Tunngasugitsi ᑐᓐᖓᓱᒋᑦᓯ Bienvenue

Par Marie-Pierre Gadoua, médiatrice

Tunngasugitsi signifie « bienvenue » en Inuktitut.

Un thème qui est au centre de la nouvelle série d’ateliers que idAction vient d’entamer avec les Inuit au Module du Nord Québécois (MNQ).

Qu’est-ce que le MNQ? Cette structure répond à un mandat régional pour les communautés du Nunavik en fournissant des services de liaison entre les établissements de santé du Réseau Universitaire Intégré de Santé (RUIS) McGill de Montréal et du Nunavik.

Ils sont plusieurs milliers par année à devoir se déplacer vers Montréal afin d’accéder à des soins médicaux de pointe qui ne sont pas accessibles dans les hôpitaux du Nunavik. Des enfants, adolescents, adultes, et aînés séjournent ainsi aux résidences du YMCA de Westmount (qui accueille le MNQ), pour des périodes d’une semaine à plusieurs mois. Les 142 lits de la résidence sont occupés en permanence. Certains de ces visiteurs sont à l’aise à Montréal, ils connaissent la ville et profitent de ses attraits et ressources pendant leurs séjours. Mais pour plusieurs autres, c’est aussi une source de stress lié entre autres à la méconnaissance de la ville, et le contact avec des influences négatives malheureusement présentes dans le secteur du YMCA. De plus, il y a beaucoup de temps libres à combler parmi les résidents, nous a-t-on dit au MNQ. Exeko s’y est donc taillé une petite place les mardi soirs afin de voir ce qui s’y passe, et ce qu’on pourrait y faire avec les résidents. 

Comment vit-on un séjour au MNQ? Se sent-on chez soi? Au fait, qu’est-ce qu’un chez soi? Les Inuit du MNQ se sentent-ils les bienvenus à Montréal? Peut-on se sentir chez soi dans ce contexte de séjour? Oui, non, peut-être? Si non, comment faire pour rendre Montréal un endroit plus accueillant pour les Inuit en visite médicale? Voilà les questions de départ que l’équipe de médiateurs d’Exeko et les participants ont explorées au cours des deux premiers ateliers.

© Exeko

Les objectifs de ces ateliers sont de favoriser un espace de réflexion, de discussion, de créativité et de socialisation positive entre les participants, autour du thème du chez soi à Montréal. Découvrir la ville autrement, apprendre et échanger avec les diverses cultures qui s’y déploient. Partager des trucs et astuces sur la vie urbaine, comme les meilleures adresses pour des services et ressources qui répondent aux besoins de chacun.

Des exemples? Où trouver de la fourrure pour terminer de coudre une paire de mitaines? Où se procurer du fil et des perles pour faire des bijoux? Comment sortir du centre-ville et se rendre facilement dans un espace calme, un rivage de préférence, afin de relaxer et respirer un peu d’air frais? Suggestion d’une participante: pourquoi ne pas faire une carte de Montréal interactive où les résidents du MNQ pourraient partager leurs adresses utiles à Montréal? 

© Exeko

Une autre suggestion lancée spontanément par un participant, après notre brève présentation sur la médiation culturelle : organiser des rencontres et échanges culturels avec les résidents non-Inuit du YMCA. Le YMCA accueille aussi des immigrants et réfugiés venant d’Afrique, du Moyen Orient, d’Haïti, …  et certains Inuit aimeraient bien leur enseigner quelques trucs pour se garder au chaud l’hiver, notamment comment confectionner soi-même de bons vêtements d’extérieur. Aussi, l’idée a été lancée parmi les participants de partager des recettes de cuisson de pain traditionnel: la bannique inuite vs. les autres types de pains traditionnels des gens qui passent par le YMCA. Et pourquoi pas des ateliers de musiques originaires de chaque pays et régions?

© Exeko

Fructueuses, ces premières rencontres exploratoires! Alors pour débuter, nous avons convenu de créer une murale de bienvenue inclusive, sur de la toile de type ‘canvas’ -  le matériau avec lequel les Inuit fabriquent leurs tentes pour camper sur le territoire l’été. Tant qu’à parler de se bâtir un chez-soi, autant débuter avec le matériel approprié! Et de fait, cette toile en tissu a déjà su attirer l’attention et l’intérêt d’un premier groupe de participants Inuit, venus s’y exprimer d’une façon créative, y apposer un mot de bienvenu et de petits trucs pour leurs pairs du Nunavik, afin passer un bon séjour au MNQ. 

La réalisation de cette murale se poursuivra au cours des ateliers, jusqu’en février 2015. Et autour de cette création, nous continuerons nos discussions, réflexions et développement de nouveaux ateliers avec les participants.

À suivre…

http://exeko.org/idaction 

La grève de la faim : une solution aux problèmes de la société?

Vendredi 24 octobre, peut-être avez vous croisé dans les rues de Montréal deux étudiantes en sociologie, faisant une grève de la faim...

Équipe du jour (c) Exeko

Pour cette deuxième résidence artistique de cet automne 2014, idAction mobile a pris la forme d'une action de théâtre invisible, produite à deux reprises dans l'espace public. Sous la direction de Kena Molina, 6 comédiens ont ainsi intérprété un court scénario qui se fondait dans l'action urbaine, destiné à interpeller les passants de tous profils qui se trouvaient dans le quartier.

Alessia et Jani sont assises par terre. Entre les deux jeunes femmes grévistes, une pancarte revendicatrice.

Samuel interprête un jeune homme un peu baveux, mais ouvert. Il ne comprend pas comment et pourquoi les grévistes en sont arrivées à penser faire un tel acte. Un peu maladroit, il mange son Macdo juste à côté des jeunes filles, en lance quelques morceaux aux mouettes.

Un homme d'affaire (joué par Francois) minimise leur acte de révolte avec des phrases telles que: «C'est complètement ridicule de réagir comme ça! Le monde a toujours été injuste vous perdez votre temps avec vos enfantillages. Prenez-vous en main! Allez donc vous chercher une job!» Il finira par leur lancer un deux dollars pour qu'elles achètent un journal.

Enfin, une étudiante en communication (Kena) fait une «documentaire spontané» qui a pour thème la rue. Accompagnée de sa camerawoman (Marie Claude) elle interviewe les passants sur cet acte de protestation.

Une participante offre des livres aux grévistes (C) Exeko

Ce jour-là, comme par hasard, la van idAction Mobile se trouve justement aux emplacements choisis par les grévistes. À son bord Mathieu, médiateur, accompagné de ses collègues Maxime, Flore et Dorothée.

Le quatuor agit alors au titre de lien, attirant subtilement l'attention des participants sur la situation, afin de créer des débats, points de connexion; et d'inviter chacun à s'exprimer sur un sujet commun. Jouée une première fois devant la mission St Michael à l'heure du dîner, la scène ne manque pas de susciter les réactions diverses: manque de logique, choix irrespectueux ou stratégique, sympathie... Plusieurs rechignent à aller discuter leur point de vue avec les grévistes, et nous débutons ainsi un répertoire des arguments en faveur et contre la cause soutenue, ainsi qu'une liste des raisons qui nous empêchent d'aller les confronter. Les interactions des acteurs suscitent également beaucoup de réactions, tandis qu'un agent de sécurité de l'UQAM tente en vain de déplacer nos étudiantes du jour. Plusieurs appuient la cause, mais ne se sentent pas touchés par le moyen de la défendre. Plusieurs évoquent des conseils pour être plus visibles, rejoindre davantage de monde.

Atelier "improvisé" (c) Exeko

Au square Emilie Gamelin, deuxième théâtre du jour, une participante offre les livres tout juste récupérés à bord de la caravane aux grévistes qui viennent de refuser son argent. Des actes créatifs et réflexifs (L'inclusion c'est...) voient le jour autour de la van, permettant ainsi de créer un peu d'interaction devant le tableau qui se joue, tandis que Kena et son acolyte amassent les précieux témoignages!

L'inclusion, c'est... (C) Exeko

Près d'une centaine de personnes auront ce jour là donné leur point de vue sur cet acte controversé.

Une belle première pour cette action de théâtre invisible, discipline artistique que Kena s'apprête à transmettre à notre équipe de médiateurs, afin de les initier à cette pratique et de reconduire l'expérience!

C'est la saison des résidences artistiques et inclusives à bord de la van!

Venez apprendre et échanger sur l'héritage identitaire et culturel des Premières Nations avec le Musée Mobile de Marie-Pierre Gadoua et Mathieu Riel, en partenariat avec le Musée McCord! 

MUSÉE MOBILE, ou la quête de savoirs partagés

Cet automne, en partenariat avec le Musée McCord, un tout nouveau projet prend place à bord d'idAction Mobile, notre caravane culturelle et intellectuelle

UN MUSÉE MOBILE!

 
Issue du travail de documentation et de mise en valeur de plus de 16 000 objets issus des Premières Nations, Métis et Inuit du Canada, des recherches passionnées de Marie-Pierre Gadoua, médiatrice pour Exeko et anthropologue consultante pour l'Institut Culturel Avataq, et de l'effervescence créative et inclusive de Mathieu Riel, cette nouvelle approche muséale inclusive propose un objectif simple: 
 
 
La caravane étant le lieu privilégié d'échanges spontanés et de rencontres innattendues, Marie-Pierre compte bien recueilir les histoires, anecdotes ou commentaires des participants à propos de leurs identités, et ce sous toutes les formes possibles: récits, enregistrements, dessins, chants etc. Alors que les témoignages ainsi recueillis seront mis en ligne pour enrichir la dimension socio-culturelle et historique de l'exposition Porter son identité, le projet vise avant tout de comprendre et valoriser l'héritage culturel des participants, que ces derniers entretiennent la relation avec leurs traditions; que passants, visiteurs et autres curieux se rencontrent et tissent ensemble des discussions enrichissantes pour tous
 
Est-ce que culture = identité? 
Comment protège-t-on la culture? En la préservant, en la renouvelant, en l'adaptant, en innovant? 
Les musées sont-ils des usurpateurs ou des gardiens? 
Pour vivre ensemble, faut-il échanger entre culture ou vivre simplement côte à côte? 
 
Marie-Pierre, Mathieu, médiateurs et bénévoles Exeko vous attendent au Centre d'Amitié Autochtone ainsi qu'à Projets Autochtones du Québec pour une série de rencontres et d'ateliers ouverts à tous! 
 
Besoin de plus d'inspiration? Les colloques ne donnent pas souvent envie, mais l'énergie et la passion contagieuses de Marie-Pierre nous feraient presque dire le contraire. Après cette vidéo, vous voudrez certainement en savoir plus sur l'héritage des communautés inspirantes qui nous entourent. Je parie un ticket gratuit pour ce musée on ne peut plus unique! 
 
 

 

© McCord Museum

Restez à l'affut des évolutions du projet sur Facebook ou sur ce blogue! 

Contact : [email protected]

 

Maximum Degree / Degré Maximum

Par Maxime Belliard, agent de projet (tout juste arrivé) pour 6 mois

Des petits bolides radiocommandés tractant des feutres, une église, des pinceaux,  une van, des livres, de la peinture. Pis aussi de la grêle,  de la kombucha et des anges. Mais surtout, surtout de la couleur, beaucoup de couleur ! Voilà en quelques mots le résumé d’un premier embarquement à bord d’Idaction Mobile.

Tout commence par un « bienvenue à bord » lancé par Fred et Matthieu, les deux capitaines du jour.

Premier stop au Centre d’Amitié Autochtone, distribution de stylos, de cahiers de dessins, de magazines et même de lunettes de lecture.

Et voilà qu’un téléphone sonne, Idaction Mobile est attendue à « Open Door ». Arrivée sur place 20 minutes plus tard. Une dizaine de personnes s’approchent de la van. On fait alors la rencontre de Daniela, qui attendait le passage de la gang. Elle nous dit qu’elle a entendu parler du projet depuis son Liban natal. Elle explique aussi qu’elle vient d’arriver à Montréal et qu’une des première choses qu’elle souhaitait faire ici était de venir aider sur le terrain. « Bienvenue à bord Daniela» !

La barbe du Yéti (C) Exeko

Pendant ce temps Fred installe l’œuvre du jour, entamée les sessions précédentes. Mission: compléter ce puzzle graphique imaginé par les participants en y ajoutant sa touche personnelle. Compétence requise : savoir tenir un pinceau !

A chacun son arme (petit, moyen ou gros pinceau), à chacun ses munitions (bleu, vert, blanc, brun…) et à chacun sa cible. On se penche sur l’œuvre, parfois on relève la tête et on sourit au voisin parce qu’on réalise qu’il est en train de  faire la même chose que nous, mais que lui, il utilise une technique différente. Alors on s’essaie à sa méthode avec une nouvelle couleur.  

On rencontre R. Ce qu’il aime c’est dessiner des anges, il a une vision personnelle mais néanmoins touchante de la peinture. Sorte de « degré maximum » de l’art. A., lui, il semble comme aspiré la mosaïque. A. n'en est pas à son premier coup de pinceau, il veut même nous suivre jusqu’au prochain arrêt. Parce que très vite, la van va devoir mettre les voiles direction Place Des Arts.

Marine (C) Exeko

C’est un tout autre univers maintenant. Le monde des anonymes où tout le monde se croise sans vraiment de connaitre ni se regarder. Pourtant ils vont très vite avoir un point commun…Difficile de passer à côté de ce patchwork de couleurs. La marche est infime entre le « qu’est-ce que c’est ? » et le « qu’est-ce que je fais ? ». Ils auront été 70 à avoir franchi le gap ce jour-là.

Au soleil, la foule se rassemble (c) Exeko

15h. Voilà qu’il est déjà temps de remballer, difficile pour certains d’arrêter de peindre mais on promet de les tenir informés une fois l’œuvre finalisée. On dit à bientôt à Daniela, on grimpe à bord, on ferme les portes et c’est seulement maintenant qu’on réalise  que le « bienvenue à bord » n'était pas anodin. Qu’une virée à Montréal à bord d’Idaction Mobile c’est un vrai voyage dans le cœur dans gens. 

Découvrez toutes les photos de Voies du Hasard ! Cet après-midi, venez rejoindre l'équipe pour la dernière séance de création et apporter votre touche aux alentours de la place des Arts et du quartier des spectacles.

Pages

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

Nous recherchons une personne afin d’assurer le développement, la planification, le déploiement et le suivi de nos projets de médiation et...

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral