec notre énergie de bien nourris et notre entrain de vie saine et équilibrée pour partager passion et magie avec les enfants de la communauté. Sans hésitations, ils nous offrent des sourirent troués qu’ils cachent avec leurs petites mains gênées. Ils participent avec émerveillement aux jeux qu’on leur propose. Allez la gang, on brise le ridicule, on court de tout bord tous côtés, on fait des pyramides, des personnages de princesses et on pratique nos skills sur ces drôles de jouets.

- «Where can I buy this?»

- «Probably in Winnipeg?»

Nous sommes fières de voir que la passion se transmet. Que la joie de jouer est contagieuse et qu’ils en redemandent.

(c) Exeko

Le soir venu, c’est dans le bureau de Gladice à l'école que nous avons installé nos matelas. Pas de douche, pas de cuisine à proximité, et dès 8h les professeurs viennent chercher leur café. Difficile de trouver son espace et un moment pour se reposer, pour se recentrer.

Bill, un professeur du Newfoundland nous ouvrent sa porte pour utiliser sa douche. À la queue leuleu nous y allons chacun notre tour. Pendant que Bruno est dans la douche, Bill me partage sa perception de cette réalité dans laquelle il vit depuis maintenant 4 ans. La moitié de la population n’a pas d’eau à la maison. Ils vivent deux familles dans une maison grande comme celle-ci, et lorsqu’ils disent qu’il n'y a rien à manger dans la maison, c’est que le frigidaire est réellement vide. À l’école, les jeunes reçoivent un déjeuner et certains un dîner. Pour eux, ce sera les seuls repas de la journée. Alors comment ils achèteront de nouveau jouets, je me le demande.

(c) Exeko

Je regarde mes caprices, je me questionne sur mon rôle dans toute cette réalité. Bill me raconte l’histoire de Jessica, 14 ans, mère de famille, qui élève son bébé dans une maison où ce n’est pas toujours sécuritaire. Il insiste sur le fait que nous n’avons aucune idée de la réalité de ces jeunes. Mais il dit aussi que cette expérience est sûrement la plus belle chose que Jessica et plusieurs autres vivent depuis longtemps.

(c) Exeko

Aujourd’hui, je retourne avec les jeunes. Je recevrai sourires et câlins, énergie et cris de joie, regard d’admiration et moments privilégiés. Ils sont capable de tout ces enfants, tout survire, tout donner.  À travers et contre tout, ces jeunes monterons sur scène avec leurs forces et leurs talents, ils enlèverons leurs petites mains qui cachent leur sourires troués pour mieux se faire applaudir, et moi,  je les admire. 

Découvrez le programme Trickster en images ici!

Trickster au Nord du Manitoba... vu par Alessia de Salis

Par Alessia De Salis, Artiste-médiatrice @ Island Lake

Une équipe d'Exeko et du Club des petits déjeuners du Canada sont au Nord du Manitoba pour tenir des projets avec des jeunes de trois communautés Oji-Cree @ Island Lake du 2 au 21 mars 2015. 

Il y a chez nous un monde qu’on ignore, qu’on met de côté pour mieux continuer, chaque jour de se réveiller, de travailler, de consommer. Une terre ou des vies s’effritent et se frappent chaque jour à une histoire dont nous faisons tous partie. Un peuple qui porte une culture si grande et si belle que nous, jeunes québécois, on oublie ou on ignore. Une relation avec la terre, la nature et la spiritualité à l’image de notre Amérique et de ses différents peuples. Il y a, caché dans la mémoire de nos Aîné.e.s, des histoires qui nous aident à comprendre le monde et la vie. Y mettre le pied, ouvre les yeux, serre le cœur et questionne tout ce qu’on connaît.

Nous débarquons avec notre énergie de bien nourris et notre entrain de vie saine et équilibrée pour partager passion et magie avec les enfants de la communauté. Sans hésitations, ils nous offrent des sourirent troués qu’ils cachent avec leurs petites mains gênées. Ils participent avec émerveillement aux jeux qu’on leur propose. Allez la gang, on brise le ridicule, on court de tout bord tous côtés, on fait des pyramides, des personnages de princesses et on pratique nos skills sur ces drôles de jouets.

- «Where can I buy this?»

- «Probably in Winnipeg?»

Nous sommes fières de voir que la passion se transmet. Que la joie de jouer est contagieuse et qu’ils en redemandent.

(c) Exeko

Le soir venu, c’est dans le bureau de Gladice à l'école que nous avons installé nos matelas. Pas de douche, pas de cuisine à proximité, et dès 8h les professeurs viennent chercher leur café. Difficile de trouver son espace et un moment pour se reposer, pour se recentrer.

Bill, un professeur du Newfoundland nous ouvrent sa porte pour utiliser sa douche. À la queue leuleu nous y allons chacun notre tour. Pendant que Bruno est dans la douche, Bill me partage sa perception de cette réalité dans laquelle il vit depuis maintenant 4 ans. La moitié de la population n’a pas d’eau à la maison. Ils vivent deux familles dans une maison grande comme celle-ci, et lorsqu’ils disent qu’il n'y a rien à manger dans la maison, c’est que le frigidaire est réellement vide. À l’école, les jeunes reçoivent un déjeuner et certains un dîner. Pour eux, ce sera les seuls repas de la journée. Alors comment ils achèteront de nouveau jouets, je me le demande.

(c) Exeko

Je regarde mes caprices, je me questionne sur mon rôle dans toute cette réalité. Bill me raconte l’histoire de Jessica, 14 ans, mère de famille, qui élève son bébé dans une maison où ce n’est pas toujours sécuritaire. Il insiste sur le fait que nous n’avons aucune idée de la réalité de ces jeunes. Mais il dit aussi que cette expérience est sûrement la plus belle chose que Jessica et plusieurs autres vivent depuis longtemps.

(c) Exeko

Aujourd’hui, je retourne avec les jeunes. Je recevrai sourires et câlins, énergie et cris de joie, regard d’admiration et moments privilégiés. Ils sont capable de tout ces enfants, tout survire, tout donner.  À travers et contre tout, ces jeunes monterons sur scène avec leurs forces et leurs talents, ils enlèverons leurs petites mains qui cachent leur sourires troués pour mieux se faire applaudir, et moi,  je les admire. 

Découvrez le programme Trickster en images ici!

Trickster au Nord du Manitoba... vu par Alessia de Salis

Par Alessia De Salis, Artiste-médiatrice @ Island Lake

Une équipe d'Exeko et du Club des petits déjeuners du Canada sont au Nord du Manitoba pour tenir des projets avec des jeunes de trois communautés Oji-Cree @ Island Lake du 2 au 21 mars 2015. 

Il y a chez nous un monde qu’on ignore, qu’on met de côté pour mieux continuer, chaque jour de se réveiller, de travailler, de consommer. Une terre ou des vies s’effritent et se frappent chaque jour à une histoire dont nous faisons tous partie. Un peuple qui porte une culture si grande et si belle que nous, jeunes québécois, on oublie ou on ignore. Une relation avec la terre, la nature et la spiritualité à l’image de notre Amérique et de ses différents peuples. Il y a, caché dans la mémoire de nos Aîné.e.s, des histoires qui nous aident à comprendre le monde et la vie. Y mettre le pied, ouvre les yeux, serre le cœur et questionne tout ce qu’on connaît.

Nous débarquons avec notre énergie de bien nourris et notre entrain de vie saine et équilibrée pour partager passion et magie avec les enfants de la communauté. Sans hésitations, ils nous offrent des sourirent troués qu’ils cachent avec leurs petites mains gênées. Ils participent avec émerveillement aux jeux qu’on leur propose. Allez la gang, on brise le ridicule, on court de tout bord tous côtés, on fait des pyramides, des personnages de princesses et on pratique nos skills sur ces drôles de jouets.

- «Where can I buy this?»

- «Probably in Winnipeg?»

Nous sommes fières de voir que la passion se transmet. Que la joie de jouer est contagieuse et qu’ils en redemandent.

(c) Exeko

Le soir venu, c’est dans le bureau de Gladice à l'école que nous avons installé nos matelas. Pas de douche, pas de cuisine à proximité, et dès 8h les professeurs viennent chercher leur café. Difficile de trouver son espace et un moment pour se reposer, pour se recentrer.

Bill, un professeur du Newfoundland nous ouvrent sa porte pour utiliser sa douche. À la queue leuleu nous y allons chacun notre tour. Pendant que Bruno est dans la douche, Bill me partage sa perception de cette réalité dans laquelle il vit depuis maintenant 4 ans. La moitié de la population n’a pas d’eau à la maison. Ils vivent deux familles dans une maison grande comme celle-ci, et lorsqu’ils disent qu’il n'y a rien à manger dans la maison, c’est que le frigidaire est réellement vide. À l’école, les jeunes reçoivent un déjeuner et certains un dîner. Pour eux, ce sera les seuls repas de la journée. Alors comment ils achèteront de nouveau jouets, je me le demande.

(c) Exeko

Je regarde mes caprices, je me questionne sur mon rôle dans toute cette réalité. Bill me raconte l’histoire de Jessica, 14 ans, mère de famille, qui élève son bébé dans une maison où ce n’est pas toujours sécuritaire. Il insiste sur le fait que nous n’avons aucune idée de la réalité de ces jeunes. Mais il dit aussi que cette expérience est sûrement la plus belle chose que Jessica et plusieurs autres vivent depuis longtemps.

(c) Exeko

Aujourd’hui, je retourne avec les jeunes. Je recevrai sourires et câlins, énergie et cris de joie, regard d’admiration et moments privilégiés. Ils sont capable de tout ces enfants, tout survire, tout donner.  À travers et contre tout, ces jeunes monterons sur scène avec leurs forces et leurs talents, ils enlèverons leurs petites mains qui cachent leur sourires troués pour mieux se faire applaudir, et moi,  je les admire. 

Découvrez le programme Trickster en images ici!

Trickster au Nord du Manitoba... vu par Cathia Riopel

Crédits photo : commons.wikimedia.org

Par Cathia Riopel 

Coordonnatrice terrain, Club des petits déjeuners du Canada @ Island Lake 

 

6 Mars

On a une connexion internet! J'en profite pour partager les derniers événements en rafale. Mercredi, comme la communauté était en deuil et que nous n'avions pas d'école, Melaina, Jody et moi avons demandé une "ride" vers Garden Hill pour notre journée d'atelier de nutrition, d'estime de soi et d'engagement des jeunes! 

Garden Hill est un peu comme le Montréal de Repentigny, plus de services, plus de problématiques de drogues et de consommation. Entrer dans l'école, tout de suite, on le voit dans les yeux des enfants... euh les jeunes! On a même l'impression d'entrer dans une polyvalente de ville; ça grouille, y'a du bruit, ça crie, les jeunes se rentrent dedans din'cases.

Nous avons commencé la journée avec une dizaine de Education Assistants à partager des idées qui permettraient de promouvoir l'estime de soi et l'engagement... Un bel échange et des regards inspirés. La Cerebral Box et la Happiness Bucket Challenge étaient bien populaire... Simon aurait bien voulu gardé la boîte! Et quant à moi, j'ai craqué lorsque j'ai lu l'un des petits bonheurs d'un des participants... Je lisais le bonheur qui me manquait...

La fameuse Cerebral Box! (c) Exeko

En après-midi, nous faisions une session de cuisine avec une vingtaine d'enfants. Bonne bouffe santé... Mais le hummus n'était pas populaire du tout!!! L'ail... C'était l'ail! On a rendu des jeunes bien heureux par contre, enfin, ils mangeaient! D'autres kids qui n'avaient pas assisté à la présentation faisaient la file pour avoir de la bouffe...C'est FOU comme nos enfants on faim!!!!  

7 Mars

Un dernier nouveau jour se lève sur notre passage dans la communauté de Ste-Theresa-Point, nous partons demain en direction de Garden Hill, pour une autre semaine d'aventures! Melaina et Jody (BCC) quittent aujourd'hui, retour à la maison. Jody, vers Niagara et Melaina vers l'Île de Vancouver dans un printemps magnifique qui l'attend chez elle auprès des siens! Alessia, Burno et moi (Trickster) avons congé!  

8 mars

Nous partons en emportant avec nous des pansements efficaces pour nos jours de plaintes. Ici, 50% de la communauté n'a pas accès à l'éléctricité ni à l'eau courante, les vitres cassées des fenêtres sont couvertes de planches de bois compressées, à -30 l'hiver, et plus, les enfants n'ont pas de jolies bottes Sorel, ni de pantalon de neige, ni de belles mitaines comme celles que je viens tout juste de m'acheter... Les mille généreux et constants sourires que nous avons reçus, sont édentés ou rongés par le manque de calcium, les petits doigts fragiles de nos enfants sont craqués d'engelures, et de démangeaisons de la peau, leurs modestes garde-robes sont des tableaux abstraits d'oeuvres d'art peints d'une tâche de moutarde échappée ou d'une canne de Coke, renversée... Malgré tout... Ils sont porteurs de joie! Une joie contagieuse! Ils ont une capacité inouïe de détachement fasse à l'absence et au vide; il n'y a plus de nourriture... ah!...il y en aura plus tard... mais le plus tard, c'est quand? Ça peut être long "plus tard" quand on n'a pas la notion du temps! 

Si on fait l'étymologie du mot "Câlin", je crois que la racine vient d'ici, ô comme ils savent donner des câlins, comme je les aime! Longs! Forts! Coeur contre coeur, les bras enroulés les uns autour des autres... 

 

Lots of fun! (c) Exeko

Il me peine de partir parce qu'il est facile ici d'avoir un sens à son existence et que c'est valorisant, et que de simplement se souvenir de leur nom, les rendent heureux.... D'ailleurs, s'il y a des profs qui auraient besoin d'une année de ressourcement professionnelle, on a besoin de main d'oeuvre ici, pour construire la connaissance de nos enfants! Oh! Et croyez-moi, vous aurez tout à apprendre vous aussi! Apprendre que devant les défis, les imprévus, les manques, les retards, y'a pas de stress, "We'll see!" Essayez-le, c'est fou comme ce mantra est puissant; "We'll see"... Peur de manquer d'argent? We'll see... Peur d'être malade? We'll see...

Merci magnifique peuple des Premières Nations Ojibway-Cri pour votre hospitalité, votre accueil, votre générosité. Vous avez alimenté notre intérêt pour votre culture et nous repartons animés par votre esprit! Merci d'avoir accepté de participer à des ateliers de bonne bouffe, d'estime de soi et d'engagement des jeunes. Merci les jeunes pour le partage de votre talent tout au long du projet Trickster. Le spectacle était tout simplement renversant! Merci Roy pour le sweat lodge, j'ai vraiment sué mes soucis!!! Merci pour les rêves et les bonheurs que vous nous avez partagés... 

Après le spectacle hier, avec les jeunes Trickster, qui en passant, inspirés de la passion et de tout le dévouement d'Alessia et Bruno, on fait une présentation qui sort de l'ordinaire, une petite fille Aaliha 1ère année, est venue me voir pour me demander si j'allais revenir... Comme je n'accepte pas les promesses brisées, j'ai pris un temps avant de répondre... Je l'ai serrée contre moi, coeur contre coeur, je sentais l'écho de ses battements contre ma poitrine... Je prenais conscience en ayant cette petite contre moi, dans mes bras que ce qui anime ce peuple c'est l'espoir... L'espoir!!! C'est tout... L'ESPOIR!... Alors, j'ai pris le visage d'Aaliha et je lui ai dit, sans avoir consulté ma fille ou FJ, "Oui, Aaliha, je vais revenir, l'hiver prochain, lorsqu'il y aura les "winter roads"!!! Juste avant de fermer les yeux hier, dans le ciel, il y avait notre deuxième aurore boréale! Merci la vie.  

9 mars : Arrivée à Garden Hill

Arrivés à l'école, à Garden Hill, Bill, le prof de huitième année nous accueille et nous montre le chemin jusqu'au bureau de Gladice, là où nous passerons la semaine. Full body experience, comme on dit. Coucher sur des matelas par terre, entre les bureaux et les chaises des Education assistants... Le chauffage à fond la caisse, comme si mille barrages électriques roulaient dans notre calorifère... Un vrai sweat lodge permanent! Ohhh! Well!... 

Et puis le jour s'est levé sur un nouveau projet Trickster! Plus d'une soixantaine d'enfants, des jeunes affamés de nouveautés et de divertissement... Quelque chose à saisir absolument! Mais c'est trop pour une semaine, il faut restreindre si on veut maximiser l'expérience et que ce ne soit pas juste un feu d'artifice dans la vie des enfants... Une belle lumière qui s'éteint trop vite! Pas le temps de faire des Rise and Shine breakfast pour nourrir le cœur et les rêves de nos enfants...

Ateliers Trickster (c) Exeko

Job de bras 101 - Dire à des enfants engagés et motivés à participer au Trickster que leur nom sera inscrit sur une liste d'attente. Aussi, entendre la Charlotte me dire sur Skype qu'elle n'a pas perdu sa mère, qu'elle est juste partie en VOYAGE! Et, apprendre que Jessica, en huitième, qui me suit partout, dans tous mes déplacements, ici à l'école, qui hausse toujours les épaules lorsque je lui pose une question, que je sens qu'elle veut me dire quelque chose... Du haut de ses 14 ans, est déjà maman...

Ce projet est réalisé grâce au soutien financier et à la collaboration de la Winnipeg Foundation et du Club des petits déjeuners du Canada.

Découvrez le projet Trickster ici!

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral