La Nuit des Sans-Abris

Par Jani Greffe Bélanger, médiatrice
 

Par une première nuit froide d’octobre, l’équipe féminine d’Exeko arrive au Square Philips, camp de départ de la Nuit des Sans-Abris.

 

Alexandra, Alessia et Jani stationnent rapidement notre caravane culturelle et intellectuelle idAction Mobile à proximité de celle de Médecins du Monde, nos compagnons de marche pour la soirée.

© Exeko

Le Square est déjà grandement animé, de la nourriture est distribuée, des organismes et des participants offrent les pancartes qu’ils ont confectionnées pour la marche et d’autres se préparent à une nuit humide, mais haute en couleurs.La foule restera juste assez longtemps à cette base pour mobiliser des personnes afin de marcher, regarder le spectacle de gumboot et manger un peu, avant de partir sur Ste-Catherine vers le quartier latin.

© Exeko

La caravane de Médecins du Monde et idAaction Mobile ferment la marche, juste à la suite de quelques membres des Buffalo Hat Singers et d’autres drummers du PAQ. Entre slogans et cris de joie, on entend le tambour de la troupe et les voix de ces chanteurs autochtones s’élever dans la foule, rappelant que l’itinérance est aussi un enjeu présent dans la communauté autochtone de Montréal.

La marche se termine sur St-Denis entre Ste-Catherine et Ontario où les participants s’installeront pour passer la nuit. Aussitôt stationnée, la caravane se fait entourer d’habitués, de bénévoles venus nous dire bonjour et de curieux. Crayons à la main, Carl, un bénévole, venu danser le gumboot pour l’événement, s’approprie une des activités qui consiste à écrire, sur la caravane, ce que nous voulons dans cette société en tant que citoyens. Rapidement, le devant d’idAction Mobile est recouvert de revendications allant de « accessibilité à des services de soins en santé mentale » à « plus de bélugas !!! » Pendant ce temps, les trois médiatrices sur place ont déjà investi l’espace à grands coups de craies, en répandant des livres et du matériel créatif sur le trottoir et dans la rue. C’est ainsi qu'en plein milieu de l’espace nait une scène où chaque passant qui ose mettre le pied dessus se verra offrir le droit de crier dans un porte voix tout ce qu’il a envie de partager.

© Exeko

Au fil de la soirée, nous entendrons des cris, des slogans, des revendications, des poèmes, des textes engagés et des blagues. La scène est en continuelle évolution, puisque dessinée au sol. Mario, artiste connu du projet, mettra son talent de dessinateur au profit de cette action créatrice et spontanée.

Les Buffalo Hats Singers et leurs comparses s’approcheront de l’équipe de médiation pour leur offrir une dernière chanson. C’est alors que Denis Coderre se joint aux chanteurs qui acceptent de partager ce moment avec lui. Les membres du groupe sont ravis et amusés de voir le maire tenter de les suivre. Tradition voulant, tout le monde est bienvenu autour du tambour.

© Exeko

La caravane quittera le camp de nuit vers 10h30 sous la musique envoûtante de Bernard Adamus qui malgré le temps froid et humide faisait danser les participants. Encore une fois, la Nuit des Sans-abris fût un franc succès où les échanges, les rencontres et la création étaient au rendez-vous.

exeko.org/idaction-mobile

La Nuit des Sans-Abris

Par Jani Greffe Bélanger, médiatrice
 

Par une première nuit froide d’octobre, l’équipe féminine d’Exeko arrive au Square Philips, camp de départ de la Nuit des Sans-Abris.

 

Alexandra, Alessia et Jani stationnent rapidement notre caravane culturelle et intellectuelle idAction Mobile à proximité de celle de Médecins du Monde, nos compagnons de marche pour la soirée.

© Exeko

Le Square est déjà grandement animé, de la nourriture est distribuée, des organismes et des participants offrent les pancartes qu’ils ont confectionnées pour la marche et d’autres se préparent à une nuit humide, mais haute en couleurs.La foule restera juste assez longtemps à cette base pour mobiliser des personnes afin de marcher, regarder le spectacle de gumboot et manger un peu, avant de partir sur Ste-Catherine vers le quartier latin.

© Exeko

La caravane de Médecins du Monde et idAaction Mobile ferment la marche, juste à la suite de quelques membres des Buffalo Hat Singers et d’autres drummers du PAQ. Entre slogans et cris de joie, on entend le tambour de la troupe et les voix de ces chanteurs autochtones s’élever dans la foule, rappelant que l’itinérance est aussi un enjeu présent dans la communauté autochtone de Montréal.

La marche se termine sur St-Denis entre Ste-Catherine et Ontario où les participants s’installeront pour passer la nuit. Aussitôt stationnée, la caravane se fait entourer d’habitués, de bénévoles venus nous dire bonjour et de curieux. Crayons à la main, Carl, un bénévole, venu danser le gumboot pour l’événement, s’approprie une des activités qui consiste à écrire, sur la caravane, ce que nous voulons dans cette société en tant que citoyens. Rapidement, le devant d’idAction Mobile est recouvert de revendications allant de « accessibilité à des services de soins en santé mentale » à « plus de bélugas !!! » Pendant ce temps, les trois médiatrices sur place ont déjà investi l’espace à grands coups de craies, en répandant des livres et du matériel créatif sur le trottoir et dans la rue. C’est ainsi qu'en plein milieu de l’espace nait une scène où chaque passant qui ose mettre le pied dessus se verra offrir le droit de crier dans un porte voix tout ce qu’il a envie de partager.

© Exeko

Au fil de la soirée, nous entendrons des cris, des slogans, des revendications, des poèmes, des textes engagés et des blagues. La scène est en continuelle évolution, puisque dessinée au sol. Mario, artiste connu du projet, mettra son talent de dessinateur au profit de cette action créatrice et spontanée.

Les Buffalo Hats Singers et leurs comparses s’approcheront de l’équipe de médiation pour leur offrir une dernière chanson. C’est alors que Denis Coderre se joint aux chanteurs qui acceptent de partager ce moment avec lui. Les membres du groupe sont ravis et amusés de voir le maire tenter de les suivre. Tradition voulant, tout le monde est bienvenu autour du tambour.

© Exeko

La caravane quittera le camp de nuit vers 10h30 sous la musique envoûtante de Bernard Adamus qui malgré le temps froid et humide faisait danser les participants. Encore une fois, la Nuit des Sans-abris fût un franc succès où les échanges, les rencontres et la création étaient au rendez-vous.

exeko.org/idaction-mobile

1er arrêt du Musée Mobile!

Par Marie-Pierre Gadoua, médiatrice
Premier arrêt du

 Musée Mobile

au Centre d’Amitié Autochtone de Montréal

 

Ce projet de médiation culturelle consiste à recueillir auprès des participants d’idAction mobile leurs savoirs, histoires et anecdotes à propos d’objets autochtones du Musée McCord. Les témoignages seront intégrés à l’exposition permanente sur les Premiers Peuples du Musée: Porter son identitéL’objectif est d’inclure au Musée la voix des autochtones qui sont en situation d’exclusion et/ou d’itinérance à Montréal, aux côtés de celle des conservateurs et autres experts en histoire et culture matérielle autochtone.

Les participants travaillent donc à la documentation des collections autochtones du McCord. Enrichir les connaissances autour de ces objets est une tâche muséologique qui ne sera jamais terminée, car ces savoirs ne sont pas fixes, ni uniformes. Chaque personne a une expérience et une perspective unique envers sa culture matérielle traditionnelle et celle de ses pairs, et il importe au musée de connaître cette variété. La valeur, le sens des objets du McCord aux yeux des autochtones se transforme avec le temps : certains objets ne sont plus faits ou utilisés de nos jours, et d’autres le sont encore, soit sous une forme traditionnelle ou modifiée. Ils sont donc tous encore très actifs dans la vie de tous les jours, sous forme de symbole culturel identitaire, comme vecteurs de transmission des savoirs traditionnels et/ou comme objets utilitaires précieux.  Les perspectives des autochtones contemporains, jeunes et moins jeunes, sont donc aussi importantes que celles de leurs aïeux à propos des collections en question.

Grâce à l’expertise des participants, nous visons à mieux outiller les conservateurs qui conçoivent les expositions, les guides qui les présentent au public, et inspirer les éducateurs et animateurs dans leur création de programmes éducatifs. 

 

Faire vibrer le McCord et son public au rythme des savoirs des participants.

© Exeko

Il s’agit donc d’amener le McCord dans la rue, au Centre d'Amitié Autochtone et au refuge de Projets Autochtones du Québec. Comment exactement ? À l’aide d’une trousse éducative et de photos grand format des collections. La trousse comporte des objets traditionnels tels que des raquettes, paniers, mocassins, bottes, mitaines, bâton de jeu de crosse, séchoir à peaux, instruments de musique, et des outils pour fabriquer ces objets, le tout provenant de diverses cultures autochtones du Québec et qui sont encore faits et utilisés aujourd’hui. Elle compte aussi des répliques d’objets anciens, faits avec les matériaux d’époque (os, bois de cervidés et/ou pierre), tels que des haches, herminettes, des perçoirs, grattoir, propulseur à lances … Et finalement, de la matière brute pour la fabrication de certains de ces objets, tels que du bois de caribou, bois de cerf, os d’orignal, fanons et os de baleine. Les photos grand format présentent des objets issus de la collection du McCord qui requièrent des conditions de conservation particulières et donc qui ne peuvent circuler dans nos ateliers. Néanmoins, les photos de ces objets mises à la disposition du public accompagnent la trousse et stimulent autant de discussions que cette dernière.

 

Laisser parler les objets

Afin de recueillir les témoignages, il suffit simplement de laisser les objets faire le travail. Déposés sur une table, avec les affiches photographiques à leurs côtés, à eux seuls ils animent les discussions. Et de fait, les objets reprennent vie dans les mains et au rythme des discours des participants. Lors du premier atelier, durant trois heures, la collecte des témoignages était telle que nous n’étions pas assez de deux médiateurs et deux bénévoles pour tout saisir et enregistrer.

 

© Exeko

Jean-Paul, un artiste de la nation huronne, a commencé en nous déstabilisant : « Vous savez, ces outils, vous aussi les Européens en faisiez avant. Vous avez simplement perdu cette culture qui était la vôtre. Moi j’ai encore la mienne, je vais vous montrer comment j’utilise certains de ces objets pour jardiner ou faire mes pièces d’artisanat ». Voilà une perspective inattendue, qui nous porte nous, allochtones, à réfléchir sur nos propres racines…    

 

Amanda tourna vers son amie qui venait de se joindre à la conversation sur ce bâton de crosse et qui est justement Ojibwé, en rigolant à propos de leurs rivalités maintenant révolues.  Maintenant, la crosse c’est surtout un sport, et Amanda semble en être une mordue. Elle a longtemps joué dans des équipes. Elle nous montre comment manier le bâton. Elle nous a même expliqué comment son grand-père en fabriquait. Cela lui prenait jusqu’à 7 semaines de travail afin de faire courber le bois dans la forme voulue.Elle nous a aussi dit de faire nos devoirs : les quelques ceintures de wampum présentées dans nos photos des la collection du McCord ne sont pas représentatifs de tous les modèles qui existent. 

Et surtout, le wampum de sa nation Mohawk n’y est pas ! Papier et crayon en main, elle s’empresse de nous en dessiner le design, qui symbolise la nation Mohawk au centre de ses nations-sœurs Seneca, Tyendinaga, Onondaga, et Oneida. Nous travaillerons donc à améliorer notre musée mobile en ce sens!

Car une partie importante du projet est son aspect interactif et dynamique: ce sont les participants qui le bâtissent avec leurs histoires, leurs précisions, préférences, demandes spéciales… Et le résultat final ? Il est question d’une exposition avec un montage vidéo de témoignages, des histoires écrites accompagnant des objets ou photos d’objets, et des performances artistiques en direct devant le public du Musée Mobile.

Prochain arrêt, ouvert à tous les curieux: 

Le 21 novembre, de 14:00 à 16:00, au Centre d'Amitié Autochtone de Montréal

1er arrêt du Musée Mobile!

Par Marie-Pierre Gadoua, médiatrice
Premier arrêt du

 Musée Mobile

au Centre d’Amitié Autochtone de Montréal

 

Ce projet de médiation culturelle consiste à recueillir auprès des participants d’idAction mobile leurs savoirs, histoires et anecdotes à propos d’objets autochtones du Musée McCord. Les témoignages seront intégrés à l’exposition permanente sur les Premiers Peuples du Musée: Porter son identitéL’objectif est d’inclure au Musée la voix des autochtones qui sont en situation d’exclusion et/ou d’itinérance à Montréal, aux côtés de celle des conservateurs et autres experts en histoire et culture matérielle autochtone.

Les participants travaillent donc à la documentation des collections autochtones du McCord. Enrichir les connaissances autour de ces objets est une tâche muséologique qui ne sera jamais terminée, car ces savoirs ne sont pas fixes, ni uniformes. Chaque personne a une expérience et une perspective unique envers sa culture matérielle traditionnelle et celle de ses pairs, et il importe au musée de connaître cette variété. La valeur, le sens des objets du McCord aux yeux des autochtones se transforme avec le temps : certains objets ne sont plus faits ou utilisés de nos jours, et d’autres le sont encore, soit sous une forme traditionnelle ou modifiée. Ils sont donc tous encore très actifs dans la vie de tous les jours, sous forme de symbole culturel identitaire, comme vecteurs de transmission des savoirs traditionnels et/ou comme objets utilitaires précieux.  Les perspectives des autochtones contemporains, jeunes et moins jeunes, sont donc aussi importantes que celles de leurs aïeux à propos des collections en question.

Grâce à l’expertise des participants, nous visons à mieux outiller les conservateurs qui conçoivent les expositions, les guides qui les présentent au public, et inspirer les éducateurs et animateurs dans leur création de programmes éducatifs. 

 

Faire vibrer le McCord et son public au rythme des savoirs des participants.

© Exeko

Il s’agit donc d’amener le McCord dans la rue, au Centre d'Amitié Autochtone et au refuge de Projets Autochtones du Québec. Comment exactement ? À l’aide d’une trousse éducative et de photos grand format des collections. La trousse comporte des objets traditionnels tels que des raquettes, paniers, mocassins, bottes, mitaines, bâton de jeu de crosse, séchoir à peaux, instruments de musique, et des outils pour fabriquer ces objets, le tout provenant de diverses cultures autochtones du Québec et qui sont encore faits et utilisés aujourd’hui. Elle compte aussi des répliques d’objets anciens, faits avec les matériaux d’époque (os, bois de cervidés et/ou pierre), tels que des haches, herminettes, des perçoirs, grattoir, propulseur à lances … Et finalement, de la matière brute pour la fabrication de certains de ces objets, tels que du bois de caribou, bois de cerf, os d’orignal, fanons et os de baleine. Les photos grand format présentent des objets issus de la collection du McCord qui requièrent des conditions de conservation particulières et donc qui ne peuvent circuler dans nos ateliers. Néanmoins, les photos de ces objets mises à la disposition du public accompagnent la trousse et stimulent autant de discussions que cette dernière.

 

Laisser parler les objets

Afin de recueillir les témoignages, il suffit simplement de laisser les objets faire le travail. Déposés sur une table, avec les affiches photographiques à leurs côtés, à eux seuls ils animent les discussions. Et de fait, les objets reprennent vie dans les mains et au rythme des discours des participants. Lors du premier atelier, durant trois heures, la collecte des témoignages était telle que nous n’étions pas assez de deux médiateurs et deux bénévoles pour tout saisir et enregistrer.

 

© Exeko

Jean-Paul, un artiste de la nation huronne, a commencé en nous déstabilisant : « Vous savez, ces outils, vous aussi les Européens en faisiez avant. Vous avez simplement perdu cette culture qui était la vôtre. Moi j’ai encore la mienne, je vais vous montrer comment j’utilise certains de ces objets pour jardiner ou faire mes pièces d’artisanat ». Voilà une perspective inattendue, qui nous porte nous, allochtones, à réfléchir sur nos propres racines…    

 

Amanda tourna vers son amie qui venait de se joindre à la conversation sur ce bâton de crosse et qui est justement Ojibwé, en rigolant à propos de leurs rivalités maintenant révolues.  Maintenant, la crosse c’est surtout un sport, et Amanda semble en être une mordue. Elle a longtemps joué dans des équipes. Elle nous montre comment manier le bâton. Elle nous a même expliqué comment son grand-père en fabriquait. Cela lui prenait jusqu’à 7 semaines de travail afin de faire courber le bois dans la forme voulue.Elle nous a aussi dit de faire nos devoirs : les quelques ceintures de wampum présentées dans nos photos des la collection du McCord ne sont pas représentatifs de tous les modèles qui existent. 

Et surtout, le wampum de sa nation Mohawk n’y est pas ! Papier et crayon en main, elle s’empresse de nous en dessiner le design, qui symbolise la nation Mohawk au centre de ses nations-sœurs Seneca, Tyendinaga, Onondaga, et Oneida. Nous travaillerons donc à améliorer notre musée mobile en ce sens!

Car une partie importante du projet est son aspect interactif et dynamique: ce sont les participants qui le bâtissent avec leurs histoires, leurs précisions, préférences, demandes spéciales… Et le résultat final ? Il est question d’une exposition avec un montage vidéo de témoignages, des histoires écrites accompagnant des objets ou photos d’objets, et des performances artistiques en direct devant le public du Musée Mobile.

Prochain arrêt, ouvert à tous les curieux: 

Le 21 novembre, de 14:00 à 16:00, au Centre d'Amitié Autochtone de Montréal

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral