Pourquoi renforcer l’indifférence ?

Bonjour,

La question – ou plutôt l’énigme – que l’on m’a proposé cette semaine est : pourquoi renforcer l’indifférence ?

J’y ai pensé souvent et maintenant, à la faveur d’une nuit douce de juin, j’ai décidé de lui décrire ma vision ou ma version personnelle de l’indifférence. 

Selon moi, l’indifférence se présente sous différentes formes : la froideur, la neutralité, le besoin et la survie pour n’en nommer que quatre. Sûrement qu’en y réfléchissant, vous pourriez en trouver d’autres.

Souvent, les gens me reprochent mon cynisme, ma froideur analytique face à certaines situations et aussi mon manque d’empathie. C’est pourtant après avoir vu les réactions verbale et faciale des gens que moi-même je me remets en question suite à mes réponses. 

La question lui est venue de deux situations auxquelles elle s’est sentie confrontées. L’une d’elle est l’histoire d’une amie qui s’est présentée à l’hôpital (Fleury) pour des soins urgents et l’hôpital l’a retourné chez elle où elle est décédée le lendemain matin. Des connaissances lui ont dit que l’hôpital était réputé pour des cas semblables. 

L’autre situation est une agression sauvage entre deux joueurs de hockey.

Il existe d’autres situations comme la vieillesse, l’itinérance, la maltraitance en tout genre, la fainéantise, la violence, etc. Mais pour cette fois, je réagis aux deux situations mentionnées.

Au hockey, les mordus vous diront que les bagarres font fait partie du spectacle. Que c’est normal. Est-ce que c’est de l’indifférence ? D’autres diront le contraire et qu’ils n’ont aucun pouvoir sur la situation et vont blâmer la LNH. Est-ce aussi de l’indifférence ? Moi je dirais non et oui. Non car on nous y a habitué depuis que le hockey est devenu un sport professionnel et oui car aux olympiques, il y a plus de règlements qui sanctionnent les joueurs [en cas de violence] et le spectacle est aussi beau. 

La situation de l’hôpital est plus épineuse car elle est plus individuelle. Elle devrait nous émouvoir, nous choquer, nous indigner. Encore une fois, les gens concernés vont trouver aberrante et même inhumaine la décision de l’hôpital et d’autres diront qu’elle aurait dû aller dans un autre hôpital, rester sur place ou autres platitudes du même genre. Est-ce encore de l’indifférence ? À vous d’y réfléchir.

Il y a autant de situation où nous devrions nous questionner, mais comme aucun de ces scénarios – pourtant réels – ne nous sont personnels, nous restons indifférents à différents degrés. Le jour où la situation deviendra personnelle, nous comprendrons et évidemment, il sera trop tard. Les autres penseront comme nous l’avons fait précédemment. Ils seront indifférents. Pourrons-nous les blâmer, les lapider sur la place publique ? Non.

Gilles Lamarche

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible en partie grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

    

 

Pourquoi renforcer l’indifférence ?

Bonjour,

La question – ou plutôt l’énigme – que l’on m’a proposé cette semaine est : pourquoi renforcer l’indifférence ?

J’y ai pensé souvent et maintenant, à la faveur d’une nuit douce de juin, j’ai décidé de lui décrire ma vision ou ma version personnelle de l’indifférence. 

Selon moi, l’indifférence se présente sous différentes formes : la froideur, la neutralité, le besoin et la survie pour n’en nommer que quatre. Sûrement qu’en y réfléchissant, vous pourriez en trouver d’autres.

Souvent, les gens me reprochent mon cynisme, ma froideur analytique face à certaines situations et aussi mon manque d’empathie. C’est pourtant après avoir vu les réactions verbale et faciale des gens que moi-même je me remets en question suite à mes réponses. 

La question lui est venue de deux situations auxquelles elle s’est sentie confrontées. L’une d’elle est l’histoire d’une amie qui s’est présentée à l’hôpital (Fleury) pour des soins urgents et l’hôpital l’a retourné chez elle où elle est décédée le lendemain matin. Des connaissances lui ont dit que l’hôpital était réputé pour des cas semblables. 

L’autre situation est une agression sauvage entre deux joueurs de hockey.

Il existe d’autres situations comme la vieillesse, l’itinérance, la maltraitance en tout genre, la fainéantise, la violence, etc. Mais pour cette fois, je réagis aux deux situations mentionnées.

Au hockey, les mordus vous diront que les bagarres font fait partie du spectacle. Que c’est normal. Est-ce que c’est de l’indifférence ? D’autres diront le contraire et qu’ils n’ont aucun pouvoir sur la situation et vont blâmer la LNH. Est-ce aussi de l’indifférence ? Moi je dirais non et oui. Non car on nous y a habitué depuis que le hockey est devenu un sport professionnel et oui car aux olympiques, il y a plus de règlements qui sanctionnent les joueurs [en cas de violence] et le spectacle est aussi beau. 

La situation de l’hôpital est plus épineuse car elle est plus individuelle. Elle devrait nous émouvoir, nous choquer, nous indigner. Encore une fois, les gens concernés vont trouver aberrante et même inhumaine la décision de l’hôpital et d’autres diront qu’elle aurait dû aller dans un autre hôpital, rester sur place ou autres platitudes du même genre. Est-ce encore de l’indifférence ? À vous d’y réfléchir.

Il y a autant de situation où nous devrions nous questionner, mais comme aucun de ces scénarios – pourtant réels – ne nous sont personnels, nous restons indifférents à différents degrés. Le jour où la situation deviendra personnelle, nous comprendrons et évidemment, il sera trop tard. Les autres penseront comme nous l’avons fait précédemment. Ils seront indifférents. Pourrons-nous les blâmer, les lapider sur la place publique ? Non.

Gilles Lamarche

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible en partie grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

    

 

Pourquoi renforcer l’indifférence ?

Bonjour,

La question – ou plutôt l’énigme – que l’on m’a proposé cette semaine est : pourquoi renforcer l’indifférence ?

J’y ai pensé souvent et maintenant, à la faveur d’une nuit douce de juin, j’ai décidé de lui décrire ma vision ou ma version personnelle de l’indifférence. 

Selon moi, l’indifférence se présente sous différentes formes : la froideur, la neutralité, le besoin et la survie pour n’en nommer que quatre. Sûrement qu’en y réfléchissant, vous pourriez en trouver d’autres.

Souvent, les gens me reprochent mon cynisme, ma froideur analytique face à certaines situations et aussi mon manque d’empathie. C’est pourtant après avoir vu les réactions verbale et faciale des gens que moi-même je me remets en question suite à mes réponses. 

La question lui est venue de deux situations auxquelles elle s’est sentie confrontées. L’une d’elle est l’histoire d’une amie qui s’est présentée à l’hôpital (Fleury) pour des soins urgents et l’hôpital l’a retourné chez elle où elle est décédée le lendemain matin. Des connaissances lui ont dit que l’hôpital était réputé pour des cas semblables. 

L’autre situation est une agression sauvage entre deux joueurs de hockey.

Il existe d’autres situations comme la vieillesse, l’itinérance, la maltraitance en tout genre, la fainéantise, la violence, etc. Mais pour cette fois, je réagis aux deux situations mentionnées.

Au hockey, les mordus vous diront que les bagarres font fait partie du spectacle. Que c’est normal. Est-ce que c’est de l’indifférence ? D’autres diront le contraire et qu’ils n’ont aucun pouvoir sur la situation et vont blâmer la LNH. Est-ce aussi de l’indifférence ? Moi je dirais non et oui. Non car on nous y a habitué depuis que le hockey est devenu un sport professionnel et oui car aux olympiques, il y a plus de règlements qui sanctionnent les joueurs [en cas de violence] et le spectacle est aussi beau. 

La situation de l’hôpital est plus épineuse car elle est plus individuelle. Elle devrait nous émouvoir, nous choquer, nous indigner. Encore une fois, les gens concernés vont trouver aberrante et même inhumaine la décision de l’hôpital et d’autres diront qu’elle aurait dû aller dans un autre hôpital, rester sur place ou autres platitudes du même genre. Est-ce encore de l’indifférence ? À vous d’y réfléchir.

Il y a autant de situation où nous devrions nous questionner, mais comme aucun de ces scénarios – pourtant réels – ne nous sont personnels, nous restons indifférents à différents degrés. Le jour où la situation deviendra personnelle, nous comprendrons et évidemment, il sera trop tard. Les autres penseront comme nous l’avons fait précédemment. Ils seront indifférents. Pourrons-nous les blâmer, les lapider sur la place publique ? Non.

Gilles Lamarche

 

 

Gilles Lamarche participe aux activités d'idAction organisées avec la Maison des amis du Plateau-Mont-Royal. Cette initiative est possible en partie grâce à nos partenaires financiers : Ville de Montréal et Arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

 

    

 

Séjour à Nutashkuan

 par Alessia De Salis et Jose Fuca, médiateur.rices.s

En juillet, nous avons séjourné à Nutashkuan en collaboration avec la Fondation Nouveaux Sentiers. Les activités se sont déroulées durant six jours consécutifs. Au courant de la semaine, les jeunes partagent et découvrent des points communs, décident eux.elles-même des règles de l'espace pour se sentir en sécurité et bien "Ensemble, Mamu". On joue à des jeux d’entraide et on parle d’inclusion. Pour réduire leur timidité, les jeunes participent à un "cercle de cris" ; on doit crier le premier mot qui nous passe par la tête ! Ielles placent leur voix dans l’espace et les fous rires sont au rendez-vous.

Après deux jours pour créer un sentiment de groupe, les participant.e.s font du collage et dessinent des logos pour représenter la fierté de leur culture et identité. L'idée est d'organiser à la fin du camp une activité de sérigraphie pour la communauté. Aussi, on réalise une activité pour identifier et donner des qualités entre les participant.e.s afin d'encourager la pensée positive envers les autres.  

Au travers nos activités, les jeunes se sont déguisé.e.s, dépassé.e.s, entraidé.e.s. Liette, collaboratrice principale sur le terrain à  Nustashkuan, a parlé de fierté culturelle et de l'histoire des pensionnats. Chaque enfant compte. On s'est rafraichi en jouant à "la guerre des éponges", ce qui consiste principalement à se garrocher des éponges mouillées ! Quel délire !!

Le lendemain, on parle également de cohésion de groupe et de gestion de groupe. Les jeunes relèvent des défis, font des batailles de montagne de sable et partent en canot contre le vent !  Nos activités se terminent avec la remise des certificats pour les participant.e.s à la formation d'aspirant.es monitrices et moniteurs et l'activité "Sérigraphie pour la communauté". Les jeunes impriment leurs logos sur des chandails qu'ielles portent tout de suite fièrement.  

Quelle belle semaine avec les jeunes ! Avec une boule dans la gorge, on se dit à la prochaine, Nutashkuan ! Ce fut un honneur pour nous de vous rencontrer. Merci de l’accueil et pour les fous rire.

Tshinashkumitin ! 

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Pour plus d'informations à propos de nos projets avec les communautés autochtones du Nord et du Sud, découvrez :

- Trickster, notre programme pour les jeunes autochtones qui, à travers des ateliers artistiques et réflexifs, sont guidés dans l’exploration, l’appropriation, la réinterprétation d’éléments culturels et de savoirs traditionnels, en étroite collaboration avec les intervenant.e.s de la communauté.

Trickster est un programme dont le déploiement est rendu possible en partie grâce au soutien de partenariats durables avec la Fondation Marcelle et Jean Coutu, la Fondation Dufresne-Gauthier, la Fondation Jeunes en tête, la Fondation RBA, Groupe financier Banque TD, Telus, Ministère Patrimoine canadien, le gouvernement du Québec par l'entremise du Secrétariat aux affaires autochtones et Secrétariat à la jeunesses.

 

Nunavik Community Empowerment Program (NCEP), un programme créant des espaces de collaboration et d'apprentissage où les organisations locales et les travailleur.euse.s des services communautaires et sociaux fusionnent leurs connaissances, leurs expériences et leurs efforts pour créer des activités et des projets éducatifs pour les jeunes, les adultes et les aîné.e.s.

Pages

 

 

Nous recherchons une personne afin de développer et suivre nos projets de médiation et nos activités en ville, plus...

Nous sommes à la recherche de plusieurs mediateurices pour les projets en collaboration avec les Premières Nations et Inuit !

Nous cherchons un.e responsable de l’administration afin d’offrir aux membres de l’organisation soutien et formation en matière de comptabilité,...

Au début du mois de novembre, j'ai accompagné David pour une sortie avec IdAction mobile. Après avoir fait face à un peu de trafic et discuté de nos...
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • «  I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost. »

    Participant @PACQ

  • « Why use paper when it is as beautiful as this? »

    One of the co-creator for Métissage Urbain

  • « I Have my own identity ! »

    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain

  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects

  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability.  »

    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal

  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists.  »

    Julie Laloire @AMDI

  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged. »

    Bulletin des YMCA

  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)

  • « ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community. »

    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future

  • « We are not higher, we are not lower, we are equal. »

    Simeoni, participant idAction Mobile

  • « Receving is good, but giving is better »

    Participant idAction@Kanesatake

  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery »

    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle

  • «  I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer »

    A participant, idAction Mobile

  • «  By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years. »

    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada

  • «  ...empowering the children, and giving them confidence »

    APTN National News

  • «  I was completely alone today, thanks for talking to me »

    Elie, participant @idAction Mobile

  • «  They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work. »

    Participant, idAction@Accueil Bonneau

  • «  Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself. »

    André Frossard

  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « Exeko implements creative solutions to several problematic, gives a voice to those we don't hear and hope to the underprivileged.»
    Bulletin des YMCA
  • « Over the past few years, we have been seeing more and more high quality productions by people with an intellectual disability who truly are artists. »
    Julie Laloire @AMDI
  • « Art has the advantage to make people talk about abilities rather than limitations, when confronted with an intellectual disability. »
    Delphine Ragon, Community Programs Manager, Les Compagnons de Montréal
  • « It is terrible for a society to ignore people with such talent!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses about ART and ID projects
  • « I Have my own identity !»
    Putulik, Inuit participant, Métissage Urbain
  • « Why use paper when it is as beautiful as this?»
    One of the co-creator for Métissage Urbain
  • « I write my thoughts in my head, not on paper, and my thought is not lost.»
    Participant @PACQ
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Its goal? To develop reasoning, critical thinking, logic, and increase citizen participation of these marginalized groups.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir (free translation)
  • « Today, the power acquired through knowledge is more far-reaching than knowledge itself.»
    André Frossard
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « They're both people. We're not looking enough after people with problems, and mostly with mental health issues. Then we would have more people able to work.»
    Participant, idAction@Accueil Bonneau
  • « We are not higher, we are not lower, we are equal.»
    Simeoni, participant idAction Mobile
  • « I was completely alone today, thanks for talking to me»
    Elie, participant @idAction Mobile
  • « Receving is good, but giving is better»
    Participant idAction@Kanesatake
  • « What better way to strengthen intergenerational ties? [...] A meeting between peers, a place for expression, learning and recovery»
    Chantal Potvin, reporter at Innuvelle
  • «  ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News
  • « By engaging with people on a deep level, we see Exeko reinvigorating individual spirit to rebuild society in a new way. Exeko's work is not about small projects, but about achieving full social inclusion at a systemic level. [...] we believe that Exeko will reach a level of systemic impact with Quebec, Canada and the world within 5-10 years.»
    Elisha Muskat, Executive Director, Ashoka Canada
  • « It’s a great program for children to learn about their traditions and to increase their interaction with Elders in the community.»
    Erika Eagle, Social Development Assistant with Waswanipi Brighter Future
  • « ...empowering the children, and giving them confidence»
    APTN National News