D'une rencontre à l'autre, d'un Trickster à l'autre

Par Jani Greffe-Bélanger

Coordonnatrice Trickster

 

Mai 2013, je reçois mon diplôme de l’UQAM. Quelques mois plus tôt, j’avais mis les pieds chez Exeko comme stagiaire pour le volet Art et DI, et depuis je pouvais affirmer savoir vouloir travailler pour cette organisation qui m’avait touchée droit au cœur dès les premières heures. Chose fantastique, j’avais eu la confirmation que je continuerais l’aventure exekienne au delà de mes mandats de stage comme médiatrice intellectuelle et culturelle.  Je ne pouvais pas me douter que quelques semaines plus tard, j’envisagerais de conduire une caravane dans la rue allant à la rencontre des Autochtones en situation d’itinérance et encore moins qu’au mois de juillet j’allais partir à Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue pour le programme Trickster

 

À Kitcisakik (c) Exeko

 

Juillet 2013, j’arrive à Kitcisakik. Dans la rue, les jeunes jouent, se chamaillent, courent avec les chiens et les adolescents sont… nous ne savons pas où ! Jusqu’à tard le soir, Manu, Marc-André et moi sillonnont la rue à la rencontre de cette charmante marmaille qui se lance sans hésitation dans la jonglerie et les acrobaties. C’est ainsi qu’on te rencontre pour la première fois toi, S. Tu n’as pas froid aux yeux et rapidement tu montes sur les épaules de Marc-André en toute confiance, le mettant constamment au défi. Une histoire d’amour commence. Tu passeras le reste des deux semaines à te coller à lui. Une vraie histoire avec des hauts et bas, où tout n’est pas toujours facile. Où se dire je t’aime mon ami, se fait d’une bien drôle de manière, mais avec authenticité. C’est avec une grande fierté qu’on te voit évoluer au travers ce programme.

 

C’est aussi la première fois où je rencontre un autre ami désormais bien connu, le sentiment d’imposteur. C’est aussi comme par magie que ta petite bouille toute fière, un certificat soulignant ta participation en main, me montre que le partage, l’échange, le dépassement de soi et la patience font de bons résultats. De sentiment d’imposteur, je passe à celui d’apprentissage. Bienvenue chez Exeko Jani, S. vient de t’inclure socialement.

 

 

À La Tuque (c) Exeko

 

À peine revenue, on m’apprenait que je repartirais à l’automne, mais pour la Mauricie. C’est ainsi qu’au mois d’octobre, je faisais 4 heures de route avec Bruno et Cyril pour arriver au Centre d’amitié autochtone de La Tuque où une équipe des plus accueillantes nous attendait. Entre une bannique et une délicieuse soupe, on te présente à l’équipe, toi, J. Une cigarette au bec, le regard au sol, tu es des plus gênés, mais tu sembles ravi de pouvoir troquer tes heures de programme en employabilité avec nos ateliers de cirque et de théâtre. C’est la première fois que j’aurai à faire un Trickster avec des stagiaires. Je te tends nerveusement l’appareil photo à la première rencontre, ne sachant pas trop ce qui te plairait. Tu l’attrapes avec le sourire et le dos appuyé au mur tu commences à prendre en photo les participants. Puis de rencontre en rencontre, tu déposes peu à peu l’appareil pour tenter de jongler ou pour parler aux participants en Atikamekw afin de les encadrer ou les motiver. Papier en main, tu arrives à animer un atelier en milieu de parcours. Tu as une activité de préparée et tu aimerais bien la tester.

Plus les jours passent, plus tu prends ta place et des initiatives. Tu es un leader, un motivateur et un modèle pour les autres jeunes. À la générale, un peu dépassés par les évènements, nous avons du mal à garder l’attention du groupe. Avec calme et confiance, tu t’adresses à eux, livrant le plus beau, efficace et touchant « peptalk » que j’ai pu entendre à ce jour.

C’est avec émotion et fierté que j’ai appris que tu t’étais joint au Trickster « prise deux » qui a eu lieu cet hiver. En plus de participer aux ateliers Trickster, tu as fait profiter tes réflexions au groupe idAction et tu as campé le personnage principal dans le spectacle final… À toi petit sage, tes paroles et ton vécu m’ont permis de mieux comprendre mon métier et surtout de faire confiance au temps et au silence. Si tu savais comment ça me sert.

 

À Lac-Simon (c) Exeko

 

Février 2014, un retour en Abitibi-Témiscamingue, mais cette fois au Lac-Simon. J’ai les jambes qui tremblent et les mains moites. J’ai peur de n’être qu’un feu de pailles de deux semaines. Tu es entré comme une bombe à l’atelier découverte, dynamique J. Une bombe qui a explosé au cours de l’heure. La patience était au rendez-vous, puisque nous t’avions que pour une seule période. Quelle surprise de te voir revenir le soir comme participant Trickster. Un peu intimidée devant une trentaine de jeunes, je te remarque puisque cette fois, tu es calme, concentré, intéressé, souriant et talentueux. Dès les premiers ateliers, tu arrives à faire d’impressionnantes acrobaties et à jongler comme un pro. Ces trois balles seront à partir de ce moment tes meilleures amies, celles qui t’épauleront lors des moments plus durs. Fascinée, je te regarde évoluer durant ces deux semaines, utilisant toujours les balles comme éléments raccrocheur. Bruno, Marie KriKri et moi, sommes touchés de te voir revenir après chaque obstacle, malgré le quotidien qui te malmène un peu. Capuchon bien posé sur la tête, tu refaisais toujours surface, l’estime dans les talons et c’est à grand coup de jonglerie que le capuchon tombait et le sourire revenait. Au spectacle final, surprise et heureuse de te voir participer, D. te donne sa place avant d’entrer sur scène, te faisant confiance et voulant partager ces beaux moments. L’équipe Trickster est touché droit au cœur. Quelques minutes plus tard, je te retrouve assis, admirant ton certificat, surpris de mériter cela. Tu lèves les yeux vers moi et tu me dis : « Hey… Je ne suis pas venu pour rien moi… ». Merci à toi, pour toute cette reconnaissance, pour ta confiance, pour ta vérité, mais surtout pour ta persévérance !

 

À Mingan (c) Exeko

 

Mingan mars 2014. Les tempêtes de neige s’enchainent sur la Côte-Nord, l’équipe que nous faisions Mathieu, Isa et moi rencontrent de nouveaux défis imposés par l’honorable Mère Nature. Tu es là dès notre arrivée, un peu à l’écart, mais tu participes tout même, du moins tout autant que tes camarades. Tu me mentionnes que tu ne pourras pas être là demain, puisque tu es maman. Je t'explique que ta puce est la bienvenue. Tu reviendras à chaque rencontre, trouvant toujours le moyen de la faire garder. Je salue ton sens de l’organisation. De jours en jours tu perfectionnes ta technique de jonglerie. Au spectacle, je t’observe te faire maquiller par Mathieu, l’un en face de l’autre dans un silence renversant, dans un laisser-aller saisissant. Tu te laisses maquiller doucement. Derrière la console de son, appareil photo en main, je te regarde devant ta communauté jongler avec brio et facilité. Le lendemain, c’est l’heure du départ, les aurevoirs se font en silence, mais avec les plus gros des câlins. Lorsque je te demande si tu apprendras à jongler à ta fille, tu réponds d'un large sourire. Tu le maîtrises bien le silence, merci de m’avoir appris à me taire quand il le faut et questionner quand c’est nécessaire. Suffit parfois d’apprécier le moment présent sans trop penser.

Presque un an s’est écoulé depuis mes premiers pas dans le projet Trickster. Je regarde l’année à venir avec autant d’excitation que celle qui vient de passer. Je suis toute aussi nerveuse à l’idée de partir dans d’autres communautés, toute aussi insécure et mon sentiment d’imposteur cogne toujours à ma porte. Quand je repense à vous, mon courage revient. Rien de tout cela serait possible, rien de tout cela serait aussi magique, sans vous. Merci à vous petits participants Trickster de mon tout cœur, de faire de mon métier, le plus beau du monde. Il fait bon être et apprendre à vos côtés. 

exeko.org/trickster

D'une rencontre à l'autre, d'un Trickster à l'autre

Par Jani Greffe-Bélanger

Coordonnatrice Trickster

 

Mai 2013, je reçois mon diplôme de l’UQAM. Quelques mois plus tôt, j’avais mis les pieds chez Exeko comme stagiaire pour le volet Art et DI, et depuis je pouvais affirmer savoir vouloir travailler pour cette organisation qui m’avait touchée droit au cœur dès les premières heures. Chose fantastique, j’avais eu la confirmation que je continuerais l’aventure exekienne au delà de mes mandats de stage comme médiatrice intellectuelle et culturelle.  Je ne pouvais pas me douter que quelques semaines plus tard, j’envisagerais de conduire une caravane dans la rue allant à la rencontre des Autochtones en situation d’itinérance et encore moins qu’au mois de juillet j’allais partir à Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue pour le programme Trickster

 

À Kitcisakik (c) Exeko

 

Juillet 2013, j’arrive à Kitcisakik. Dans la rue, les jeunes jouent, se chamaillent, courent avec les chiens et les adolescents sont… nous ne savons pas où ! Jusqu’à tard le soir, Manu, Marc-André et moi sillonnont la rue à la rencontre de cette charmante marmaille qui se lance sans hésitation dans la jonglerie et les acrobaties. C’est ainsi qu’on te rencontre pour la première fois toi, S. Tu n’as pas froid aux yeux et rapidement tu montes sur les épaules de Marc-André en toute confiance, le mettant constamment au défi. Une histoire d’amour commence. Tu passeras le reste des deux semaines à te coller à lui. Une vraie histoire avec des hauts et bas, où tout n’est pas toujours facile. Où se dire je t’aime mon ami, se fait d’une bien drôle de manière, mais avec authenticité. C’est avec une grande fierté qu’on te voit évoluer au travers ce programme.

 

C’est aussi la première fois où je rencontre un autre ami désormais bien connu, le sentiment d’imposteur. C’est aussi comme par magie que ta petite bouille toute fière, un certificat soulignant ta participation en main, me montre que le partage, l’échange, le dépassement de soi et la patience font de bons résultats. De sentiment d’imposteur, je passe à celui d’apprentissage. Bienvenue chez Exeko Jani, S. vient de t’inclure socialement.

 

 

À La Tuque (c) Exeko

 

À peine revenue, on m’apprenait que je repartirais à l’automne, mais pour la Mauricie. C’est ainsi qu’au mois d’octobre, je faisais 4 heures de route avec Bruno et Cyril pour arriver au Centre d’amitié autochtone de La Tuque où une équipe des plus accueillantes nous attendait. Entre une bannique et une délicieuse soupe, on te présente à l’équipe, toi, J. Une cigarette au bec, le regard au sol, tu es des plus gênés, mais tu sembles ravi de pouvoir troquer tes heures de programme en employabilité avec nos ateliers de cirque et de théâtre. C’est la première fois que j’aurai à faire un Trickster avec des stagiaires. Je te tends nerveusement l’appareil photo à la première rencontre, ne sachant pas trop ce qui te plairait. Tu l’attrapes avec le sourire et le dos appuyé au mur tu commences à prendre en photo les participants. Puis de rencontre en rencontre, tu déposes peu à peu l’appareil pour tenter de jongler ou pour parler aux participants en Atikamekw afin de les encadrer ou les motiver. Papier en main, tu arrives à animer un atelier en milieu de parcours. Tu as une activité de préparée et tu aimerais bien la tester.

Plus les jours passent, plus tu prends ta place et des initiatives. Tu es un leader, un motivateur et un modèle pour les autres jeunes. À la générale, un peu dépassés par les évènements, nous avons du mal à garder l’attention du groupe. Avec calme et confiance, tu t’adresses à eux, livrant le plus beau, efficace et touchant « peptalk » que j’ai pu entendre à ce jour.

C’est avec émotion et fierté que j’ai appris que tu t’étais joint au Trickster « prise deux » qui a eu lieu cet hiver. En plus de participer aux ateliers Trickster, tu as fait profiter tes réflexions au groupe idAction et tu as campé le personnage principal dans le spectacle final… À toi petit sage, tes paroles et ton vécu m’ont permis de mieux comprendre mon métier et surtout de faire confiance au temps et au silence. Si tu savais comment ça me sert.

 

À Lac-Simon (c) Exeko

 

Février 2014, un retour en Abitibi-Témiscamingue, mais cette fois au Lac-Simon. J’ai les jambes qui tremblent et les mains moites. J’ai peur de n’être qu’un feu de pailles de deux semaines. Tu es entré comme une bombe à l’atelier découverte, dynamique J. Une bombe qui a explosé au cours de l’heure. La patience était au rendez-vous, puisque nous t’avions que pour une seule période. Quelle surprise de te voir revenir le soir comme participant Trickster. Un peu intimidée devant une trentaine de jeunes, je te remarque puisque cette fois, tu es calme, concentré, intéressé, souriant et talentueux. Dès les premiers ateliers, tu arrives à faire d’impressionnantes acrobaties et à jongler comme un pro. Ces trois balles seront à partir de ce moment tes meilleures amies, celles qui t’épauleront lors des moments plus durs. Fascinée, je te regarde évoluer durant ces deux semaines, utilisant toujours les balles comme éléments raccrocheur. Bruno, Marie KriKri et moi, sommes touchés de te voir revenir après chaque obstacle, malgré le quotidien qui te malmène un peu. Capuchon bien posé sur la tête, tu refaisais toujours surface, l’estime dans les talons et c’est à grand coup de jonglerie que le capuchon tombait et le sourire revenait. Au spectacle final, surprise et heureuse de te voir participer, D. te donne sa place avant d’entrer sur scène, te faisant confiance et voulant partager ces beaux moments. L’équipe Trickster est touché droit au cœur. Quelques minutes plus tard, je te retrouve assis, admirant ton certificat, surpris de mériter cela. Tu lèves les yeux vers moi et tu me dis : « Hey… Je ne suis pas venu pour rien moi… ». Merci à toi, pour toute cette reconnaissance, pour ta confiance, pour ta vérité, mais surtout pour ta persévérance !

 

À Mingan (c) Exeko

 

Mingan mars 2014. Les tempêtes de neige s’enchainent sur la Côte-Nord, l’équipe que nous faisions Mathieu, Isa et moi rencontrent de nouveaux défis imposés par l’honorable Mère Nature. Tu es là dès notre arrivée, un peu à l’écart, mais tu participes tout même, du moins tout autant que tes camarades. Tu me mentionnes que tu ne pourras pas être là demain, puisque tu es maman. Je t'explique que ta puce est la bienvenue. Tu reviendras à chaque rencontre, trouvant toujours le moyen de la faire garder. Je salue ton sens de l’organisation. De jours en jours tu perfectionnes ta technique de jonglerie. Au spectacle, je t’observe te faire maquiller par Mathieu, l’un en face de l’autre dans un silence renversant, dans un laisser-aller saisissant. Tu te laisses maquiller doucement. Derrière la console de son, appareil photo en main, je te regarde devant ta communauté jongler avec brio et facilité. Le lendemain, c’est l’heure du départ, les aurevoirs se font en silence, mais avec les plus gros des câlins. Lorsque je te demande si tu apprendras à jongler à ta fille, tu réponds d'un large sourire. Tu le maîtrises bien le silence, merci de m’avoir appris à me taire quand il le faut et questionner quand c’est nécessaire. Suffit parfois d’apprécier le moment présent sans trop penser.

Presque un an s’est écoulé depuis mes premiers pas dans le projet Trickster. Je regarde l’année à venir avec autant d’excitation que celle qui vient de passer. Je suis toute aussi nerveuse à l’idée de partir dans d’autres communautés, toute aussi insécure et mon sentiment d’imposteur cogne toujours à ma porte. Quand je repense à vous, mon courage revient. Rien de tout cela serait possible, rien de tout cela serait aussi magique, sans vous. Merci à vous petits participants Trickster de mon tout cœur, de faire de mon métier, le plus beau du monde. Il fait bon être et apprendre à vos côtés. 

exeko.org/trickster

Cultiver la pensée des leaders en herbe... Exeko x Club des Petits-Déjeuners

Par Youssef Shoufan et Marie-Paule Grimaldi, médiateurs

Les programmes idAction et Trickster d’Exeko étaient présents pour un troisième Camp de Leadership du Club des Petits Déjeuners, cette fois avec de jeunes leaders venus de partout au Québec. Créant de nouveaux ateliers et en reprenant d’anciens, la panoplie des outils de médiation intellectuelle ou des jeux de communication et d’expression en main, les médiateurs Marie-Paule Grimaldi et Youssef Shoufan et l’artiste-intervenant Maxime Larose étaient prêts, avec autant d’énergie que celle des enfants! L’équipe fut aussi bonifiée par la présence de Maxime Goulet Langlois et Nadia Duguay, venus en observation mais ne pouvant rester très longtemps à l’écart de cette belle communauté spontanée formée autour de 44 jeunes de 10 à 14 ans.

Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour commencer à réfléchir, ou à s’amuser. À l’aéroport, on sort les balles à jongler et notre plus bel esprit clown - contagieux - pour entraîner les enfants dans les danses de bienvenue. Et déjà dans l’autobus en route vers Quyon, une première énigme est lancée par Youssef. La réponse était peut-être importante, mais ce qui l’était le plus, c’était tout simplement le fait de réfléchir et de faire fonctionner le cerveau. Sans plus tarder, Maxime, un des jeunes leaders, se lève à son tour pour prendre la parole au micro et poser une de ses énigmes à tout le monde dans l’autobus! Pendant ce temps, pour faire une première cartographie de ce qui nous unit et de la diversité des idées présentes, Marie-Paule fait passer une feuille où chacun inscrit la valeur la plus importante à ses yeux, une question pas si facile. La balle de la réflexion est lancée.

Pendant les six jours bien remplis du camp, deux moments étaient plus spécifiquement destinés aux ateliers idAction et un à Trickster, alors que plus de 40 jeunes étaient amenés à réfléchir et à donner leurs points de vue, à expérimenter les défis de la communication, de la confiance et de la prise de décision, les deux programmes d’Exeko faisant écho l’un à l’autre.

(c) Exeko

Un leader, c’est fait de quoi?

Cet atelier ayant fait fureur lors du dernier Camp de Leadership à Parry Sound et rejoignant si bien le thème de l’aventure, il n’était pas question de s’en priver à Quyon! Le soir du deuxième jour, après avoir couru à bout de souffle pendant le très populaire jeu de La Grosse Roche, tous les jeunes étaient réunis dans la salle principale du dortoir des filles pour cette première séance idAction.

Tout d’abord, Youssef et Marie-Paule mettent la table et présentent Exeko et ses visées. Il importe également de donner les paramètres du terrain de réflexion: dans un esprit d’inclusion, tout le monde n’est pas obligé de participer mais l’écoute et le respect sont de mise. On discute de points de vue et on ne fait pas d’attaques personnelles, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, toutes les idées sont les bienvenues, mais il faudra argumenter…

Les questions sous-jacentes à l’atelier examinent les éléments qui peuvent constituer le leadership, mais aussi à savoir si ce leadership émanerait d’un dispositif intérieur ou d’une structure externe. Pour rendre l’approche accessible à nos leaders en herbe, nous présentions différentes images de personnalités publiques ou de figures d’autorité: Carey Price, Marie-Mai, Youssef (!), mais aussi une policière et une vieille dame… Est-ce le rôle, le pouvoir, la popularité ou l’expérience qui fait le leadership? Un leader doit-il faire l’unanimité? Un leader est-il choisi par les autres, reconnu comme tel ou à travers un processus démocratique, ou s’impose-t-il (ou elle) par ses qualités, son charisme et son audace?

La discussion s’enflamme joliment. Passionnés, les jeunes comme les moniteurs se sentent interpellés et réfléchissent le monde bien au-delà du thème suggéré, en touchant aux questions de préjugés et de discrimination, de manipulation de l’image et de communication non-verbale… L’atelier se termine mais les idées continuent leur chemin!

(c) Exeko

Communiquer à la mesure de l’autre

Au jour 3, nous allons dans le local de musique pour l’atelier de Maxime Larose. Même si celui-ci a déjà fait faire plusieurs jeux mettant en action les enjeux de la communication, de l’expression et de la confiance, ceux-ci n’ont jamais été explicites. Pendant son atelier, on s’amuse encore, mais les défis sont tangibles: si communiquer c’est bien s’exprimer, c’est aussi s’assurer de l’écoute, de la compréhension et de la connexion à l’autre.

On se lance des balles en groupe sans parler, par le contact visuel, puis une personne de groupe se tourne, sans voir les autres. Le reste du groupe a un assemblage de legos qui doit être décrit au jeune qui ne le voit pas pour qu’il puisse le refaire. On est aussi dans le travail d’équipe! Puis c’est le jeu de l’aveugle, où deux par deux, l’un doit guider l’autre à travers le gymnase. S’il est toujours question de la clarté d’expression, la confiance est aussi des plus importante…

L’atelier d’inspiration Trickster passe trop vite, et on poursuit la réflexion pendant la collation. Qu’est-ce qui a été difficile? Quels éléments facilitaient les jeux? Pour les jeunes du camp qui cherchent à faire une différence dans le monde qui les entoure, ces expérimentations mènent à des prises de conscience et des ajustements essentiels.

Expérience du partage

Pour introduire le deuxième atelier idAction, nous avons commencé par un retour sur le souper de la veille, un souper un peu fou, où non seulement l’ordre des plats était mélangé, mais où les ustensiles n’avaient pas leur place.

L’expérience a bien amusé tout le monde, mais la réflexion est allée plus loin. Est-ce qu’on peut se permettre de parfois «briser les règles»? Est-ce que certaines personnes doivent constamment manger sans leurs mains? Est-ce qu’il y a certains endroits dans le monde où nous mangeons culturellement avec les mains?

Toutes des questions qui ont pu élargir les façons de voir les choses, avant de regarder cette vidéo d’une expérience réalisée avec de jeunes enfants.

 

 

Et vous, qu’auriez-vous fait? «J’aurais partagé mon plat», «J’aurais goûté en premier», «J’aurais fait un nouveau sandwich» ont répondu les jeunes, permettant de présenter les différentes façons d’agir face à une même situation.

Grâce à cette vidéo, des questions plus approfondies ont aussi pu être abordées: «Est-ce qu’on pourrait aussi partager avec la dame ou le photographe qui s’en vient? Est-ce que nous sommes prêts à partager avec des gens qui sont loin de nous ou que nous ne connaissons pas? Qui devrait décider du partage? Comment devrions-nous partager les richesses?»

Suite à cette dernière question, nous sortons dehors pour un autre jeu proposé par Maxime où le processus décisionnel de groupe et individuel est appliqué. Dans le jeu de l'ascenseur, chaque équipe doit choisir un butin à offrir pour convaincre les autres de venir les rejoindre. Partage et choix d’idées, définition de richesse, tout en bougeant et en riant, la discussion et les pensées prennent vie, dans un très bel alliage des approches idAction et Trickster.

Des questions qui ont apporté des réflexions et discussions très intéressantes, et qui sont restées dans la tête des gens lors des autres repas au camp (ex: lorsqu’on mangeait des hamburgers avec les mains!).

Des façons de voir les choses qui nous ont habité tout au long de leur séjour et qui risquent aussi de suivre les jeunes en dehors du Camp de Leadership.

(c) Exeko

Suite aux ateliers, nous ne rations aucune occasion de poursuivre le filon de la pensée philosophique. Même pendant le jeu des Yétis, alors que les moniteurs déguisés devaient se faire attraper par les enfants et leur lancer un défi en échange de trésors à accumuler, Marie-Paule leur demandait de lui poser une question philosophique. Pas une question de biologie, de physique ou d’histoire, ce qui représentait un défi. Les réponses-questions furent enchantantes, par exemple: «Pourquoi les enfants rendent les adultes ou parents affectueux?» et encore, «Pourquoi la vie est belle?»

Poussant encore plus loin son implication, cette troisième expérience d’Exeko avec le Club des Petits Déjeuners a été concluante, formidable et encore une fois riche de possibilités pour ce partenariat. En plus, les bénévoles, les intervenant(e)s, l’équipe du Club des Petis Déjeuners ainsi que le personnel du Camp des Voyageurs de Tim Horton qui nous accueillait... tous sont des personnes exceptionnelles, passionnées par leur métier, et déterminées à faire une différence dans la vie des jeunes qu’ils rencontrent. Pendant six jours, tout convergeait pour offrir un impact positif sur les jeunes leaders. Et à les voir s’épanouir, à échanger les sourires, à les entendre poursuivre les pistes lancées dans leurs discussions, nous savons que la récolte est et sera abondante.

 

Découvrez idAction, Trickster, et venez à la rencontre de l'équipe d'Exeko lors du prochain 5@7 présentant la médiation intellectuelle! 

Cultiver la pensée des leaders en herbe... Exeko x Club des Petits-Déjeuners

Par Youssef Shoufan et Marie-Paule Grimaldi, médiateurs

Les programmes idAction et Trickster d’Exeko étaient présents pour un troisième Camp de Leadership du Club des Petits Déjeuners, cette fois avec de jeunes leaders venus de partout au Québec. Créant de nouveaux ateliers et en reprenant d’anciens, la panoplie des outils de médiation intellectuelle ou des jeux de communication et d’expression en main, les médiateurs Marie-Paule Grimaldi et Youssef Shoufan et l’artiste-intervenant Maxime Larose étaient prêts, avec autant d’énergie que celle des enfants! L’équipe fut aussi bonifiée par la présence de Maxime Goulet Langlois et Nadia Duguay, venus en observation mais ne pouvant rester très longtemps à l’écart de cette belle communauté spontanée formée autour de 44 jeunes de 10 à 14 ans.

Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour commencer à réfléchir, ou à s’amuser. À l’aéroport, on sort les balles à jongler et notre plus bel esprit clown - contagieux - pour entraîner les enfants dans les danses de bienvenue. Et déjà dans l’autobus en route vers Quyon, une première énigme est lancée par Youssef. La réponse était peut-être importante, mais ce qui l’était le plus, c’était tout simplement le fait de réfléchir et de faire fonctionner le cerveau. Sans plus tarder, Maxime, un des jeunes leaders, se lève à son tour pour prendre la parole au micro et poser une de ses énigmes à tout le monde dans l’autobus! Pendant ce temps, pour faire une première cartographie de ce qui nous unit et de la diversité des idées présentes, Marie-Paule fait passer une feuille où chacun inscrit la valeur la plus importante à ses yeux, une question pas si facile. La balle de la réflexion est lancée.

Pendant les six jours bien remplis du camp, deux moments étaient plus spécifiquement destinés aux ateliers idAction et un à Trickster, alors que plus de 40 jeunes étaient amenés à réfléchir et à donner leurs points de vue, à expérimenter les défis de la communication, de la confiance et de la prise de décision, les deux programmes d’Exeko faisant écho l’un à l’autre.

(c) Exeko

Un leader, c’est fait de quoi?

Cet atelier ayant fait fureur lors du dernier Camp de Leadership à Parry Sound et rejoignant si bien le thème de l’aventure, il n’était pas question de s’en priver à Quyon! Le soir du deuxième jour, après avoir couru à bout de souffle pendant le très populaire jeu de La Grosse Roche, tous les jeunes étaient réunis dans la salle principale du dortoir des filles pour cette première séance idAction.

Tout d’abord, Youssef et Marie-Paule mettent la table et présentent Exeko et ses visées. Il importe également de donner les paramètres du terrain de réflexion: dans un esprit d’inclusion, tout le monde n’est pas obligé de participer mais l’écoute et le respect sont de mise. On discute de points de vue et on ne fait pas d’attaques personnelles, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, toutes les idées sont les bienvenues, mais il faudra argumenter…

Les questions sous-jacentes à l’atelier examinent les éléments qui peuvent constituer le leadership, mais aussi à savoir si ce leadership émanerait d’un dispositif intérieur ou d’une structure externe. Pour rendre l’approche accessible à nos leaders en herbe, nous présentions différentes images de personnalités publiques ou de figures d’autorité: Carey Price, Marie-Mai, Youssef (!), mais aussi une policière et une vieille dame… Est-ce le rôle, le pouvoir, la popularité ou l’expérience qui fait le leadership? Un leader doit-il faire l’unanimité? Un leader est-il choisi par les autres, reconnu comme tel ou à travers un processus démocratique, ou s’impose-t-il (ou elle) par ses qualités, son charisme et son audace?

La discussion s’enflamme joliment. Passionnés, les jeunes comme les moniteurs se sentent interpellés et réfléchissent le monde bien au-delà du thème suggéré, en touchant aux questions de préjugés et de discrimination, de manipulation de l’image et de communication non-verbale… L’atelier se termine mais les idées continuent leur chemin!

(c) Exeko

Communiquer à la mesure de l’autre

Au jour 3, nous allons dans le local de musique pour l’atelier de Maxime Larose. Même si celui-ci a déjà fait faire plusieurs jeux mettant en action les enjeux de la communication, de l’expression et de la confiance, ceux-ci n’ont jamais été explicites. Pendant son atelier, on s’amuse encore, mais les défis sont tangibles: si communiquer c’est bien s’exprimer, c’est aussi s’assurer de l’écoute, de la compréhension et de la connexion à l’autre.

On se lance des balles en groupe sans parler, par le contact visuel, puis une personne de groupe se tourne, sans voir les autres. Le reste du groupe a un assemblage de legos qui doit être décrit au jeune qui ne le voit pas pour qu’il puisse le refaire. On est aussi dans le travail d’équipe! Puis c’est le jeu de l’aveugle, où deux par deux, l’un doit guider l’autre à travers le gymnase. S’il est toujours question de la clarté d’expression, la confiance est aussi des plus importante…

L’atelier d’inspiration Trickster passe trop vite, et on poursuit la réflexion pendant la collation. Qu’est-ce qui a été difficile? Quels éléments facilitaient les jeux? Pour les jeunes du camp qui cherchent à faire une différence dans le monde qui les entoure, ces expérimentations mènent à des prises de conscience et des ajustements essentiels.

Expérience du partage

Pour introduire le deuxième atelier idAction, nous avons commencé par un retour sur le souper de la veille, un souper un peu fou, où non seulement l’ordre des plats était mélangé, mais où les ustensiles n’avaient pas leur place.

L’expérience a bien amusé tout le monde, mais la réflexion est allée plus loin. Est-ce qu’on peut se permettre de parfois «briser les règles»? Est-ce que certaines personnes doivent constamment manger sans leurs mains? Est-ce qu’il y a certains endroits dans le monde où nous mangeons culturellement avec les mains?

Toutes des questions qui ont pu élargir les façons de voir les choses, avant de regarder cette vidéo d’une expérience réalisée avec de jeunes enfants.

 

 

Et vous, qu’auriez-vous fait? «J’aurais partagé mon plat», «J’aurais goûté en premier», «J’aurais fait un nouveau sandwich» ont répondu les jeunes, permettant de présenter les différentes façons d’agir face à une même situation.

Grâce à cette vidéo, des questions plus approfondies ont aussi pu être abordées: «Est-ce qu’on pourrait aussi partager avec la dame ou le photographe qui s’en vient? Est-ce que nous sommes prêts à partager avec des gens qui sont loin de nous ou que nous ne connaissons pas? Qui devrait décider du partage? Comment devrions-nous partager les richesses?»

Suite à cette dernière question, nous sortons dehors pour un autre jeu proposé par Maxime où le processus décisionnel de groupe et individuel est appliqué. Dans le jeu de l'ascenseur, chaque équipe doit choisir un butin à offrir pour convaincre les autres de venir les rejoindre. Partage et choix d’idées, définition de richesse, tout en bougeant et en riant, la discussion et les pensées prennent vie, dans un très bel alliage des approches idAction et Trickster.

Des questions qui ont apporté des réflexions et discussions très intéressantes, et qui sont restées dans la tête des gens lors des autres repas au camp (ex: lorsqu’on mangeait des hamburgers avec les mains!).

Des façons de voir les choses qui nous ont habité tout au long de leur séjour et qui risquent aussi de suivre les jeunes en dehors du Camp de Leadership.

(c) Exeko

Suite aux ateliers, nous ne rations aucune occasion de poursuivre le filon de la pensée philosophique. Même pendant le jeu des Yétis, alors que les moniteurs déguisés devaient se faire attraper par les enfants et leur lancer un défi en échange de trésors à accumuler, Marie-Paule leur demandait de lui poser une question philosophique. Pas une question de biologie, de physique ou d’histoire, ce qui représentait un défi. Les réponses-questions furent enchantantes, par exemple: «Pourquoi les enfants rendent les adultes ou parents affectueux?» et encore, «Pourquoi la vie est belle?»

Poussant encore plus loin son implication, cette troisième expérience d’Exeko avec le Club des Petits Déjeuners a été concluante, formidable et encore une fois riche de possibilités pour ce partenariat. En plus, les bénévoles, les intervenant(e)s, l’équipe du Club des Petis Déjeuners ainsi que le personnel du Camp des Voyageurs de Tim Horton qui nous accueillait... tous sont des personnes exceptionnelles, passionnées par leur métier, et déterminées à faire une différence dans la vie des jeunes qu’ils rencontrent. Pendant six jours, tout convergeait pour offrir un impact positif sur les jeunes leaders. Et à les voir s’épanouir, à échanger les sourires, à les entendre poursuivre les pistes lancées dans leurs discussions, nous savons que la récolte est et sera abondante.

 

Découvrez idAction, Trickster, et venez à la rencontre de l'équipe d'Exeko lors du prochain 5@7 présentant la médiation intellectuelle! 

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral