Comment se faire entendre ?

Par Sébastien Gratoir,

 

Bénévole pour idAction et idAction Mobile depuis 1 an chez Exeko

 

 

 

 

Cela fait maintenant plusieurs semaines que les médiateurs Daniel et Max ainsi que des bénévoles comme moi, allons à l’Accueil Bonneau pour proposer des rencontres de réflexion autour de sujets philosophiques et sociopolitiques, les fameux ateliers idAction. 
 
Des participants (6-7) fidèles nous retrouvent chaque mercredi matin tandis que d’autres vont et viennent. Le bonheur, la citoyenneté, les besoins, le travail, la manipulation… les sujets sont inépuisables.  
Atelier idAction au parc Mont-Royal Ateliers sur le Mont-Royal (c)Exeko
 
S'est imposé la question de ce que nous pourrions accomplir avec toutes les idées émergentes … l’idée étant de poursuivre nos réflexions en dehors de l’Accueil Bonneau, de sortir, de montrer ce qu’on «produit » ailleurs. Un participant a proposé de créer une plateforme internet pour diffuser leurs œuvres artistiques (musique, peinture, textes, …) et montrer « qu’ils existent » au monde entier. C’est en chantier…  
Mais comment ouvrir nos conversations très enrichissantes à d’autres dehors maintenant? Fin juin, nous proposons une piste et commençons par prendre le son et à filmer les échanges. La fois d’après, un professionnel bénévole donne le montage « compte-rendu » de ce qu’il a pu capter et nous le visionnons ensemble. Nous débattons du fond mais surtout de la forme : la présence du caméscope influence-t-il notre manière de parler ? Y’a-t-il une ligne éditoriale dans le montage ? Est-il fidèle à l’idée exprimée ? Dans tous les cas, cela ne laisse pas les participants indifférents et ils en redemandent ! Ces échanges sont d’ailleurs eux-mêmes filmés par les participants cette fois !   Comment faire entendre sa voix ? Saub teste le matériel à l'Accueil Bonneau..et action! (c)Exeko Histoire de voir ce que cela fait de choisir, couper, éditer… Nous annonçons alors qu’à l’atelier suivant, nous sortirons des locaux pour créer notre « voxpop » dans la rue. Sentiments mélangés de réticence, mais aussi de curiosité, d’enthousiasme avec l’envie de savoir « ce que les gens, le vrai monde, auront à dire ». 
 
Le jour J, après quelques précisions sur les questions qui seront posées, deux groupes partent sous la chaleur dans les alentours de l’Accueil Bonneau accompagnés de professionnels de l’audiovisuel participant généreusement à titre de bénévoles.   Comment faire entendre sa voix ? Sébastien et M.Alexandre en plein vox pop (c)Exeko Le matériel professionnel que les participants ont l’occasion de manipuler, n’est pas discret mais nous donne justement de la crédibilité. À tour de rôle, l’un prend le son, l’autre interviewe et un troisième filme. Pas facile au départ d’oser aborder les passants mais l’aisance arrive… Ce sont finalement des touristes, des commerçants mais aussi d’autres personnes en situation d'itinérance qui sont interviewées. 
 
Voici quelques questions et réponses… 
 
Q : Avez-vous trouvé votre bonheur? Si oui, c'est quoi? 
R : Le bonheur est une quête, quelque chose que l'on cherche sans le trouver complètement.
 
Q : Est-ce que le plaisir doit être une condition au travail? 
R : On nous dit d'aller à l'école, mais on ne nous prépare pas à la réalité du marché capitaliste.
 
Q : En tant que citoyens, quelles sont les valeurs importantes pour vous? 
R : The exact opposite of what Prime Minister Harper is doing.
 
Q : Y a-t-il une différence entre citoyens et indigents? 
R : They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.
 
 
Les deux groupes se retrouvent et nous débriefons, en cercle, debout, en plein milieu de la place Jacques-Cartier.   Comment faire entendre sa voix ? Debrief au milieu de la Place Jacques Cartier (c)Exeko Tout le monde semble très satisfait, participants, médiateurs comme bénévoles. L’enthousiasme nous pousse à continuer encore et encore. Un participant a exprimé le souhait de poser les questions à des étudiants, de voir quelles sont leurs attentes vis-à-vis de l'avenir. Les échanges sont vraiment allés en profondeur, avec des entrevues riches, des interviewés généreux et des intervieweurs perspicaces. Finalement, cette « plateforme » souhaitée sur internet pour se faire connaître, elle a du sens, mais elle peut aussi et déjà exister localement, juste à quelques mètres de l’Accueil Bonneau, à travers ces simples rencontres entre concitoyens. 
 
La plupart des interviewés ne se doutait pas que nous étions avec un groupe de personnes en situation d’itinérance, présent à quelques mètres d’eux, et furent étonné, très positivement, quand on leur a expliqué le projet. « Le miroir est brisé », conclue un des participants. Au prochain atelier, nous verrons ensemble comment faire un montage, et comment, justement, créer leur ligne éditoriale…
Merci à Luis Molinié, Elie Abouwaked et Thomas Szacka-Marier pour la vidéo, le son, le montage et le prêt de matériel et bien-sûr à M.Alexandre, Saub, Josué, Mike, Jean-Pierre et Richard pour leur audace philosophique!  
À suivre.  
Toutes les photos de idAction@Accueil Bonneau sont sur notre flickr!

exeko.org/idaction  

Comment se faire entendre ?

Par Sébastien Gratoir,

 

Bénévole pour idAction et idAction Mobile depuis 1 an chez Exeko

 

 

 

 

Cela fait maintenant plusieurs semaines que les médiateurs Daniel et Max ainsi que des bénévoles comme moi, allons à l’Accueil Bonneau pour proposer des rencontres de réflexion autour de sujets philosophiques et sociopolitiques, les fameux ateliers idAction. 
 
Des participants (6-7) fidèles nous retrouvent chaque mercredi matin tandis que d’autres vont et viennent. Le bonheur, la citoyenneté, les besoins, le travail, la manipulation… les sujets sont inépuisables.  
Atelier idAction au parc Mont-Royal Ateliers sur le Mont-Royal (c)Exeko
 
S'est imposé la question de ce que nous pourrions accomplir avec toutes les idées émergentes … l’idée étant de poursuivre nos réflexions en dehors de l’Accueil Bonneau, de sortir, de montrer ce qu’on «produit » ailleurs. Un participant a proposé de créer une plateforme internet pour diffuser leurs œuvres artistiques (musique, peinture, textes, …) et montrer « qu’ils existent » au monde entier. C’est en chantier…  
Mais comment ouvrir nos conversations très enrichissantes à d’autres dehors maintenant? Fin juin, nous proposons une piste et commençons par prendre le son et à filmer les échanges. La fois d’après, un professionnel bénévole donne le montage « compte-rendu » de ce qu’il a pu capter et nous le visionnons ensemble. Nous débattons du fond mais surtout de la forme : la présence du caméscope influence-t-il notre manière de parler ? Y’a-t-il une ligne éditoriale dans le montage ? Est-il fidèle à l’idée exprimée ? Dans tous les cas, cela ne laisse pas les participants indifférents et ils en redemandent ! Ces échanges sont d’ailleurs eux-mêmes filmés par les participants cette fois !   Comment faire entendre sa voix ? Saub teste le matériel à l'Accueil Bonneau..et action! (c)Exeko Histoire de voir ce que cela fait de choisir, couper, éditer… Nous annonçons alors qu’à l’atelier suivant, nous sortirons des locaux pour créer notre « voxpop » dans la rue. Sentiments mélangés de réticence, mais aussi de curiosité, d’enthousiasme avec l’envie de savoir « ce que les gens, le vrai monde, auront à dire ». 
 
Le jour J, après quelques précisions sur les questions qui seront posées, deux groupes partent sous la chaleur dans les alentours de l’Accueil Bonneau accompagnés de professionnels de l’audiovisuel participant généreusement à titre de bénévoles.   Comment faire entendre sa voix ? Sébastien et M.Alexandre en plein vox pop (c)Exeko Le matériel professionnel que les participants ont l’occasion de manipuler, n’est pas discret mais nous donne justement de la crédibilité. À tour de rôle, l’un prend le son, l’autre interviewe et un troisième filme. Pas facile au départ d’oser aborder les passants mais l’aisance arrive… Ce sont finalement des touristes, des commerçants mais aussi d’autres personnes en situation d'itinérance qui sont interviewées. 
 
Voici quelques questions et réponses… 
 
Q : Avez-vous trouvé votre bonheur? Si oui, c'est quoi? 
R : Le bonheur est une quête, quelque chose que l'on cherche sans le trouver complètement.
 
Q : Est-ce que le plaisir doit être une condition au travail? 
R : On nous dit d'aller à l'école, mais on ne nous prépare pas à la réalité du marché capitaliste.
 
Q : En tant que citoyens, quelles sont les valeurs importantes pour vous? 
R : The exact opposite of what Prime Minister Harper is doing.
 
Q : Y a-t-il une différence entre citoyens et indigents? 
R : They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.
 
 
Les deux groupes se retrouvent et nous débriefons, en cercle, debout, en plein milieu de la place Jacques-Cartier.   Comment faire entendre sa voix ? Debrief au milieu de la Place Jacques Cartier (c)Exeko Tout le monde semble très satisfait, participants, médiateurs comme bénévoles. L’enthousiasme nous pousse à continuer encore et encore. Un participant a exprimé le souhait de poser les questions à des étudiants, de voir quelles sont leurs attentes vis-à-vis de l'avenir. Les échanges sont vraiment allés en profondeur, avec des entrevues riches, des interviewés généreux et des intervieweurs perspicaces. Finalement, cette « plateforme » souhaitée sur internet pour se faire connaître, elle a du sens, mais elle peut aussi et déjà exister localement, juste à quelques mètres de l’Accueil Bonneau, à travers ces simples rencontres entre concitoyens. 
 
La plupart des interviewés ne se doutait pas que nous étions avec un groupe de personnes en situation d’itinérance, présent à quelques mètres d’eux, et furent étonné, très positivement, quand on leur a expliqué le projet. « Le miroir est brisé », conclue un des participants. Au prochain atelier, nous verrons ensemble comment faire un montage, et comment, justement, créer leur ligne éditoriale…
Merci à Luis Molinié, Elie Abouwaked et Thomas Szacka-Marier pour la vidéo, le son, le montage et le prêt de matériel et bien-sûr à M.Alexandre, Saub, Josué, Mike, Jean-Pierre et Richard pour leur audace philosophique!  
À suivre.  
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Cela fait maintenant plusieurs semaines que les médiateurs Daniel et Max ainsi que des bénévoles comme moi, allons à l’Accueil Bonneau pour proposer des rencontres de réflexion autour de sujets philosophiques et sociopolitiques, les fameux ateliers idAction. 
 
Des participants (6-7) fidèles nous retrouvent chaque mercredi matin tandis que d’autres vont et viennent. Le bonheur, la citoyenneté, les besoins, le travail, la manipulation… les sujets sont inépuisables.  
Atelier idAction au parc Mont-Royal Ateliers sur le Mont-Royal (c)Exeko
 
S'est imposé la question de ce que nous pourrions accomplir avec toutes les idées émergentes … l’idée étant de poursuivre nos réflexions en dehors de l’Accueil Bonneau, de sortir, de montrer ce qu’on «produit » ailleurs. Un participant a proposé de créer une plateforme internet pour diffuser leurs œuvres artistiques (musique, peinture, textes, …) et montrer « qu’ils existent » au monde entier. C’est en chantier…  
Mais comment ouvrir nos conversations très enrichissantes à d’autres dehors maintenant? Fin juin, nous proposons une piste et commençons par prendre le son et à filmer les échanges. La fois d’après, un professionnel bénévole donne le montage « compte-rendu » de ce qu’il a pu capter et nous le visionnons ensemble. Nous débattons du fond mais surtout de la forme : la présence du caméscope influence-t-il notre manière de parler ? Y’a-t-il une ligne éditoriale dans le montage ? Est-il fidèle à l’idée exprimée ? Dans tous les cas, cela ne laisse pas les participants indifférents et ils en redemandent ! Ces échanges sont d’ailleurs eux-mêmes filmés par les participants cette fois !   Comment faire entendre sa voix ? Saub teste le matériel à l'Accueil Bonneau..et action! (c)Exeko Histoire de voir ce que cela fait de choisir, couper, éditer… Nous annonçons alors qu’à l’atelier suivant, nous sortirons des locaux pour créer notre « voxpop » dans la rue. Sentiments mélangés de réticence, mais aussi de curiosité, d’enthousiasme avec l’envie de savoir « ce que les gens, le vrai monde, auront à dire ». 
 
Le jour J, après quelques précisions sur les questions qui seront posées, deux groupes partent sous la chaleur dans les alentours de l’Accueil Bonneau accompagnés de professionnels de l’audiovisuel participant généreusement à titre de bénévoles.   Comment faire entendre sa voix ? Sébastien et M.Alexandre en plein vox pop (c)Exeko Le matériel professionnel que les participants ont l’occasion de manipuler, n’est pas discret mais nous donne justement de la crédibilité. À tour de rôle, l’un prend le son, l’autre interviewe et un troisième filme. Pas facile au départ d’oser aborder les passants mais l’aisance arrive… Ce sont finalement des touristes, des commerçants mais aussi d’autres personnes en situation d'itinérance qui sont interviewées. 
 
Voici quelques questions et réponses… 
 
Q : Avez-vous trouvé votre bonheur? Si oui, c'est quoi? 
R : Le bonheur est une quête, quelque chose que l'on cherche sans le trouver complètement.
 
Q : Est-ce que le plaisir doit être une condition au travail? 
R : On nous dit d'aller à l'école, mais on ne nous prépare pas à la réalité du marché capitaliste.
 
Q : En tant que citoyens, quelles sont les valeurs importantes pour vous? 
R : The exact opposite of what Prime Minister Harper is doing.
 
Q : Y a-t-il une différence entre citoyens et indigents? 
R : They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.
 
 
Les deux groupes se retrouvent et nous débriefons, en cercle, debout, en plein milieu de la place Jacques-Cartier.   Comment faire entendre sa voix ? Debrief au milieu de la Place Jacques Cartier (c)Exeko Tout le monde semble très satisfait, participants, médiateurs comme bénévoles. L’enthousiasme nous pousse à continuer encore et encore. Un participant a exprimé le souhait de poser les questions à des étudiants, de voir quelles sont leurs attentes vis-à-vis de l'avenir. Les échanges sont vraiment allés en profondeur, avec des entrevues riches, des interviewés généreux et des intervieweurs perspicaces. Finalement, cette « plateforme » souhaitée sur internet pour se faire connaître, elle a du sens, mais elle peut aussi et déjà exister localement, juste à quelques mètres de l’Accueil Bonneau, à travers ces simples rencontres entre concitoyens. 
 
La plupart des interviewés ne se doutait pas que nous étions avec un groupe de personnes en situation d’itinérance, présent à quelques mètres d’eux, et furent étonné, très positivement, quand on leur a expliqué le projet. « Le miroir est brisé », conclue un des participants. Au prochain atelier, nous verrons ensemble comment faire un montage, et comment, justement, créer leur ligne éditoriale…
Merci à Luis Molinié, Elie Abouwaked et Thomas Szacka-Marier pour la vidéo, le son, le montage et le prêt de matériel et bien-sûr à M.Alexandre, Saub, Josué, Mike, Jean-Pierre et Richard pour leur audace philosophique!  
À suivre.  
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exeko.org/idaction  

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Cela fait maintenant plusieurs semaines que les médiateurs Daniel et Max ainsi que des bénévoles comme moi, allons à l’Accueil Bonneau pour proposer des rencontres de réflexion autour de sujets philosophiques et sociopolitiques, les fameux ateliers idAction. 
 
Des participants (6-7) fidèles nous retrouvent chaque mercredi matin tandis que d’autres vont et viennent. Le bonheur, la citoyenneté, les besoins, le travail, la manipulation… les sujets sont inépuisables.  
Atelier idAction au parc Mont-Royal Ateliers sur le Mont-Royal (c)Exeko
 
S'est imposé la question de ce que nous pourrions accomplir avec toutes les idées émergentes … l’idée étant de poursuivre nos réflexions en dehors de l’Accueil Bonneau, de sortir, de montrer ce qu’on «produit » ailleurs. Un participant a proposé de créer une plateforme internet pour diffuser leurs œuvres artistiques (musique, peinture, textes, …) et montrer « qu’ils existent » au monde entier. C’est en chantier…  
Mais comment ouvrir nos conversations très enrichissantes à d’autres dehors maintenant? Fin juin, nous proposons une piste et commençons par prendre le son et à filmer les échanges. La fois d’après, un professionnel bénévole donne le montage « compte-rendu » de ce qu’il a pu capter et nous le visionnons ensemble. Nous débattons du fond mais surtout de la forme : la présence du caméscope influence-t-il notre manière de parler ? Y’a-t-il une ligne éditoriale dans le montage ? Est-il fidèle à l’idée exprimée ? Dans tous les cas, cela ne laisse pas les participants indifférents et ils en redemandent ! Ces échanges sont d’ailleurs eux-mêmes filmés par les participants cette fois !   Comment faire entendre sa voix ? Saub teste le matériel à l'Accueil Bonneau..et action! (c)Exeko Histoire de voir ce que cela fait de choisir, couper, éditer… Nous annonçons alors qu’à l’atelier suivant, nous sortirons des locaux pour créer notre « voxpop » dans la rue. Sentiments mélangés de réticence, mais aussi de curiosité, d’enthousiasme avec l’envie de savoir « ce que les gens, le vrai monde, auront à dire ». 
 
Le jour J, après quelques précisions sur les questions qui seront posées, deux groupes partent sous la chaleur dans les alentours de l’Accueil Bonneau accompagnés de professionnels de l’audiovisuel participant généreusement à titre de bénévoles.   Comment faire entendre sa voix ? Sébastien et M.Alexandre en plein vox pop (c)Exeko Le matériel professionnel que les participants ont l’occasion de manipuler, n’est pas discret mais nous donne justement de la crédibilité. À tour de rôle, l’un prend le son, l’autre interviewe et un troisième filme. Pas facile au départ d’oser aborder les passants mais l’aisance arrive… Ce sont finalement des touristes, des commerçants mais aussi d’autres personnes en situation d'itinérance qui sont interviewées. 
 
Voici quelques questions et réponses… 
 
Q : Avez-vous trouvé votre bonheur? Si oui, c'est quoi? 
R : Le bonheur est une quête, quelque chose que l'on cherche sans le trouver complètement.
 
Q : Est-ce que le plaisir doit être une condition au travail? 
R : On nous dit d'aller à l'école, mais on ne nous prépare pas à la réalité du marché capitaliste.
 
Q : En tant que citoyens, quelles sont les valeurs importantes pour vous? 
R : The exact opposite of what Prime Minister Harper is doing.
 
Q : Y a-t-il une différence entre citoyens et indigents? 
R : They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.
 
 
Les deux groupes se retrouvent et nous débriefons, en cercle, debout, en plein milieu de la place Jacques-Cartier.   Comment faire entendre sa voix ? Debrief au milieu de la Place Jacques Cartier (c)Exeko Tout le monde semble très satisfait, participants, médiateurs comme bénévoles. L’enthousiasme nous pousse à continuer encore et encore. Un participant a exprimé le souhait de poser les questions à des étudiants, de voir quelles sont leurs attentes vis-à-vis de l'avenir. Les échanges sont vraiment allés en profondeur, avec des entrevues riches, des interviewés généreux et des intervieweurs perspicaces. Finalement, cette « plateforme » souhaitée sur internet pour se faire connaître, elle a du sens, mais elle peut aussi et déjà exister localement, juste à quelques mètres de l’Accueil Bonneau, à travers ces simples rencontres entre concitoyens. 
 
La plupart des interviewés ne se doutait pas que nous étions avec un groupe de personnes en situation d’itinérance, présent à quelques mètres d’eux, et furent étonné, très positivement, quand on leur a expliqué le projet. « Le miroir est brisé », conclue un des participants. Au prochain atelier, nous verrons ensemble comment faire un montage, et comment, justement, créer leur ligne éditoriale…
Merci à Luis Molinié, Elie Abouwaked et Thomas Szacka-Marier pour la vidéo, le son, le montage et le prêt de matériel et bien-sûr à M.Alexandre, Saub, Josué, Mike, Jean-Pierre et Richard pour leur audace philosophique!  
À suivre.  
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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral