Appel de candidature - Médiateurs et médiatrices Projets en communautés Premières Nations et Inuit

L’ORGANISATION

Établi à Tiohtià:ke/Montréal/Mooniyang depuis 2006, Exeko est une organisation à but non lucratif dont  la mission est d’utiliser les arts et la réflexion au service d’une transformation sociale inclusive et émancipatrice. Notre approche reconnaît avant  tout le potentiel de chacun et chacune à réfléchir, analyser, agir, créer et être partie prenante de la société, quels que soient sa situation ou son parcours : nous présumons l’égalité des intelligences. Nous employons à la fois des approches  pratiques de médiation intellectuelle, sociale et culturelle, et des approches inspirées de l’innovation sociale,  comme moteurs de transformation sociale, afin d’agir positivement sur la société, individuellement et  collectivement.

Cette mission large est mise en œuvre par une variété de projets et programmes, parmi lesquels prennent une place significative  une série d’initiatives de mobilisation collective menées en collaboration avec plusieurs communautés des Premières Nations et communautés Inuit.

On recherche 3-4 personnes aux profils divers pouvant compléter notre équipe de médiation dans le cadre de ces collaborations à l’hiver 2023 ! 

 

QUI COMPOSE NOTRE ÉQUIPE DE MÉDIATION ?  

 

TYPES DE PROJETS

Les projets en communautés Premières Nations et Inuit d’Exeko s’organisent autour de plusieurs séjours durant l’année. La durée varie entre 1 à 4 semaines. Ces séjours permettent de créer, maintenir et soigner nos liens auprès des partenaires et des communautés avec lesquelles nous travaillons. De Nutashkuan à Montréal, en passant par le Nunavik ou l’Abitibi, des cycles d’ateliers sont facilités autant dans le cadre de nos programmes actifs depuis plus de 15 ans que de nouveaux projets collaboratifs. Voici quelques exemples d’activités réalisés via nos activités de médiation:

 

 

LES DIFFÉRENTS PROGRAMMES EN COLLABORATION AVEC LES PREMIÈRES NATIONS ET INUIT

 

  • Projets intensifs en communautés Premières Nations: soutien d’initiatives communautaires en lien avec les jeunes pour renforcer le développement de leur esprit critique, l’analyse sociale et favoriser leur participation citoyenne au cœur de  leur communauté.  Programmes axés sur le développement de soi et le renforcement de l'identité culturelle des jeunes. 
  • Projets intensifs en communautés Inuit (Nunavik): soutien de l'accomplissement socioprofessionnel des jeunes Nunavimmiut en ouvrant des espaces de collaboration et de développement du leadership.
  • Projets avec la communauté autochtone en milieu urbain: réaliser des projets/ateliers en collaboration avec des organisations partenaires dans le secteur.  Accompagner des jeunes autochtones venant visiter des établissements postsecondaires ou en échange interculturel avec d’autres groupes des jeunes allochtones. 

LE POSTE EN BREF

Les équipes de médiation qui partent dans ces séjours sont chargées, avec le soutien de la personne responsable de programme, de réaliser la mise en œuvre d’un projet à travers un cycle d’ateliers, incluant la préparation, la documentation, le suivi et  l’évaluation. La majorité de ces tâches est réalisée lors des séjours dans la communauté d’accueil. Une grande partie des projets se fait avec des jeunes âgées entre 16 et 35 ans, impliqué.e.s de différentes manières au sein des communautés. Les équipes déployées sont de 2 à 3 médiateurs ou médiatrices. 

 

PROFILS RECHERCHÉS

On accorde une importance essentielle aux postures éthiques et aux savoir-être, puisque la majorité de notre action se déroule en collectif. La capacité d’écoute, de présence, de respect, d’humilité et de compréhension des opportunités et des enjeux liés aux réalités diverses de vie en communauté PNI sont primordiales. Voici d’autres éléments pour compléter les profils que l’on recherche: 

*Les personnes autochtones possédant une combinaison de compétences, d'expériences de vie et d'intérêts pertinents seront fortement prises en compte*

 

Atouts:

La connaissance écrite et/ou orale d'une langue autochtone;

Expérience pertinente dans un contexte interculturel;

Compréhension fine des enjeux de décolonisation et un savoir-être facilitant la vie en collectivité. 

Pour les candidats non autochtones, connaissance des cultures et traditions autochtones et/ou expérience de travail avec des communautés et des individus autochtones.

 

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS 

 

  • Préparer et faciliter des ateliers de médiation en solo ou en équipe destinés à des jeunes et adultes autochtones. Adapter des techniques d’animation et médiation et des contenus de réflexion en réponse aux spécificités des participant.e.s, du  contexte, des partenaires, tout en respectant les objectifs des projets.  
  • Collaborer avec les partenaires locaux dans l’analyse des besoins et des objectifs du séjour, la mise en place de projets, d'activités et d'événements spéciaux.
  • Participer au suivi des activités délivrées et projets (évaluation des ateliers,  présence aux rencontres de bilan, collecte de données pour les bilans et rapports,  relais d’informations vers les équipes des communications et des partenariats,  contribution aux communications (photos, articles de blog, accueil de  journalistes.) 
  • Participer au développement de notre approche (médiation intellectuelle), notamment par  une participation active à la communauté interne de médiation (réunions d’équipes, communications courantes, documentation des ateliers créés,  contribuer à la formation continue et collective du groupe par le partage des  connaissances et apprentissages.) et à d’éventuels travaux de recherche. 
  • Appuyer la coordination des projets (codesign des projets, planification des  horaires et équipes, relations partenaires, logistique, etc.) et à la relation avec les partenaires terrains. 
  • Au besoin et selon les profils, préparer et animer des formations professionnelles, conférences et autres activités visant à transférer l’expertise et les connaissances développées à Exeko.

 

CONDITIONS DE TRAVAIL 

DURÉE

Entrée en fonction fin janvier/ début février 2023, pour une période d’essai jusqu’en mai 2023.  Une formation de 2 jours en présentiel sera dispensée aux personnes retenues, suivie d'une formation pratique sur le terrain. La formation sera rémunérée intégralement. Statut de travailleur.euse autonome.

 

ENGAGEMENT ET TEMPS DE TRAVAIL

Les séjours intensifs varient dans l’année, mais une prévision semestrielle est prévue au printemps et à l’automne pour organiser les séjours subséquents.  Les projets en communauté des Premières Nations sont de 1 à 2 semaines et les projets au Nunavik varient de 2 à 4 semaines. Nous recherchons plusieurs types de disponibilité :  

  • Des personnes disponibles pour participer à des projets intensifs en dehors de Montréal pour des séjours de 1 à 4 semaines ; 
  • Prévoir 2 à 4 jours de transport pour chaque projet intensif;
  • Entre 2 et 3 projets intensifs sont prévues par semestre (possibilité d’en faire entre 4 et 6 par année);
  • Des personnes pouvant s’engager à moyen/long terme pour un temps partiel;
  • Des disponibilités plus ponctuelles pour les suivis, la préparation, les réunions d’équipe, contribuer au développement de la pratique et réaliser des projets spéciaux. 

 

RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES SOCIAUX 

  • Le transport est payé par Exeko;
  • Montant forfaitaire entre 200$ et 350$ par jour, selon le niveau d'expertise et le type de projet;
  • Per diem hebdomadaire et frais de déplacement en sus.

Les taux horaires, per diem, primes d'éloignement et transport sont établies selon la politique de rémunération en vigueur. Statut évolutif, taux horaire pour le travail de préparation à 28,85$.   Programme d'aide aux employés disponible.

L'hébergement en communauté sera fourni par Exeko. En raison du peu de disponibilité du logement dans les communautés éloignées, les médiateurs.rices peuvent être amenés.es à partager leur espace de vie avec leurs collègues ou avec d'autres personnes travaillant/vivant dans la communauté. 

 

MILIEU DE TRAVAIL 

La préparation et le suivi des projets, les réunions, les formations et autres ont lieu dans les bureaux d'Exeko au 5445 avenue de Gaspé, bureau 405, Montréal (QC) H2T3B2. La plupart des projets sont réalisés dans les locaux des organismes  partenaires dans les différentes communautés autochtones et parfois dans l’espace public.

 

Exeko est une organisation qui encourage la culture de collaboration et de participation au sein de l’équipe. En tant qu’employeur, Exeko souscrit à des principes d’équité et promeut la diversité dans son équipe. Nous encourageons donc vivement les candidat.e.s issu.e.s de groupes en recherche d’équité à appliquer, incluant (mais non limité à) les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits), racisées, venant de groupes ethnoculturels minoritaires, des communautés LGBTQ2SI+, nouveaux et nouvelles arrivant.e.s au Canada. Nous encourageons les candidat.e.s à s’auto-identifier dans leur lettre de motivation s’ils et elles le souhaitent.

 

Envoyez CV, lettre de motivation en format pdf à [email protected] dès que possible, au plus tard le 8 janvier 2023 à minuit. Les candidatures sous d'autres formats (vidéo, email, etc.) sont également les bienvenues, à votre préférence. Elles seront traitées en ordre d’arrivée. Seules les candidat.e.s retenu.e.s seront convié.e.s pour entrevue. Les entrevues sont prévues pour le 12 et 13 janvier 2023.

 

TÉLÉCHARGER L'OFFRE EN PDF 

La mobile

 

Nellie Soland a rejoint l'équipe cet automne en tant qu'agente de projet, dans le cadre de son stage en Intervention sociale. Depuis cet hiver, elle accompagne James Galwey, médiateur de la caravane idAction Mobile, deux fois par mois principalement au centre-ville. A travers ses rencontres, elle nous confie ses impressions sur cet itinéraire hors du commun.

 

Je vous partage ici quelques fragments de mes pensées en lien avec les sorties d’idAction mobile. À l’intérieur d’une minute, de quelques heures, au courant des semaines, les plus vieilles pensées mijotent, se mélangent avec de nouvelles qui, elles, entrent à cent kilomètre-heure dans mon cerveau trop petit et trop grand, qui aimerait tant pouvoir tout écrire, mais qui se limite à ce qu’il arrive à mettre en mots ou en images pour le moment. Il faut que je commence quelque part pour éviter le syndrome de la page blanche, que je connais trop bien !

Nous nous donnons généralement rendez-vous à la van, dans le stationnement de l’Église catholique Saint-Enfant-Jésus. Dans mon expérience, dès ces premiers moments, les discussions s’enchaînent.

C’est autant excitant d’apprendre à connaître la personne avec qui nous allons rouler ou avec qui nous avons l’habitude de rouler, que les personnes que nous allons rencontrer au courant de la sortie. 

Exeko encourage et inspire les médiatrices.teurs (ainsi que l’équipe de bureau) à cultiver ce qui les rend uniques, ainsi qu’à chercher cela chez les personnes que l’on rencontre pendant les sorties. Il y a quelque chose de magique à se demander quelles seront les belles rencontres que je ferais aujourd’hui ou ce soir, ou bien quel lien déjà existant entre une personne et moi sera renforcé, et ce, autant avec les personnes médiatrices que les personnes avec qui nous initions des conversations.  Ça me rappelle le sentiment que j’avais lorsque, toute petite, je rentrais le vendredi soir, dans un Blockbuster pour choisir les films que j’allais écouter au courant de la fin de semaine. Je pense que, sans m’en rendre compte, c’était quelque chose qui me manquait : d’entrer dans un univers, puis un autre, puis un autre... Je remarque avoir malheureusement perdu cette habitude en vieillissant. J’ai aussi un tempérament un peu timide et réservé, ce qui a sans doute créé le réflexe chez moi de me renfermer aux autres, même si j’adore faire de nouvelles rencontres. À cela s’ajoutent les échanges étant faits de plus en plus de manière virtuelle, qui participent à ma mauvaise habitude de me diriger et de me contenter de ce qui est plus confortable socialement. Toutefois, les réflexions que j’ai depuis que je fais de la médiation me poussent à vouloir m’ouvrir à ceux et celles qui ne sont pas mes ami.e.s proches ou des membres de ma famille. Cette ouverture qui se développe chez moi depuis que j’ai commencé la médiation m’inspire et me touche.

  Bref, c’est ça, les sorties avec la van : entrer dans un univers, puis un autre, puis un autre, sans craindre l’inconnu et l’inconfort. C’est vouloir échanger, partager, rire, argumenter, et le tout en le respect et les limites de chacun.e. Un autre aspect que j’aime des sorties mobiles, c’est que l’itinéraire de chaque médiatrices.teurs est unique et il se transforme avec le temps et avec l’expérience des sorties; pour eux comme pour moi.  L’itinéraire est important à la médiation mobile, mais il faut savoir ne pas le suivre à la lettre. C’est une des nombreuses dualités de la médiation! C’est-à-dire que c’est facile de se perdre dans toute la liberté qu’offrent les sorties, comme c’est facile de perdre l’authenticité des sorties à l’intérieur d’un moule trop rigide. Et il va de soi qu’un itinéraire peut rester le même de semaine en semaine, mais le voyage, lui, est toujours unique.

Par « itinéraire », je fais référence à une méthode choisie pour aller à la rencontre des gens. Choisir de s’arrêter n’importe où sur son passage est autant un itinéraire qu’une suite prévue d’arrêts.  L’habitude aide beaucoup à déterminer quand il est bien de se laisser aller et quand il faut être un peu plus rigide. Je remarque et admire ce "skill" chez les médiatrices.teurs expérimentés que j’accompagne. Pour autant, il n’y a pas de réponse précise à la question de quand se laisser aller et quand être plus rigide. C’est plutôt une réflexion perpétuelle qui est personnelle à chacun.e.

En parlant de rigidité, l’aspect que je trouve le plus difficile lors des sorties est de savoir quand « boucler la boucle » lors d’une discussion. Dans l’optique où l’on calcule le succès d’une sortie selon l’impact de celle-ci, est-ce que j’ai un moins gros ou un plus gros impact selon le nombre de personnes que je rejoins? Selon le temps que je leur accorde? …des questionnements sans réponses parfaites, et qui m’habitent. Ce qui me soulage est de faire confiance à mon feeling sur le moment. Je me force à me souvenir que, dans ma vie de tous les jours, que ce soit avec mes ami.es, ma famille, ou mes collègues de classes ou de travail, chacune des conversations que j’ai avec ses personnes se termine naturellement. Sans que j’y pense, mais surtout sans culpabilité.

La culpabilité. La culpabilité est un sentiment qui nous pousse à agir autant qu’il nous fait figer. J’ai longtemps eu une très mauvaise relation avec ce sentiment. Soit il m’habitait, soit je l’évitais. Je réalise « en vieillissant » que ce sentiment est tellement riche en information sur soi et sur le monde dans lequel nous vivons. Maintenant, je tente de l’accueillir, le questionner et même le remercier!  D’ailleurs, savoir approcher les gens est un art en soi, qui se pratique à mon avis à l’extérieur de la culpabilité et c’est ce qui m’a poussée à réellement changer ma perspective.  Il y a toujours une perspective plus intéressante que celle de la culpabilité. 

Savoir approcher les gens, c’est aussi savoir rester soi-même dans le respect de l’autre, malgré toutes les réactions possibles qu’approcher cette personne pourrait engendrer chez elle.  Facile à dire ! Mais avec le temps, on apprend à le faire. Je pense que c’est une question d’ego. Nous avons beau nous répéter qu’il ne faut pas le prendre personnel si quelqu’un refuse ou est insulté qu’on les approche, et nous avons beau y croire réellement, l’ego agit aussi dans l’inconscient. Et dans l’inconscient, je pense que la majorité des humains veulent non seulement être aimés de tous, mais que leurs (bonnes) intentions soient reconnues. C’est selon moi ce qui explique parfois la différence entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons, sur le coup. Et c’est surtout sur le coup, lorsque l’on est surpris, que l’inconscient refait surface! 

La médiation d’Exeko est un travail qui est si proche de soi. C’est une confrontation à soi-même à travers les réactions des autres, les siennes, et les discussions, certaines plus intéressantes que d’autres et certaines plus choquantes que d’autres.

Lors d’une de mes sorties avec James, nous avons discuté avec un homme à la station McGill. Il aimait le dessin et particulièrement dessiner des mondes fantastiques et l’architecture. Il s’inspirait beaucoup des jeux du genre Donjon et dragon. Il nous dit qu’après avoir utilisé des objets technologiques (ex. cellulaire), pour une raison précise et pratique, il les revend systématiquement. Il dit qu’ils ont leur propre manière de penser et qu’il n’aime pas la façon dont ils pensent, car ils tuent la créativité, sa créativité. Pour moi, le simple fait de personnifier ces objets que j’utilise tous les jours m’a fait réaliser l’impact qu’ils ont sur ma vie. 

Je vous laisse sur cette pensée.

Nellie

 

Nous tenons à remercier nos partenaires publics de contribuer au succès du projet idAction Mobile : Gouvernement du Canada, Gouvernement du QuébecVille de Montréal et Arrondissement de Ville-Marie.

La mobile

 

Nellie Soland a rejoint l'équipe cet automne en tant qu'agente de projet, dans le cadre de son stage en Intervention sociale. Depuis cet hiver, elle accompagne James Galwey, médiateur de la caravane idAction Mobile, deux fois par mois principalement au centre-ville. A travers ses rencontres, elle nous confie ses impressions sur cet itinéraire hors du commun.

 

Je vous partage ici quelques fragments de mes pensées en lien avec les sorties d’idAction mobile. À l’intérieur d’une minute, de quelques heures, au courant des semaines, les plus vieilles pensées mijotent, se mélangent avec de nouvelles qui, elles, entrent à cent kilomètre-heure dans mon cerveau trop petit et trop grand, qui aimerait tant pouvoir tout écrire, mais qui se limite à ce qu’il arrive à mettre en mots ou en images pour le moment. Il faut que je commence quelque part pour éviter le syndrome de la page blanche, que je connais trop bien !

Nous nous donnons généralement rendez-vous à la van, dans le stationnement de l’Église catholique Saint-Enfant-Jésus. Dans mon expérience, dès ces premiers moments, les discussions s’enchaînent.

C’est autant excitant d’apprendre à connaître la personne avec qui nous allons rouler ou avec qui nous avons l’habitude de rouler, que les personnes que nous allons rencontrer au courant de la sortie. 

Exeko encourage et inspire les médiatrices.teurs (ainsi que l’équipe de bureau) à cultiver ce qui les rend uniques, ainsi qu’à chercher cela chez les personnes que l’on rencontre pendant les sorties. Il y a quelque chose de magique à se demander quelles seront les belles rencontres que je ferais aujourd’hui ou ce soir, ou bien quel lien déjà existant entre une personne et moi sera renforcé, et ce, autant avec les personnes médiatrices que les personnes avec qui nous initions des conversations.  Ça me rappelle le sentiment que j’avais lorsque, toute petite, je rentrais le vendredi soir, dans un Blockbuster pour choisir les films que j’allais écouter au courant de la fin de semaine. Je pense que, sans m’en rendre compte, c’était quelque chose qui me manquait : d’entrer dans un univers, puis un autre, puis un autre... Je remarque avoir malheureusement perdu cette habitude en vieillissant. J’ai aussi un tempérament un peu timide et réservé, ce qui a sans doute créé le réflexe chez moi de me renfermer aux autres, même si j’adore faire de nouvelles rencontres. À cela s’ajoutent les échanges étant faits de plus en plus de manière virtuelle, qui participent à ma mauvaise habitude de me diriger et de me contenter de ce qui est plus confortable socialement. Toutefois, les réflexions que j’ai depuis que je fais de la médiation me poussent à vouloir m’ouvrir à ceux et celles qui ne sont pas mes ami.e.s proches ou des membres de ma famille. Cette ouverture qui se développe chez moi depuis que j’ai commencé la médiation m’inspire et me touche.

  Bref, c’est ça, les sorties avec la van : entrer dans un univers, puis un autre, puis un autre, sans craindre l’inconnu et l’inconfort. C’est vouloir échanger, partager, rire, argumenter, et le tout en le respect et les limites de chacun.e. Un autre aspect que j’aime des sorties mobiles, c’est que l’itinéraire de chaque médiatrices.teurs est unique et il se transforme avec le temps et avec l’expérience des sorties; pour eux comme pour moi.  L’itinéraire est important à la médiation mobile, mais il faut savoir ne pas le suivre à la lettre. C’est une des nombreuses dualités de la médiation! C’est-à-dire que c’est facile de se perdre dans toute la liberté qu’offrent les sorties, comme c’est facile de perdre l’authenticité des sorties à l’intérieur d’un moule trop rigide. Et il va de soi qu’un itinéraire peut rester le même de semaine en semaine, mais le voyage, lui, est toujours unique.

Par « itinéraire », je fais référence à une méthode choisie pour aller à la rencontre des gens. Choisir de s’arrêter n’importe où sur son passage est autant un itinéraire qu’une suite prévue d’arrêts.  L’habitude aide beaucoup à déterminer quand il est bien de se laisser aller et quand il faut être un peu plus rigide. Je remarque et admire ce "skill" chez les médiatrices.teurs expérimentés que j’accompagne. Pour autant, il n’y a pas de réponse précise à la question de quand se laisser aller et quand être plus rigide. C’est plutôt une réflexion perpétuelle qui est personnelle à chacun.e.

En parlant de rigidité, l’aspect que je trouve le plus difficile lors des sorties est de savoir quand « boucler la boucle » lors d’une discussion. Dans l’optique où l’on calcule le succès d’une sortie selon l’impact de celle-ci, est-ce que j’ai un moins gros ou un plus gros impact selon le nombre de personnes que je rejoins? Selon le temps que je leur accorde? …des questionnements sans réponses parfaites, et qui m’habitent. Ce qui me soulage est de faire confiance à mon feeling sur le moment. Je me force à me souvenir que, dans ma vie de tous les jours, que ce soit avec mes ami.es, ma famille, ou mes collègues de classes ou de travail, chacune des conversations que j’ai avec ses personnes se termine naturellement. Sans que j’y pense, mais surtout sans culpabilité.

La culpabilité. La culpabilité est un sentiment qui nous pousse à agir autant qu’il nous fait figer. J’ai longtemps eu une très mauvaise relation avec ce sentiment. Soit il m’habitait, soit je l’évitais. Je réalise « en vieillissant » que ce sentiment est tellement riche en information sur soi et sur le monde dans lequel nous vivons. Maintenant, je tente de l’accueillir, le questionner et même le remercier!  D’ailleurs, savoir approcher les gens est un art en soi, qui se pratique à mon avis à l’extérieur de la culpabilité et c’est ce qui m’a poussée à réellement changer ma perspective.  Il y a toujours une perspective plus intéressante que celle de la culpabilité. 

Savoir approcher les gens, c’est aussi savoir rester soi-même dans le respect de l’autre, malgré toutes les réactions possibles qu’approcher cette personne pourrait engendrer chez elle.  Facile à dire ! Mais avec le temps, on apprend à le faire. Je pense que c’est une question d’ego. Nous avons beau nous répéter qu’il ne faut pas le prendre personnel si quelqu’un refuse ou est insulté qu’on les approche, et nous avons beau y croire réellement, l’ego agit aussi dans l’inconscient. Et dans l’inconscient, je pense que la majorité des humains veulent non seulement être aimés de tous, mais que leurs (bonnes) intentions soient reconnues. C’est selon moi ce qui explique parfois la différence entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons, sur le coup. Et c’est surtout sur le coup, lorsque l’on est surpris, que l’inconscient refait surface! 

La médiation d’Exeko est un travail qui est si proche de soi. C’est une confrontation à soi-même à travers les réactions des autres, les siennes, et les discussions, certaines plus intéressantes que d’autres et certaines plus choquantes que d’autres.

Lors d’une de mes sorties avec James, nous avons discuté avec un homme à la station McGill. Il aimait le dessin et particulièrement dessiner des mondes fantastiques et l’architecture. Il s’inspirait beaucoup des jeux du genre Donjon et dragon. Il nous dit qu’après avoir utilisé des objets technologiques (ex. cellulaire), pour une raison précise et pratique, il les revend systématiquement. Il dit qu’ils ont leur propre manière de penser et qu’il n’aime pas la façon dont ils pensent, car ils tuent la créativité, sa créativité. Pour moi, le simple fait de personnifier ces objets que j’utilise tous les jours m’a fait réaliser l’impact qu’ils ont sur ma vie. 

Je vous laisse sur cette pensée.

Nellie

 

Nous tenons à remercier nos partenaires publics de contribuer au succès du projet idAction Mobile : Gouvernement du Canada, Gouvernement du QuébecVille de Montréal et Arrondissement de Ville-Marie.

L’art sert à quoi et à qui ?

Encore une fois, le groupe Exeko me met au défi de répondre à une de leurs questions tellement personnelle et vaste comme toujours. L’art sert à quoi et à qui ?

Pour moi, l’art sert à exprimer des émotions ainsi que des visions. Il sert à créer. Chaque jour, dès notre réveil, nous commençons à créer une nouvelle journée. Nous sommes donc tous artistes. Par exemple par les vêtements que l’on porte, notre humeur, nos mouvements et ce, même sans s’en rendre compte. Alors que notre routine commence, certaines personnes nous observent et font fonctionner leur créativité qui deviendra de l’art.

Nos mouvements peuvent inspirer un danseur, un sculpteur, un comédien. Nous faisons partie du processus de création sans le savoir. Regardez bien autour de vous, les vêtements d’hier deviendront ceux que l’on créera dans quelques années et c’est grâce à vous.

Votre lunch peut, pour quelqu’un, devenir de l’art culinaire seulement par sa simplicité. Ça peut même inspirer une nouvelle façon de se nourrir.

Donc, l’art sert à tous ceux qui veulent créer.

Et maintenant, il sert à quoi ?

Il sert à enseigner l’histoire, présente, passée et future. Il sert à divertir, réfléchir, confronter, discuter, critiquer. Il ne laisse personne indifférent.

L’art sert à enrichir nos connaissances, à notre évolution, à nous faire rire, pleurer et à exprimer plusieurs émotions. Même la déprime, la colère et la joie.

Un poème débute souvent par une boule dans la gorge. Le sentiment d’une injustice, d’un mal d’amour, mal du pays. Chaque artiste, dont nous-mêmes faisons partie, l’exprime différemment. Certains choisissent les mots et d’autres la peinture ou les notes de musique.

Soyez créatifs, soyez vous-mêmes et vous serez l’objet d’art le plus recherché et le plus précieux.

Gilles Lamarche

P.S. Pablo Picasso a dit que tout acte de création est d’abord un acte de destruction. Nous démolissons tout et nous recommençons à neuf. Qu’en pensez-vous ?

P.P.S. Moi, je ne suis pas d’accord. Les sculptures sont souvent faites avec des pièces recyclées.    

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible en partie grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

         

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  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral