Tandem Créatif au Centre Skol

Vendredi 2 mai, l’équipe de Tandem Créatif se rencontrait au Belgo, centre d’art contemporain de Montréal, ou nous étions attendus par Stéphanie Chabot, coordonnatrice, programmatrice et artiste de son état au centre des arts actuels Skol.

Les artistes Marie-France et Justine, Edon, Soufia et Guillaume, médiatrices et accompagnatrices du projet se sont donc rejoints dans cette grosse bâtisse abritant moultes ateliers d’artistes, galeries et centres d’expositions.  

Rencontre au Centre Skol (c) Exeko

Nous avions la chance en effet, de se rencontrer pour parler d’Art, et aller à la rencontre de nouveaux artistes! On nous présentait ce jour-là l’exposition Ras-le-Bol, un programme qui s’annonçait explosif, pour nos artistes que rien n’effraie et toujours prêt à remettre leur pratique en question.

Nous sommes accueillis dans cet espace ou la couleur et les installations en volume emplissent l’espace,  les regards curieux courent déjà les murs. Ca vibre autour de nous! Excitation et curiosité sont titillées …Début de visite autour du rôle d’un centre d’art autogéré, les discussions s’engagent vite et les questions fusent autour de Stéphanie.

 

Un centre d’art, pour qui, pourquoi ?

On commence par une présentation du centre d’art Skol, ses particularités, ses différences, ses projets.  On se parle de libertés artistiques, de créativité, d’expériences et de différences entre artistes.’ Un centre d’art, c’est un support pour les artistes, sans rien en retour. C’est deviner comment l’art est bénéfique aux gens.’  C’est l’interpellation sur les concepts de performance, de l’art furtif ou encore relationnel.

Débats (c)Exeko

Car le Centre d’art est aussi un lieu expérimental. Guillaume se demande ce que c’est, exactement, un art expérimental. Edon s’empresse de donner sa vision de l’art expérimental, en bon connaisseur de la question pour ceux qui l’auraient déjà vu performer et enregistrer la poésie du quotidien! : ‘ Expérimental, ça signifie que vous êtes spécialisés dans les arts qu’on ne peut pas voir ailleurs. C’est comme l’inespéré chez les scientifiques, mais c’est en art » ‘ Public impressionné, ‘C’est beau ça!’

La discussion s’enchaine sur la question de l’Artiste, et déchaine les passions!

 

Un artiste, c’est quoi ?

Stéphanie explique que dans un centre d’art, l’expérimentation est permise voire encouragée, qu’on laisse la liberté aux artistes de créer en échange d‘un cachet. Edon s’interroge quand même et demande ‘Qu’est-ce qu’un vrai artiste pour vous ?’ Sourire. Pas facile la question! Aie Aie Aie, c’est quelqu’un qui fait une vraie contribution avec son travail.’

Doit-on exposer pour être un artiste ? Qu’inspire la collectivité, comment les artistes cohabitent ils dans cette compétition de l’exposition, comment fait-on des choix, et qui les fait ???

‘Faut-il un âge particulier pour exposer?’ demande Guillaume. Non, bien sûr, c’est gratuit et libre pour tous. On requestionne, on reformule.

7 expositions dans l’année, ça laisse pensif pas mal de nos artistes.

Le rôle du commissaire d’exposition, qui vient ‘commissarier’ les expositions de collectifs d’artistes, n’est pas innocent mais joue un rôle important. Ça signifie quoi ? C’est comme une police, qui inspecte les œuvres ? Il choisit et pense les œuvres dans leur ensemble. Ici le commissaire voulait mettre en avant les artistes de la marge nous explique Stéphanie.

S’en suit une visite libre, regards attentifs, rires et questions fusent de tous les côtés. L’expo marque des points, nous ne sommes pas sans réactions, trouvons ca beau ou au contraire, un peu étrange ou repoussant, c’est selon.

 Guillaume et Jani devant l’œuvre Factory #1 de Kristin Nelson, présentel l'’envers du décor d'une usine de production de masse.(c)Exeko

L’expo : Ras le bol

Car elle n’est sans doute pas des plus banales, et vient nous présenter le travail de 6 artistes, leurs regards sur notre société et la liberté actuelle qu’ils ont de manifester leur‘ Ras le bol’ de manière artistique.

Les intentions des artistes sont discutées et celles d'Isabelle Mathieu, artiste boxeuse et performeuse de son état, interpellent Edon, par ses carnets et ses actes, qui décide de lui écrire une poésie personnelle, qu’elle devra lire, enregistrer et qu’elle pourra lui retourner.

' Ça te fais quoi d’être au milieu d’une œuvre ? Marie-France : Pas pire, c’est beau!' (c)Exeko

 

Dans un débriefing autour de l’exposition, les liens se créent entre les œuvres. Les artistes n’hésitent pas à comparer leurs œuvres, pour l’une les couleurs s’emploient différemment, pour l’autre la densité de certaines œuvres est déplaisante, perturbatrice visuellement. Marie-France s’interroge sur la symétrie des personnages de l’œuvre Fusillade, son choix de couleurs également.

On repart avec, beaucoup, beaucoup de nouvelles idées, de rire et d’étonnement : la place et le rôle pour un artiste actuel, sa marge de liberté, qui commence par la parole collective, en premier lieu entre les artistes. Le groupe en a fait pleinement l’expérience ce jour-là, dans des discussions d’une richesse inouïe, ou concepts créatifs et idées se sont échangés comme des secrets, ou des paroles d’artistes, tout simplement. Extraits :

 

‘ Un mot d’ensemble pour cette exposition :

Avec n’importe quoi on peut faire toute ! Ils ont dû avoir du fun Coloré Action L’entraide Révoltant … ‘

 

‘Elle se sent frustrée avec son cœur d’ange’ Edon

 

‘ Qu’est-ce que t’en penses d’être au milieu d’une œuvre ? ‘

Pas pire, c’est beau.’ Marie-France, artiste

 

‘ Et toi qu’est-ce que t’en penses ?’

‘ C’est pas trop beau, je ne le mettrais pas dans ma chambre’ Guillaume, artiste

 

‘Le punk, c’est mettre des affaires négatives dans du positif’ Guillaume.

‘Oui, avec une certaine énergie, brut ‘ Stéphanie

‘L’artiste dénonce l’attaque, la violence envers l’humain’ Edon

 

Merci à Stéphanie et à la galerie Skol pour son accueil et la superbe visite qu’elle nous a donné!

-- Exposition deTandem Créatif du 07 au 15 juin, Galerie Articule, 262 Ave Fairmount Ouest, Montréal --Vernissage le 07 juin 2014 à 17H

Tandem Créatif au Centre Skol

Vendredi 2 mai, l’équipe de Tandem Créatif se rencontrait au Belgo, centre d’art contemporain de Montréal, ou nous étions attendus par Stéphanie Chabot, coordonnatrice, programmatrice et artiste de son état au centre des arts actuels Skol.

Les artistes Marie-France et Justine, Edon, Soufia et Guillaume, médiatrices et accompagnatrices du projet se sont donc rejoints dans cette grosse bâtisse abritant moultes ateliers d’artistes, galeries et centres d’expositions.  

Rencontre au Centre Skol (c) Exeko

Nous avions la chance en effet, de se rencontrer pour parler d’Art, et aller à la rencontre de nouveaux artistes! On nous présentait ce jour-là l’exposition Ras-le-Bol, un programme qui s’annonçait explosif, pour nos artistes que rien n’effraie et toujours prêt à remettre leur pratique en question.

Nous sommes accueillis dans cet espace ou la couleur et les installations en volume emplissent l’espace,  les regards curieux courent déjà les murs. Ca vibre autour de nous! Excitation et curiosité sont titillées …Début de visite autour du rôle d’un centre d’art autogéré, les discussions s’engagent vite et les questions fusent autour de Stéphanie.

 

Un centre d’art, pour qui, pourquoi ?

On commence par une présentation du centre d’art Skol, ses particularités, ses différences, ses projets.  On se parle de libertés artistiques, de créativité, d’expériences et de différences entre artistes.’ Un centre d’art, c’est un support pour les artistes, sans rien en retour. C’est deviner comment l’art est bénéfique aux gens.’  C’est l’interpellation sur les concepts de performance, de l’art furtif ou encore relationnel.

Débats (c)Exeko

Car le Centre d’art est aussi un lieu expérimental. Guillaume se demande ce que c’est, exactement, un art expérimental. Edon s’empresse de donner sa vision de l’art expérimental, en bon connaisseur de la question pour ceux qui l’auraient déjà vu performer et enregistrer la poésie du quotidien! : ‘ Expérimental, ça signifie que vous êtes spécialisés dans les arts qu’on ne peut pas voir ailleurs. C’est comme l’inespéré chez les scientifiques, mais c’est en art » ‘ Public impressionné, ‘C’est beau ça!’

La discussion s’enchaine sur la question de l’Artiste, et déchaine les passions!

 

Un artiste, c’est quoi ?

Stéphanie explique que dans un centre d’art, l’expérimentation est permise voire encouragée, qu’on laisse la liberté aux artistes de créer en échange d‘un cachet. Edon s’interroge quand même et demande ‘Qu’est-ce qu’un vrai artiste pour vous ?’ Sourire. Pas facile la question! Aie Aie Aie, c’est quelqu’un qui fait une vraie contribution avec son travail.’

Doit-on exposer pour être un artiste ? Qu’inspire la collectivité, comment les artistes cohabitent ils dans cette compétition de l’exposition, comment fait-on des choix, et qui les fait ???

‘Faut-il un âge particulier pour exposer?’ demande Guillaume. Non, bien sûr, c’est gratuit et libre pour tous. On requestionne, on reformule.

7 expositions dans l’année, ça laisse pensif pas mal de nos artistes.

Le rôle du commissaire d’exposition, qui vient ‘commissarier’ les expositions de collectifs d’artistes, n’est pas innocent mais joue un rôle important. Ça signifie quoi ? C’est comme une police, qui inspecte les œuvres ? Il choisit et pense les œuvres dans leur ensemble. Ici le commissaire voulait mettre en avant les artistes de la marge nous explique Stéphanie.

S’en suit une visite libre, regards attentifs, rires et questions fusent de tous les côtés. L’expo marque des points, nous ne sommes pas sans réactions, trouvons ca beau ou au contraire, un peu étrange ou repoussant, c’est selon.

 Guillaume et Jani devant l’œuvre Factory #1 de Kristin Nelson, présentel l'’envers du décor d'une usine de production de masse.(c)Exeko

L’expo : Ras le bol

Car elle n’est sans doute pas des plus banales, et vient nous présenter le travail de 6 artistes, leurs regards sur notre société et la liberté actuelle qu’ils ont de manifester leur‘ Ras le bol’ de manière artistique.

Les intentions des artistes sont discutées et celles d'Isabelle Mathieu, artiste boxeuse et performeuse de son état, interpellent Edon, par ses carnets et ses actes, qui décide de lui écrire une poésie personnelle, qu’elle devra lire, enregistrer et qu’elle pourra lui retourner.

' Ça te fais quoi d’être au milieu d’une œuvre ? Marie-France : Pas pire, c’est beau!' (c)Exeko

 

Dans un débriefing autour de l’exposition, les liens se créent entre les œuvres. Les artistes n’hésitent pas à comparer leurs œuvres, pour l’une les couleurs s’emploient différemment, pour l’autre la densité de certaines œuvres est déplaisante, perturbatrice visuellement. Marie-France s’interroge sur la symétrie des personnages de l’œuvre Fusillade, son choix de couleurs également.

On repart avec, beaucoup, beaucoup de nouvelles idées, de rire et d’étonnement : la place et le rôle pour un artiste actuel, sa marge de liberté, qui commence par la parole collective, en premier lieu entre les artistes. Le groupe en a fait pleinement l’expérience ce jour-là, dans des discussions d’une richesse inouïe, ou concepts créatifs et idées se sont échangés comme des secrets, ou des paroles d’artistes, tout simplement. Extraits :

 

‘ Un mot d’ensemble pour cette exposition :

Avec n’importe quoi on peut faire toute ! Ils ont dû avoir du fun Coloré Action L’entraide Révoltant … ‘

 

‘Elle se sent frustrée avec son cœur d’ange’ Edon

 

‘ Qu’est-ce que t’en penses d’être au milieu d’une œuvre ? ‘

Pas pire, c’est beau.’ Marie-France, artiste

 

‘ Et toi qu’est-ce que t’en penses ?’

‘ C’est pas trop beau, je ne le mettrais pas dans ma chambre’ Guillaume, artiste

 

‘Le punk, c’est mettre des affaires négatives dans du positif’ Guillaume.

‘Oui, avec une certaine énergie, brut ‘ Stéphanie

‘L’artiste dénonce l’attaque, la violence envers l’humain’ Edon

 

Merci à Stéphanie et à la galerie Skol pour son accueil et la superbe visite qu’elle nous a donné!

-- Exposition deTandem Créatif du 07 au 15 juin, Galerie Articule, 262 Ave Fairmount Ouest, Montréal --Vernissage le 07 juin 2014 à 17H

D'une rencontre à l'autre, d'un Trickster à l'autre

Par Jani Greffe-Bélanger

Coordonnatrice Trickster

 

Mai 2013, je reçois mon diplôme de l’UQAM. Quelques mois plus tôt, j’avais mis les pieds chez Exeko comme stagiaire pour le volet Art et DI, et depuis je pouvais affirmer savoir vouloir travailler pour cette organisation qui m’avait touchée droit au cœur dès les premières heures. Chose fantastique, j’avais eu la confirmation que je continuerais l’aventure exekienne au delà de mes mandats de stage comme médiatrice intellectuelle et culturelle.  Je ne pouvais pas me douter que quelques semaines plus tard, j’envisagerais de conduire une caravane dans la rue allant à la rencontre des Autochtones en situation d’itinérance et encore moins qu’au mois de juillet j’allais partir à Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue pour le programme Trickster

 

À Kitcisakik (c) Exeko

 

Juillet 2013, j’arrive à Kitcisakik. Dans la rue, les jeunes jouent, se chamaillent, courent avec les chiens et les adolescents sont… nous ne savons pas où ! Jusqu’à tard le soir, Manu, Marc-André et moi sillonnont la rue à la rencontre de cette charmante marmaille qui se lance sans hésitation dans la jonglerie et les acrobaties. C’est ainsi qu’on te rencontre pour la première fois toi, S. Tu n’as pas froid aux yeux et rapidement tu montes sur les épaules de Marc-André en toute confiance, le mettant constamment au défi. Une histoire d’amour commence. Tu passeras le reste des deux semaines à te coller à lui. Une vraie histoire avec des hauts et bas, où tout n’est pas toujours facile. Où se dire je t’aime mon ami, se fait d’une bien drôle de manière, mais avec authenticité. C’est avec une grande fierté qu’on te voit évoluer au travers ce programme.

 

C’est aussi la première fois où je rencontre un autre ami désormais bien connu, le sentiment d’imposteur. C’est aussi comme par magie que ta petite bouille toute fière, un certificat soulignant ta participation en main, me montre que le partage, l’échange, le dépassement de soi et la patience font de bons résultats. De sentiment d’imposteur, je passe à celui d’apprentissage. Bienvenue chez Exeko Jani, S. vient de t’inclure socialement.

 

 

À La Tuque (c) Exeko

 

À peine revenue, on m’apprenait que je repartirais à l’automne, mais pour la Mauricie. C’est ainsi qu’au mois d’octobre, je faisais 4 heures de route avec Bruno et Cyril pour arriver au Centre d’amitié autochtone de La Tuque où une équipe des plus accueillantes nous attendait. Entre une bannique et une délicieuse soupe, on te présente à l’équipe, toi, J. Une cigarette au bec, le regard au sol, tu es des plus gênés, mais tu sembles ravi de pouvoir troquer tes heures de programme en employabilité avec nos ateliers de cirque et de théâtre. C’est la première fois que j’aurai à faire un Trickster avec des stagiaires. Je te tends nerveusement l’appareil photo à la première rencontre, ne sachant pas trop ce qui te plairait. Tu l’attrapes avec le sourire et le dos appuyé au mur tu commences à prendre en photo les participants. Puis de rencontre en rencontre, tu déposes peu à peu l’appareil pour tenter de jongler ou pour parler aux participants en Atikamekw afin de les encadrer ou les motiver. Papier en main, tu arrives à animer un atelier en milieu de parcours. Tu as une activité de préparée et tu aimerais bien la tester.

Plus les jours passent, plus tu prends ta place et des initiatives. Tu es un leader, un motivateur et un modèle pour les autres jeunes. À la générale, un peu dépassés par les évènements, nous avons du mal à garder l’attention du groupe. Avec calme et confiance, tu t’adresses à eux, livrant le plus beau, efficace et touchant « peptalk » que j’ai pu entendre à ce jour.

C’est avec émotion et fierté que j’ai appris que tu t’étais joint au Trickster « prise deux » qui a eu lieu cet hiver. En plus de participer aux ateliers Trickster, tu as fait profiter tes réflexions au groupe idAction et tu as campé le personnage principal dans le spectacle final… À toi petit sage, tes paroles et ton vécu m’ont permis de mieux comprendre mon métier et surtout de faire confiance au temps et au silence. Si tu savais comment ça me sert.

 

À Lac-Simon (c) Exeko

 

Février 2014, un retour en Abitibi-Témiscamingue, mais cette fois au Lac-Simon. J’ai les jambes qui tremblent et les mains moites. J’ai peur de n’être qu’un feu de pailles de deux semaines. Tu es entré comme une bombe à l’atelier découverte, dynamique J. Une bombe qui a explosé au cours de l’heure. La patience était au rendez-vous, puisque nous t’avions que pour une seule période. Quelle surprise de te voir revenir le soir comme participant Trickster. Un peu intimidée devant une trentaine de jeunes, je te remarque puisque cette fois, tu es calme, concentré, intéressé, souriant et talentueux. Dès les premiers ateliers, tu arrives à faire d’impressionnantes acrobaties et à jongler comme un pro. Ces trois balles seront à partir de ce moment tes meilleures amies, celles qui t’épauleront lors des moments plus durs. Fascinée, je te regarde évoluer durant ces deux semaines, utilisant toujours les balles comme éléments raccrocheur. Bruno, Marie KriKri et moi, sommes touchés de te voir revenir après chaque obstacle, malgré le quotidien qui te malmène un peu. Capuchon bien posé sur la tête, tu refaisais toujours surface, l’estime dans les talons et c’est à grand coup de jonglerie que le capuchon tombait et le sourire revenait. Au spectacle final, surprise et heureuse de te voir participer, D. te donne sa place avant d’entrer sur scène, te faisant confiance et voulant partager ces beaux moments. L’équipe Trickster est touché droit au cœur. Quelques minutes plus tard, je te retrouve assis, admirant ton certificat, surpris de mériter cela. Tu lèves les yeux vers moi et tu me dis : « Hey… Je ne suis pas venu pour rien moi… ». Merci à toi, pour toute cette reconnaissance, pour ta confiance, pour ta vérité, mais surtout pour ta persévérance !

 

À Mingan (c) Exeko

 

Mingan mars 2014. Les tempêtes de neige s’enchainent sur la Côte-Nord, l’équipe que nous faisions Mathieu, Isa et moi rencontrent de nouveaux défis imposés par l’honorable Mère Nature. Tu es là dès notre arrivée, un peu à l’écart, mais tu participes tout même, du moins tout autant que tes camarades. Tu me mentionnes que tu ne pourras pas être là demain, puisque tu es maman. Je t'explique que ta puce est la bienvenue. Tu reviendras à chaque rencontre, trouvant toujours le moyen de la faire garder. Je salue ton sens de l’organisation. De jours en jours tu perfectionnes ta technique de jonglerie. Au spectacle, je t’observe te faire maquiller par Mathieu, l’un en face de l’autre dans un silence renversant, dans un laisser-aller saisissant. Tu te laisses maquiller doucement. Derrière la console de son, appareil photo en main, je te regarde devant ta communauté jongler avec brio et facilité. Le lendemain, c’est l’heure du départ, les aurevoirs se font en silence, mais avec les plus gros des câlins. Lorsque je te demande si tu apprendras à jongler à ta fille, tu réponds d'un large sourire. Tu le maîtrises bien le silence, merci de m’avoir appris à me taire quand il le faut et questionner quand c’est nécessaire. Suffit parfois d’apprécier le moment présent sans trop penser.

Presque un an s’est écoulé depuis mes premiers pas dans le projet Trickster. Je regarde l’année à venir avec autant d’excitation que celle qui vient de passer. Je suis toute aussi nerveuse à l’idée de partir dans d’autres communautés, toute aussi insécure et mon sentiment d’imposteur cogne toujours à ma porte. Quand je repense à vous, mon courage revient. Rien de tout cela serait possible, rien de tout cela serait aussi magique, sans vous. Merci à vous petits participants Trickster de mon tout cœur, de faire de mon métier, le plus beau du monde. Il fait bon être et apprendre à vos côtés. 

exeko.org/trickster

D'une rencontre à l'autre, d'un Trickster à l'autre

Par Jani Greffe-Bélanger

Coordonnatrice Trickster

 

Mai 2013, je reçois mon diplôme de l’UQAM. Quelques mois plus tôt, j’avais mis les pieds chez Exeko comme stagiaire pour le volet Art et DI, et depuis je pouvais affirmer savoir vouloir travailler pour cette organisation qui m’avait touchée droit au cœur dès les premières heures. Chose fantastique, j’avais eu la confirmation que je continuerais l’aventure exekienne au delà de mes mandats de stage comme médiatrice intellectuelle et culturelle.  Je ne pouvais pas me douter que quelques semaines plus tard, j’envisagerais de conduire une caravane dans la rue allant à la rencontre des Autochtones en situation d’itinérance et encore moins qu’au mois de juillet j’allais partir à Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue pour le programme Trickster

 

À Kitcisakik (c) Exeko

 

Juillet 2013, j’arrive à Kitcisakik. Dans la rue, les jeunes jouent, se chamaillent, courent avec les chiens et les adolescents sont… nous ne savons pas où ! Jusqu’à tard le soir, Manu, Marc-André et moi sillonnont la rue à la rencontre de cette charmante marmaille qui se lance sans hésitation dans la jonglerie et les acrobaties. C’est ainsi qu’on te rencontre pour la première fois toi, S. Tu n’as pas froid aux yeux et rapidement tu montes sur les épaules de Marc-André en toute confiance, le mettant constamment au défi. Une histoire d’amour commence. Tu passeras le reste des deux semaines à te coller à lui. Une vraie histoire avec des hauts et bas, où tout n’est pas toujours facile. Où se dire je t’aime mon ami, se fait d’une bien drôle de manière, mais avec authenticité. C’est avec une grande fierté qu’on te voit évoluer au travers ce programme.

 

C’est aussi la première fois où je rencontre un autre ami désormais bien connu, le sentiment d’imposteur. C’est aussi comme par magie que ta petite bouille toute fière, un certificat soulignant ta participation en main, me montre que le partage, l’échange, le dépassement de soi et la patience font de bons résultats. De sentiment d’imposteur, je passe à celui d’apprentissage. Bienvenue chez Exeko Jani, S. vient de t’inclure socialement.

 

 

À La Tuque (c) Exeko

 

À peine revenue, on m’apprenait que je repartirais à l’automne, mais pour la Mauricie. C’est ainsi qu’au mois d’octobre, je faisais 4 heures de route avec Bruno et Cyril pour arriver au Centre d’amitié autochtone de La Tuque où une équipe des plus accueillantes nous attendait. Entre une bannique et une délicieuse soupe, on te présente à l’équipe, toi, J. Une cigarette au bec, le regard au sol, tu es des plus gênés, mais tu sembles ravi de pouvoir troquer tes heures de programme en employabilité avec nos ateliers de cirque et de théâtre. C’est la première fois que j’aurai à faire un Trickster avec des stagiaires. Je te tends nerveusement l’appareil photo à la première rencontre, ne sachant pas trop ce qui te plairait. Tu l’attrapes avec le sourire et le dos appuyé au mur tu commences à prendre en photo les participants. Puis de rencontre en rencontre, tu déposes peu à peu l’appareil pour tenter de jongler ou pour parler aux participants en Atikamekw afin de les encadrer ou les motiver. Papier en main, tu arrives à animer un atelier en milieu de parcours. Tu as une activité de préparée et tu aimerais bien la tester.

Plus les jours passent, plus tu prends ta place et des initiatives. Tu es un leader, un motivateur et un modèle pour les autres jeunes. À la générale, un peu dépassés par les évènements, nous avons du mal à garder l’attention du groupe. Avec calme et confiance, tu t’adresses à eux, livrant le plus beau, efficace et touchant « peptalk » que j’ai pu entendre à ce jour.

C’est avec émotion et fierté que j’ai appris que tu t’étais joint au Trickster « prise deux » qui a eu lieu cet hiver. En plus de participer aux ateliers Trickster, tu as fait profiter tes réflexions au groupe idAction et tu as campé le personnage principal dans le spectacle final… À toi petit sage, tes paroles et ton vécu m’ont permis de mieux comprendre mon métier et surtout de faire confiance au temps et au silence. Si tu savais comment ça me sert.

 

À Lac-Simon (c) Exeko

 

Février 2014, un retour en Abitibi-Témiscamingue, mais cette fois au Lac-Simon. J’ai les jambes qui tremblent et les mains moites. J’ai peur de n’être qu’un feu de pailles de deux semaines. Tu es entré comme une bombe à l’atelier découverte, dynamique J. Une bombe qui a explosé au cours de l’heure. La patience était au rendez-vous, puisque nous t’avions que pour une seule période. Quelle surprise de te voir revenir le soir comme participant Trickster. Un peu intimidée devant une trentaine de jeunes, je te remarque puisque cette fois, tu es calme, concentré, intéressé, souriant et talentueux. Dès les premiers ateliers, tu arrives à faire d’impressionnantes acrobaties et à jongler comme un pro. Ces trois balles seront à partir de ce moment tes meilleures amies, celles qui t’épauleront lors des moments plus durs. Fascinée, je te regarde évoluer durant ces deux semaines, utilisant toujours les balles comme éléments raccrocheur. Bruno, Marie KriKri et moi, sommes touchés de te voir revenir après chaque obstacle, malgré le quotidien qui te malmène un peu. Capuchon bien posé sur la tête, tu refaisais toujours surface, l’estime dans les talons et c’est à grand coup de jonglerie que le capuchon tombait et le sourire revenait. Au spectacle final, surprise et heureuse de te voir participer, D. te donne sa place avant d’entrer sur scène, te faisant confiance et voulant partager ces beaux moments. L’équipe Trickster est touché droit au cœur. Quelques minutes plus tard, je te retrouve assis, admirant ton certificat, surpris de mériter cela. Tu lèves les yeux vers moi et tu me dis : « Hey… Je ne suis pas venu pour rien moi… ». Merci à toi, pour toute cette reconnaissance, pour ta confiance, pour ta vérité, mais surtout pour ta persévérance !

 

À Mingan (c) Exeko

 

Mingan mars 2014. Les tempêtes de neige s’enchainent sur la Côte-Nord, l’équipe que nous faisions Mathieu, Isa et moi rencontrent de nouveaux défis imposés par l’honorable Mère Nature. Tu es là dès notre arrivée, un peu à l’écart, mais tu participes tout même, du moins tout autant que tes camarades. Tu me mentionnes que tu ne pourras pas être là demain, puisque tu es maman. Je t'explique que ta puce est la bienvenue. Tu reviendras à chaque rencontre, trouvant toujours le moyen de la faire garder. Je salue ton sens de l’organisation. De jours en jours tu perfectionnes ta technique de jonglerie. Au spectacle, je t’observe te faire maquiller par Mathieu, l’un en face de l’autre dans un silence renversant, dans un laisser-aller saisissant. Tu te laisses maquiller doucement. Derrière la console de son, appareil photo en main, je te regarde devant ta communauté jongler avec brio et facilité. Le lendemain, c’est l’heure du départ, les aurevoirs se font en silence, mais avec les plus gros des câlins. Lorsque je te demande si tu apprendras à jongler à ta fille, tu réponds d'un large sourire. Tu le maîtrises bien le silence, merci de m’avoir appris à me taire quand il le faut et questionner quand c’est nécessaire. Suffit parfois d’apprécier le moment présent sans trop penser.

Presque un an s’est écoulé depuis mes premiers pas dans le projet Trickster. Je regarde l’année à venir avec autant d’excitation que celle qui vient de passer. Je suis toute aussi nerveuse à l’idée de partir dans d’autres communautés, toute aussi insécure et mon sentiment d’imposteur cogne toujours à ma porte. Quand je repense à vous, mon courage revient. Rien de tout cela serait possible, rien de tout cela serait aussi magique, sans vous. Merci à vous petits participants Trickster de mon tout cœur, de faire de mon métier, le plus beau du monde. Il fait bon être et apprendre à vos côtés. 

exeko.org/trickster

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral