La Tuque, terre de tous les possibles : IdAction et Trickster s’entremêlent dans un projet pilote

Qu’est-ce qui caractérise Exeko, si ce n’est l’innovation? Toujours prête aux nouveaux défis, l’équipe s’est lancée dans un projet pilote où IdAction et Trickster marchent non seulement côte-à-côte, mais tentent de métisser leurs approches respectives et de relier leurs démarches. Pour ce faire, aucun repère: la création est présente à chaque instant et une nouvelle page de l’histoire d’Exeko s’écrit en ce moment même sur le terrain.

 

Marie-Paule d’IdAction donne des ateliers auprès du groupe Amiskw du Centre d'Amitié Autochtone de La Tuque, regroupant des jeunes adultes atikamkw en voie d’intégration au marché du travail ou à un retour aux études. Cyril et Kena de Trickster travaillent avec une vingtaine d’enfants autochtones (sauf un) de 10 à 14 ans au La Tuque High School. Comment faire pour que les deux projets se rapprochent au maximum? Est-ce possible? Tout est à découvrir.  

 

Mais La Tuque et son Centre d’amitié autochtone nous offrent un accueil idéal et fertile pour cette nouvelle aventure. Trickster y était en septembre dernier pour une première collaboration et l’expérience a laissé d’excellents souvenirs à tous. Les intervenantes et animatrices du Centre d’amitié sont passionnées, enthousiastes et très investies dans le projet. Les jeunes sont merveilleux. Les petits du groupe Trickster sont excités à l’idée de faire partie d’un spectacle, soit parce que c’est une deuxième expérience pour eux, ou parce qu’ils ont assisté au premier. Les plus vieux d’Amiskw sont intéressés et intéressants, et ont beaucoup à offrir et plein de potentiel à déployer. L’un d’entre eux a d’ailleurs décidé de faire un stage en accompagnant complètement l’aventure Trickster. Après trois jours, son implication est déjà remarquable. S’il y a une part d’inconnu pour la médiatrice et les artistes-intervenants, tous les ingrédients sont réunis pour vivre le projet en beauté.

 

Premiers exercices d'initiation pour Trickster (c) Exeko    

Mardi le 25 février, l’équipe de trois arrive en fin d’après-midi, trop tard pour rencontrer le groupe d’Amiskw, mais en étant bien attendue au La Tuque High School par les enfants impatients et très heureux de retrouver Cyril qui y était en septembre. À peine débarqués, on se lance dans des exercices dans le pur esprit de Trickster, connus par la majorité des enfants. L’atelier est plus court, l’idée est tout simplement de plonger. Laurianne, Mélanie et Karine du Centre d’amitié sont présentes et partagent leurs attentes face au projet. Dana, l’intervenante d’Amiskw, prend de son propre temps pour rencontrer Marie-Paule et s’assurer que tout est arrimé pour débuter les ateliers IdAction dès le lendemain en début d’après-midi. Ensuite, l’équipe prend ses quartiers au centre-ville de La Tuque, à un pas du Centre d’Amitié et appréhende le mercredi, première vraie journée du projet.

 

Pratique du Cup Song à Trickster (c) Exeko

 

Dans l’esprit de collaboration qui anime celui-ci, Cyril et Kena assistent donc à la première partie de l’atelier d’IdAction. Porteur de l’énergie Trickster, leur présence dynamise l’atelier avec le groupe Amiskw. Ces jeunes se connaissent très bien, mais on prend le temps de placer l’espace IdAction (inclusion, égalité des intelligences, respect, écoute, la recherche et non la performance) et de se présenter les uns aux autres, en partageant une de ses caractéristiques, quelque chose qu’on aime et quelque chose qui nous révolte. La discrimination, le racisme et l’injustice sont au centre des préoccupations de tous. Le groupe sait qu’il évoluera en parallèle de la création du spectacle Trickster, proposant des thèmes et un conte, analysant le projet et prêtant main forte à la production éventuellement. Pour ce premier atelier, on aborde donc l’idée des préjugés, du multiculturalisme et des perceptions. Celles qu’on a des autres, de soi et celles qu’on croit que les autres ont de soi. On se penche sur l’Egypte, très éloignée pour le groupe, et qui nous permet par la bande d’aborder le Printemps arabe et érable… On parle de la différence entre identité individuelle et culturelle, de l’auto-discrimination, du moyen de modifier ses perceptions, de l’importance d’apprendre à connaître avant de juger et que parfois, pointer le racisme est un acte de racisme en soi. Le groupe ne manque pas d’idées à proposer aux enfants pour le spectacle!

 

Préparation d'un atelier IdAction avec Amiskw au Centre d'amitié autochtone (c) Exeko

 

Pour le premier vrai atelier de Trickster, l’enjeu est principalement de créer des liens, de rassembler, se découvrir, apprendre à jouer ensemble, à s’exprimer et à s’écouter. À travers différents jeux et des initiations au théâtre et au cirque, les enfants développent une multitude de compétences. Ils apprennent à jongler ou s’y perfectionnent, et font le jeu du miroir, approche élémentaire pour le jeu scénique qui développe la concentration et l’écoute. La pratique du «Cup Song» s’avère aussi inévitable, bien connue de tous. Avec la présence de Kena, comédienne, Trickster prend une tendance un peu plus théâtre, au bonheur des enfants habités par un grand enthousiasme et une fébrilité à l’idée du spectacle. Marie-Paule rejoint le groupe à la mi-temps, s’amuse avec eux et aide à le rassembler, tout en cherchant à susciter le questionnement chez les enfants dès que l’occasion se présente à travers les rires et l’excitation. Le groupe est fort de la présence de trois stagiaires, deux anciens participants de Trickster et le participant d’Amiskw, qui comprennent parfaitement les visées de Trickster, qui aident à régulariser le groupe et qui alimentent la création. Leur présence est précieuse et leur apport inestimable.

 

Jeu du miroir à Trickster. Qui mène? (c) Exeko

 

Le jeudi, du côté d’IdAction-Amiskw, on parle d’art et changement social, en se demandant à quoi sert l’art et en faisant des distinctions entre l’art pour l’art, l’art thérapie, l’art activiste et l’art communautaire en passant par de nombreux exemples qui feront à nouveau voyager le groupe. Théâtre de l’opprimé, street art, art de crise en Espagne, photos à Gaza, sensibilisation-choc à la protection des animaux, les Impatients, un slam de Natasha Kanapé Fontaine, le documentaire l’Erreur boréale et l’ATSA (permettant d’aborder les mêmes questions qu’à l’automne dans d’autres ateliers IdAction et le phénomène de l’itinérance) sont au menu, mais on écoute aussi la vidéo de soutien à Idle No More réalisée par le Centre d’amitié à La Tuque l’an passé. Le groupe trouve que l’art est partout, qu’il a un impact sur le monde et comprend bien le projet Trickster. De leur côté, les enfants continuent l’apprentissage de soi et des autres dans l’espace de création, l’autonomie et l’autogestion du groupe, et au-delà du plaisir, Kena et Cyril miroitent le pourquoi de chaque exercice, et en discutent avec les enfants. Les stagiaires s’affirment de plus en plus comme leaders, et proposent de parler du pow-wow dans le spectacle, désireux de transmettre des traditions. En théâtre, Kena propose l’exercice «Vie et mort de la chèvre» qui permet d’expérimenter physiquement la narration d’une histoire, de voir comment chacun la décline, touchant sans y paraître aux grands thèmes de la condition humaine. Toutefois, l’heure n’est pas encore à la réflexion mais surtout à installer une base qui permettra aux enfants et à la création de s’épanouir.

 

Question type d'IdAction: À quoi ça sert l'art? (c) Exeko

 

Trois petits jours, déjà tout ça, et tant de possibles en vue, tant de chemins à trouver et à inventer. À suivre!!!     

"Vie et mort de la chèvre" à Trickster (c) Exeko

Pour en savoir plus : exeko.org/tricksterexeko.org/idaction

La Tuque, terre de tous les possibles : IdAction et Trickster s’entremêlent dans un projet pilote

Qu’est-ce qui caractérise Exeko, si ce n’est l’innovation? Toujours prête aux nouveaux défis, l’équipe s’est lancée dans un projet pilote où IdAction et Trickster marchent non seulement côte-à-côte, mais tentent de métisser leurs approches respectives et de relier leurs démarches. Pour ce faire, aucun repère: la création est présente à chaque instant et une nouvelle page de l’histoire d’Exeko s’écrit en ce moment même sur le terrain.

 

Marie-Paule d’IdAction donne des ateliers auprès du groupe Amiskw du Centre d'Amitié Autochtone de La Tuque, regroupant des jeunes adultes atikamkw en voie d’intégration au marché du travail ou à un retour aux études. Cyril et Kena de Trickster travaillent avec une vingtaine d’enfants autochtones (sauf un) de 10 à 14 ans au La Tuque High School. Comment faire pour que les deux projets se rapprochent au maximum? Est-ce possible? Tout est à découvrir.  

 

Mais La Tuque et son Centre d’amitié autochtone nous offrent un accueil idéal et fertile pour cette nouvelle aventure. Trickster y était en septembre dernier pour une première collaboration et l’expérience a laissé d’excellents souvenirs à tous. Les intervenantes et animatrices du Centre d’amitié sont passionnées, enthousiastes et très investies dans le projet. Les jeunes sont merveilleux. Les petits du groupe Trickster sont excités à l’idée de faire partie d’un spectacle, soit parce que c’est une deuxième expérience pour eux, ou parce qu’ils ont assisté au premier. Les plus vieux d’Amiskw sont intéressés et intéressants, et ont beaucoup à offrir et plein de potentiel à déployer. L’un d’entre eux a d’ailleurs décidé de faire un stage en accompagnant complètement l’aventure Trickster. Après trois jours, son implication est déjà remarquable. S’il y a une part d’inconnu pour la médiatrice et les artistes-intervenants, tous les ingrédients sont réunis pour vivre le projet en beauté.

 

Premiers exercices d'initiation pour Trickster (c) Exeko    

Mardi le 25 février, l’équipe de trois arrive en fin d’après-midi, trop tard pour rencontrer le groupe d’Amiskw, mais en étant bien attendue au La Tuque High School par les enfants impatients et très heureux de retrouver Cyril qui y était en septembre. À peine débarqués, on se lance dans des exercices dans le pur esprit de Trickster, connus par la majorité des enfants. L’atelier est plus court, l’idée est tout simplement de plonger. Laurianne, Mélanie et Karine du Centre d’amitié sont présentes et partagent leurs attentes face au projet. Dana, l’intervenante d’Amiskw, prend de son propre temps pour rencontrer Marie-Paule et s’assurer que tout est arrimé pour débuter les ateliers IdAction dès le lendemain en début d’après-midi. Ensuite, l’équipe prend ses quartiers au centre-ville de La Tuque, à un pas du Centre d’Amitié et appréhende le mercredi, première vraie journée du projet.

 

Pratique du Cup Song à Trickster (c) Exeko

 

Dans l’esprit de collaboration qui anime celui-ci, Cyril et Kena assistent donc à la première partie de l’atelier d’IdAction. Porteur de l’énergie Trickster, leur présence dynamise l’atelier avec le groupe Amiskw. Ces jeunes se connaissent très bien, mais on prend le temps de placer l’espace IdAction (inclusion, égalité des intelligences, respect, écoute, la recherche et non la performance) et de se présenter les uns aux autres, en partageant une de ses caractéristiques, quelque chose qu’on aime et quelque chose qui nous révolte. La discrimination, le racisme et l’injustice sont au centre des préoccupations de tous. Le groupe sait qu’il évoluera en parallèle de la création du spectacle Trickster, proposant des thèmes et un conte, analysant le projet et prêtant main forte à la production éventuellement. Pour ce premier atelier, on aborde donc l’idée des préjugés, du multiculturalisme et des perceptions. Celles qu’on a des autres, de soi et celles qu’on croit que les autres ont de soi. On se penche sur l’Egypte, très éloignée pour le groupe, et qui nous permet par la bande d’aborder le Printemps arabe et érable… On parle de la différence entre identité individuelle et culturelle, de l’auto-discrimination, du moyen de modifier ses perceptions, de l’importance d’apprendre à connaître avant de juger et que parfois, pointer le racisme est un acte de racisme en soi. Le groupe ne manque pas d’idées à proposer aux enfants pour le spectacle!

 

Préparation d'un atelier IdAction avec Amiskw au Centre d'amitié autochtone (c) Exeko

 

Pour le premier vrai atelier de Trickster, l’enjeu est principalement de créer des liens, de rassembler, se découvrir, apprendre à jouer ensemble, à s’exprimer et à s’écouter. À travers différents jeux et des initiations au théâtre et au cirque, les enfants développent une multitude de compétences. Ils apprennent à jongler ou s’y perfectionnent, et font le jeu du miroir, approche élémentaire pour le jeu scénique qui développe la concentration et l’écoute. La pratique du «Cup Song» s’avère aussi inévitable, bien connue de tous. Avec la présence de Kena, comédienne, Trickster prend une tendance un peu plus théâtre, au bonheur des enfants habités par un grand enthousiasme et une fébrilité à l’idée du spectacle. Marie-Paule rejoint le groupe à la mi-temps, s’amuse avec eux et aide à le rassembler, tout en cherchant à susciter le questionnement chez les enfants dès que l’occasion se présente à travers les rires et l’excitation. Le groupe est fort de la présence de trois stagiaires, deux anciens participants de Trickster et le participant d’Amiskw, qui comprennent parfaitement les visées de Trickster, qui aident à régulariser le groupe et qui alimentent la création. Leur présence est précieuse et leur apport inestimable.

 

Jeu du miroir à Trickster. Qui mène? (c) Exeko

 

Le jeudi, du côté d’IdAction-Amiskw, on parle d’art et changement social, en se demandant à quoi sert l’art et en faisant des distinctions entre l’art pour l’art, l’art thérapie, l’art activiste et l’art communautaire en passant par de nombreux exemples qui feront à nouveau voyager le groupe. Théâtre de l’opprimé, street art, art de crise en Espagne, photos à Gaza, sensibilisation-choc à la protection des animaux, les Impatients, un slam de Natasha Kanapé Fontaine, le documentaire l’Erreur boréale et l’ATSA (permettant d’aborder les mêmes questions qu’à l’automne dans d’autres ateliers IdAction et le phénomène de l’itinérance) sont au menu, mais on écoute aussi la vidéo de soutien à Idle No More réalisée par le Centre d’amitié à La Tuque l’an passé. Le groupe trouve que l’art est partout, qu’il a un impact sur le monde et comprend bien le projet Trickster. De leur côté, les enfants continuent l’apprentissage de soi et des autres dans l’espace de création, l’autonomie et l’autogestion du groupe, et au-delà du plaisir, Kena et Cyril miroitent le pourquoi de chaque exercice, et en discutent avec les enfants. Les stagiaires s’affirment de plus en plus comme leaders, et proposent de parler du pow-wow dans le spectacle, désireux de transmettre des traditions. En théâtre, Kena propose l’exercice «Vie et mort de la chèvre» qui permet d’expérimenter physiquement la narration d’une histoire, de voir comment chacun la décline, touchant sans y paraître aux grands thèmes de la condition humaine. Toutefois, l’heure n’est pas encore à la réflexion mais surtout à installer une base qui permettra aux enfants et à la création de s’épanouir.

 

Question type d'IdAction: À quoi ça sert l'art? (c) Exeko

 

Trois petits jours, déjà tout ça, et tant de possibles en vue, tant de chemins à trouver et à inventer. À suivre!!!     

"Vie et mort de la chèvre" à Trickster (c) Exeko

Pour en savoir plus : exeko.org/tricksterexeko.org/idaction

La Tuque, terre de tous les possibles : IdAction et Trickster s’entremêlent dans un projet pilote

Qu’est-ce qui caractérise Exeko, si ce n’est l’innovation? Toujours prête aux nouveaux défis, l’équipe s’est lancée dans un projet pilote où IdAction et Trickster marchent non seulement côte-à-côte, mais tentent de métisser leurs approches respectives et de relier leurs démarches. Pour ce faire, aucun repère: la création est présente à chaque instant et une nouvelle page de l’histoire d’Exeko s’écrit en ce moment même sur le terrain.

 

Marie-Paule d’IdAction donne des ateliers auprès du groupe Amiskw du Centre d'Amitié Autochtone de La Tuque, regroupant des jeunes adultes atikamkw en voie d’intégration au marché du travail ou à un retour aux études. Cyril et Kena de Trickster travaillent avec une vingtaine d’enfants autochtones (sauf un) de 10 à 14 ans au La Tuque High School. Comment faire pour que les deux projets se rapprochent au maximum? Est-ce possible? Tout est à découvrir.  

 

Mais La Tuque et son Centre d’amitié autochtone nous offrent un accueil idéal et fertile pour cette nouvelle aventure. Trickster y était en septembre dernier pour une première collaboration et l’expérience a laissé d’excellents souvenirs à tous. Les intervenantes et animatrices du Centre d’amitié sont passionnées, enthousiastes et très investies dans le projet. Les jeunes sont merveilleux. Les petits du groupe Trickster sont excités à l’idée de faire partie d’un spectacle, soit parce que c’est une deuxième expérience pour eux, ou parce qu’ils ont assisté au premier. Les plus vieux d’Amiskw sont intéressés et intéressants, et ont beaucoup à offrir et plein de potentiel à déployer. L’un d’entre eux a d’ailleurs décidé de faire un stage en accompagnant complètement l’aventure Trickster. Après trois jours, son implication est déjà remarquable. S’il y a une part d’inconnu pour la médiatrice et les artistes-intervenants, tous les ingrédients sont réunis pour vivre le projet en beauté.

 

Premiers exercices d'initiation pour Trickster (c) Exeko    

Mardi le 25 février, l’équipe de trois arrive en fin d’après-midi, trop tard pour rencontrer le groupe d’Amiskw, mais en étant bien attendue au La Tuque High School par les enfants impatients et très heureux de retrouver Cyril qui y était en septembre. À peine débarqués, on se lance dans des exercices dans le pur esprit de Trickster, connus par la majorité des enfants. L’atelier est plus court, l’idée est tout simplement de plonger. Laurianne, Mélanie et Karine du Centre d’amitié sont présentes et partagent leurs attentes face au projet. Dana, l’intervenante d’Amiskw, prend de son propre temps pour rencontrer Marie-Paule et s’assurer que tout est arrimé pour débuter les ateliers IdAction dès le lendemain en début d’après-midi. Ensuite, l’équipe prend ses quartiers au centre-ville de La Tuque, à un pas du Centre d’Amitié et appréhende le mercredi, première vraie journée du projet.

 

Pratique du Cup Song à Trickster (c) Exeko

 

Dans l’esprit de collaboration qui anime celui-ci, Cyril et Kena assistent donc à la première partie de l’atelier d’IdAction. Porteur de l’énergie Trickster, leur présence dynamise l’atelier avec le groupe Amiskw. Ces jeunes se connaissent très bien, mais on prend le temps de placer l’espace IdAction (inclusion, égalité des intelligences, respect, écoute, la recherche et non la performance) et de se présenter les uns aux autres, en partageant une de ses caractéristiques, quelque chose qu’on aime et quelque chose qui nous révolte. La discrimination, le racisme et l’injustice sont au centre des préoccupations de tous. Le groupe sait qu’il évoluera en parallèle de la création du spectacle Trickster, proposant des thèmes et un conte, analysant le projet et prêtant main forte à la production éventuellement. Pour ce premier atelier, on aborde donc l’idée des préjugés, du multiculturalisme et des perceptions. Celles qu’on a des autres, de soi et celles qu’on croit que les autres ont de soi. On se penche sur l’Egypte, très éloignée pour le groupe, et qui nous permet par la bande d’aborder le Printemps arabe et érable… On parle de la différence entre identité individuelle et culturelle, de l’auto-discrimination, du moyen de modifier ses perceptions, de l’importance d’apprendre à connaître avant de juger et que parfois, pointer le racisme est un acte de racisme en soi. Le groupe ne manque pas d’idées à proposer aux enfants pour le spectacle!

 

Préparation d'un atelier IdAction avec Amiskw au Centre d'amitié autochtone (c) Exeko

 

Pour le premier vrai atelier de Trickster, l’enjeu est principalement de créer des liens, de rassembler, se découvrir, apprendre à jouer ensemble, à s’exprimer et à s’écouter. À travers différents jeux et des initiations au théâtre et au cirque, les enfants développent une multitude de compétences. Ils apprennent à jongler ou s’y perfectionnent, et font le jeu du miroir, approche élémentaire pour le jeu scénique qui développe la concentration et l’écoute. La pratique du «Cup Song» s’avère aussi inévitable, bien connue de tous. Avec la présence de Kena, comédienne, Trickster prend une tendance un peu plus théâtre, au bonheur des enfants habités par un grand enthousiasme et une fébrilité à l’idée du spectacle. Marie-Paule rejoint le groupe à la mi-temps, s’amuse avec eux et aide à le rassembler, tout en cherchant à susciter le questionnement chez les enfants dès que l’occasion se présente à travers les rires et l’excitation. Le groupe est fort de la présence de trois stagiaires, deux anciens participants de Trickster et le participant d’Amiskw, qui comprennent parfaitement les visées de Trickster, qui aident à régulariser le groupe et qui alimentent la création. Leur présence est précieuse et leur apport inestimable.

 

Jeu du miroir à Trickster. Qui mène? (c) Exeko

 

Le jeudi, du côté d’IdAction-Amiskw, on parle d’art et changement social, en se demandant à quoi sert l’art et en faisant des distinctions entre l’art pour l’art, l’art thérapie, l’art activiste et l’art communautaire en passant par de nombreux exemples qui feront à nouveau voyager le groupe. Théâtre de l’opprimé, street art, art de crise en Espagne, photos à Gaza, sensibilisation-choc à la protection des animaux, les Impatients, un slam de Natasha Kanapé Fontaine, le documentaire l’Erreur boréale et l’ATSA (permettant d’aborder les mêmes questions qu’à l’automne dans d’autres ateliers IdAction et le phénomène de l’itinérance) sont au menu, mais on écoute aussi la vidéo de soutien à Idle No More réalisée par le Centre d’amitié à La Tuque l’an passé. Le groupe trouve que l’art est partout, qu’il a un impact sur le monde et comprend bien le projet Trickster. De leur côté, les enfants continuent l’apprentissage de soi et des autres dans l’espace de création, l’autonomie et l’autogestion du groupe, et au-delà du plaisir, Kena et Cyril miroitent le pourquoi de chaque exercice, et en discutent avec les enfants. Les stagiaires s’affirment de plus en plus comme leaders, et proposent de parler du pow-wow dans le spectacle, désireux de transmettre des traditions. En théâtre, Kena propose l’exercice «Vie et mort de la chèvre» qui permet d’expérimenter physiquement la narration d’une histoire, de voir comment chacun la décline, touchant sans y paraître aux grands thèmes de la condition humaine. Toutefois, l’heure n’est pas encore à la réflexion mais surtout à installer une base qui permettra aux enfants et à la création de s’épanouir.

 

Question type d'IdAction: À quoi ça sert l'art? (c) Exeko

 

Trois petits jours, déjà tout ça, et tant de possibles en vue, tant de chemins à trouver et à inventer. À suivre!!!     

"Vie et mort de la chèvre" à Trickster (c) Exeko

Pour en savoir plus : exeko.org/tricksterexeko.org/idaction

"Ni la tête, ni dans les poches, mais dans le coeur"

Par Clara Tourneur, bénévole idAction Mobile

Mercredi 26 février 2014

Médiateur : Fred

Bénévoles : Jennifer et Clara

Lieux : métro Place des Arts, St Michael’s Mission et métro Mc Gill.

Notre premier arrêt fut au métro Place des Arts. Une vingtaine de personnes se trouvaient sur les hauteurs des voies de métro, hommes et femmes de tous âges. Certains connaissaient déjà Fred et Exeko. A partir d’un café et d’un échange de matériel de papeterie (cahiers de dessins, crayons de couleurs, stylos, etc.) un atelier origami s’est mis en place. Des avions en papiers ont commencé à voler au dessus de nos têtes ! Plusieurs dessins ont été réalisés, dont certains pour remercier Exeko !

Pour ma part, je suis restée à discuter avec « D’Artagnan », un homme de bientôt 42 ans, vivant anciennement dans la rue. D’Artagnan se surnomme ainsi car il « défend la veuve et l’orphelin ». Il explique ne pas supporter l’injustice et la violence faite aux femmes. D’Artagnan a une philosophie de vie : chaque action implique une réaction qui entraine une conséquence : si tu fais une bonne action (« comme vous le faîtes actuellement »), les personnes en face de toi auront une bonne réaction qui entrainera de bonnes conséquences (« vous nous donnez le sourire »). Et inversement. D’Artagnan m’explique que si j’étais venue vers lui en « gueulant », il aurait eu une réaction défensive et m’aurait repoussé. Mauvaise action, mauvaise conséquences. Il résume notre discussion par cette phrase : « je préfère venir voir les gens dans la rue que d’aller vers les citoyens ». Il m’explique que par citoyen, il considère toutes les personnes qui ne sont pas dans la rue, « ceux qui ont des biens ». Selon lui, ce qui est important n’est pas dans les poches, ni dans la tête, mais dans le cœur. Savoir écouter l’autre et la chose la plus importante pour lui.

Après être restés une heure et demie à discuter/colorier/plier/dessiner, un couple de policier est venu vérifier la présence d’alcool et/ou de drogues. Après s'être vues confisquer quelques bouteilles de bières, les personnes en situation d’itinérance sont parties, malgré le souhait des policiers qu’ils restent ici. Ils ont expliqué être une brigade détachée au métro pour les personnes en situation d’itinérance. Les policiers les autorisent à rester dans le métro par ces températures et ne sont pas là pour les « chasser ». Ils vérifient la consommation d’alcool, car selon eux, certaines personnes trop fortement alcoolisées ne peuvent plus se mouvoir, ou se mettent en danger. Un des deux policiers nous a remercié pour notre action.

Après cet épisode au métro Place des Arts, un petit carton de la mission Saint Michael nous attendait sur le pare brise du camion. Georges nous attendait ! Georges W. Greene est le directeur exécutif du Toît Rouge et avait « entendu des choses très positives » sur l’Exeko. La mission accueille près de 204 personnes par jour pour le petit déjeuner et le déjeuner. Elle fourni de même un vestiaire, des douches, ou encore des produits de première nécessité. Georges explique que la mission nourrit l’estomac, mais pas l’esprit et c’est pour cela qu’il souhaite mettre en place un échange avec Exeko, pour « nourrir le cerveau ». Selon lui, « l’itinérance n’est pas une fin », et il essaye de « donner un sens à la vie de quelqu’un qui est dans la rue ». « Pour changer le monde, il faut se connaitre les uns les autres et surtout apprendre à prendre soin de l’autre ».

Georges nous a montré un mur rempli de dessins réalisés par les personnes en situation d’itinérance. Il nous fait remarquer que les couleurs sont très gaies, à la différence avec « l’extérieur ». Après échanges de coordonnées, Georges recontactera Exeko pour mettre en place un échange. Cette discussion fut réellement très enrichissante. Georges a une vision de l’itinérance très claire et très bienveillante. Il est très sensible à l’expression par les arts plastiques et souhaite développer ce genre d’atelier à la mission. Projet à suivre !

Georges, entouré de dessins (C) Exeko

Après un ravitaillement de fournitures, nous nous sommes arrêtés au métro Mc Gill. Une petite dizaine de personnes étaient présentes. Nous avons échangé des livres avec deux personnes, et recroisé Dominique avec qui nous avions eu la dernière fois une discussion sur le langage et la pensée.

Journée très différentes des précédentes, mais tout aussi enrichissante. Deux coups de cœur : Georges et D’Artagnan. L’un porte une cravate, l’autre un gros blouson de cuir, mais ces deux hommes ont la même chose dans leur cœur : l’humanité et l’amour de l’autre. Deux grands hommes. 

http://exeko.org/idaction-mobile

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Nous sommes à la recherche de plusieurs mediateurices pour les projets en collaboration avec les Premières Nations et Inuit !

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Au début du mois de novembre, j'ai accompagné David pour une sortie avec IdAction mobile. Après avoir fait face à un peu de trafic et discuté de nos...
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral