Qu'est-ce que le pouvoir ?

Un aperçu des ateliers idAction @ Maison du Père

Par William-J. Beauchemin, médiateur idAction

 

«Il n'y a personne de plus intelligent que quelqu'un d'autre.» (Serge)

«One person can't know everything. But all together, we know everything. Because we all are fragments of humanity.» (Jacques)

 

Ces quelques mots concluent cet atelier de médiation intellectuelle, mais ils pourraient tout aussi bien être dits  en guise d’ouverture : en ceux-ci, l’égalité des intelligences, concept qui permet la «prise de conscience par tout homme de sa nature de sujet intellectuel[1]», devient réalité, se concrétise et illustre bien l’accès à des expériences et pratiques réflexives bien souvent confisquées à plusieurs par des logiques sociales inégalitaires.

Ce  jeudi soir, à la Maison du Père, dans une salle plongée dans la nuit, éclairée à la lumière des néons et aux lueurs de l’avenue René-Lévesque, on s’interroge sur le pouvoir. « Qu'est-ce que le pouvoir ? » peut-on lire sur les affiches ornant les murs et sur les feuillets qu'on distribue pendant le souper. Pour près d’une trentaine de participants qui se joignent à l’atelier, usagers du refuge de la Maison du Père, la question résonne et exige le raisonnement. Question philosophique, s'il en est, question insoluble, bien évidemment, mais certainement pas question inutile : « le pouvoir est omniprésent » nous rappelle Marcel. D’ailleurs, Michel Foucault ne disait pas autre chose lorsqu’il affirmait cette « omniprésence du pouvoir[2] » au sein de nos sociétés. Marcel n’a pourtant pas lu Foucault, mais peu lui importe, tout comme Foucault, il est capable de penser.

© Bansky, sur les murs d'une maison anglaise de Cheltenham, ville abritant les bureaux des services secrets du Royaume-Uni

 

Le pouvoir, capacité ou domination?

Pour Jean-François, le pouvoir est surtout une « dépense d’énergie » et, au final, « une interaction d’énergies » qui permet à la volonté d’accomplir ce qu’elle cherche à accomplir. Cette question de la volonté en interpelle plusieurs : « Quand on veut, on peut ! » dit l’adage. C’est oublier la nécessité d’avoir la capacité physique requise pour pouvoir effectivement dépenser cette énergie et réaliser notre volonté, répondent certains en cette semaine des personnes handicapées. L’objection est entendue; mais un participant soulève tout de même l’importance de l’espoir dans la recherche du pouvoir : sans capacité, pas de pouvoir, mais sans espoir, pas de développement de nos capacités.

 

Un autre angle de réponse est proposé par Jean-Guy : « Le pouvoir, c’est le contrôle ». Oui, et échapper au pouvoir, c’est être indépendant du contrôle ajoute Stéphane. Pour lui, le pouvoir est aussi un jeu d’illusions qui permet ce contrôle : « La personne qui semble la plus forte est bien souvent celle qui est le plus faible psychologiquement. […] Il faut distinguer entre la perception du pouvoir et sa réalité ». L’apparence est souvent trompeuse, et plusieurs savent habilement comment en abuser pour assurer leur propre domination.

 

Est-ce que le pouvoir est une question de libre arbitre ou de moyens à notre disposition? Question difficile. Le pouvoir est une question de libre arbitre : le pouvoir n’implique-t-il pas des responsabilités?  D’ailleurs, Alexandre suggère que la question du pouvoir ne peut être séparée de la question de la sagesse. Il prend l’exemple de la maître de Kung-Fu qui était venue deux semaines auparavant dans nos ateliers : « In martial arts, it is not important if you have big muscles. The important thing is how you use them. To be powerful, you have to be wise ».

© La tentation de Saint-Antoine, Salvador Dali, revisitée par un auteur inconnu sous l’angle capitaliste

Le pouvoir ne peut pas seulement être une question de libre arbitre : « on le voit bien, les gens se battent pour avoir le pouvoir à chaque élection». Luttes pour le pouvoir qui, pour Normand, se ramène à la capacité à « avoir de l’argent, des bouts de papiers qui t’assurent du pouvoir ». Jacques en rajoute plus tard : ce n’est pas seulement une question d’argent, c’est le capitalisme lui-même qui crée cette « roue de hamster du pouvoir » dans laquelle nous serions pris. Alexandre rajoute même qu’aujourd’hui, on veut acheter le bonheur « as any other commodity ». Marx n’aurait pas dit mieux.

 

Thierry refuse cette conception et affirme qu’il faut distinguer plusieurs formes de pouvoirs et que l’argent n’en est qu’une parmi plusieurs. Peter l’appui et propose quatre niveaux de pouvoir : gouvernemental, matériel, culturel et familial. Il va plus loin et propose une démocratie socio-culturelle : une démocratie ancrée dans l’idée d’une ouverture aux autres cultures, dans l’enrichissement mutuelle et dans la distribution équitable du pouvoir entre tous. Une brèche est ouverte pour penser l’inscription sociale du pouvoir.

 

Anarchie, règles et empowerment

Il faut distinguer entre une organisation hiérarchique du pouvoir et une organisation anarchique dit Jacques. L’organisation anarchique du pouvoir permet l’empowerment, la distribution du pouvoir à tous et chacun en leur faisant réaliser leur capacité et leur pouvoir d’agir. Jacques se lance au tableau et représente schématiquement une organisation sociale sous formes de réseaux : le pouvoir est distribué, bottom-up, contrairement à une organisation pyramidale, top-down. Yvan en rajoute plus tard en montrant, également sur le tableau, que notre société, organisée de manière pyramidale, s’est renversée  : « avant, ceux en haut reposaient sur l’existence de la société pour être au pouvoir, aujourd’hui, la société repose sur ceux au pouvoir pour exister » !

© Nick Stern rend hommage à Banksy

L’anarchie ne plaît cependant pas à tous comme idée. Jean-François croit que l’anarchie mènera au chaos. « Il faut des règles dans la société, sinon comment s’assurer, par exemple, du respect la signalisation » ? Un autre débat émerge : si on veut savoir si l’on peut se passer d’une autorité qui impose des règles, il faut déterminer si ces règles que l’on suit ont une origine interne ou externe. Un participant affirme que les règles sont externes, elles proviennent justement d’une autorité à laquelle on a attribuée du pouvoir. Un autre participant renchérit : cette autorité, c’est celle des générations qui nous ont précédées. Thierry croit plutôt que les règles, en prenant l’exemple du droit, doivent provenir d’une inclination naturelle de l’être humain au respect de soi et des autres : elles prennent ainsi leur origine à l’intérieur des individus.

 

Je suggère qu’il s’agit d’un faux dilemme, concept que nous avons vu la semaine passée en écoutant le dernier débat des chefs. Les deux options ne s’excluent pas. Le participant qui parlait des générations précédentes acquiesce : oui, même dans le cas des générations précédentes, les règles provenaient des intuitions internes de nos parents et grands-parents. L’œuf ou la poule?

© baubauhaus.com

Encore passionnés, nous arrivons à la fin de l’atelier. Je propose à chacun de donner leur propre définition du pouvoir. Le pouvoir est alors : l’union, la libre pensée, un meilleur contrôle de la société, l’investissement de l’individu dans sa société, le respect et l’égalité, une capacité à développer, une capacité à développer d’une façon positive, l’interaction d’énergies, une volonté et une capacité, une structure, l’absence et le silence, le rapport à soi et aux autres, à l’intérieur et à l’extérieur, un cycle, une quête, une relation.

----------------

[1] Rancière, J. Le maître ignorant. P.62

[2] Foucault, M. Histoire de la sexualité, I . p.122

 

Merci à tous les participants des ateliers idAction qui, chaque jeudi, sont présents et nourrissent les débats et les réflexions ainsi que leur relecture critique de cet article.

Vous êtes curieux, visitez note site internet et découvrez le programme idAction.

Qu'est-ce que le pouvoir ?

Un aperçu des ateliers idAction @ Maison du Père

Par William-J. Beauchemin, médiateur idAction

 

«Il n'y a personne de plus intelligent que quelqu'un d'autre.» (Serge)

«One person can't know everything. But all together, we know everything. Because we all are fragments of humanity.» (Jacques)

 

Ces quelques mots concluent cet atelier de médiation intellectuelle, mais ils pourraient tout aussi bien être dits  en guise d’ouverture : en ceux-ci, l’égalité des intelligences, concept qui permet la «prise de conscience par tout homme de sa nature de sujet intellectuel[1]», devient réalité, se concrétise et illustre bien l’accès à des expériences et pratiques réflexives bien souvent confisquées à plusieurs par des logiques sociales inégalitaires.

Ce  jeudi soir, à la Maison du Père, dans une salle plongée dans la nuit, éclairée à la lumière des néons et aux lueurs de l’avenue René-Lévesque, on s’interroge sur le pouvoir. « Qu'est-ce que le pouvoir ? » peut-on lire sur les affiches ornant les murs et sur les feuillets qu'on distribue pendant le souper. Pour près d’une trentaine de participants qui se joignent à l’atelier, usagers du refuge de la Maison du Père, la question résonne et exige le raisonnement. Question philosophique, s'il en est, question insoluble, bien évidemment, mais certainement pas question inutile : « le pouvoir est omniprésent » nous rappelle Marcel. D’ailleurs, Michel Foucault ne disait pas autre chose lorsqu’il affirmait cette « omniprésence du pouvoir[2] » au sein de nos sociétés. Marcel n’a pourtant pas lu Foucault, mais peu lui importe, tout comme Foucault, il est capable de penser.

© Bansky, sur les murs d'une maison anglaise de Cheltenham, ville abritant les bureaux des services secrets du Royaume-Uni

 

Le pouvoir, capacité ou domination?

Pour Jean-François, le pouvoir est surtout une « dépense d’énergie » et, au final, « une interaction d’énergies » qui permet à la volonté d’accomplir ce qu’elle cherche à accomplir. Cette question de la volonté en interpelle plusieurs : « Quand on veut, on peut ! » dit l’adage. C’est oublier la nécessité d’avoir la capacité physique requise pour pouvoir effectivement dépenser cette énergie et réaliser notre volonté, répondent certains en cette semaine des personnes handicapées. L’objection est entendue; mais un participant soulève tout de même l’importance de l’espoir dans la recherche du pouvoir : sans capacité, pas de pouvoir, mais sans espoir, pas de développement de nos capacités.

 

Un autre angle de réponse est proposé par Jean-Guy : « Le pouvoir, c’est le contrôle ». Oui, et échapper au pouvoir, c’est être indépendant du contrôle ajoute Stéphane. Pour lui, le pouvoir est aussi un jeu d’illusions qui permet ce contrôle : « La personne qui semble la plus forte est bien souvent celle qui est le plus faible psychologiquement. […] Il faut distinguer entre la perception du pouvoir et sa réalité ». L’apparence est souvent trompeuse, et plusieurs savent habilement comment en abuser pour assurer leur propre domination.

 

Est-ce que le pouvoir est une question de libre arbitre ou de moyens à notre disposition? Question difficile. Le pouvoir est une question de libre arbitre : le pouvoir n’implique-t-il pas des responsabilités?  D’ailleurs, Alexandre suggère que la question du pouvoir ne peut être séparée de la question de la sagesse. Il prend l’exemple de la maître de Kung-Fu qui était venue deux semaines auparavant dans nos ateliers : « In martial arts, it is not important if you have big muscles. The important thing is how you use them. To be powerful, you have to be wise ».

© La tentation de Saint-Antoine, Salvador Dali, revisitée par un auteur inconnu sous l’angle capitaliste

Le pouvoir ne peut pas seulement être une question de libre arbitre : « on le voit bien, les gens se battent pour avoir le pouvoir à chaque élection». Luttes pour le pouvoir qui, pour Normand, se ramène à la capacité à « avoir de l’argent, des bouts de papiers qui t’assurent du pouvoir ». Jacques en rajoute plus tard : ce n’est pas seulement une question d’argent, c’est le capitalisme lui-même qui crée cette « roue de hamster du pouvoir » dans laquelle nous serions pris. Alexandre rajoute même qu’aujourd’hui, on veut acheter le bonheur « as any other commodity ». Marx n’aurait pas dit mieux.

 

Thierry refuse cette conception et affirme qu’il faut distinguer plusieurs formes de pouvoirs et que l’argent n’en est qu’une parmi plusieurs. Peter l’appui et propose quatre niveaux de pouvoir : gouvernemental, matériel, culturel et familial. Il va plus loin et propose une démocratie socio-culturelle : une démocratie ancrée dans l’idée d’une ouverture aux autres cultures, dans l’enrichissement mutuelle et dans la distribution équitable du pouvoir entre tous. Une brèche est ouverte pour penser l’inscription sociale du pouvoir.

 

Anarchie, règles et empowerment

Il faut distinguer entre une organisation hiérarchique du pouvoir et une organisation anarchique dit Jacques. L’organisation anarchique du pouvoir permet l’empowerment, la distribution du pouvoir à tous et chacun en leur faisant réaliser leur capacité et leur pouvoir d’agir. Jacques se lance au tableau et représente schématiquement une organisation sociale sous formes de réseaux : le pouvoir est distribué, bottom-up, contrairement à une organisation pyramidale, top-down. Yvan en rajoute plus tard en montrant, également sur le tableau, que notre société, organisée de manière pyramidale, s’est renversée  : « avant, ceux en haut reposaient sur l’existence de la société pour être au pouvoir, aujourd’hui, la société repose sur ceux au pouvoir pour exister » !

© Nick Stern rend hommage à Banksy

L’anarchie ne plaît cependant pas à tous comme idée. Jean-François croit que l’anarchie mènera au chaos. « Il faut des règles dans la société, sinon comment s’assurer, par exemple, du respect la signalisation » ? Un autre débat émerge : si on veut savoir si l’on peut se passer d’une autorité qui impose des règles, il faut déterminer si ces règles que l’on suit ont une origine interne ou externe. Un participant affirme que les règles sont externes, elles proviennent justement d’une autorité à laquelle on a attribuée du pouvoir. Un autre participant renchérit : cette autorité, c’est celle des générations qui nous ont précédées. Thierry croit plutôt que les règles, en prenant l’exemple du droit, doivent provenir d’une inclination naturelle de l’être humain au respect de soi et des autres : elles prennent ainsi leur origine à l’intérieur des individus.

 

Je suggère qu’il s’agit d’un faux dilemme, concept que nous avons vu la semaine passée en écoutant le dernier débat des chefs. Les deux options ne s’excluent pas. Le participant qui parlait des générations précédentes acquiesce : oui, même dans le cas des générations précédentes, les règles provenaient des intuitions internes de nos parents et grands-parents. L’œuf ou la poule?

© baubauhaus.com

Encore passionnés, nous arrivons à la fin de l’atelier. Je propose à chacun de donner leur propre définition du pouvoir. Le pouvoir est alors : l’union, la libre pensée, un meilleur contrôle de la société, l’investissement de l’individu dans sa société, le respect et l’égalité, une capacité à développer, une capacité à développer d’une façon positive, l’interaction d’énergies, une volonté et une capacité, une structure, l’absence et le silence, le rapport à soi et aux autres, à l’intérieur et à l’extérieur, un cycle, une quête, une relation.

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[1] Rancière, J. Le maître ignorant. P.62

[2] Foucault, M. Histoire de la sexualité, I . p.122

 

Merci à tous les participants des ateliers idAction qui, chaque jeudi, sont présents et nourrissent les débats et les réflexions ainsi que leur relecture critique de cet article.

Vous êtes curieux, visitez note site internet et découvrez le programme idAction.

Viens voir les comédiens, les musiciens, les magiciens...

Par Vinciane Anthonioz, agente de projet pour idAction Mobile

 

Cher blogue,

C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que je t’écris pour la première fois. Laisse-moi te conter une soirée qui m’a marquée par des rencontres, des réflexions, et des instants créatifs et spontanés. Mercredi soir dernier, je suis repartie à bord d’idAction Mobile accompagnée d’une équipe de choc, Dan, Fred et Dorothée.

Premier arrêt au deuxième barbecue de l’été de Plein Milieu. L’occasion pour Dan de brandir son atelier sur l’intelligence humaine et l’intelligence animale illustré par des photos d’un bonobo préparant quoi? Un barbecue pardi! Cet atelier a grandement suscité la curiosité de nos participants qui se pressaient autour des photos suspendues à une corde par des pinces à linge. La réflexion a permis d’être poussée vers des thématiques en lien telles que l’évolution ou le mimétisme.

 

photo : Laurentiu Garofeanu/ Barcroft USA

 

Quelques pas plus loin, Dorothée et moi menions un atelier sur les préjugés et les perceptions culturelles, en particulier sur les cultures autochtones. Armées d’un tableau en liège et de post-its verts, bleus et rouges, nous avons mené cette réflexion commune grâce à trois questions : Quelle est ta perception de ta culture? Quelle est ta perception de la culture de l’autre? Selon toi, quelle perception a l’autre de ta propre culture?

 

(C) Exeko

La van stationnée à l’avant, où Fred a pu distribuer livres et matériel d’art en grand nombre, la ruelle s’est transformée en un bel espace d’échange, de partage, de découverte et de mixité sociale, tout ça le temps d’un barbecue…

Deuxième arrêt, 3 personnes…, "on s’arrête?" "Allez on s’arrête!"

Et quelle bonne initiative nous avons eu là! Dorothée, munie d’un haut parleur portatif, fait découvrir Woodkid à une participante autochtone et lui propose, au passage, d’aller à leur concert pendant le festival de jazz. Pendant ce temps, j’entends fredonner un autre participant ‘Les Comédiens’ de Charles Aznavour. Je chuchote à Dorothée "Hé après, tu devrais mettre Les Comédiens et lui faire écouter". Ni une ni deux, la chanson est branchée. Lorsque les premières notes viennent effleurer nos oreilles, on voit son visage s’éclairer, se détendre,  ses yeux pétiller "Tu connais Charles Aznavour?! Tu m’fais plaisir avec cette chanson!" Et, tous ensemble, on entonne le refrain "Viens voir les comédiens, voir les musiciens, voir les magiciens, qui arrivent viens …

 

Woodkid - Iron

 

Le visage souriant de cet homme encore dans nos esprits, nous repartons le cœur rempli de la satisfaction d’avoir pu partager un moment musical spontané et sincère.

 

 

 

Troisième et dernier arrêt, Projets Autochtones du Québec? Centre d'Amitié Autochtone de Montréal? Ce sera ce dernier!

On arrive à la fin des soirées culturelles du Centre d’Amitié. Il fait bon et beau, on reste dehors pour partager un beau moment de rencontre, de retrouvaille et de dialogue. Je tombe dans les bras d’une femme d'origine autochtone que je n’avais pas vue depuis longtemps et qui m’avait profondément touchée par son histoire et sa force. Autour de nous, ça parle Bolivie, Mexique, traditions, confiance et estime de soi, ça rattrape le temps perdu. On rencontre Thunder qui a le don de "lire" les gens. "Tu viens d’où?" me demande-t-il, je lui réponds "Je suis d’origine chinoise", "D’où en Chine? Du nord, du sud?’, ‘Du milieu" , "Ah, toi, tu dois rechercher ton milieu" me dit-il.

Bref cher blogue, une belle soirée. Encore une fois, des échanges magiques à bord d'idAction Mobile. À la prochaine!

http://exeko.org/idaction-mobile

Viens voir les comédiens, les musiciens, les magiciens...

Par Vinciane Anthonioz, agente de projet pour idAction Mobile

 

Cher blogue,

C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que je t’écris pour la première fois. Laisse-moi te conter une soirée qui m’a marquée par des rencontres, des réflexions, et des instants créatifs et spontanés. Mercredi soir dernier, je suis repartie à bord d’idAction Mobile accompagnée d’une équipe de choc, Dan, Fred et Dorothée.

Premier arrêt au deuxième barbecue de l’été de Plein Milieu. L’occasion pour Dan de brandir son atelier sur l’intelligence humaine et l’intelligence animale illustré par des photos d’un bonobo préparant quoi? Un barbecue pardi! Cet atelier a grandement suscité la curiosité de nos participants qui se pressaient autour des photos suspendues à une corde par des pinces à linge. La réflexion a permis d’être poussée vers des thématiques en lien telles que l’évolution ou le mimétisme.

 

photo : Laurentiu Garofeanu/ Barcroft USA

 

Quelques pas plus loin, Dorothée et moi menions un atelier sur les préjugés et les perceptions culturelles, en particulier sur les cultures autochtones. Armées d’un tableau en liège et de post-its verts, bleus et rouges, nous avons mené cette réflexion commune grâce à trois questions : Quelle est ta perception de ta culture? Quelle est ta perception de la culture de l’autre? Selon toi, quelle perception a l’autre de ta propre culture?

 

(C) Exeko

La van stationnée à l’avant, où Fred a pu distribuer livres et matériel d’art en grand nombre, la ruelle s’est transformée en un bel espace d’échange, de partage, de découverte et de mixité sociale, tout ça le temps d’un barbecue…

Deuxième arrêt, 3 personnes…, "on s’arrête?" "Allez on s’arrête!"

Et quelle bonne initiative nous avons eu là! Dorothée, munie d’un haut parleur portatif, fait découvrir Woodkid à une participante autochtone et lui propose, au passage, d’aller à leur concert pendant le festival de jazz. Pendant ce temps, j’entends fredonner un autre participant ‘Les Comédiens’ de Charles Aznavour. Je chuchote à Dorothée "Hé après, tu devrais mettre Les Comédiens et lui faire écouter". Ni une ni deux, la chanson est branchée. Lorsque les premières notes viennent effleurer nos oreilles, on voit son visage s’éclairer, se détendre,  ses yeux pétiller "Tu connais Charles Aznavour?! Tu m’fais plaisir avec cette chanson!" Et, tous ensemble, on entonne le refrain "Viens voir les comédiens, voir les musiciens, voir les magiciens, qui arrivent viens …

 

Woodkid - Iron

 

Le visage souriant de cet homme encore dans nos esprits, nous repartons le cœur rempli de la satisfaction d’avoir pu partager un moment musical spontané et sincère.

 

 

 

Troisième et dernier arrêt, Projets Autochtones du Québec? Centre d'Amitié Autochtone de Montréal? Ce sera ce dernier!

On arrive à la fin des soirées culturelles du Centre d’Amitié. Il fait bon et beau, on reste dehors pour partager un beau moment de rencontre, de retrouvaille et de dialogue. Je tombe dans les bras d’une femme d'origine autochtone que je n’avais pas vue depuis longtemps et qui m’avait profondément touchée par son histoire et sa force. Autour de nous, ça parle Bolivie, Mexique, traditions, confiance et estime de soi, ça rattrape le temps perdu. On rencontre Thunder qui a le don de "lire" les gens. "Tu viens d’où?" me demande-t-il, je lui réponds "Je suis d’origine chinoise", "D’où en Chine? Du nord, du sud?’, ‘Du milieu" , "Ah, toi, tu dois rechercher ton milieu" me dit-il.

Bref cher blogue, une belle soirée. Encore une fois, des échanges magiques à bord d'idAction Mobile. À la prochaine!

http://exeko.org/idaction-mobile

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral