«La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre?»

Un témoignage de Tiphaine Barrailler, médiatrice pour le programme Biblio-Libre

 

« À moins d’avoir une organisation comme nous autres, ce qu’on fait ici, je vois pas comment rencontrer quelqu’un sur la lecture. Que je sois à la bibliothèque, que je sois dans le métro, la personne qui lit un livre, admettons, sur les planètes, je m’en vais pas lui sacrer une claque dans le dos « hey! À quelle planète tu es rendu? ». La personne elle me répondra pas. La personne qui lit elle est rendue sur la planète Pluton – pas Crypton, la planète de superman, Pluton – elle me répondra pas ça. Éventuellement, pour rencontrer des gens, il faut pouvoir faire des organisations comme vous autres. Sinon, oubliez-ça. » Serge, spécialiste de l’astrophysique rencontré dans le cadre des ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, tire son savoir des documentaires de la BANQ, niveau 2, rayon 523.

En répondant à la question « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre? », il nous livre à quels besoins, selon lui, répondent nos activités. Serge ne nous a certainement pas attendu pour être instruit, ni passionné. Ce qu’il semble en revanche trouver avec Exeko, c’est l’opportunité de partager son savoir, d’apprendre de ceux des autres, et de se mettre à l’épreuve de leurs réflexions. Les ateliers Biblio-Libre sont les seuls, dit-il, auxquels Serge participera cet été au PAS de la rue. Présent du début à la fin, il est d’une aide précieuse pour la médiation, et nourrit la réflexion collective de ses points de vue qui ouvrent et élargissent les perspectives communes. Certes on lit de littérature, mais Serge nous rappelle qu’on lit plein d’autres choses, pour des raisons tout à fait utilitaires et légitimes : on lit pour faire une recette de cuisine, ou une notice pour monter un mobilier. Il recentre la compréhension de la lecture, dans une conception plus ouverte. Certes grâce à la généralisation de la scolarisation, la lecture est de plus en plus à la portée de tous.te.s. Serge nous rappelle toutefois qu’il n’en a pas toujours été de même, et qu’il fut un temps où on privilégiait le travail à l’instruction des enfants. Ces personnes allée au primaire par intermittence et drop out du secondaire n’étaient pas stupides faute de savoir lire, elles ont développé leur intelligence par d’autres moyens. Lorsque Présence-Absence, un participant portant la voix des métaphysiciens du temps de Thomas d’Aquin, se lance dans une analyse spéculative, Serge lui propose obstinément et patiemment de sortir un des nombreux livres de son sac et d’en lire le titre. Présence-Absence, en hommage au domaine de spécialisation de Serge, sort un livre écrit par Jeff Foster, qu’il décrit comme un « astrophysicien qui a tout lâché ». Serge s’y plonge et nous lit le sommaire, constatant la multiplicité des thématiques. L’échange se poursuit.

Voici, à travers l’esquisse du portrait de Serge, quelques moments choisis des ateliers au PAS de la rue. Y être aurait permis de l’apprécier pleinement, mais j’espère que ces quelques lignes fournissent un aperçu, une petite fenêtre sur les moments de plaisir que nous y avons vécu.

 

Alors que se terminent les ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, de surprenants portraits littéraires à plusieurs voix prennent vie à l’Accueil Bonneau. Du côté de l’Auberge Madeleine, les femmes prolongent chaque lundi l’exploration créative de multiples genres littéraires, du roman historique aux correspondances littéraires, tout en mettant à l’épreuve de ces genres leur vision du monde et d’elles-mêmes. À suivre sur notre blog !

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

«La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre?»

Un témoignage de Tiphaine Barrailler, médiatrice pour le programme Biblio-Libre

 

« À moins d’avoir une organisation comme nous autres, ce qu’on fait ici, je vois pas comment rencontrer quelqu’un sur la lecture. Que je sois à la bibliothèque, que je sois dans le métro, la personne qui lit un livre, admettons, sur les planètes, je m’en vais pas lui sacrer une claque dans le dos « hey! À quelle planète tu es rendu? ». La personne elle me répondra pas. La personne qui lit elle est rendue sur la planète Pluton – pas Crypton, la planète de superman, Pluton – elle me répondra pas ça. Éventuellement, pour rencontrer des gens, il faut pouvoir faire des organisations comme vous autres. Sinon, oubliez-ça. » Serge, spécialiste de l’astrophysique rencontré dans le cadre des ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, tire son savoir des documentaires de la BANQ, niveau 2, rayon 523.

En répondant à la question « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre? », il nous livre à quels besoins, selon lui, répondent nos activités. Serge ne nous a certainement pas attendu pour être instruit, ni passionné. Ce qu’il semble en revanche trouver avec Exeko, c’est l’opportunité de partager son savoir, d’apprendre de ceux des autres, et de se mettre à l’épreuve de leurs réflexions. Les ateliers Biblio-Libre sont les seuls, dit-il, auxquels Serge participera cet été au PAS de la rue. Présent du début à la fin, il est d’une aide précieuse pour la médiation, et nourrit la réflexion collective de ses points de vue qui ouvrent et élargissent les perspectives communes. Certes on lit de littérature, mais Serge nous rappelle qu’on lit plein d’autres choses, pour des raisons tout à fait utilitaires et légitimes : on lit pour faire une recette de cuisine, ou une notice pour monter un mobilier. Il recentre la compréhension de la lecture, dans une conception plus ouverte. Certes grâce à la généralisation de la scolarisation, la lecture est de plus en plus à la portée de tous.te.s. Serge nous rappelle toutefois qu’il n’en a pas toujours été de même, et qu’il fut un temps où on privilégiait le travail à l’instruction des enfants. Ces personnes allée au primaire par intermittence et drop out du secondaire n’étaient pas stupides faute de savoir lire, elles ont développé leur intelligence par d’autres moyens. Lorsque Présence-Absence, un participant portant la voix des métaphysiciens du temps de Thomas d’Aquin, se lance dans une analyse spéculative, Serge lui propose obstinément et patiemment de sortir un des nombreux livres de son sac et d’en lire le titre. Présence-Absence, en hommage au domaine de spécialisation de Serge, sort un livre écrit par Jeff Foster, qu’il décrit comme un « astrophysicien qui a tout lâché ». Serge s’y plonge et nous lit le sommaire, constatant la multiplicité des thématiques. L’échange se poursuit.

Voici, à travers l’esquisse du portrait de Serge, quelques moments choisis des ateliers au PAS de la rue. Y être aurait permis de l’apprécier pleinement, mais j’espère que ces quelques lignes fournissent un aperçu, une petite fenêtre sur les moments de plaisir que nous y avons vécu.

 

Alors que se terminent les ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, de surprenants portraits littéraires à plusieurs voix prennent vie à l’Accueil Bonneau. Du côté de l’Auberge Madeleine, les femmes prolongent chaque lundi l’exploration créative de multiples genres littéraires, du roman historique aux correspondances littéraires, tout en mettant à l’épreuve de ces genres leur vision du monde et d’elles-mêmes. À suivre sur notre blog !

Cet atelier s'est tenu dans le cadre de notre programme Biblio-libre à découvrir ici exeko.org/fr/biblio-libre 

«La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre?»

Un témoignage de Tiphaine Barrailler, médiatrice pour le programme Biblio-Libre

 

« À moins d’avoir une organisation comme nous autres, ce qu’on fait ici, je vois pas comment rencontrer quelqu’un sur la lecture. Que je sois à la bibliothèque, que je sois dans le métro, la personne qui lit un livre, admettons, sur les planètes, je m’en vais pas lui sacrer une claque dans le dos « hey! À quelle planète tu es rendu? ». La personne elle me répondra pas. La personne qui lit elle est rendue sur la planète Pluton – pas Crypton, la planète de superman, Pluton – elle me répondra pas ça. Éventuellement, pour rencontrer des gens, il faut pouvoir faire des organisations comme vous autres. Sinon, oubliez-ça. » Serge, spécialiste de l’astrophysique rencontré dans le cadre des ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, tire son savoir des documentaires de la BANQ, niveau 2, rayon 523.

En répondant à la question « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre? », il nous livre à quels besoins, selon lui, répondent nos activités. Serge ne nous a certainement pas attendu pour être instruit, ni passionné. Ce qu’il semble en revanche trouver avec Exeko, c’est l’opportunité de partager son savoir, d’apprendre de ceux des autres, et de se mettre à l’épreuve de leurs réflexions. Les ateliers Biblio-Libre sont les seuls, dit-il, auxquels Serge participera cet été au PAS de la rue. Présent du début à la fin, il est d’une aide précieuse pour la médiation, et nourrit la réflexion collective de ses points de vue qui ouvrent et élargissent les perspectives communes. Certes on lit de littérature, mais Serge nous rappelle qu’on lit plein d’autres choses, pour des raisons tout à fait utilitaires et légitimes : on lit pour faire une recette de cuisine, ou une notice pour monter un mobilier. Il recentre la compréhension de la lecture, dans une conception plus ouverte. Certes grâce à la généralisation de la scolarisation, la lecture est de plus en plus à la portée de tous.te.s. Serge nous rappelle toutefois qu’il n’en a pas toujours été de même, et qu’il fut un temps où on privilégiait le travail à l’instruction des enfants. Ces personnes allée au primaire par intermittence et drop out du secondaire n’étaient pas stupides faute de savoir lire, elles ont développé leur intelligence par d’autres moyens. Lorsque Présence-Absence, un participant portant la voix des métaphysiciens du temps de Thomas d’Aquin, se lance dans une analyse spéculative, Serge lui propose obstinément et patiemment de sortir un des nombreux livres de son sac et d’en lire le titre. Présence-Absence, en hommage au domaine de spécialisation de Serge, sort un livre écrit par Jeff Foster, qu’il décrit comme un « astrophysicien qui a tout lâché ». Serge s’y plonge et nous lit le sommaire, constatant la multiplicité des thématiques. L’échange se poursuit.

Voici, à travers l’esquisse du portrait de Serge, quelques moments choisis des ateliers au PAS de la rue. Y être aurait permis de l’apprécier pleinement, mais j’espère que ces quelques lignes fournissent un aperçu, une petite fenêtre sur les moments de plaisir que nous y avons vécu.

 

Alors que se terminent les ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, de surprenants portraits littéraires à plusieurs voix prennent vie à l’Accueil Bonneau. Du côté de l’Auberge Madeleine, les femmes prolongent chaque lundi l’exploration créative de multiples genres littéraires, du roman historique aux correspondances littéraires, tout en mettant à l’épreuve de ces genres leur vision du monde et d’elles-mêmes. À suivre sur notre blog !

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Un témoignage de Tiphaine Barrailler, médiatrice pour le programme Biblio-Libre

 

« À moins d’avoir une organisation comme nous autres, ce qu’on fait ici, je vois pas comment rencontrer quelqu’un sur la lecture. Que je sois à la bibliothèque, que je sois dans le métro, la personne qui lit un livre, admettons, sur les planètes, je m’en vais pas lui sacrer une claque dans le dos « hey! À quelle planète tu es rendu? ». La personne elle me répondra pas. La personne qui lit elle est rendue sur la planète Pluton – pas Crypton, la planète de superman, Pluton – elle me répondra pas ça. Éventuellement, pour rencontrer des gens, il faut pouvoir faire des organisations comme vous autres. Sinon, oubliez-ça. » Serge, spécialiste de l’astrophysique rencontré dans le cadre des ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, tire son savoir des documentaires de la BANQ, niveau 2, rayon 523.

En répondant à la question « La lecture peut-elle être une opportunité de rencontre? », il nous livre à quels besoins, selon lui, répondent nos activités. Serge ne nous a certainement pas attendu pour être instruit, ni passionné. Ce qu’il semble en revanche trouver avec Exeko, c’est l’opportunité de partager son savoir, d’apprendre de ceux des autres, et de se mettre à l’épreuve de leurs réflexions. Les ateliers Biblio-Libre sont les seuls, dit-il, auxquels Serge participera cet été au PAS de la rue. Présent du début à la fin, il est d’une aide précieuse pour la médiation, et nourrit la réflexion collective de ses points de vue qui ouvrent et élargissent les perspectives communes. Certes on lit de littérature, mais Serge nous rappelle qu’on lit plein d’autres choses, pour des raisons tout à fait utilitaires et légitimes : on lit pour faire une recette de cuisine, ou une notice pour monter un mobilier. Il recentre la compréhension de la lecture, dans une conception plus ouverte. Certes grâce à la généralisation de la scolarisation, la lecture est de plus en plus à la portée de tous.te.s. Serge nous rappelle toutefois qu’il n’en a pas toujours été de même, et qu’il fut un temps où on privilégiait le travail à l’instruction des enfants. Ces personnes allée au primaire par intermittence et drop out du secondaire n’étaient pas stupides faute de savoir lire, elles ont développé leur intelligence par d’autres moyens. Lorsque Présence-Absence, un participant portant la voix des métaphysiciens du temps de Thomas d’Aquin, se lance dans une analyse spéculative, Serge lui propose obstinément et patiemment de sortir un des nombreux livres de son sac et d’en lire le titre. Présence-Absence, en hommage au domaine de spécialisation de Serge, sort un livre écrit par Jeff Foster, qu’il décrit comme un « astrophysicien qui a tout lâché ». Serge s’y plonge et nous lit le sommaire, constatant la multiplicité des thématiques. L’échange se poursuit.

Voici, à travers l’esquisse du portrait de Serge, quelques moments choisis des ateliers au PAS de la rue. Y être aurait permis de l’apprécier pleinement, mais j’espère que ces quelques lignes fournissent un aperçu, une petite fenêtre sur les moments de plaisir que nous y avons vécu.

 

Alors que se terminent les ateliers Biblio-Libre au PAS de la rue, de surprenants portraits littéraires à plusieurs voix prennent vie à l’Accueil Bonneau. Du côté de l’Auberge Madeleine, les femmes prolongent chaque lundi l’exploration créative de multiples genres littéraires, du roman historique aux correspondances littéraires, tout en mettant à l’épreuve de ces genres leur vision du monde et d’elles-mêmes. À suivre sur notre blog !

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Sous la responsabilité de la coordination générale, sous la supervision du responsable des partenariats et en étroite collaboration avec l’équipe...

 

 

En ce mois national de l'histoire autochtone, Exeko souhaite contribuer à faire connaître l’histoire des...

On cherche un.e étudiant.e collégial en analyse de données et en gestion de l’information qui a le souci du détail, qui voudrait développer son...

Nous recherchons une personne afin d'offrir un soutien à la coordination de la gestion administrative et les membres de l’organisation....

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News