Ma première fois à bord de idAction Mobile

Photo en-tête: Gaetan Nerincx 

Une fourgonnette, deux médiateurs, trois peintures, des dizaines de livres, de carnets et de crayons. Muni de nos "armes" de médiation, nous sommes prêts pour une demie-journée à bord d'idAction Mobile.

Je suis arrivé à Exeko la semaine dernière. J'avais évidemment entendu parler de ce projet incontournable de l'organisme. Son objectif : parcourir les rues de Montréal pour aller à la rencontre des personnes en situation d'itinérance et leur offrir des voies d'accès à l'art et à la culture. Il y a quelques jours, un article publié sur le blogue Nightlife présentait justement idAction Mobile et d'autres initiatives de ce type dans la ville. Mais hier, c'était la première fois que j'y prenais part directement. Embarqué avec Fred, médiateur, et Émily, artiste invitée en résidence, j'observe alors au plus près ce qu'est idAction Mobile : des histoires, des rencontres, des échanges.

"When I do art, I come alive"

Nous devons distribuer trois oeuvres d'art dans des lieux dédiés à l'accueil des personnes en situation d'itinérance, à Open Door, à la mission St. Michael du "Red Roof" (en référence à l'église St. John et son toit rouge atypique) ainsi qu'au Centre d'amitié autochtone de Montréal. Distribuer la "nourriture de l'esprit" comme le dit Fred. Dans ces centres d'accueil, les personnes en situation d'itinérance ont déjà accès au dîner et à des boissons chaudes ; nous partageons avec ces personnes la possibilité de penser, de rêver devant l'exposition d'une oeuvre artistique. Ici, les trois peintures sont issues du tout premier projet de résidence artistique à bord d'idAction Mobile, coordonné par Fred et réalisé par plus de 300 personnes en co-création à l'aide de voitures téléguidées.

Dans chacun de ces lieux, nous profitons des arrêts pour aller à la rencontre des participants. Certains demandent spontanément des livres, d'autres des cahiers et des crayons pour écrire ou dessiner. Pendant l'un des moments forts de la journée, Fred s'assoit avec un participant à Open Door. Ils partagent un biscuit chinois et Fred lui demande de dessiner la prédiction sur le petit morceau de papier à l'intérieur de la confiserie : "Vous allez avoir du succès dans votre vie professionnelle". Quelques minutes après, on le retrouve sur le dessin, propriétaire de son restaurant. "Qu'est-ce que tu sers?" demande Fred. "Des pancakes et du lait". Le déjeuner idéal sans doute, pour celui qui n'en a pas eu depuis longtemps. Ils dessinent et discutent tous deux pendant une petite demie-heure, l'échange entre les deux protagonistes est sincère, les sourires aussi. 

(c) Exeko

C'est une histoire parmi d'autres au cours de cette journée forte en échanges et en co-création. Au "Red Roof", nous retrouvons George, le directeur de la mission St. Michael. L'organisme apporte un soutien quotidien aux personnes en situation d'itinérance : de la nourriture, des vêtements, une douche chaude... et de l'art. George nous remercie pour le tableau et souligne l'importance des créations artistiques pour les populations accueillies au centre. "When I do art, I come alive" (quand je fais de l'art, je me sens vivant), lui a dit un jour un participant. On ne pourrait pas mieux résumer la journée et le projet idAction Mobile.

Cela fait dix jours que je travaille à Exeko mais ce n'est qu'hier que j'ai vraiment compris ce qu'était idAction Mobile, et plus largement la médiation intellectuelle et culturelle. D'un concept théorique abstrait écrit noir sur blanc sur une feuille de papier, la médiation pratiquée par Exeko est devenue une démarche explicite à mes yeux, dont l'ambition est de nourrir les esprits affamés avec un peu d'art et de culture. Nous sommes tous capables de ressentir des émotions devant un livre ou une peinture, idAction Mobile en assure l'accessibilité aux populations les plus marginalisées pour continuer à penser et à rêver. C'était une bonne journée.

 

Plus d'infos sur idAction Mobile sur notre site web.

La caravane idAction Mobile roule 4 fois par semaine avec le soutien de nos partenaires Intact et L’Œuvre Léger 

Tandem Créatif : quand l’art ouvre les horizons

Par : Claude Chapleau Champagne, avec la collaboration de Sandrine Le Tacon

 

« L’art, est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. » -Robert Filliou

 

Tandem créatif, c’est d’abord un projet d’art. Un projet qui unis des artistes et qui les amène à créer en duos pendant quelques mois. Pendant ces rencontres, le projet devient davantage qu’un projet d’art, il devient plus grand, plus large. Il déborde. Parce que l’art permet le débordement, et qu’Exeko s’en réjouit.

 

Le débordement se fait dans l’impalpable, mais on le sait que s’en est un. Parce qu’on se laisse surprendre, ou plutôt, séduire. En plus d’être l’objectif, l’art devient aussi le prétexte. Le prétexte d’une rencontre entre deux artistes, deux êtres humains, deux êtres pensants, deux êtres créant. Et finalement on est trois.

 

On est trois, parce qu’il y a une médiatrice. Une médiatrice qui observe ce qui se passe et ce qui ne se voit pas. C’est surtout à ça qu’elle s’intéresse : ce qui ne se voit pas, mais qui s’entend ou se ressent, parfois. La médiatrice, c’est une créatrice de liens, ou si le lien est déjà fait, ce qui arrive souvent, elle est présente pour le mettre en lumière, en évidence, le faire remarquer. Qu’on y réfléchisse, qu’on l’illustre ou le joue. Elle se fait souvent témoin du processus relationnel, parfois le réoriente ou l’encourage. Et comme ça, elle peut vous en parler, elle aussi, sous une autre perspective…

 

Comme tout projet d’art professionnel, les artistes sont d’abord soumis à un comité de sélection, qui permettra de voir le potentiel de certains artistes à travailler ensemble, à partir de leur curriculum vitae et leurs portfolios respectifs. Tenter de prévoir une étincelle, de déceler des atomes crochus, n’est pas toujours facile. Pourtant, parfois, on est devant l’évidence des couleurs, des formes, du senti et du sens. Et ça nous amène à choisir les tandems.

 

Une des particularités du projet, c’est d’unir, par la pratique,  un artiste professionnel et un artiste émergent. Il s’agit souvent du premier contrat professionnel de l’artiste émergent, parce que, ce n’est pas sans embûche qu’un artiste arrive à être reconnu par ses pairs. Ni par soi même, d’ailleurs. C’est un projet qui favorise la reconnaissance et encourage la professionnalisation des artistes étant stigmatisés comme ayant une Déficience Intellectuelle ou un TED, subissant le Déficit d’Inclusion qui l’accompagne. C’est aussi un projet de cocréation, qui encourage les artistes à sortir de leur zone de confort, pour adopter un changement de posture, voir les choses et la création sous un angle différent.

 

Créer avec la différence. Parce qu’elle est belle et infinie.

 

4 duos, 4 dynamiques

 

Marven Clerveau  et Danielle Domon: Autonomie, cohésion, fluidité.

 

IMG_2704.JPG

(C)Exeko

 

Médium : craie, acrylique

Ayant déjà travaillé ensemble, la complicité, le plaisir et le respect se faisait sentir dès la première rencontre. C’est par le jeu des tâches et couleurs qu’apparaîssent les corps avec la promesse d’une rencontre sur un carnet à croquis de stylisme ou un podium de défilé de mode.

 

Daniel Jodin et Lucila Guerrero : Compréhension, partage, inspiration.

 

IMG_2735.JPG

(C)Exeko

 

 

Médium : mixte

Daniel fait du théatre et de la peinture, Lucila  de la photo et de la peinture numérique. Leur rencontre, leurs échanges, la construction de leur univers bien singulier prend forme dans cette multidsciplinarité.

 

 

Guillaume Lapierre et SimonTalbott: Dénonciation, interprétation, perspective.

 

IMG_1636.jpg

(c)Exeko

Médium : acrylique.

De la perspective pour se rendre aux perspectives, ici, les artistes visent à mettre en image ce qu’ils voient, ce qu’ils ressentent par rapport à ce qu’ils regardent. Deux artistes issus de la même génération, celle des enfants de la télé, qui jouent sur certaines ironies contemporaines. L’intérêt pour les couleurs permettra de faire l’apprentissage de leur création, l’apprentissage des possibles.

 

 

 

Danielle Matte et Bismark Villacrés : Contemplation, apprentissage, échange.

 

(c)Exeko

 

Médium : argile, silicone, aquarelle, encre noire.

Ces artistes partagent une admiration mutuelle pour leur travail respectif. Elle, impressionnée par la technique et la précision de son partenaire. Lui, subjugué par la spontanéité et la liberté imaginaire dont fait preuve sa collègue. Ni l’un, ni l’autre, ne regarde les limites, car les visages ont d’innombrables facettes...

 

Suivez les artistes!

 

Le mois de février représente le médian des rencontres entre les artistes. La dynamique des duos s’explore et s’installe petit à petit. C’est toujours beau de les voir travailler à devenir, chacun, une unité de création. Pour la suite du projet, vous pouvez suivre la progression des artistes sur la page Facebook, le blog et le compte Flickr d’Exeko.

 

 

DEUX EXPOS

@ D’un œil Différent, Du 4 au 15 mars, les artistes de Tandem Créatif exposerons une parcelle de leur travail en cours. - Venez rencontrer les artistes au vernissage le 4 mars dès 16h, au 2050, rue Amherst,

 

@Articule, du 30 mai au 7 juin, l’exposition finale du projet Tandem Créatif , l’occasion d’ apprécier l’ensemble de leur travail et de rencontrer, d’échanger, peut-être même créer avec les artistes  .

 

exeko.org/tandem

Avoir les cartes en main

Par Maxime Belliard, agent de projet

Si on s’intéresse de près aux définitions des mots « Espace »,  « Public » et « Privé » , on discerne mal ce que ces concepts  veulent dire au quotidien. Ça sonne théorique,  et c’est loin d’être poétique.  Pourtant…

Dans le cadre des résidences artistiques à bord d’idAction Mobile, Emily Laliberté invite les participants à s’exprimer sur la question de l’espace. « Est-ce qu’il y a un lieu dans l’espace public qui revêt pour toi un caractère privé? » Point d’interrogation. La discussion est lancée, commence ici la première étape du projet.

Si on doit parler d’étapes, la deuxième se résumerait à la création de cartes postales. Le recto, représentant  la photographie du lieu par l’artiste, à laquelle se mêle un portrait du participant. Le verso, quand à lui, serait alors une place pour le témoignage écrit, audio ou vidéo. Chaque côté de la carte correspondant alors eux aussi à un espace délimité. (Celui de l’expression personnelle). Toutefois, Emily se montre ouverte à repenser avec le participant le concept de la carte.

La troisième et dernière phase de création s’intéresse d’avantage à la mixité sociale. Une fois la carte créée, elle est redonnée en plusieurs exemplaires au principal intéressé qui lui-même, dans un but de partage et en vue de poursuivre la discussion, redistribuera la carte aux passants qui sont libres de continuer la chaine.

Espace public / espace privé (C) Exeko

Ça c’est pour la partie description du projet. L’autre, c’est la partie réalisation et ce qu’il se dit dans la rue ou dans les métros. La première exploration urbaine a donc été ponctuée d’échanges, parfois étonnant mais toujours emprunts d’un enthousiasme débordant pour le sujet. En témoigne l’illustration de R. à propos de son espace privé : l’intérieur de son cœur. Ou encore celle de M. qui se revoit en homme libre chassant le phoque sur la banquise, lieu qu’il fait sien (son territoire de chasse) autant qu’il le considère comme appartenant à tous.  Peu importe l’espace, peu importe sa taille ou son origine, l’essentiel de cette réflexion s’articule autour de l’appropriation. Lors de la seconde sortie, nous découvrons encore de nouvelles conceptions de l'espace, et demandons aux participants comment ils les imageraient. Ainsi, Emily pourra tenter de restituer visuellement selon les souhaits des participants leurs représentations de l'espace: pour D., L'espace privé serait un ciel nocturne, l'espace public un ciel ensoleillé. Pour K., l'opposition se fait entre cité et nature... Les définitions illustrées vont bon train.

Dans le fond ce qu’il y a de poétique avec ce projet, c’est que si, comme un timbre, un participant décide de rester dans son coin il a l’occasion de faire le tour du monde. Et ce grâce à vous! Alors maintenant si au cours de vos pérégrinations montréalaises on vous tend une carte postale, vous savez quoi faire…

Avoir les cartes en main

Par Maxime Belliard, agent de projet

Si on s’intéresse de près aux définitions des mots « Espace »,  « Public » et « Privé » , on discerne mal ce que ces concepts  veulent dire au quotidien. Ça sonne théorique,  et c’est loin d’être poétique.  Pourtant…

Dans le cadre des résidences artistiques à bord d’idAction Mobile, Emily Laliberté invite les participants à s’exprimer sur la question de l’espace. « Est-ce qu’il y a un lieu dans l’espace public qui revêt pour toi un caractère privé? » Point d’interrogation. La discussion est lancée, commence ici la première étape du projet.

Si on doit parler d’étapes, la deuxième se résumerait à la création de cartes postales. Le recto, représentant  la photographie du lieu par l’artiste, à laquelle se mêle un portrait du participant. Le verso, quand à lui, serait alors une place pour le témoignage écrit, audio ou vidéo. Chaque côté de la carte correspondant alors eux aussi à un espace délimité. (Celui de l’expression personnelle). Toutefois, Emily se montre ouverte à repenser avec le participant le concept de la carte.

La troisième et dernière phase de création s’intéresse d’avantage à la mixité sociale. Une fois la carte créée, elle est redonnée en plusieurs exemplaires au principal intéressé qui lui-même, dans un but de partage et en vue de poursuivre la discussion, redistribuera la carte aux passants qui sont libres de continuer la chaine.

Espace public / espace privé (C) Exeko

Ça c’est pour la partie description du projet. L’autre, c’est la partie réalisation et ce qu’il se dit dans la rue ou dans les métros. La première exploration urbaine a donc été ponctuée d’échanges, parfois étonnant mais toujours emprunts d’un enthousiasme débordant pour le sujet. En témoigne l’illustration de R. à propos de son espace privé : l’intérieur de son cœur. Ou encore celle de M. qui se revoit en homme libre chassant le phoque sur la banquise, lieu qu’il fait sien (son territoire de chasse) autant qu’il le considère comme appartenant à tous.  Peu importe l’espace, peu importe sa taille ou son origine, l’essentiel de cette réflexion s’articule autour de l’appropriation. Lors de la seconde sortie, nous découvrons encore de nouvelles conceptions de l'espace, et demandons aux participants comment ils les imageraient. Ainsi, Emily pourra tenter de restituer visuellement selon les souhaits des participants leurs représentations de l'espace: pour D., L'espace privé serait un ciel nocturne, l'espace public un ciel ensoleillé. Pour K., l'opposition se fait entre cité et nature... Les définitions illustrées vont bon train.

Dans le fond ce qu’il y a de poétique avec ce projet, c’est que si, comme un timbre, un participant décide de rester dans son coin il a l’occasion de faire le tour du monde. Et ce grâce à vous! Alors maintenant si au cours de vos pérégrinations montréalaises on vous tend une carte postale, vous savez quoi faire…

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral