Jeu de ficelles @ idAction Mobile

Par Marie Pierre Gadoua, médiatrice idAction Mobile

 

Vous les connaissez sûrement, ces jeux de ficelles qu’on fait lorsqu’on est enfant, avec nos amis dans la cour d’école, ou simplement pour passer le temps quand on s’ennuie par les jours de pluie… C’est une pratique qui ne date pas d’hier, et on la retrouve dans diverses cultures à travers le monde. Chaque peuple a ses propres figures, ses mots pour les décrire, ses histoires qui vont avec, et ses moments et contextes où les pratiquer.

 

La semaine passée, l’équipe à bord de la caravane d’Exeko a voulu apprendre les versions inuit de ce jeu, en allant, ficelles en main, à la rencontre des participants inuit dans les rues de Montréal.  Le printemps venait de se pointer le bout du nez, et nous avions envie de le célébrer en jouant dehors, comme des enfants.

 

Mais attention ! C’est du sérieux, la version inuit des jeux de ficelles (appelée ajaraaq en Inuktitut). C’est ce que nous avons constaté dès notre premier arrêt avec Johnny, qui est originaire d’Iqaluit au Nunavut, et qui a bien voulu se prêter au jeu.  Les figures sont complexes, les mains bougent vite, la ficelle semble se multiplier entre les doigts agiles qui l’entortillent ici, l’enroulent par là, la passent dessous, dessus, tirent une dernière fois, retournent le tout d’un mouvement de poignet, et hop ! Voilà un attelage à chiens qui courent, et courent et courent… Et voici une tente ! Et par ici, un séchoir à vêtements (drying rack), et voilà un pelle à neige, des lunettes, et, ma figure préférée… le lièvre qui échappe au chasseur ! Croyez-le ou non, il court le long des ficelles. Cette figure se nomme ukaliq.

Le lièvre qui échappe au chasseur (C) Exeko

Benjamin, originaire de Pond Inlet, au Nunavut, a même « coupé le doigt » de Marie Pierre, dans une enfilade de mouvements compliqués où elle se croyait fermement entortillée, … et puis hop !  Le tout se libère comme par magie, avec une impression que la ficelle a effectivement passé au travers dudit doigt. 

Le temps de l’atelier, nous étions redevenu enfants, amusés et fascinés par ces tours de magie et ces histoires racontées par leurs mains habiles. L’envie nous a pris de les essayer nous-même, évidemment.  Mais nous aurons besoin de beaucoup d’observation et de pratique si nous voulons être capable un jour de les reproduire à notre tour. Et surtout, il nous faudra des instructeurs généreux et patients, comme Johnny et Benjamin que nous remercions grandement pour cette première initiation.

Heureusement, le beau temps ne fait que commencer et il y a désormais une grosse bobine de ficelle à bord de la caravane. Bon printemps à tous !

http://exeko.org/idaction-mobile

 

 

 

 

 

 

Jeu de ficelles @ idAction Mobile

Par Marie Pierre Gadoua, médiatrice idAction Mobile

 

Vous les connaissez sûrement, ces jeux de ficelles qu’on fait lorsqu’on est enfant, avec nos amis dans la cour d’école, ou simplement pour passer le temps quand on s’ennuie par les jours de pluie… C’est une pratique qui ne date pas d’hier, et on la retrouve dans diverses cultures à travers le monde. Chaque peuple a ses propres figures, ses mots pour les décrire, ses histoires qui vont avec, et ses moments et contextes où les pratiquer.

 

La semaine passée, l’équipe à bord de la caravane d’Exeko a voulu apprendre les versions inuit de ce jeu, en allant, ficelles en main, à la rencontre des participants inuit dans les rues de Montréal.  Le printemps venait de se pointer le bout du nez, et nous avions envie de le célébrer en jouant dehors, comme des enfants.

 

Mais attention ! C’est du sérieux, la version inuit des jeux de ficelles (appelée ajaraaq en Inuktitut). C’est ce que nous avons constaté dès notre premier arrêt avec Johnny, qui est originaire d’Iqaluit au Nunavut, et qui a bien voulu se prêter au jeu.  Les figures sont complexes, les mains bougent vite, la ficelle semble se multiplier entre les doigts agiles qui l’entortillent ici, l’enroulent par là, la passent dessous, dessus, tirent une dernière fois, retournent le tout d’un mouvement de poignet, et hop ! Voilà un attelage à chiens qui courent, et courent et courent… Et voici une tente ! Et par ici, un séchoir à vêtements (drying rack), et voilà un pelle à neige, des lunettes, et, ma figure préférée… le lièvre qui échappe au chasseur ! Croyez-le ou non, il court le long des ficelles. Cette figure se nomme ukaliq.

Le lièvre qui échappe au chasseur (C) Exeko

Benjamin, originaire de Pond Inlet, au Nunavut, a même « coupé le doigt » de Marie Pierre, dans une enfilade de mouvements compliqués où elle se croyait fermement entortillée, … et puis hop !  Le tout se libère comme par magie, avec une impression que la ficelle a effectivement passé au travers dudit doigt. 

Le temps de l’atelier, nous étions redevenu enfants, amusés et fascinés par ces tours de magie et ces histoires racontées par leurs mains habiles. L’envie nous a pris de les essayer nous-même, évidemment.  Mais nous aurons besoin de beaucoup d’observation et de pratique si nous voulons être capable un jour de les reproduire à notre tour. Et surtout, il nous faudra des instructeurs généreux et patients, comme Johnny et Benjamin que nous remercions grandement pour cette première initiation.

Heureusement, le beau temps ne fait que commencer et il y a désormais une grosse bobine de ficelle à bord de la caravane. Bon printemps à tous !

http://exeko.org/idaction-mobile

 

 

 

 

 

 

Patch Adams à la rencontre des participants d'idAction et idAction Mobile

Vendredi 28 mars, le programme idAction recevait un visiteur bien particulier pour une journée complète de foulosophie!

Au sortir de sa conférence de presse, Patch Adams en personne embarquait dans notre petite caravane idAction Mobile, direction l'Accueil Bonneau. Dans la salle à manger de Bonneau, le staff, bénévoles, intervenants, arborent tous un nez rouge, et c'est sous une salve d'applaudissement que Patch est accueilli! Nous prenons donc le lunch tous ensemble, avant de nous diriger vers la salle commune ou a lieu l'atelier d'idAction auquel est convié nore invité! La encore, tous les nez rouges sont en place, l'accueil est chaleureux, la salle comble. Plus de 50 personnes assistent à la discussion. 

Port du nez de clown fortement conseillé!! (C) Ddecollasson @ Exeko

L'atelier, traduit simulatément par Alexandra, prend donc la forme d'une discussion ouverte, et les participants de Bonneau peuvent poser leurs questions à Patch Adams qui alterne entre des moments de vive émotion, racontant, les larmes aux yeux, ses séjours parmi des camps de réfugiés partout à travers le monde, des moments de rire intense, illustrant par ses stratégies clowmesque sa révolution par l'amour, et des moments de sensibilisation et de rélexion. Patch sollicite l'assemblée : "que celui qui peut citer une chose plus importante que l'Amour lève la main!" Silence. Aucune main ne se lève. Sourires. Quand Patch mentionne sa présence au discours de Martin Luther King "I Have a Dream", l'une des inspirations de sa vie, plusieurs gars semblent vraiment impressionnés!

L'atelier fini, nous proposons une photo de groupe avec Patch, et c'est avec empressement que tous les gars viennent grimacer à ses côtés, tirant la langue!! L'heure est à la malice!

Patch embarque ensuite avec l'équipage du jour, composé de Fred au volant, Nadia, Dorothée, le comédien Stéphane Crete, Mélanie Ladouceur, ainsi que Daniel, un participant de Bonneau, curieux! nos médiateurs Daniel, Maxime, Alexandra et Claude secondés par Loic, notre clownesque bénévole, prennent la suite du convoi! Dans la van, on se prépare, direction Atwater, notre premier arrêt : lunettes démesurées, nez rouges, chapeaux en forme de poulet, oreilles en fleur. L'entrée du métro prend subitement des airs de fête.

Ambiance festiva à Atwater ((C) Ddecollasson @ Exeko

Sur les notes d'accordéon de Fred, on danse, on se prend dans les bras, on rit... Et Patch part à la rencontre de chacun, frottant son nez rouge à ceux qui le veulent bien!

Quand deux univers se rencontrent (C) Ddecollasson @ Exeko

Comme Patch citait Nietzsche à l'Accueil Bonneau "le combat de la maturité, c'est de retrouver le sérieux d'un enfant qui joue", et nous nous attachons à mettre en pratique cette sage parole!

L'arrêt Atwater prend des allures d'épopée lorsque nous tentons de rejoindre sous terre la place Alexis Nihon:  notre invité indiscipliné, poisson en plastique sous le bras, s'arrête pour distribuer amour et attention à chaque passant, de ces couloirs si fréquentés!! Nous parvenons néanmoins auprès de Denis, qui semble plus qu'ému et heureux de rencontrer Patch!

Patch et Denis (C) Ddecollasson @ Exeko

Tant bien que mal nous prenons la route du métro Mc Gill, où d'autres fantastiques moments, davantage personnalisés cette fois ci. Le long des couloirs, notre cortège s'arrête pour distribuer des nez rouge, acceptés dans la quasi totalité par les participants! 

Patch dans les couloirs de Mc Gill (C) Ddecollasson @ Exeko

 

http://exeko.org/idaction-mobile

http://exeko.org/idaction

Découvrez toutes les photos de la Foulosophie @ Exeko sur notre flickr

 

Patch Adams à la rencontre des participants d'idAction et idAction Mobile

Vendredi 28 mars, le programme idAction recevait un visiteur bien particulier pour une journée complète de foulosophie!

Au sortir de sa conférence de presse, Patch Adams en personne embarquait dans notre petite caravane idAction Mobile, direction l'Accueil Bonneau. Dans la salle à manger de Bonneau, le staff, bénévoles, intervenants, arborent tous un nez rouge, et c'est sous une salve d'applaudissement que Patch est accueilli! Nous prenons donc le lunch tous ensemble, avant de nous diriger vers la salle commune ou a lieu l'atelier d'idAction auquel est convié nore invité! La encore, tous les nez rouges sont en place, l'accueil est chaleureux, la salle comble. Plus de 50 personnes assistent à la discussion. 

Port du nez de clown fortement conseillé!! (C) Ddecollasson @ Exeko

L'atelier, traduit simulatément par Alexandra, prend donc la forme d'une discussion ouverte, et les participants de Bonneau peuvent poser leurs questions à Patch Adams qui alterne entre des moments de vive émotion, racontant, les larmes aux yeux, ses séjours parmi des camps de réfugiés partout à travers le monde, des moments de rire intense, illustrant par ses stratégies clowmesque sa révolution par l'amour, et des moments de sensibilisation et de rélexion. Patch sollicite l'assemblée : "que celui qui peut citer une chose plus importante que l'Amour lève la main!" Silence. Aucune main ne se lève. Sourires. Quand Patch mentionne sa présence au discours de Martin Luther King "I Have a Dream", l'une des inspirations de sa vie, plusieurs gars semblent vraiment impressionnés!

L'atelier fini, nous proposons une photo de groupe avec Patch, et c'est avec empressement que tous les gars viennent grimacer à ses côtés, tirant la langue!! L'heure est à la malice!

Patch embarque ensuite avec l'équipage du jour, composé de Fred au volant, Nadia, Dorothée, le comédien Stéphane Crete, Mélanie Ladouceur, ainsi que Daniel, un participant de Bonneau, curieux! nos médiateurs Daniel, Maxime, Alexandra et Claude secondés par Loic, notre clownesque bénévole, prennent la suite du convoi! Dans la van, on se prépare, direction Atwater, notre premier arrêt : lunettes démesurées, nez rouges, chapeaux en forme de poulet, oreilles en fleur. L'entrée du métro prend subitement des airs de fête.

Ambiance festiva à Atwater ((C) Ddecollasson @ Exeko

Sur les notes d'accordéon de Fred, on danse, on se prend dans les bras, on rit... Et Patch part à la rencontre de chacun, frottant son nez rouge à ceux qui le veulent bien!

Quand deux univers se rencontrent (C) Ddecollasson @ Exeko

Comme Patch citait Nietzsche à l'Accueil Bonneau "le combat de la maturité, c'est de retrouver le sérieux d'un enfant qui joue", et nous nous attachons à mettre en pratique cette sage parole!

L'arrêt Atwater prend des allures d'épopée lorsque nous tentons de rejoindre sous terre la place Alexis Nihon:  notre invité indiscipliné, poisson en plastique sous le bras, s'arrête pour distribuer amour et attention à chaque passant, de ces couloirs si fréquentés!! Nous parvenons néanmoins auprès de Denis, qui semble plus qu'ému et heureux de rencontrer Patch!

Patch et Denis (C) Ddecollasson @ Exeko

Tant bien que mal nous prenons la route du métro Mc Gill, où d'autres fantastiques moments, davantage personnalisés cette fois ci. Le long des couloirs, notre cortège s'arrête pour distribuer des nez rouge, acceptés dans la quasi totalité par les participants! 

Patch dans les couloirs de Mc Gill (C) Ddecollasson @ Exeko

 

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News