idAction@Listuguj : Sous les regards de feux, la pensée critique à l’éveil!

Nous voilà en Gaspésie, dans la vibrante communauté de Listuguj, aux abords de la majestueuse rivière à saumon de Lustagooch (Restigouche), traditionnelle voie de déplacement majeure des Mi’gmaq, d’un blanc immaculé en ce temps hivernal. Depuis lundi dernier et jusqu’au vendredi 21 mars 2014, nous animons des ateliers idAction au Listuguj Mi’gmaq Development Center (LMDC) où nous avons l’occasion de travailler avec plus de 70 participants de 18 à 60 ans qui évoluent au sein de divers programmes, dont Preparing for the Journey, orienté envers les jeunes de 18 à 24 qui explorent des avenues de carrière et d’action sociale, le programme SIPU, Seeking Independance, Preventing Underemployment, qui cible des participants de 18 à 30 ans qui ont des difficultés à trouver une place sur le marché du travail et finalement le groupe d’éducation pour adultes. Fort de son personnel autochtone issu de la communauté, le LMDC nous fait découvrir des approches tout à fait innovantes qui allient les savoirs issus du travail social et de la pédagogie aux savoirs autochtones concernant la guérison, la compréhension du monde et la co-construction des savoirs. Les ateliers ont lieu en anglais, langue majoritaire des interlocuteurs de la communauté en plus du Mi’gmaq.

Une introduction à la pensée critique pour ensuite se plonger dans l’analyse sociale

“I’ll be able to better analyse what is said to me in order to interpret meaning, motives etc.” Ryan, idAction participant 

Nous employons pour l’entrée en scène, des exercices de réchauffement inspirés du programme Trickster, pour dégourdir les neurones et activer la communication. Des balles, représentant des « messages », sont tour à tour lancées et attrapées par toutes les personnes impliquées, avec pour seule règle l'interdiction d'user de la parole - il s'agit de s'assurer, par le contact visuel, que l'autre personne est prête à recevoir le message. De plus en plus de balles entrent dans le jeu, accentuant la difficulté de se concentrer dans un « flux de messages ».  Puis, second jeu, un « message » - un « handclap » - doit passer de participant à participant, en suivant le cercle, comme la circulation d’une onde. Une deuxième, puis une troisième onde sont progressivement insérées dans le cercle, augmentant le niveau de difficulté, métaphore du flux d’information qui circule à notre ère (messages publicitaires, slogans politiques, textes messages, idéologies etc.). La pensée critique se dessine donc comme cet outil indispensable pour faire le tri des nombreux « messages » et savoir orienter son attention. 

« The ice breaker games were very fun! The activities I liked the most was when we did warm ups as a group. The idAction workshops improved my being more open minded and social. The idAction workshops will be useful in the future amongst co-workers. It will open my mind to creativity and positivity towards others” Tammy, idAction participant

Retour en salle de classe, les médiateurs se cachent, le temps de mettre leurs « masques » pour le théâtre-forum qu’ils ont préparé. Le personnage Flow of messages attaque Somebody avec des sophismes, le réduisant à l'angoisse et au désespoir, jusqu'à ce que Critical Thinking vienne redresser sa posture en lui enseignant la position de base du Kung Fu intellectuel, le Critical Thinking Stance. Le rire est au rendez-vous !

(c) Exeko

“The idAction workshops made me learn about fallacies and manipulation. It is useful to make me stop and think” idAction participant

Les trois axes du programme idAction (pensée critique, analyse sociale et participation citoyenne) sont présentés comme d'abord la mise en ordre des idées et des pensées, puis la compréhension de l'environnement, puis par l'imagination, la créativité et le passage à l'action. La métaphore du chasseur égaye et simplifie la compréhension car le chasseur doit tout d’abord s'assurer d'avoir les bons outils, puis s'assurer de connaître la forêt afin de partir à la chasse. Nous pouvons dès lors commencer à explorer les sophismes par un va-et-vient entre ceux employés dans le sketch, la liste exhaustive des sophismes issus du document Arguments Rhétologiques (une gracieuseté de Information is beautiful), des vidéos (politiciens et publicités) et d'autres exemples issus des participants. De retour sur le Critical Thinking Stance, nous remarquons que les participants ont recours à leurs crayons et leurs cahiers de notes pour noter les trois étapes indispensables qui composent la position de base du kung-fu intellectuel.

(c) Exeko

 “idAction helped me think and see things in different ways. You guys are awesome!” Katrina

(c) Exeko

“You guys should come back more often, it’s really nice to learn things you don’t know. Thank you for coming” Erica, participant.

 Sigmund Freud et sa découverte de l'inconscient et des pulsions comme force motrice de l'être humain, Edward Bernays, neveu de Freud et auteur de « Propaganda » avec un extrait du documentaire d'Adam Curtis "The Century of the Self", ou définition de la nature humaine, les thématiques abondent pour lesquelles un esprit critique aiguisé permet l’analyse sociale.

“I liked the human nature activity because it fed so many interesting discussions. I really enjoyed my time with you all, they made me think alternatively. Thank you for the presentations” Annie, participant

Puis, place à l’action, par la création d’un débat autour du projet MarsOne : faut-il ou non aller sur Mars ? Le but est d'appliquer le plus de sophismes possible dans la construction des argumentaires pour ou contre. Ou bien, séparons-nous en sous-groupes pour imaginer un objet fictif qui pourrait servir sur Mars et créons une publicité jonchée de sophismes pour « vendre » cet objet. Sinon, travail en sous-groupes pour définir la nature humaine. Les participants ont une vision bien positive de la nature humaine, et la violence ou l'égoïsme ne font pas partie de leurs conceptions de nos racines fondamentales. 

(c) Exeko

“It was fun for you guys to come and have a workshop that is easy to understand. It will be useful for thinking of everyday day moments thoroughly before acting on it. The human nature activity was my favorite because it made me think further. Thanks for coming and making thinking fun!”” Orhan, idActionparticipant

(c) Exeko

“I learned that violence is not human nature. I learned not to fall for phony advertisements claiming profits and I learned not to judge outward appearances. I learned new ideas about the rhetorical fallacies and about critical thinking. The speakers were very informative and awesome” idAction participant

  

La magie de la co-construction des savoirs

Il est toujours quelque peu intimidant de faire ses premiers pas dans une communauté autochtone, aurons-nous notre place, serons-nous pertinents, les ateliers seront-ils appréciés ? Après une semaine d’ateliers idAction, nos appréhensions se sont dissipées par cette rencontre plus que stimulante avec des participants allumés, intéressés et intéressants, un personnel motivé et des sourires contagieux. La co-construction des savoirs et les techniques d’approche créatives employées dans le programme idAction, telles que la mise en situation, les jeux de rôles, et l’instantané créatif transforment la pensée critique en un objet saisissable. Il anime les esprits de toutes cultures et horizons et le décortiquer, le discuter, se l’approprier crée un effet capacitant visible à l’œil nu.

“ The activities I liked the most was being creative and getting to know other individuals. Great work keep it up!” Prescilla, idAction participant

Les témoignages oraux et écrits des participants nous démontrent la pertinence de nos ateliers : "We get some people coming to us every month for all sorts of presentations but you guys are really different. Critical thinking is really important and that is what we need and it’s really interesting … I can see that the whole group is really excited and looking forward to seeing what you have to offer this afternoon", Ian, participant idAction du groupe SIPU du Listuguj Mi’gmaq Development Center. La sérénité et la beauté des lieux, jumelé aux compliments touchants des participants nous émeuvent et stimulent notre motivation déjà débordante.  Nous nous préparons pour une deuxième semaine d'ateliers et de la stimulante co-construction des savoirs qui s’y opère avec ces individus riches en idées, en créativité et en esprit critique à qui nous lançons un généreux Wela'lieg !

 “I really enjoyed the group exercises because it gives everyone a chance to be heard and express themselves. The workshop was entertaining and informative. I haven’t been to on since high school, it was pretty fun. Good job” Amanda, participant

(c) Exeko

 

exeko.org/idaction

flickr.com/photos/exeko

idAction@Listuguj : Sous les regards de feux, la pensée critique à l’éveil!

Nous voilà en Gaspésie, dans la vibrante communauté de Listuguj, aux abords de la majestueuse rivière à saumon de Lustagooch (Restigouche), traditionnelle voie de déplacement majeure des Mi’gmaq, d’un blanc immaculé en ce temps hivernal. Depuis lundi dernier et jusqu’au vendredi 21 mars 2014, nous animons des ateliers idAction au Listuguj Mi’gmaq Development Center (LMDC) où nous avons l’occasion de travailler avec plus de 70 participants de 18 à 60 ans qui évoluent au sein de divers programmes, dont Preparing for the Journey, orienté envers les jeunes de 18 à 24 qui explorent des avenues de carrière et d’action sociale, le programme SIPU, Seeking Independance, Preventing Underemployment, qui cible des participants de 18 à 30 ans qui ont des difficultés à trouver une place sur le marché du travail et finalement le groupe d’éducation pour adultes. Fort de son personnel autochtone issu de la communauté, le LMDC nous fait découvrir des approches tout à fait innovantes qui allient les savoirs issus du travail social et de la pédagogie aux savoirs autochtones concernant la guérison, la compréhension du monde et la co-construction des savoirs. Les ateliers ont lieu en anglais, langue majoritaire des interlocuteurs de la communauté en plus du Mi’gmaq.

Une introduction à la pensée critique pour ensuite se plonger dans l’analyse sociale

“I’ll be able to better analyse what is said to me in order to interpret meaning, motives etc.” Ryan, idAction participant 

Nous employons pour l’entrée en scène, des exercices de réchauffement inspirés du programme Trickster, pour dégourdir les neurones et activer la communication. Des balles, représentant des « messages », sont tour à tour lancées et attrapées par toutes les personnes impliquées, avec pour seule règle l'interdiction d'user de la parole - il s'agit de s'assurer, par le contact visuel, que l'autre personne est prête à recevoir le message. De plus en plus de balles entrent dans le jeu, accentuant la difficulté de se concentrer dans un « flux de messages ».  Puis, second jeu, un « message » - un « handclap » - doit passer de participant à participant, en suivant le cercle, comme la circulation d’une onde. Une deuxième, puis une troisième onde sont progressivement insérées dans le cercle, augmentant le niveau de difficulté, métaphore du flux d’information qui circule à notre ère (messages publicitaires, slogans politiques, textes messages, idéologies etc.). La pensée critique se dessine donc comme cet outil indispensable pour faire le tri des nombreux « messages » et savoir orienter son attention. 

« The ice breaker games were very fun! The activities I liked the most was when we did warm ups as a group. The idAction workshops improved my being more open minded and social. The idAction workshops will be useful in the future amongst co-workers. It will open my mind to creativity and positivity towards others” Tammy, idAction participant

Retour en salle de classe, les médiateurs se cachent, le temps de mettre leurs « masques » pour le théâtre-forum qu’ils ont préparé. Le personnage Flow of messages attaque Somebody avec des sophismes, le réduisant à l'angoisse et au désespoir, jusqu'à ce que Critical Thinking vienne redresser sa posture en lui enseignant la position de base du Kung Fu intellectuel, le Critical Thinking Stance. Le rire est au rendez-vous !

(c) Exeko

“The idAction workshops made me learn about fallacies and manipulation. It is useful to make me stop and think” idAction participant

Les trois axes du programme idAction (pensée critique, analyse sociale et participation citoyenne) sont présentés comme d'abord la mise en ordre des idées et des pensées, puis la compréhension de l'environnement, puis par l'imagination, la créativité et le passage à l'action. La métaphore du chasseur égaye et simplifie la compréhension car le chasseur doit tout d’abord s'assurer d'avoir les bons outils, puis s'assurer de connaître la forêt afin de partir à la chasse. Nous pouvons dès lors commencer à explorer les sophismes par un va-et-vient entre ceux employés dans le sketch, la liste exhaustive des sophismes issus du document Arguments Rhétologiques (une gracieuseté de Information is beautiful), des vidéos (politiciens et publicités) et d'autres exemples issus des participants. De retour sur le Critical Thinking Stance, nous remarquons que les participants ont recours à leurs crayons et leurs cahiers de notes pour noter les trois étapes indispensables qui composent la position de base du kung-fu intellectuel.

(c) Exeko

 “idAction helped me think and see things in different ways. You guys are awesome!” Katrina

(c) Exeko

“You guys should come back more often, it’s really nice to learn things you don’t know. Thank you for coming” Erica, participant.

 Sigmund Freud et sa découverte de l'inconscient et des pulsions comme force motrice de l'être humain, Edward Bernays, neveu de Freud et auteur de « Propaganda » avec un extrait du documentaire d'Adam Curtis "The Century of the Self", ou définition de la nature humaine, les thématiques abondent pour lesquelles un esprit critique aiguisé permet l’analyse sociale.

“I liked the human nature activity because it fed so many interesting discussions. I really enjoyed my time with you all, they made me think alternatively. Thank you for the presentations” Annie, participant

Puis, place à l’action, par la création d’un débat autour du projet MarsOne : faut-il ou non aller sur Mars ? Le but est d'appliquer le plus de sophismes possible dans la construction des argumentaires pour ou contre. Ou bien, séparons-nous en sous-groupes pour imaginer un objet fictif qui pourrait servir sur Mars et créons une publicité jonchée de sophismes pour « vendre » cet objet. Sinon, travail en sous-groupes pour définir la nature humaine. Les participants ont une vision bien positive de la nature humaine, et la violence ou l'égoïsme ne font pas partie de leurs conceptions de nos racines fondamentales. 

(c) Exeko

“It was fun for you guys to come and have a workshop that is easy to understand. It will be useful for thinking of everyday day moments thoroughly before acting on it. The human nature activity was my favorite because it made me think further. Thanks for coming and making thinking fun!”” Orhan, idActionparticipant

(c) Exeko

“I learned that violence is not human nature. I learned not to fall for phony advertisements claiming profits and I learned not to judge outward appearances. I learned new ideas about the rhetorical fallacies and about critical thinking. The speakers were very informative and awesome” idAction participant

  

La magie de la co-construction des savoirs

Il est toujours quelque peu intimidant de faire ses premiers pas dans une communauté autochtone, aurons-nous notre place, serons-nous pertinents, les ateliers seront-ils appréciés ? Après une semaine d’ateliers idAction, nos appréhensions se sont dissipées par cette rencontre plus que stimulante avec des participants allumés, intéressés et intéressants, un personnel motivé et des sourires contagieux. La co-construction des savoirs et les techniques d’approche créatives employées dans le programme idAction, telles que la mise en situation, les jeux de rôles, et l’instantané créatif transforment la pensée critique en un objet saisissable. Il anime les esprits de toutes cultures et horizons et le décortiquer, le discuter, se l’approprier crée un effet capacitant visible à l’œil nu.

“ The activities I liked the most was being creative and getting to know other individuals. Great work keep it up!” Prescilla, idAction participant

Les témoignages oraux et écrits des participants nous démontrent la pertinence de nos ateliers : "We get some people coming to us every month for all sorts of presentations but you guys are really different. Critical thinking is really important and that is what we need and it’s really interesting … I can see that the whole group is really excited and looking forward to seeing what you have to offer this afternoon", Ian, participant idAction du groupe SIPU du Listuguj Mi’gmaq Development Center. La sérénité et la beauté des lieux, jumelé aux compliments touchants des participants nous émeuvent et stimulent notre motivation déjà débordante.  Nous nous préparons pour une deuxième semaine d'ateliers et de la stimulante co-construction des savoirs qui s’y opère avec ces individus riches en idées, en créativité et en esprit critique à qui nous lançons un généreux Wela'lieg !

 “I really enjoyed the group exercises because it gives everyone a chance to be heard and express themselves. The workshop was entertaining and informative. I haven’t been to on since high school, it was pretty fun. Good job” Amanda, participant

(c) Exeko

 

exeko.org/idaction

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idAction@Listuguj : Sous les regards de feux, la pensée critique à l’éveil!

Nous voilà en Gaspésie, dans la vibrante communauté de Listuguj, aux abords de la majestueuse rivière à saumon de Lustagooch (Restigouche), traditionnelle voie de déplacement majeure des Mi’gmaq, d’un blanc immaculé en ce temps hivernal. Depuis lundi dernier et jusqu’au vendredi 21 mars 2014, nous animons des ateliers idAction au Listuguj Mi’gmaq Development Center (LMDC) où nous avons l’occasion de travailler avec plus de 70 participants de 18 à 60 ans qui évoluent au sein de divers programmes, dont Preparing for the Journey, orienté envers les jeunes de 18 à 24 qui explorent des avenues de carrière et d’action sociale, le programme SIPU, Seeking Independance, Preventing Underemployment, qui cible des participants de 18 à 30 ans qui ont des difficultés à trouver une place sur le marché du travail et finalement le groupe d’éducation pour adultes. Fort de son personnel autochtone issu de la communauté, le LMDC nous fait découvrir des approches tout à fait innovantes qui allient les savoirs issus du travail social et de la pédagogie aux savoirs autochtones concernant la guérison, la compréhension du monde et la co-construction des savoirs. Les ateliers ont lieu en anglais, langue majoritaire des interlocuteurs de la communauté en plus du Mi’gmaq.

Une introduction à la pensée critique pour ensuite se plonger dans l’analyse sociale

“I’ll be able to better analyse what is said to me in order to interpret meaning, motives etc.” Ryan, idAction participant 

Nous employons pour l’entrée en scène, des exercices de réchauffement inspirés du programme Trickster, pour dégourdir les neurones et activer la communication. Des balles, représentant des « messages », sont tour à tour lancées et attrapées par toutes les personnes impliquées, avec pour seule règle l'interdiction d'user de la parole - il s'agit de s'assurer, par le contact visuel, que l'autre personne est prête à recevoir le message. De plus en plus de balles entrent dans le jeu, accentuant la difficulté de se concentrer dans un « flux de messages ».  Puis, second jeu, un « message » - un « handclap » - doit passer de participant à participant, en suivant le cercle, comme la circulation d’une onde. Une deuxième, puis une troisième onde sont progressivement insérées dans le cercle, augmentant le niveau de difficulté, métaphore du flux d’information qui circule à notre ère (messages publicitaires, slogans politiques, textes messages, idéologies etc.). La pensée critique se dessine donc comme cet outil indispensable pour faire le tri des nombreux « messages » et savoir orienter son attention. 

« The ice breaker games were very fun! The activities I liked the most was when we did warm ups as a group. The idAction workshops improved my being more open minded and social. The idAction workshops will be useful in the future amongst co-workers. It will open my mind to creativity and positivity towards others” Tammy, idAction participant

Retour en salle de classe, les médiateurs se cachent, le temps de mettre leurs « masques » pour le théâtre-forum qu’ils ont préparé. Le personnage Flow of messages attaque Somebody avec des sophismes, le réduisant à l'angoisse et au désespoir, jusqu'à ce que Critical Thinking vienne redresser sa posture en lui enseignant la position de base du Kung Fu intellectuel, le Critical Thinking Stance. Le rire est au rendez-vous !

(c) Exeko

“The idAction workshops made me learn about fallacies and manipulation. It is useful to make me stop and think” idAction participant

Les trois axes du programme idAction (pensée critique, analyse sociale et participation citoyenne) sont présentés comme d'abord la mise en ordre des idées et des pensées, puis la compréhension de l'environnement, puis par l'imagination, la créativité et le passage à l'action. La métaphore du chasseur égaye et simplifie la compréhension car le chasseur doit tout d’abord s'assurer d'avoir les bons outils, puis s'assurer de connaître la forêt afin de partir à la chasse. Nous pouvons dès lors commencer à explorer les sophismes par un va-et-vient entre ceux employés dans le sketch, la liste exhaustive des sophismes issus du document Arguments Rhétologiques (une gracieuseté de Information is beautiful), des vidéos (politiciens et publicités) et d'autres exemples issus des participants. De retour sur le Critical Thinking Stance, nous remarquons que les participants ont recours à leurs crayons et leurs cahiers de notes pour noter les trois étapes indispensables qui composent la position de base du kung-fu intellectuel.

(c) Exeko

 “idAction helped me think and see things in different ways. You guys are awesome!” Katrina

(c) Exeko

“You guys should come back more often, it’s really nice to learn things you don’t know. Thank you for coming” Erica, participant.

 Sigmund Freud et sa découverte de l'inconscient et des pulsions comme force motrice de l'être humain, Edward Bernays, neveu de Freud et auteur de « Propaganda » avec un extrait du documentaire d'Adam Curtis "The Century of the Self", ou définition de la nature humaine, les thématiques abondent pour lesquelles un esprit critique aiguisé permet l’analyse sociale.

“I liked the human nature activity because it fed so many interesting discussions. I really enjoyed my time with you all, they made me think alternatively. Thank you for the presentations” Annie, participant

Puis, place à l’action, par la création d’un débat autour du projet MarsOne : faut-il ou non aller sur Mars ? Le but est d'appliquer le plus de sophismes possible dans la construction des argumentaires pour ou contre. Ou bien, séparons-nous en sous-groupes pour imaginer un objet fictif qui pourrait servir sur Mars et créons une publicité jonchée de sophismes pour « vendre » cet objet. Sinon, travail en sous-groupes pour définir la nature humaine. Les participants ont une vision bien positive de la nature humaine, et la violence ou l'égoïsme ne font pas partie de leurs conceptions de nos racines fondamentales. 

(c) Exeko

“It was fun for you guys to come and have a workshop that is easy to understand. It will be useful for thinking of everyday day moments thoroughly before acting on it. The human nature activity was my favorite because it made me think further. Thanks for coming and making thinking fun!”” Orhan, idActionparticipant

(c) Exeko

“I learned that violence is not human nature. I learned not to fall for phony advertisements claiming profits and I learned not to judge outward appearances. I learned new ideas about the rhetorical fallacies and about critical thinking. The speakers were very informative and awesome” idAction participant

  

La magie de la co-construction des savoirs

Il est toujours quelque peu intimidant de faire ses premiers pas dans une communauté autochtone, aurons-nous notre place, serons-nous pertinents, les ateliers seront-ils appréciés ? Après une semaine d’ateliers idAction, nos appréhensions se sont dissipées par cette rencontre plus que stimulante avec des participants allumés, intéressés et intéressants, un personnel motivé et des sourires contagieux. La co-construction des savoirs et les techniques d’approche créatives employées dans le programme idAction, telles que la mise en situation, les jeux de rôles, et l’instantané créatif transforment la pensée critique en un objet saisissable. Il anime les esprits de toutes cultures et horizons et le décortiquer, le discuter, se l’approprier crée un effet capacitant visible à l’œil nu.

“ The activities I liked the most was being creative and getting to know other individuals. Great work keep it up!” Prescilla, idAction participant

Les témoignages oraux et écrits des participants nous démontrent la pertinence de nos ateliers : "We get some people coming to us every month for all sorts of presentations but you guys are really different. Critical thinking is really important and that is what we need and it’s really interesting … I can see that the whole group is really excited and looking forward to seeing what you have to offer this afternoon", Ian, participant idAction du groupe SIPU du Listuguj Mi’gmaq Development Center. La sérénité et la beauté des lieux, jumelé aux compliments touchants des participants nous émeuvent et stimulent notre motivation déjà débordante.  Nous nous préparons pour une deuxième semaine d'ateliers et de la stimulante co-construction des savoirs qui s’y opère avec ces individus riches en idées, en créativité et en esprit critique à qui nous lançons un généreux Wela'lieg !

 “I really enjoyed the group exercises because it gives everyone a chance to be heard and express themselves. The workshop was entertaining and informative. I haven’t been to on since high school, it was pretty fun. Good job” Amanda, participant

(c) Exeko

 

exeko.org/idaction

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"5 days", une initiative solidaire inspirante

Par l'équipage idAction Mobile du 10 mars : Marie Pierre, Loïc et Clara

Cette semaine a lieu la neuvième édition de 5 days for Homeless une initiative créée en 2005 par des étudiants de l’University of Alberta School of Business pour la cause de l’itinérance. L’idée est de passer 5 nuits à dormir dehors et d’amasser des fonds destinés à des refuges locaux pour personnes en situation d’itinérance. En 2014, c’est plus de 26 universités à travers le pays qui y participent, dont l’UQAM, l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’Université Concordia, HEC.

Dormir dehors. Seul matériel permis : sacs de couchage et oreillers. Seule nourriture permise : celle offerte par les passants. Obligation de passer la semaine sur le campus, et aller à ses cours durant le jour (et faire ses devoirs !). Amasser des fonds n’est pas la seule mission de cette initiative. L’idée est aussi de sensibiliser le public face au problème de l’itinérance, déconstruire les stéréotypes en véhiculant des valeurs telles que l’égalité, la diversité, la dignité et l’intégrité. Sensibiliser le public, oui, mais les participants aussi : après cinq nuits passées dehors, il est certain que leur vision de l’itinérance sera changée à jamais.

Exeko a vu dans cette campagne une opportunité de créer un dialogue entre des personnes en situation d’itinérance réelle à Montréal et ces étudiants. Situation réelle, ou non… 

Ces étudiants courageux demandent donc au public des donations et du support moral pour les aider à passer au travers de la semaine. IdAction Mobile s’est chargé de quérir les encouragements et conseils de la part de nos participants, des gens pour qui vivre et dormir dans la rue est une réalité du quotidien. 

Nous avons donc réalisé un premier arrêt sur la rue Mont-Royal. Nous y avons trouvé Susie, Daniel et Claude. Daniel leur conseille de prendre ça un jour à la fois. Ne pas trop anticiper le futur, être bien avec soi-même à chaque moment de la journée. Susie, pour sa part, est plus pragmatique : de bonnes couvertures et un bon gros sac à dos pour contenir ses effets personnels (et qui sert aussi de coussin pour s’asseoir, un détail non négligeable sur le bitume). Dans le même ordre d’idée, Amanda, une jeune femme rencontrée sur Ste-Catherine leur conseille de garder leurs effets personnels au sec dans des sacs de plastique, dans leurs sacs à dos. Et aussi, de toujours avoir des paires de bas chaud de rechange. Claude suggère d’être à l’affût des coupons-rabais pour café de chez McDonald que les clients jettent par terre en sortant de là. Il affirme avoir lui-même au moins 120 cafés gratuits en réserve grâce à ces ‘dons’ du public. Daniel les mets en garde de ne pas trop entrer et sortir des cafés pour se réchauffer, car le froid paraît plus froid dans ces contrastes de température. Il est préférable d’être bien habillé et de rester calmement dehors. Jacob leur dit de sourire ; ne jamais oublier de le faire en se levant le matin, et s’en convaincre, même si l’envie n’y est pas toujours

Après ces différentes rencontres et échanges, nous sommes allés à la rencontre des étudiants, situés à divers endroits à Montréal.

Josh  Redler, sur le campement de Concordia (C) Exeko

Premier arrêt : Université Concordia, au coin très animé des rues Mackay et De Maisonneuve. Nous avons transmis les pensées de nos participants directement au responsable de la version montréalaise de l’événement, Josh Redler, trés touché. Seconde étape, les étudiants de Mc Gill, en pleine installation pour leur seconde nuit, sur le campus!

Les conseils et encouragements provenant des participants d’IdAction Mobile leur ont fait chaud au cœur. Nous leurs avons également offert livres, matériel pour écrire, pour dessiner, autant de support pour tenir éveillées leur créativité, leur pensée, durant ces long moments passés dans la rue. Avec un livre ou un cahier en main, on se sent effectivement bien plus à notre place, peu importe où l’on est, explique l'une des étudiantes. 

étudiants de Mmc Gill (C) Exeko

Quelques jours plus tard...

idAction Mobile reprend la route. A son bord, Fred, Sylvain et Dorothée. Dans la continuité de l'équipage précédent, nous quétons des conseils auprès de nos participants pour survivre dans la rue: c'est ainsi que "stay out of the wind" et "don't trust anyone but you" rejoigne la liste des recommandations! Cet après midi la nous rendons visite aux étudiants de l'UQAM. 

un peu de café chauds, de la lecture et des encouragements pour la gang de l'UQAM

N'hésitez pas à passer encourager cette initiative!

Retrouvez ici le récit des étudiants.

http://exeko.org/idaction-mobile

 

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Nous recherchons une personne afin de développer et suivre nos projets de médiation et nos activités en ville, plus...

Nous sommes à la recherche de plusieurs mediateurices pour les projets en collaboration avec les Premières Nations et Inuit !

Nous cherchons un.e responsable de l’administration afin d’offrir aux membres de l’organisation soutien et formation en matière de comptabilité,...

Au début du mois de novembre, j'ai accompagné David pour une sortie avec IdAction mobile. Après avoir fait face à un peu de trafic et discuté de nos...
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral