"5 days", une initiative solidaire inspirante

Par l'équipage idAction Mobile du 10 mars : Marie Pierre, Loïc et Clara

Cette semaine a lieu la neuvième édition de 5 days for Homeless une initiative créée en 2005 par des étudiants de l’University of Alberta School of Business pour la cause de l’itinérance. L’idée est de passer 5 nuits à dormir dehors et d’amasser des fonds destinés à des refuges locaux pour personnes en situation d’itinérance. En 2014, c’est plus de 26 universités à travers le pays qui y participent, dont l’UQAM, l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’Université Concordia, HEC.

Dormir dehors. Seul matériel permis : sacs de couchage et oreillers. Seule nourriture permise : celle offerte par les passants. Obligation de passer la semaine sur le campus, et aller à ses cours durant le jour (et faire ses devoirs !). Amasser des fonds n’est pas la seule mission de cette initiative. L’idée est aussi de sensibiliser le public face au problème de l’itinérance, déconstruire les stéréotypes en véhiculant des valeurs telles que l’égalité, la diversité, la dignité et l’intégrité. Sensibiliser le public, oui, mais les participants aussi : après cinq nuits passées dehors, il est certain que leur vision de l’itinérance sera changée à jamais.

Exeko a vu dans cette campagne une opportunité de créer un dialogue entre des personnes en situation d’itinérance réelle à Montréal et ces étudiants. Situation réelle, ou non… 

Ces étudiants courageux demandent donc au public des donations et du support moral pour les aider à passer au travers de la semaine. IdAction Mobile s’est chargé de quérir les encouragements et conseils de la part de nos participants, des gens pour qui vivre et dormir dans la rue est une réalité du quotidien. 

Nous avons donc réalisé un premier arrêt sur la rue Mont-Royal. Nous y avons trouvé Susie, Daniel et Claude. Daniel leur conseille de prendre ça un jour à la fois. Ne pas trop anticiper le futur, être bien avec soi-même à chaque moment de la journée. Susie, pour sa part, est plus pragmatique : de bonnes couvertures et un bon gros sac à dos pour contenir ses effets personnels (et qui sert aussi de coussin pour s’asseoir, un détail non négligeable sur le bitume). Dans le même ordre d’idée, Amanda, une jeune femme rencontrée sur Ste-Catherine leur conseille de garder leurs effets personnels au sec dans des sacs de plastique, dans leurs sacs à dos. Et aussi, de toujours avoir des paires de bas chaud de rechange. Claude suggère d’être à l’affût des coupons-rabais pour café de chez McDonald que les clients jettent par terre en sortant de là. Il affirme avoir lui-même au moins 120 cafés gratuits en réserve grâce à ces ‘dons’ du public. Daniel les mets en garde de ne pas trop entrer et sortir des cafés pour se réchauffer, car le froid paraît plus froid dans ces contrastes de température. Il est préférable d’être bien habillé et de rester calmement dehors. Jacob leur dit de sourire ; ne jamais oublier de le faire en se levant le matin, et s’en convaincre, même si l’envie n’y est pas toujours

Après ces différentes rencontres et échanges, nous sommes allés à la rencontre des étudiants, situés à divers endroits à Montréal.

Josh  Redler, sur le campement de Concordia (C) Exeko

Premier arrêt : Université Concordia, au coin très animé des rues Mackay et De Maisonneuve. Nous avons transmis les pensées de nos participants directement au responsable de la version montréalaise de l’événement, Josh Redler, trés touché. Seconde étape, les étudiants de Mc Gill, en pleine installation pour leur seconde nuit, sur le campus!

Les conseils et encouragements provenant des participants d’IdAction Mobile leur ont fait chaud au cœur. Nous leurs avons également offert livres, matériel pour écrire, pour dessiner, autant de support pour tenir éveillées leur créativité, leur pensée, durant ces long moments passés dans la rue. Avec un livre ou un cahier en main, on se sent effectivement bien plus à notre place, peu importe où l’on est, explique l'une des étudiantes. 

étudiants de Mmc Gill (C) Exeko

Quelques jours plus tard...

idAction Mobile reprend la route. A son bord, Fred, Sylvain et Dorothée. Dans la continuité de l'équipage précédent, nous quétons des conseils auprès de nos participants pour survivre dans la rue: c'est ainsi que "stay out of the wind" et "don't trust anyone but you" rejoigne la liste des recommandations! Cet après midi la nous rendons visite aux étudiants de l'UQAM. 

un peu de café chauds, de la lecture et des encouragements pour la gang de l'UQAM

N'hésitez pas à passer encourager cette initiative!

Retrouvez ici le récit des étudiants.

http://exeko.org/idaction-mobile

 

"5 days", une initiative solidaire inspirante

Par l'équipage idAction Mobile du 10 mars : Marie Pierre, Loïc et Clara

Cette semaine a lieu la neuvième édition de 5 days for Homeless une initiative créée en 2005 par des étudiants de l’University of Alberta School of Business pour la cause de l’itinérance. L’idée est de passer 5 nuits à dormir dehors et d’amasser des fonds destinés à des refuges locaux pour personnes en situation d’itinérance. En 2014, c’est plus de 26 universités à travers le pays qui y participent, dont l’UQAM, l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’Université Concordia, HEC.

Dormir dehors. Seul matériel permis : sacs de couchage et oreillers. Seule nourriture permise : celle offerte par les passants. Obligation de passer la semaine sur le campus, et aller à ses cours durant le jour (et faire ses devoirs !). Amasser des fonds n’est pas la seule mission de cette initiative. L’idée est aussi de sensibiliser le public face au problème de l’itinérance, déconstruire les stéréotypes en véhiculant des valeurs telles que l’égalité, la diversité, la dignité et l’intégrité. Sensibiliser le public, oui, mais les participants aussi : après cinq nuits passées dehors, il est certain que leur vision de l’itinérance sera changée à jamais.

Exeko a vu dans cette campagne une opportunité de créer un dialogue entre des personnes en situation d’itinérance réelle à Montréal et ces étudiants. Situation réelle, ou non… 

Ces étudiants courageux demandent donc au public des donations et du support moral pour les aider à passer au travers de la semaine. IdAction Mobile s’est chargé de quérir les encouragements et conseils de la part de nos participants, des gens pour qui vivre et dormir dans la rue est une réalité du quotidien. 

Nous avons donc réalisé un premier arrêt sur la rue Mont-Royal. Nous y avons trouvé Susie, Daniel et Claude. Daniel leur conseille de prendre ça un jour à la fois. Ne pas trop anticiper le futur, être bien avec soi-même à chaque moment de la journée. Susie, pour sa part, est plus pragmatique : de bonnes couvertures et un bon gros sac à dos pour contenir ses effets personnels (et qui sert aussi de coussin pour s’asseoir, un détail non négligeable sur le bitume). Dans le même ordre d’idée, Amanda, une jeune femme rencontrée sur Ste-Catherine leur conseille de garder leurs effets personnels au sec dans des sacs de plastique, dans leurs sacs à dos. Et aussi, de toujours avoir des paires de bas chaud de rechange. Claude suggère d’être à l’affût des coupons-rabais pour café de chez McDonald que les clients jettent par terre en sortant de là. Il affirme avoir lui-même au moins 120 cafés gratuits en réserve grâce à ces ‘dons’ du public. Daniel les mets en garde de ne pas trop entrer et sortir des cafés pour se réchauffer, car le froid paraît plus froid dans ces contrastes de température. Il est préférable d’être bien habillé et de rester calmement dehors. Jacob leur dit de sourire ; ne jamais oublier de le faire en se levant le matin, et s’en convaincre, même si l’envie n’y est pas toujours

Après ces différentes rencontres et échanges, nous sommes allés à la rencontre des étudiants, situés à divers endroits à Montréal.

Josh  Redler, sur le campement de Concordia (C) Exeko

Premier arrêt : Université Concordia, au coin très animé des rues Mackay et De Maisonneuve. Nous avons transmis les pensées de nos participants directement au responsable de la version montréalaise de l’événement, Josh Redler, trés touché. Seconde étape, les étudiants de Mc Gill, en pleine installation pour leur seconde nuit, sur le campus!

Les conseils et encouragements provenant des participants d’IdAction Mobile leur ont fait chaud au cœur. Nous leurs avons également offert livres, matériel pour écrire, pour dessiner, autant de support pour tenir éveillées leur créativité, leur pensée, durant ces long moments passés dans la rue. Avec un livre ou un cahier en main, on se sent effectivement bien plus à notre place, peu importe où l’on est, explique l'une des étudiantes. 

étudiants de Mmc Gill (C) Exeko

Quelques jours plus tard...

idAction Mobile reprend la route. A son bord, Fred, Sylvain et Dorothée. Dans la continuité de l'équipage précédent, nous quétons des conseils auprès de nos participants pour survivre dans la rue: c'est ainsi que "stay out of the wind" et "don't trust anyone but you" rejoigne la liste des recommandations! Cet après midi la nous rendons visite aux étudiants de l'UQAM. 

un peu de café chauds, de la lecture et des encouragements pour la gang de l'UQAM

N'hésitez pas à passer encourager cette initiative!

Retrouvez ici le récit des étudiants.

http://exeko.org/idaction-mobile

 

IdAction/Trickster à La Tuque: les expériences qui rendent fort

Mission accomplie! Le projet pilote du métissage IdAction et Trickster à La Tuque s’est conclu le dimanche 9 mars sur une note positive et un constat de succès. Notre indicateur? Les jeunes, les 10-14 ans de Trickster comme les 18-25 ans d’IdAction/Amiskw, qui nous disent être satisfaits, heureux, inspirés par l’expérience. Le plaisir fut au rendez-vous et les apprentissages ont été nombreux, pour tous les participants comme pour l’équipe. Chacun a dû être généreux et donner le meilleur de soi pour la réalisation du projet, et chacun l’a fait.

Trickster et Amiskw entremêlés dans un noeud humain (c) Exeko

L'affiche du spectacle (c) Exeko

De mercredi à samedi, la création du spectacle Trickster intensifiait le rythme des journées! Pour la confection des décors et des costumes, il fallait rester au La Tuque High School bien après l’atelier… Heureusement, nous avons pu compter sur les doigts de fée de Laurianne, intervenante du Centre d’amitié autochtone, et sur l’appui des jeunes du groupe Amiskw alors que les gars se sont appliqués à faire le canot et les filles à tracer sur la grande toile le croquis d’Eden, l’une des leurs. L’expérience leur a tous permis d’être initié aux métiers de la scène, mais pour Eden, c’était un peu plus : « Je n’avais pas touché à un crayon à dessiner depuis deux ans », nous dit-elle pendant que son talent et sa passion pour l’art nous sautent aux yeux…

Les gars d'Amiskw pendant la confection du canot (c) Exeko

Eden d'Amiskw donne les indications pour la toile (c) Exeko

Tous mettent une touche de pinceau (c) Exeko

Confection des têtes de brochets (c) Exeko

On s'amuse pendant la confection de décors et d'accessoires! (c) Exeko

Rodney, à la fois du groupe IdAction/Amiskw et stagiaire au sein de Trickster, s’est fait porte-parole du spectacle et a donné deux entrevues, l’une pour l’Écho de La Tuque et l’autre pour la radio locale. Mais le jeudi était déjà le dernier jour d’atelier IdAction, juste le temps de faire un dernier tour de piste sur la manipulation du discours à travers l’analyse de publicités, et de faire le bilan sur l’expérience, sur les attitudes et les aptitudes acquises individuellement et en groupe. Les participants se sont vus remettre un épais bilan soulignant les apprentissages et le plaisir partagé, un certificat et un petit cadeau-souvenir, une plume fontaine pour continuer à s’inscrire dans leur monde… L’émotion était au rendez-vous et deux du groupe sont allés rejoindre les jeunes de Trickster pour leur prêter main forte.

Dernière rencontre IdAction avec le groupe Amiskw (c) Exeko

À chaque jour, les scènes du spectacle Atisokan: les légendes qui rendent fort se concrétisaient de plus en plus, prenaient forme, prenaient vie. Vendredi, après avoir travaillé chaque partie, le groupe a pu faire un premier enchaînement. Samedi, c’était déjà le grand soir, mais en après-midi, le groupe a pu faire un autre enchaînement et une véritable générale, devant public même grâce à des enfants qui fêtaient un anniversaire dans l’école ce jour là. Kena et Cyril donnaient leurs derniers conseils, voyaient avec les jeunes aux derniers ajustements, car pendant le spectacle, ils seraient seuls en coulisse! Entre les répétitions et l’arrivée du public, Exeko offrait la pizza à tous et l’heure étaient aux préparatifs, maquillage et dernier cercle pour se concentrer, vivre ce moment unique, de trac, certes, mais ensemble.

Répétitions d'Atisokan (c) Exeko

Répétitions d'Atisokan (c) Exeko

Préparation en vue du spectacle, même Cyril y passe! (c) Exeko

Laurianne-aux-doigts-de-fée, du CAALT, s'occupe des costumes et du maquillage (c) Exeko

Le Doré et le Brochet d'Atisokan (c) Exeko

Dès 18h30, le public commence à arriver pour la représentation de 19 h, et on doit courir chercher plus de chaises pour accueillir tout le monde! Plus de cinquante personnes se sont déplacés pour applaudir les efforts et la création des jeunes, un bon public pour un spectacle annoncé si rapidement. Pendant leur entrée, on fait jouer le conte du Brochet et du Doré raconté en atikamekw par Marcel Petiquay. Puis les lumières se ferment et les deux bancs de poissons (Brochets et Dorés) fait par les enfants se faufilent autour du public jusqu’à l’espace scénique. Avec une belle ardeur, ils nous racontent l’histoire du grand-père Brochet qui n’aimait par le Doré que sa fille avait épousé et qui cherchait à lui jouer des tours pour l’éliminer. Mais le Doré, avec son pouvoir de métamorphose, son courage et sa malice, finit par l’emporter. Ensuite, c’est Rodney qui entre en scène dans le rôle du conteur pour enchaîner avec l’histoire des Deux loups, le lumineux et le ténébreux qui mènent un combat en chacun de nous. Lequel gagne? «Celui que tu nourris», nous dit la légende. Les applaudissements fusent, les jeunes ont tout donné! Suite au spectacle, les jeunes ont tous reçu leur certificat de participation, leur nez de clown et leurs balles à jongler, dans la tradition Trickster.

Le public attentif d'Atisokan (c) Exeko

Confrontation Doré-Brochet dans Atisokan (c) Exeko

Mésaventure du Brochet et du Doré-Goéland... (c) Exeko

L'histoire des Deux Loups (c) Exeko

Le salut devant des applaudissements dythirambiques (c) Exeko

Le dimanche était le temps d’un dernier au revoir avec les jeunes de Trickster, d’un dernier partage pour examiner ce que l’expérience a laissé en chacun, ce qu’elle a semé en ce premier jour à l’heure d’été qui commençait à sentir le printemps, un peu… Et une belle nouvelle flotte dans l’air: le spectacle sera peut-être remonté prochainement par le Centre d’amitié autochtone de La Tuque, et les jeunes sont tous partants pour recommencer l’expérience, les stagiaires prêts à guider l’aventure! C’est à suivre, mais dans tous les cas, les liens ont été créés et une belle trace a été laissée, colorée par les talents et la personnalité de tous. 

Merci au Centre d'amitié autochtone de La Tuque et au La Tuque High School.

Découvrez les programmes idAction et Trickster

IdAction/Trickster à La Tuque: les expériences qui rendent fort

Mission accomplie! Le projet pilote du métissage IdAction et Trickster à La Tuque s’est conclu le dimanche 9 mars sur une note positive et un constat de succès. Notre indicateur? Les jeunes, les 10-14 ans de Trickster comme les 18-25 ans d’IdAction/Amiskw, qui nous disent être satisfaits, heureux, inspirés par l’expérience. Le plaisir fut au rendez-vous et les apprentissages ont été nombreux, pour tous les participants comme pour l’équipe. Chacun a dû être généreux et donner le meilleur de soi pour la réalisation du projet, et chacun l’a fait.

Trickster et Amiskw entremêlés dans un noeud humain (c) Exeko

L'affiche du spectacle (c) Exeko

De mercredi à samedi, la création du spectacle Trickster intensifiait le rythme des journées! Pour la confection des décors et des costumes, il fallait rester au La Tuque High School bien après l’atelier… Heureusement, nous avons pu compter sur les doigts de fée de Laurianne, intervenante du Centre d’amitié autochtone, et sur l’appui des jeunes du groupe Amiskw alors que les gars se sont appliqués à faire le canot et les filles à tracer sur la grande toile le croquis d’Eden, l’une des leurs. L’expérience leur a tous permis d’être initié aux métiers de la scène, mais pour Eden, c’était un peu plus : « Je n’avais pas touché à un crayon à dessiner depuis deux ans », nous dit-elle pendant que son talent et sa passion pour l’art nous sautent aux yeux…

Les gars d'Amiskw pendant la confection du canot (c) Exeko

Eden d'Amiskw donne les indications pour la toile (c) Exeko

Tous mettent une touche de pinceau (c) Exeko

Confection des têtes de brochets (c) Exeko

On s'amuse pendant la confection de décors et d'accessoires! (c) Exeko

Rodney, à la fois du groupe IdAction/Amiskw et stagiaire au sein de Trickster, s’est fait porte-parole du spectacle et a donné deux entrevues, l’une pour l’Écho de La Tuque et l’autre pour la radio locale. Mais le jeudi était déjà le dernier jour d’atelier IdAction, juste le temps de faire un dernier tour de piste sur la manipulation du discours à travers l’analyse de publicités, et de faire le bilan sur l’expérience, sur les attitudes et les aptitudes acquises individuellement et en groupe. Les participants se sont vus remettre un épais bilan soulignant les apprentissages et le plaisir partagé, un certificat et un petit cadeau-souvenir, une plume fontaine pour continuer à s’inscrire dans leur monde… L’émotion était au rendez-vous et deux du groupe sont allés rejoindre les jeunes de Trickster pour leur prêter main forte.

Dernière rencontre IdAction avec le groupe Amiskw (c) Exeko

À chaque jour, les scènes du spectacle Atisokan: les légendes qui rendent fort se concrétisaient de plus en plus, prenaient forme, prenaient vie. Vendredi, après avoir travaillé chaque partie, le groupe a pu faire un premier enchaînement. Samedi, c’était déjà le grand soir, mais en après-midi, le groupe a pu faire un autre enchaînement et une véritable générale, devant public même grâce à des enfants qui fêtaient un anniversaire dans l’école ce jour là. Kena et Cyril donnaient leurs derniers conseils, voyaient avec les jeunes aux derniers ajustements, car pendant le spectacle, ils seraient seuls en coulisse! Entre les répétitions et l’arrivée du public, Exeko offrait la pizza à tous et l’heure étaient aux préparatifs, maquillage et dernier cercle pour se concentrer, vivre ce moment unique, de trac, certes, mais ensemble.

Répétitions d'Atisokan (c) Exeko

Répétitions d'Atisokan (c) Exeko

Préparation en vue du spectacle, même Cyril y passe! (c) Exeko

Laurianne-aux-doigts-de-fée, du CAALT, s'occupe des costumes et du maquillage (c) Exeko

Le Doré et le Brochet d'Atisokan (c) Exeko

Dès 18h30, le public commence à arriver pour la représentation de 19 h, et on doit courir chercher plus de chaises pour accueillir tout le monde! Plus de cinquante personnes se sont déplacés pour applaudir les efforts et la création des jeunes, un bon public pour un spectacle annoncé si rapidement. Pendant leur entrée, on fait jouer le conte du Brochet et du Doré raconté en atikamekw par Marcel Petiquay. Puis les lumières se ferment et les deux bancs de poissons (Brochets et Dorés) fait par les enfants se faufilent autour du public jusqu’à l’espace scénique. Avec une belle ardeur, ils nous racontent l’histoire du grand-père Brochet qui n’aimait par le Doré que sa fille avait épousé et qui cherchait à lui jouer des tours pour l’éliminer. Mais le Doré, avec son pouvoir de métamorphose, son courage et sa malice, finit par l’emporter. Ensuite, c’est Rodney qui entre en scène dans le rôle du conteur pour enchaîner avec l’histoire des Deux loups, le lumineux et le ténébreux qui mènent un combat en chacun de nous. Lequel gagne? «Celui que tu nourris», nous dit la légende. Les applaudissements fusent, les jeunes ont tout donné! Suite au spectacle, les jeunes ont tous reçu leur certificat de participation, leur nez de clown et leurs balles à jongler, dans la tradition Trickster.

Le public attentif d'Atisokan (c) Exeko

Confrontation Doré-Brochet dans Atisokan (c) Exeko

Mésaventure du Brochet et du Doré-Goéland... (c) Exeko

L'histoire des Deux Loups (c) Exeko

Le salut devant des applaudissements dythirambiques (c) Exeko

Le dimanche était le temps d’un dernier au revoir avec les jeunes de Trickster, d’un dernier partage pour examiner ce que l’expérience a laissé en chacun, ce qu’elle a semé en ce premier jour à l’heure d’été qui commençait à sentir le printemps, un peu… Et une belle nouvelle flotte dans l’air: le spectacle sera peut-être remonté prochainement par le Centre d’amitié autochtone de La Tuque, et les jeunes sont tous partants pour recommencer l’expérience, les stagiaires prêts à guider l’aventure! C’est à suivre, mais dans tous les cas, les liens ont été créés et une belle trace a été laissée, colorée par les talents et la personnalité de tous. 

Merci au Centre d'amitié autochtone de La Tuque et au La Tuque High School.

Découvrez les programmes idAction et Trickster

Pages

Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral